En Libye se déroule un massacre à huis clos"

Ce sont vraiment des pleutres, putain...
Westerwelle est un guignol et Ashton une nullité, donc leurs propos ne m'étonnent pas plus que ça, mais Merkel n'avait pas habitué à tant de lâcheté

livaste a écrit:

Ce sont vraiment des pleutres, putain...
Westerwelle est un guignol et Ashton une nullité, donc leurs propos ne m'étonnent pas plus que ça, mais Merkel n'avait pas habitué à tant de lâcheté

.

Tout à fait 'accord .
Il serait interessant de savoir comment réagissent les internautes allemands ...
Quoique , je ne suis pas certaine que les internautes français se sentent plu concernés à lire les réactions sur les sites des quotidien !!!!!
Tous vont (peut être ) jouer les pleureuses quand il sera trop tard et que l'on découvrira des charniers !

L'armée du colonel Kadhafi poursuit sa progression vers l'est du pays, occupé jusqu'alors par les insurgés. Après Zawiya, Ras Lanouf, les forces fidèles à Kadhafi font reculer la ligne de front jusqu'à 240 km de Benghazi, d'où est partie la rébellion. Dimanche, les opposants à Mouammar Kadhafi bombardés à l'arme lourde battent en retraite.


Brega dans les mains des forces de Khadafi. La télévision d'Etat a annoncé dimanche que la ville de Brega, une position stratégique dans l'Est libyen, avait été reprise par les forces loyales au régime. «La ville de Brega a été purgée des bandes armées», indiquait la chaîne dans un bandeau, citant une «source militaire». Selon un correspondant de l'AFP, des dizaines de rebelles libyens se sont retirés après de violents bombardements d'artillerie des forces pro-Kadhafi. Agés pour la plupart d'une vingtaine d'années, les insurgés ont pris la fuite à bord de véhicules transportant des batteries anti-aériennes de la DCA en direction de la ville d'Ajdabiya, sur la route côtière.

Plus de portables à Benghazi. Les communications des opérateurs Libyana et Al Madar ont été coupées dans le fief de l'insurrection, mais il reste difficile de savoir jusqu'où cette coupure s'étend. Ahmed al-Zoubair el-Senoussi, 31 ans derrière les barreaux, sous les tortures et les privations, pour complot contre le colonel Kadhafi, appelle la communauté internationale à «les armer, les comparant aux résistants contre les Nazis».

«J'appelle le monde à aider, à apporter tout le soutien possible, aussi vite que possible, et à traduire leurs paroles en action», déclare ce septuagénaire, dans une maison de Benghazi, siège de l'opposition. J'apppelle le Conseil de sécurité (de l'ONU) à aider le peuple sans défense et désarmé de Libye contre ce régime de ténèbres. Nous voulons des actes, pas des discussions».

La France salue l'appel de la Ligue arabe, samedi, pour l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Libye et au dialogue avec l'opposition. Cet appel a été voté par l'ensemble des Etats de la Ligue arabe exceptées la Syrie et l'Algérie. Le lendemain le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a assuré que la France va accélérer «ses efforts» pour remplir la volonté de la communauté internationale de protéger la population libyenne.

Abou Yahya al-Libi, l'un des principaux théoriciens d'Al-Qaïda, a appelé les Libyens à «poursuivre leur révolte sans hésitation et sans peur afin de plonger Kadhafi dans l'abysse de la souffrance».
Dans un enregistrement vidéo diffusé dimanche sur des sites islamistes, Abou Yahya al-Libi a mis en garde contre un retrait de la bataille, dont le «prix, selon lui, serait de nouvelles décennies plus dures, plus oppressantes et plus injustes que celles endurées».

Il s'agit de la première réaction d'Al-Qaïda depuis le début le 15 février de l'insurrection, dont le colonel Kadhafi a imputé à plusieurs reprises la responsabilité au réseau d'Oussama ben Laden.

Kadhafi poursuit son massacre", titre le quotidien algérien. Les insurgés n'ont pas les forces et l'expérience nécessaires pour résister à la contre-offensive de l'armée de Kadhafi, qui progresse grâce à des tirs d'artillerie et des raids aériens vers Benghazi, siège du Conseil national de transition et épicentre de la révolution. Elle a déjà repris ce week-end les villes de Ras Lanouf et Brega. Pendant ce temps, "la communauté internationale reste divisée sur la manière d’agir et de protéger la population civile", note le journal.

livaste a écrit:Les internautes , cher Jean Claude , expriment au moins sur la toile leurs convictions , si dans un pays donné , les internautes expriment leur reprobation face à l'immobilisme de leurs dirigeants devant la tuerie libyenne , à n'en pas douter , lesdits gouvernants réfléchiront , si les internautes expriment qu'ils n'en ont rien à secouer du génocide libyen , on peut compter sur les gouvernements poltrons pour se satisfaire de cette opinion .

livaste a écrit:Il n'y a rien de désobligeant dans ma réponse , tu demandes ce que peuvent faire les internautes , je te réponds .
Mais peut être cela te déplait il qu'on ne puisse critiquer le gouvernement français sur ce coup ???
Au fait , je voulais te signaler qu'il n'y a pas qu'en France qu'on ait accès à internet et ma question était " comment réagissent les internautes dans les pays où les gouvernements n'ont pas pris position " ?

Lundi, la Turquie a réaffirmé son opposition à une intervention armée de l'OTAN,

livaste a écrit:On arrive presque au consensus !!

Jean-Claude a écrit:Que veux-tu dire par " s'incruster" ? Ingérence ?

Georges a écrit:

Jean-Claude a écrit:Que veux-tu dire par " s'incruster" ? Ingérence ?

Y rester le plus longtemps possible en occupant ce pays profitant de ses richesses et en y imposant notre civilisation comme nous faisons en Irak, en Afghanistant, en cote d'Ivoire...

L'armée libyenne avance vers Benghazi, deuxième ville de Libye, aux mains des insurgés depuis le 17 février. Après l'annonce de la prise d'Ajdabiya mardi, l'armée a annoncé une opération imminente contre la ville, siège du Conseil national de transition (CNT). «Dans 48 heures, tout sera fini. Nos forces sont presque à Benghazi», a affirmé mercredi Seif al-Islam dans un entretien accordé à Euronews. Quelle que soit la décision de la communauté internationale contre le régime libyen, «ce sera trop tard», ajoute-t-il. Mercredi, en début de matinée, le calme régnait dans la ville de l'est libyen.

Signe de l'avancée militaire des forces loyalistes, des centaines de civils et d'insurgés fuyant Ajdabiya ont afflué dans le sud de la ville à bord de voitures, camions et pick-up. Un porte-parole du CNT a pourtant démenti une telle fuite, malgré des scènes de débandade dont a été témoin un journaliste de l'Agence France-Presse mardi en fin d'après-midi. Les combats ces deux derniers jours ont fait au moins cinq morts et une vingtaine de blessés à Ajdabiya, selon des médecins. La ville était mercredi encore la cible de bombardements.

«Les colonisateurs seront vaincus»
La veille, le colonel Kadhafi a juré dans un discours télévisé d'«écraser les ennemis». «Les colonisateurs seront vaincus, la France sera vaincue, l'Amérique sera vaincue, la Grande-Bretagne sera vaincue», a-t-il ajouté, qualifiant, dans une interview à la chaîne allemande RTL, le président français de «fou». Il a affirmé au sujet des violences dans son pays que «ce petit événement» a fait «seulement 150 à 200 morts» pour moitié dans les rangs des forces de sécurité.

Plus à l'ouest, les forces fidèles au Guide libyen ont mené mercredi une offensive dans la ville de Misratah, à 150 kilomètres de Tripoli, qui reste contrôlée par la rébellion. L'opération a fait au moins quatre morts et une dizaine de blessés, selon un porte-parole des insurgés.

«Pas trop tard pour intervenir»
Face aux désormais sombres perspectives des insurgés libyens, la communauté internationale reste impuissante. Les pays réunis au sein du G8 à Paris, notamment les Américains et les Allemands, ont écarté faute de consensus l'option militaire pour contrer les forces de Kadhafi. Elles se sont bornées à promettre pour cette semaine une nouvelle résolution à l'ONU sur des sanctions renforcées. Selon l'ambassadeur français à l'ONU, Gérard Araud, la France et la Grande-Bretagne continuent de soutenir l'idée d'une résolution comprenant la possibilité d'une zone d'exclusion aérienne en Libye.

Les pays de l'Otan devaient mercredi poursuivre une réunion sur les options militaires à leur disposition si l'alliance décidait d'intervenir.

Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a affirmé pour sa part mercredi sur son blog que «plusieurs pays arabes» étaient prêts à «une participation effective» à une opération militaire en Libye, ajoutant qu'il n'était «pas encore trop tard» pour intervenir.

Dans l'entretien accordé par Seif al-Islam à Euronews, le fils du colonel Kadhafi affirme que la Libye a contribué au financement de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007. «Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l'on demande à ce clown, c'est de rendre l'argent au peuple libyen», ajoute-t-il. Saïf al Islam affirme que cette aide a été accordée à Nicolas Sarkozy «afin qu'il oeuvre pour le peuple libyen». «Mais il nous a déçu. Rendez-nous notre argent. Nous avons tous les détails, les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert», ajoute-t-il. Ces affirmations ont été démenties par l'Elysée.

La semaine dernière, Mouammar Kadhafi avait menacé de rendre public «un grave secret» lié à la campagne présidentielle française de 2007. Un scandale de nature à faire chuter Sarkozy, si le président français persistait à reconnaître le Conseil national de transition comme représentant du peuple libyen.

L'ambassadeur russe à l'ONU a expliqué que son pays avait présenté mercredi une contre-proposition au projet de résolution, un texte beaucoup plus court prévoyant un cessez-le-feu de toutes les parties au conflit. "Nous sommes venus avec l'idée d'adopter une résolution courte mais musclée sur un cessez-le-feu", a-t-il dit. Tout comme la Russie, la Chine mais aussi l'Allemagne, l'Inde, l'Afrique du Sud ont exprimé des réserves sur une zone d'exclusion aérienne.

"Il n'est pas trop tard"

Déjà acquis à l'idée d'une telle zone, les Américains semblent avoir fait un pas de plus hier soir en indiquant, sans autres précisions, que le Conseil de sécurité devrait peut-être envisager des mesures allant "au-delà" d'une simple zone d'exclusion aérienne. Les Britanniques mais surtout les Français sont les avocats les plus déterminés pour la prise de mesure drastiques contre le régime de Mouammar Kadhafi.

Le président français Nicolas Sarkozy a appelé mercredi "solennellement" les membres du Conseil de sécurité à "soutenir" l'appel de la Ligue arabe en faveur d'une zone d'exclusion aérienne. Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a assuré mercredi sur son blog que "plusieurs pays arabes" étaient prêts à "une participation effective" à une opération militaire en Libye, ajoutant qu'il n'était "pas encore trop tard" pour intervenir.

Avant la fin des discussions au siège de l'ONU, l'ambassadeur libyen adjoint Ibrahim Dabbachi, qui a fait défection au régime Kadhafi, avait indiqué que la Libye avait besoin d'une résolution du Conseil de sécurité "dans les dix heures". "Dans les heures à venir, nous allons voir un vrai génocide si la communauté internationale n'agit pas rapidement", a-t-il insisté.


Le régime aux portes de Benghazi ou pas ?

Le régime de Kadhafi, poussant son avantage, a annoncé avoir repris la ville de Misrata et être aux portes de Benghazi, siège de l'insurrection, ce que les insurgés ont démenti. Selon eux, les forces libyennes sont encore loin. Les rebelles ont aussi affirmé avoir abattu un avion tentant de bombarder Benghazi, à un millier de km à l'est de la capitale. Les insurgés ont en outre démenti la prise de Misrata, à quelque 200 km à l'est de Tripoli, indiquant que 18 "martyrs", dont trois civils, sont tombés dans les combats de mercredi. Kadhafi affiche désormais son assurance dans ses interventions publiques et affirme vouloir "écraser l'ennemi".

Les loyalistes ont bombardé Ajdabiya, dernier verrou des rebelles à 160 km au sud de Benghazi dans l'Est, selon des témoins. Au moins 26 personnes y ont été tuées depuis mardi, a déclaré un médecin. Plus au nord, les rues de Benghazi, deuxième ville du pays et siège du Conseil national de transition mis en place par l'opposition, étaient quasi désertes. Et, si rien n'est fait, le Printemps semble toucher à sa fin.