Et voilà les boulets de 2011!

Une employée du conseil général de la Gironde et son compagnon seront jugés en décembre pour avoir détourné en neuf ans 463.000 euros d'aide au logement aux dépens de la collectivité. Ces deux personnes, âgées de 55 et 59 ans, sont poursuivies pour "détournement de biens d'un dépôt public par le dépositaire d'un de ces dépôts ou un subordonné", délit passible de 10 ans de prison, et recel. Ils ont été déférés au parquet le 19 octobre et seront jugés le 1er décembre, a indiqué le parquet de Bordeaux. Ils ont, dans l'attente, été placés sous contrôle judiciaire.*

Les faits visés par la poursuite se sont produits d'octobre 2002 à mai 2011. L'employée, qui travaillait à la régie du conseil général, enregistrait de faux noms de bénéficiaires de l'allocation logement et établissait les chèques à l'ordre de son compagnon, dont le nom ne figurait pas dans le fichier de ces bénéficiaires.

Le parquet a saisi la DIPJ de l'enquête en mars 2011, après un signalement par Tracfin qui avait jugé suspects les flux créditeurs trouvés sur le compte en banque du compagnon, des montants pas très élevés mais répétitifs: ainsi, l'homme avait reçu 216 versements en cinq mois entre octobre 2010 et fin février 2011.

Le couple, qui semble avoir dépensé ces sommes à améliorer son train de vie, n'avait pas d'antécédents judiciaires.

«Je suis resté sans voix, je ne pouvais pas le croire». Graham Lord, un Australien de 59 ans, a subi plusieurs chimiothérapies et une ablation de l'estomac à 80% après un cancer diagnostiqué par erreur, raconte-t-il au Sunday Mail de Brisbane et au Sunday Telegraph.
Depuis son opération en janvier 2010, consécutive à une biopsie mal interprétée en 2009, il a perdu 20 kilos et ne peut plus manger assis.

Selon les médecins du Sydney's Royal North Shore Hospital, la faute incombe à un laboratoire qui a détecté par erreur un cancer agressif dans les tissus du malade, alors que Graham Lord était venu se faire soigner pour de sévères symptomes de reflux.

«C'est au moment de la biopsie qu'on m'a annoncé que j'avais un cancer très agressif», témoigne-t-il. «Ça a été terrible de découvrir que finalement je n'avais pas de cancer. Je suis resté sans voix, je ne pouvais pas le croire», témoigne-t-il également dans le Sunday Telegraph. «Je suis toujours très en colère», a-t-il ajouté.

Son avocate, Anna Walsh, a saisi la cour suprême dans le but d'obtenir «des excuses de l'hôpital», une «reconnaissance de responsabilité et une compensation financière pour ses blessures», a-t-elle dit à la radio ABC Radio.

Un homme a été condamné lundi à Cambrai, dans le Nord, à treize mois de prison ferme pour actes de cruauté sur un animal domestique après avoir tué sa chienne à coups de massue et de tournevis.


Selon ses dires, il voulait punir son chien pour avoir mangé ses poules et avoir tenté de le mordre. Un homme a été condamné lundi à Cambrai, dans le Nord, à treize mois de prison ferme pour actes de cruauté sur un animal domestique après avoir tué sa chienne à coups de massue et de tournevis, selon une source judiciaire. Cet homme, présenté au parquet et écroué samedi, était jugé en comparution immédiate au tribunal de Cambrai. "Il a écopé de quinze mois de prison dont deux avec sursis et trois années de mise à l'épreuve", a indiqué cette source, confirmant une information de La Voix du Nord. L'homme, habitant d'Inchy, à une dizaine de kilomètres de Cambrai, a été maintenu en détention.

Il avait "frappé sa chienne avec une massue" et s'était même acharné sur l'animal, un berger malinois, avec un tournevis alors qu'il était complètement ivre, dans la nuit de jeudi à vendredi, a précisé cette source, qui évoque "un acte de cruauté dans toute sa splendeur". Les motivations de son acte restent floues.

Anna a écrit:Oui + grosse peine de prison avec sursis+ grosse amende.

Y'avait de sjeunes comme ça qui avaient cramé une petit chienne, pour rien, enfin, pour s'amuser. Ca mérite sanction, mais prison ferme, je ne sais pas...

À 31 ans, Nicolas Bedos est un prodige de la plume. Fils de Guy Bedos, il s'est fait connaître par ses chroniques assassines La semaine Mythomane dans Semaine Critique sur France 2 de Franz-Olivier Giesbert - avant l'arrêt de cette dernière. Le 3 novembre, Nicolas Bedos sortait son premier ouvrage Le journal d'un mythomane aux éditions Robert Lafont, une compilation de ses chroniques (qu'il publie désormais dans l'hebdomadaire Marianne). Écrivain talentueux, chroniqueur acide, mais aussi comédien que l'on retrouvera dans L'amour dure trois ans de Frédéric Beigbeder et dans deux autres films avec Romain Duris et Agnès Jaoui, Nicolas Bedos sait tout faire. A l'exception d'une chose : supporter la critique !
En effet, le fils Bedos a pété les plombs hier, lundi 14 novembre, sur le plateau d'Au Field de la nuit, présentée par Michel Field sur TF1, victime des critiques de Mathilde, une jeune (et jolie) étudiante. Cette dernière lui reprochant de n'être « qu'une figure de style, un essayiste plus sur la forme que sur le fond », Nicolas Bedos ne peut pas s'empêcher de plaisanter sur son physique avant de déclarer, interloqué, devant les invités Matthieu Chedid et Laurent Baffie : « Elle peut me traiter de ce qu'elle veut ».
Elle enchaîne sûre d'elle : « J'ai lu votre préface et je me suis dit, tiens, il excuse absolument tout, il se légitimise d'avoir fait le con à la télé en écrivant un bouquin. Donc je suis pas mal déçue. Et au final, je n'ai plus rien à vous dire, vraiment... » Bedos pète alors les plombs ne pouvant s'empêcher de faire son showman : « À part va te faire enculer peut-être ? Ok ben, je vais y aller. Qu'est ce que tu veux que je te dise, ma grande ? Tu as une belle gueule mais tu es une connasse, tu ne vas pas me faire chier avec tes questions de merde, mets ton micro dans le cul et fous le camp ! » Classe !

A Carrières-sous-Poissy dans les Yvelines, la résidence du Sourire l'a perdu. Dans la nuit de mardi à mercredi, les 71 résidents de cette maison de retraite privée sont restés abandonnés à eux-mêmes, sans personnel soignant. Sans aucune raison connue à ce jour, l'équipe de nuit n'est jamais venue remplacer celle de jour, partie à 19h30 sans s'inquiéter de la relève.

C'est une patiente qui, en appelant pour de l'aide vers 23 heures, a constaté que la maison de retraite avait été littéralement désertée. Les deux auxiliaires de vie censées être de garde de nuit étaient introuvables. La panique s'installe dans l'établissement, des résidents appellent les pompiers qui s'en remettent à la police et aux services de la mairie. Une équipe d'urgence est dépêchée pour assurer la surveillance des retraités, avant que l'auxiliaire d'astreinte n'arrive en catastrophe vers 1 heure du matin.

Des familles scandalisées, un maire qui ne décolère pas
En déplacement en province avec son adjoint, le directeur de l'établissement, Florian Lacroix, n'est pas sur les lieux au moment des faits. Scandalisées par ce manquement sans précédent, des familles ont fait savoir qu'elles envisageaient de porter plainte.

Le groupe ACPPA qui gère l'établissement a donné ce matin les premières explications de cette faute professionnelle. «C'est un enchaînement de plusieurs petits dysfonctionnements, explique une porte-parole. L'équipe de nuit était composée d'une titulaire et d'une remplaçante. La première a déposé, dans la journée même, un arrêt maladie, sans prendre la précaution de téléphoner, et la deuxième qui était notée dans les plannings n'avait pas retranscrit son service dans son agenda». Pas d'explication, à ce stade, pour l'équipe de jour, partie sans se soucier de la relève de nuit.

«C'est une défaillance inexcusable et une faute professionnelle d'une grande irresponsabilité», répond, choqué, Eddie Aït, le maire (PRG) de Carrières-sous-Poissy. L'élu a aussitôt demandé des mesures de sévérité au directeur de la résidence et une enquête interne pour déterminer ce qui s'est passé. «Comment le personnel peut-il s'affranchir du protocole le plus élémentaire ? », s'interroge-t-on dans les familles des patients et au sein des équipes de soin. Toutes les familles ont été appelées par la direction qui organise une réunion avec elles dès ce soir.

La ville avait mis trois millions d'euros dans la rénovation de la résidence
De retour dans son établissement, Florian Lacroix, est «occupé dans les étages» depuis ce matin… Le maire, quant à lui, ne décolère pas. Outre le danger que le personnel a fait encourir aux patients et la réputation désormais entachée de la maison de retraite, c'est l'image de ville qui est aussi en jeu. En effet, la mairie s'est largement engagée aux côtés de cet Ehpad privé dans des projets novateurs et des investissements conséquents.

«Trois millions d'euros ont été mis dans la rénovation de la résidence qui a été inaugurée en juillet dernier, explique l'édile. Nous travaillions même pour un projet exemplaire de logement intergénérationnel, on a les boules, c'est vraiment du gâchis !»

Michael O'Leary, le patron de Ryanair, a déclaré qu'on devrait lui décerner le Prix Nobel de la Paix...
Certains n'en ratent pas une pour faire parler d'eux... C'est le cas de Michael O'Leary, le patron de Ryanair, qui vient de faire une déclaration pour le moins culottée. Pour lui, si la paix est sauvegardée en Europe c'est grâce à sa compagnie d'aviation.
Selon le site Internet Boursier, Michael O'Leary a estimé mériter le Prix Nobel de la Paix. "Ryanair est responsable de l'intégration des citoyens en Europe en apportant un tas de différentes cultures sur les plages d'Espagne, de Grèce et d'Italie, ils se mettent en couple et s'accouplent dans les intérêts de la paix en Europe", a-t-il déclaré dans une interview accordée au journal The Guardian publiée le week-end du 19 novembre.
Ainsi, selon son raisonnement, pour le moins osé, "il n'y a pas eu de guerre en Europe depuis 50 ans parce qu'ils sont tous trop occupés à voler avec Ryanair. Je mérite par conséquent le prix Nobel de la Paix". Le patron de la compagne irlandaise low cost n'aura en tout cas pas le prix Nobel de la modestie...

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Recherchée depuis le mois de mai 2010 pour exercice illégal de la médecine et atteinte corporelle grave, Oneal Ron Morris a été arrêtée le 18 novembre.
Le faux chirurgien, une femme née homme, 30 ans, avait opéré une jeune femme souhaitant "arrondir" son postérieur pour pouvoir travailler dans une boîte de nuit.
Après l'intervention, la victime a été prise de violentes douleurs et de fièvres et a dû subir une nouvelle opération chirurgicale. Pour cause : Oneal Ron Morris lui a injecté du ciment, des huiles minérales et de l'enduit anti-crevaison dans les fesses. Le faux médecin a même poussé l'inconscience jusqu'à utiliser de la Super glue pour fermer les plaies de sa "patiente".

Quatre autres cas ont refait surface
Les enquêteurs pensent qu'Oneal Ron Morris avait testé la procédure sur elle-même, comme l'atteste son impressionnant postérieur.
Depuis son arrestation, l'usurpatrice a été remise en liberté sous caution. Depuis, quatre autres cas ont refait surface. Dont celui de Rajee, un transsexuel de 48 ans qui a aussi trouvé Oneal Ron Morris sur son chemin.
Au lieu des fesses, c'est dans les joues de Rajee que le faux chirurgien a injecté sa dangereuse mixture. Pas assez fortunée pour s'offrir les services d'un chirurgien agréé, c'est vers l'officine de Morris que Rajee s'est tournée pour "ressembler davantage à une femme".
"J'ai retenu la leçon. Je sais maintenant que j'aurais pu mourir", a déclaré Rajee à CBS Miami. Rajee a dû repasser sur le billard, entre les mains d'un vrai chirurgien cette fois, pour tenter de réparer les dégâts.

Une studette de 12 mètres carrés est en vente pour 85 000 euros. Mais le caractère scandaleux de cette offre est à chercher ailleurs : les toilettes ont été installées sous la cuisine, elles sont coulissantes...

Les offres de logement sont toutes les plus indécentes les unes que les autres... Mais celle-là a peut-être remportée le pompon ! Décrite par son propriétaire comme une "magnifique studette", cet endroit de 12m2, situé à Meudon-la-Forêt, dans les Hauts-de-Seine, a la particularité inouïe de posséder des WC coulissants sous la cuisine ! Une annonce à mettre au même niveau que celle proposant un "studio" de 3 mètres carrés à 29 000 euros...

Cette studette a été mise en vente pour 85 000 euros par le site Internet Le bon coin selon Golem13.fr. Ironie du sort, le petit coin de ce que l'on n'ose appeler "appartement" comme le fait l'annonce, est un mauvais coin... Situé dans un placard sous l'évier et les plaques chauffantes, on peut essayer de faire l'optimiste en pensant aux côtés pratiques de la chose... Cuisiner tout en étant sur le trône, vous pourriez ?! Vous pouvez toujours tenter l'expérience en louant cette studette 500 euros par mois.

"Si vous êtes des hommes, vous buvez !". Un parent d'élève qui se trouvait vendredi près d'un collège à Limoges, a proposé à des jeunes âgés d'une douzaine d'années de boire. Il a par ailleurs blessé un garçon de 16 ans, qui s'y opposait, avant d'être placé en garde à vue.

Selon la police, les faits se sont produits vendredi vers 15 heures quand le quadragénaire a proposé aux collégiens une fiole contenant de l'alcool et les a incités à en boire en leur lançant "si vous êtes des hommes, vous buvez !". En entendant ces paroles, un adolescent est intervenu pour l'en empêcher et rapidement, les faits ont dégénéré en altercation, selon la même source. Lors d'un échange de coups, le père de famille s'est saisi d'un couteau et a blessé l'adolescent à plusieurs reprises dans le dos.

Ce dernier a réussi à prendre la fuite en direction de l'établissement scolaire où une infirmière scolaire lui a prodigué les premiers soins avant l'arrivée du Samu. Il a ensuite été transporté au CHU où il a été hospitalisé avec des blessures superficielles, selon la même source. L'auteur des coups a été interpellé par la police et immédiatement placé en garde à vue.

Certains cambrioleurs n'ont vraiment pas de coeœur. Vraisemblablement frustrés de n'avoir rien trouvé à voler dans l'appartement qu'ils visitaient, les malfrats n'ont pas trouvé mieux que de mettre... le chaton au micro-ondes. Et d'allumer l'appareil. Le drame a eu lieu le 26 novembre à Nuneaton, près de Birmingham, dans le centre de l'Angleterre.
Le corps de la petite chatte de 10 mois a été retrouvé quelques heures après que la propriétaire eut signalé le cambriolage. "Elle est absolument bouleversée et ne peut s'arrêter de pleurer", raconte sa mère au Daily Mail.
"Quel genre de personne tuerait un animal sans défense, d'une manière si écœurante ?", rajoute-t-elle. De son côté, la SPA anglaise a exhorté toute personne en possession d'informations sur les auteurs à se manifester.
Le petit animal portait le prénom d'Adèle, en rapport à la chanteuse anglaise du même nom.
C'est la police qui a estimé que le chat a été tué après le saccage de l'appartement. Les enquêteurs ont justifié cet acte gratuit après avoir remarqué qu'aucun objet n'avait disparu.
Très nostalgique, la mère de la propriétaire ne peut s'empêcher de repenser "à cette belle petite chatte et son magnifique museau". "Espérons", dit-elle, "que quelqu'un quelque part pourra fournir des renseignements afin qu'ils puissent être traduits en justice".