AL-MEGRAHI DE RETOUR EN LIBYE
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AL-MEGRAHI DE RETOUR EN LIBYE
Publié le 20/08/2009 à 20:04 - Modifié le 21/08/2009 à 20:30 Le Point.fr
AL-MEGRAHI DE RETOUR EN LIBYE
Un accueil triomphal jugé "dégoûtant" par la Maison-Blanche
lepoint.fr
Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi a été accueilli en véritable héros en Libye, ce qui pourrait nuire au rapprochement avec le Royaume-Uni et les États-Unis
y aurait il un concours du plus con ouvert à tous les gouvernements ??
AL-MEGRAHI DE RETOUR EN LIBYE
Un accueil triomphal jugé "dégoûtant" par la Maison-Blanche
lepoint.fr
Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi a été accueilli en véritable héros en Libye, ce qui pourrait nuire au rapprochement avec le Royaume-Uni et les États-Unis
L'avertissement de Barack Obama n'a pas suffi. Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi a été accueilli en véritable héros jeudi soir en Libye. Condamné pour l'attentat de Lockerbie, l'homme de 57 ans est arrivé dans son pays après sa libération pour raisons médicales par le gouvernement écossais.
Al-Megrahi a atterri à 20 h 30 (heure française) à l'aéroport de Tripoli à bord d'un avion spécialement affrété par la Libye. Habillé d'un costume noir, il est sorti de l'avion avec Seif Al-Islam, un des fils du dirigeant libyen, qui lui tenait la main. Des centaines de personnes ont agité des drapeaux libyens et écossais, alors que des haut-parleurs diffusaient l'hymne national. Selon une source proche de la délégation accompagnant Al-Megrahi d'Écosse en Libye, celui-ci devait assister à un grand rassemblement au coeur de Tripoli.
Après la remise en liberté d'Al-Megrahi, Barack Obama a souhaité que la Libye l'assigne à résidence et qu'il ne soit pas accueilli en héros. Un porte-parole du département d'État, Philip Crowley, a prévenu qu'un tel accueil "pourrait potentiellement affecter" leur "relation future". "Les images que nous avons vues de Libye hier sont scandaleuses et dégoûtantes", a déclaré un peu plus tard le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, a, quant à lui, jugé cet accueil "profondément troublant et affligeant". "Le comportement du gouvernement libyen dans les prochains jours (...) sera capital dans la manière dont le monde considérera le retour de la Libye dans la communauté civilisée des nations", a-t-il prévenu.
"Nous sommes naturellement sensibles aux sentiments des familles des victimes, qui ont certainement été heurtées par l'accueil réservé à M. Al-Megrahi", a réagi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Éric Chevallier. Les familles des victimes américaines ne sont justement pas en reste. Elles voient dans l'attitude de la Libye la preuve d'une erreur du gouvernement écossais. "C'est de la naïveté de penser que, d'une manière ou d'une autre, libérer cet homme était la bonne chose à faire. Nous avons vu qu'il a été accueilli comme un héros à Tripoli ce soir", a déclaré à CNN Stéphanie Bernstein, dont le mari figure parmi les 270 personnes tuées dans l'attentat.
y aurait il un concours du plus con ouvert à tous les gouvernements ??
Re: AL-MEGRAHI DE RETOUR EN LIBYE
les afits :
Publié le 20/08/2009 à 14:42 - Modifié le 20/08/2009 à 17:38 Le Point.fr
RAISONS MÉDICALES
L'auteur de l'attentat de Lockerbie, le Libyen Al-Megrahi, libéré
lepoint.fr
et les victimes , elles ont eu droit à un traitement humaniste ??
Publié le 20/08/2009 à 14:42 - Modifié le 20/08/2009 à 17:38 Le Point.fr
RAISONS MÉDICALES
L'auteur de l'attentat de Lockerbie, le Libyen Al-Megrahi, libéré
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L'auteur de l'attentat de Lockerbie, le Libyen Abdelbaset Ali Mohamet Al-Megrahi, atteint d'un cancer de la prostate, a été libéré jeudi pour raisons médicales. C'est ce qu'a annoncé le ministre écossais de la Justice, Kenny MacAskill. "C'est ma décision qu'Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi, condamné en 2001 pour l'attentat de Lockerbie et actuellement en phase terminale d'un cancer de la prostate, soit libéré pour des raisons médicales et autorisé à rentrer en Libye pour y mourir", a annoncé le ministre écossais lors d'une conférence de presse à Édimbourg.
Mohamet Al-Megrahi a été condamné à la prison à vie en 2001 avec une peine de sûreté de 27 ans pour l'attentat contre un Boeing 747 de la compagnie américaine Pan Am, qui avait explosé le 21 décembre 1988 au-dessus de Lockerbie, une petite ville d'Écosse, faisant 270 morts, en majorité des Américains.
"Il a été libéré et doit arriver en Libye dans les prochaines heures", a précisé de son côté un haut responsable au bureau du Premier ministre libyen à Tripoli. Des préparatifs sont en cours à l'aéroport militaire de Maatiga, à Tripoli, pour accueillir Al-Megrahi, selon des sources aéroportuaires. Selon le Times , le colonel Muammar Kadhafi, chef de l'État libyen, devrait envoyer son jet privé en Écosse pour le rapatriement d'Al-Megrahi. Ce dernier pourrait ainsi être dans son pays à temps pour le début du ramadan, qui commence le 21 août en Libye, mais surtout avant les cérémonies qui marqueront le 1er septembre les 40 ans de la révolution qui a porté au pouvoir le colonel Kadhafi.
Réchauffement diplomatique
La remise en liberté d'Al-Megrahi représente un tournant historique dans les relations entre Londres et Tripoli. Suspendues en 1984, elles ont repris en 1999 après la remise par la Libye de Megrahi. Les relations se sont encore davantage réchauffées quand Tripoli a renoncé aux armes de destruction massive, en 2003, et a accepté de payer 270 millions de dollars d'indemnités aux familles des victimes de l'attentat de Lockerbie, ouvrant la voie à la levée de l'embargo international de la Libye. Ce réchauffement est motivé par des questions de sécurité, la Libye pouvant servir d'allié dans la "guerre contre le terrorisme", mais également par les importantes réserves d'or noir et de gaz que possède le pays.
La libération n'en déplaît pas moins fortement à Washington. Les États-Unis "regrettent profondément" la libération par les autorités écossaises d'Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi, a annoncé jeudi la Maison-Blanche. "Comme nous l'avons dit de façon répétée aux responsables du gouvernement britannique et aux autorités écossaises, nous continuons à penser que Megrahi devrait accomplir sa peine en Écosse", souligne le communiqué de la Maison-Blanche, qui offre sa "profonde sympathie aux familles" des victimes.
et les victimes , elles ont eu droit à un traitement humaniste ??
Re: AL-MEGRAHI DE RETOUR EN LIBYE
Publié le 20/08/2009 à 11:08 - Modifié le 20/08/2009 à 18:18 Le Point.fr
ATTENTAT DE LOCKERBIE
270 morts dans l'explosion de l'avion de la Pan Am
Avec AFP
Le vol de la Pan Am a explosé au-dessus de Lockerbie, en Écosse, dans la nuit du 21 décembre 1998, peu après son décollage de Londres à destination de New York ROY LETKEY/AFP
ATTENTAT DE LOCKERBIE
270 morts dans l'explosion de l'avion de la Pan Am
Avec AFP
Le vol de la Pan Am a explosé au-dessus de Lockerbie, en Écosse, dans la nuit du 21 décembre 1998, peu après son décollage de Londres à destination de New York ROY LETKEY/AFP
Re: AL-MEGRAHI DE RETOUR EN LIBYE
Publié le 20/08/2009 à 11:08 - Modifié le 20/08/2009 à 18:18 Le Point.fr
ATTENTAT DE LOCKERBIE
270 morts dans l'explosion de l'avion de la Pan Am
Avec AFP
Le vol de la Pan Am a explosé au-dessus de Lockerbie, en Écosse, dans la nuit du 21 décembre 1998, peu après son décollage de Londres à destination de New York
ATTENTAT DE LOCKERBIE
270 morts dans l'explosion de l'avion de la Pan Am
Avec AFP
Le vol de la Pan Am a explosé au-dessus de Lockerbie, en Écosse, dans la nuit du 21 décembre 1998, peu après son décollage de Londres à destination de New York
L'attentat de Lockerbie, en Écosse, reste à ce jour celui au bilan le plus lourd jamais commis en Grande-Bretagne. Le vol de la Pan Am a explosé au-dessus de Lockerbie à 9.400 mètres d'altitude dans la nuit du 21 décembre 1988, peu après son décollage de Londres à destination de New York. L'attentat a tué les 259 personnes à bord du Boeing 747 et onze personnes au sol, atteintes par des débris. La plupart des passagers étaient des Américains rentrant aux États-Unis pour les fêtes de Noël. L'attentat avait semé l'effroi à Lockerbie. Des débris de fuselage, des corps déchiquetés ou des vêtements en loques s'étaient écrasés sur la ville.
Les enquêteurs britanniques et américains étaient remontés jusqu'à deux ressortissants libyens, Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi et Al-Amine Khalifa Fhimah, provoquant une crise internationale durable avec la Libye. La Libye avait été soumise à partir de 1992 à des sanctions internationales (embargo militaire, aérien et sur des équipements pétroliers, et gel des avoirs financiers) pour avoir refusé de les livrer. Abdelbaset Ali Mohamet al-Megrahi avait finalement été remis par la Libye en 1999, à l'issue de longues négociations diplomatiques, aux autorités de l'ONU en vue d'un procès, en compagnie d'un compatriote, Amin Khalifa Fhimah, finalement acquitté. Mohamed Al-Megrahi - qui a toujours clamé son innocence - avait été condamné en 2001 à la prison à vie, avec une peine de sûreté de 27 ans. À l'issue de son premier procès, son avocate Margaret Scott avait qualifié le verdict "d'erreur judiciaire".
Tripoli reconnaît sa responsabilité
Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi travaillait à l'époque de l'attentat comme chef de la sécurité de la Libyan Arab Airlines à Malte, mais les enquêteurs américains avaient affirmé que son poste dans cette compagnie aérienne libyenne était une couverture pour des activités liées aux services secrets libyens, ce que l'intéressé avait nié. Il avait été mis en cause par le témoignage d'un commerçant de Malte qui l'avait identifié comme l'homme lui ayant acheté des habits retrouvés dans la valise contenant la bombe.
Les sanctions internationales contre la Libye, suspendues dès 1999, ont été définitivement levées le 12 septembre 2003, après que Tripoli eut reconnu sa responsabilité dans l'attentat et signé avec Londres et Washington un accord d'indemnisation des victimes. La Libye a versé en octobre 2008 les indemnités dues aux familles américaines, levant le dernier obstacle à la normalisation de ses relations avec les États-Unis amorcée deux ans auparavant.
Re: AL-MEGRAHI DE RETOUR EN LIBYE
Al-Megrahi libéré : "Une décision guidée par des intérêts politiques"
LEMONDE.FR AVEC AFP ET REUTERS | 22.08.09 |
La presse britannique a estimé samedi que ni Londres, ni Edimbourgh, ni Tripoli n'étaient sortis grandis de la libération d'Abdelbaset Al-Megrahi, libéré jeudi par l'Ecosse, et qu'il serait désormais difficile de connaître la vérité sur l'attentat de Lockerbie pour lequel il avait été condamné.
LEMONDE.FR AVEC AFP ET REUTERS | 22.08.09 |
La presse britannique a estimé samedi que ni Londres, ni Edimbourgh, ni Tripoli n'étaient sortis grandis de la libération d'Abdelbaset Al-Megrahi, libéré jeudi par l'Ecosse, et qu'il serait désormais difficile de connaître la vérité sur l'attentat de Lockerbie pour lequel il avait été condamné.
Selon The Independent, le gouvernement britannique a été pris par surprise par la réaction négative de l'administration américaine, après la libération pour raisons de santé du Libyen, 57 ans, atteint d'un cancer en phase terminale. "Prétendre que cette décision n'est pas guidée par des intérêts politiques et un niveau de consultation, voire de collusion, entre Edimbourgh et Londres, seuls les gueux peuvent le croire", écrit le quotidien. "Il faudrait être naïf pour ne pas percevoir l'odeur du marchandage d'arrière-boutique", estime encore The Independent.
Pour le Financial Times, la libération de Al-Megrahi, condamné en 2001 à la prison à vie pour son implication dans l'explosion d'un avion de la Pan Am en décembre 1988 au-dessus du village écossais de Lockerbie, qui avait tué 270 personnes, ne marque pas la fin de cette histoire.
Le quotidien économique juge que Londres a trouvé, avec cette libération, un "excellent moyen de se tirer d'affaire" en faisant tout reposer sur l'Ecosse. "Les familles des 270 victimes de l'attentat de Lockerbie ont été abandonnées. Il faut encore enquêter pour savoir tout ce qui s'est passé", défend le FT.
De son côté, le Daily Mail estime que la Grande-Bretagne a été humiliée par la Libye tandis que le tabloïd The Sun qualifie l'accueil triomphal reçu par Al-Megrahi à Tripoli de "spectacle écoeurant (...) scandaleux mais inévitable".
"C'EST UNE ERREUR JUDICIAIRE"
Dans une interview parue samedi dans le Times de Londres, Al-Megrahi promet d'apporter la preuve de son innocence. "Mon message aux communautés britannique et écossaise est que je montrerai des éléments (pour me disculper) et leur demanderai d'être mon jury", déclare-t-il sans autres détails. "S'il y a une justice en Grande-Bretagne, je serai acquitté ou le verdict sera annulé parce qu'il n'est pas solide. C'est une erreur judiciaire", dit-il au Times.
La décision du gouvernement autonome écossais de libérer l'ancien agent des services secrets libyens, accueilli ensuite en héros en Libye, a été condamnée par les autorités britanniques. Le président Barack Obama a déploré des scènes de liesse "hautement désagréables" à l'aéroport de Tripoli, à l'arrivée de Megrahi jeudi soir. "Ne vous inquiétez pas, M. Obama", répond Megrahi dans son interview. "Je n'ai que trois mois (à vivre)."
"IL N'Y A AUCUN ARRANGEMENT"
Le numéro un libyen Mouammar Kadhafi, qui a reçu M. Megrahi vendredi soir, a salué le "courage" et "l'indépendance" du gouvernement écossais, alors qu'en Grande-Bretagne. "Dans tous les contrats commerciaux, de pétrole et de gaz avec la Grande-Bretagne, (M. Megrahi) était toujours sur la table des négociations", a déclaré Seïf Al-Islam, un des fils du colonel Kadhafi, dans une interview diffusée vendredi soir sur sa chaîne Al-Moutaouasset ("La Méditerranée").
Le gouvernement britannique a aussitôt démenti. "Il n'y a aucun arrangement", a assuré un porte-parole du premier ministre Gordon Brown, interrogé par l'AFP. "Toutes les décisions relatives au cas Megrahi ont été exclusivement du ressort de ministres écossais" et d'autorités politiques et judiciaires en Ecosse, a déclaré de son côté un porte-parole du Foreign Office.
Plus tôt, le ministre britannique des affaires étrangères, David Miliband, s'était insurgé contre les suggestions selon lesquelles Londres aurait voulu cette libération pour améliorer les relations commerciales avec la Libye, riche en pétrole. Mais selon Seïf Al-Islam, "tous les intérêts britanniques étaient liés à la libération d'Abdelbasset Al-Megrahi", dont le dossier était "évoqué à chaque visite en Libye de l'ancien ministre britannique Tony Blair", qui était derrière la signature en 2007 d'un accord pour l'exploration de gaz en Libye.
Abdelbaset Al-Megrahi, qui purgeait une peine de prison à vie en Ecosse, est la seule personne à avoir été jugée - en 2001 - pour l'explosion du Boeing 747 de la Pan Am au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie en décembre 1988. L'attentat avait fait 270 morts, dont 189 Américains. M. Megrahi, 57 ans, atteint d'un cancer de la prostate en phase terminale et qui n'aurait plus que trois mois à vivre, a été remis en liberté par l'Ecosse pour raisons de santé.
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