don d'organe et nationalisation des cadavres
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Georges
shimmy
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Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Et bien? Si c'était une question de survie, tu n'en mangerais pas?
Les Survivants ont été absous par le Pape...
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Invité- Invité
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Ca valait bien le coup
Octave- Maire
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Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Zongo , je me mets à la place aussi des familles des accidentés , puisque c'est d'eux qu'il s'agitengros !
Quand tu es parent , que tu apprends que ton gamin vient d'avoir un accident , su'il est dans le coma , j'imagine que tu refuses l'idée même de sa mort , alors quand un toubib vient te dire " on va lui prendre ses organes pour les filer à un autre " alors que tu espères que ton gamin se reveilera , ce doit être insupportable !parce que je te rappelle , que ce n'est pas sur un cadavre que sont prix les organes , mais sur quelqu'un qui est encore en réanimation !
Quand tu es parent , que tu apprends que ton gamin vient d'avoir un accident , su'il est dans le coma , j'imagine que tu refuses l'idée même de sa mort , alors quand un toubib vient te dire " on va lui prendre ses organes pour les filer à un autre " alors que tu espères que ton gamin se reveilera , ce doit être insupportable !parce que je te rappelle , que ce n'est pas sur un cadavre que sont prix les organes , mais sur quelqu'un qui est encore en réanimation !
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Anna a écrit:Et bien? Si c'était une question de survie, tu n'en mangerais pas?
Les Survivants ont été absous par le Pape...
Non, je suis un vrai chieur niveau bouffe, tu ne peux imaginer à quel point: pas de fromage, pas de charcuterie, pas de viande froide, rien qui vient de la mer, très peu de légumes......alors la chair humaine....Quoi que dans un kébab....
The Shadow- Conseiller général
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Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Octave a écrit:
Nulle part, je pensais plutôt à l'échange à fleuret démoucheté entre Aurélie et Anna.
Tu sais bien que je suis l'agresseuse number one de la Toile. Par ailleurs, je ne manie malheursement pas le fleuret et je devrais faire dans mon futal puisqu'Aurélie pratique visiblement la boxe et autres techniques de combat que j'ai peur rien qu'à les lire...
Invité- Invité
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Octave a écrit:Ca valait bien le coup
Rhoo là pour le coup je fais du second degré, quand même...
Invité- Invité
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Ta plume est ta meilleure lame
Octave- Maire
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Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Octave a écrit:Ta plume est ta meilleure lame
Attention, tu vas rejoindre grognard à faire ce genre de citations....
The Shadow- Conseiller général
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Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Ce n'est pas une citation (allez une chtite paraphrase je te l'accorde ). Mais tu as raison c'est ridicule et déjà très tard en même temps donc je vous quitte. Bonne nuitée et soyez saaaages
Octave- Maire
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Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
@ Livaste (ça fuse là ): je n'encourage pas cette méthode pour donner un coeur ici, un rein là, à la va comme je te pousse. Je ne devrais certainement pas, mais j'ai une certaine confiance voire une confiance certaine comme il est d'usage de le formuler, dans le corps médical.
Par ailleurs, si une telle démarche peut permettre de réduire le trafic d'organes des pays pauvres au profit des pays riches, je suis prête à passer outre les accusations d'autoritarisme et autres trucs en -isme.
@ The Shadow: tu manges du Kebab???
Par ailleurs, si une telle démarche peut permettre de réduire le trafic d'organes des pays pauvres au profit des pays riches, je suis prête à passer outre les accusations d'autoritarisme et autres trucs en -isme.
@ The Shadow: tu manges du Kebab???
Invité- Invité
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Bonne nuit à toi aussi , quant à être sages ,c'est moins évident !!
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
livaste a écrit:Zongo , je me mets à la place aussi des familles des accidentés , puisque c'est d'eux qu'il s'agitengros !
Quand tu es parent , que tu apprends que ton gamin vient d'avoir un accident , su'il est dans le coma , j'imagine que tu refuses l'idée même de sa mort , alors quand un toubib vient te dire " on va lui prendre ses organes pour les filer à un autre " alors que tu espères que ton gamin se reveilera , ce doit être insupportable !parce que je te rappelle , que ce n'est pas sur un cadavre que sont prix les organes , mais sur quelqu'un qui est encore en réanimation !
Il y a diverses manières d'amener la chose aux familles. Par contre il ne faut pas engager un intérimaire pour faire ce job
On peut par exemple dans un premier temps faire comprendre à la famille ce qui est inévitable (la mort de leur enfant) et dans un second temps leur faire comprendre que sa mort peut être utile à une autre personne aussi sur le point de mourir. Evidemment c'est un exemple de ligne de conduite et cela ne me semble pas être monstrueux. C'est certainement ce qui se fait à l'heure actuelle d'ailleurs.
Je crois que les organes sont pris après la mort clinique par contre.
En admettant qu'une nationalisation des cadavres permette une préemption par le domaine publique de tout organe qui peut être utile, on finirait comme pour tout à prendre cela comme une chose normale. Exactement comme quand on signe une assurance obligatoire pour sa maison ou qu'on paye une pension à son ex-époux après un divorce. Ca fait partie des obligations sociales et entre nous ce serait loin d'être la plus douloureuse pour les gens étant donné que cela ne les lèse pas personnellement.
zongo- Maire
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Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Tu vois Anna , c'est là où je diffère , je n'ai pas plus confiance au corps médical qu'aux autres corps constitués !
il y a des saguoins chez les médecins comme dans le reste de la population et je dirais même , qu'il y en a beaucoup très , très interessés par le fric .
il y a des saguoins chez les médecins comme dans le reste de la population et je dirais même , qu'il y en a beaucoup très , très interessés par le fric .
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Anna a écrit:@ Livaste (ça fuse là ): je n'encourage pas cette méthode pour donner un coeur ici, un rein là, à la va comme je te pousse. Je ne devrais certainement pas, mais j'ai une certaine confiance voire une confiance certaine comme il est d'usage de le formuler, dans le corps médical.
Par ailleurs, si une telle démarche peut permettre de réduire le trafic d'organes des pays pauvres au profit des pays riches, je suis prête à passer outre les accusations d'autoritarisme et autres trucs en -isme.
@ The Shadow: tu manges du Kebab???
Je ne sais pas si tu es ou a été étudiante, mais quand tu dois vivre avec 10€ par jour dont 5 partent automatiquement en cigarettes, tu as un choix restreint dans ton repas du midi. D'autre part, j'essaie de restreindre, mais c'est assez compliqué, car cela me fait faire de la boulimie/anorexie non voulu. Donc je me débrouille, comme on dit. Bref, oui, je mange des kébabs et j'adore ça.
The Shadow- Conseiller général
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Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
J'admets m'être mal expliquée au départ. Je fais quand même la différence entre prélèvement et profantion, je ne suis pas intégriste non plus.Un peu facile de faire le détail de l'argumentation a posteriori mais bon, admettons...
Je trouve que non justement, je ne vois pas en quoi. Lescraintes de dérives sont un lieu commun j'en conviens, mais elles doivent être examinées au cas par cas. Et si tu les compares, tu vois bien que celles exprimées ici n'ont pas grand chose en commun avec celles des anti-IVG.Je ne te demande pas ton avis sur l'IVG, je compare simplement les rhétoriques, quoique tu en penses le parallèle est à ce niveau frappant, je vais y revenir.
Pour moi est intime tout ce qui touche à son propre corps, ça me paraît logique, et c'est surtout lié au fait qu'on touche là la liberté individuelle par excellence. Sinon, je suis pour qu'on respecte au maximum (sauf pour cause de raisons sanitaires!) les volontés des morts, je pense donc être cohérente là dessus.Et comment juge-t-on objectivement de ce qui est intime? pourquoi d'autres problèmes qui se heurtent aux croyances seraient moins, voire pas, intimes? Parceque ça arrange l'argumentation? Sais-tu qu'il y a des choses dans la mort qui sont imposées contre les croyances, notamment quand il s'agit de transporter des corps? C'est donc à dénoncer aussi...
D'abord, je ne t'accuse ni d'être sans éthique, ni d'être immorale (quoique ça, ça te dérangerait pas trop ), je dis que la mesure que tu défends l'est. La différence est subtile, mais elle est là. Ensuite, je ne vais peut-être pas repartir sur le pourquoi de ma position-qui-fait-que-je-trouve-que-c e-n'est-pas-un-progrès, mais je précise juste que je voulais pointer du doigt le danger qui consisterait à considérer tout ce qui peut sauver une vie comme un progrès. Et au passage, merci de comprendre que je refuse d'être mise dos à dos avec les anti-IVG.TU estimes que ce n'est pas une avancée sociétale (pas sociale). (Mal)heureusement, ce n'est pas le cas de tout le monde sinon nous serions pas en plein débat. C'est ton droit par ailleurs, il y a toujours eu de pour et des contre. Seulement la majorité peut glisser, et elle n'a pas nécessairement la raison avec elle in medio. Et les arguments dérives eugénistes et croyances forumlés comme ils ont été formulés sont bel et bien ceux des primo-opposants à l'IVG. C'est, encore une fois, purement rhétorique, mais cela reste néanmoins identique, je comprends ceci posé, que ce ne soit pas facile à admettre.
Alors je veux bien êtres accusée, même par sous-entendus dichotomiques, d'être immorale ou sans éthique, mais les donneurs de leçons ne les ont pas nécessairement de leurs côtés non plus, bien que cela soit une stratégie oratoire de tenter de faire croire le contraire...
Ouaip, je sais je l'ai. Mais cette carte émane d'une assoc, d'où le fait qu'elle ne soit pas officielle. Le statut juridique reste donc à explorer.Et bien? Elle existe cette carte. Cette solution a donc dû être réfléchie et visiblement rejetée comme je crois l'avoir appris à pas mal de monde ici. c'est une alternative qui a déjà échoué.
Oui, le mot est moche, très moche. Et je sais bien que ma proposition est compliquée à mettre en oeuvre, vu que je ne vois pas bien comment forcer les gens à ça en fait (mis à part avec la mise en place de la politique du qui dit non consent). Pour le protège-dents, il pourrait s'avérer utile dans un premier temps, effectivement, mais crois moi, obliger les gens à se décider de leur vivant, c'est déjà ne pas les contraindre à dire oui, ils verront bien la différence et seront certainement plus sensibles aux arguments de la nécessité du don d'organes.Obligation?? Bouhh le vilain mot. Oui très bien. Mais tu oublies le principal, il faut alors aussi "obliger" jurdiquement leur caractère absolu. Et contraindre les familles au silence. Donc contre leur volonté. On garde le protège-dents? clown
J'ai corrigé après coup (oui c'est facile), j'admets une fois encore bien volontiers que je ne suis pas pacifiste et que je suis capable du pire quand on me brusque dans des situations extrêmes. D'ailleurs, je suis aussi dans certains cas très précis pour la désobéissance violente, dans les cas où on se fout vraiment de notre gueule, genre TCE repassé en douce ou CPE adopté en force (je te rappelle d'ailleurs qu'à cette époque tu étais contre les blocages déjà ).La désobéissance civile exclut la violence justement, c'est pour cela que j'ai réécrit "désobéissances violente".Mais ça ne change rien j'en suis ravie, je garde ça en tête.
Et moi ça m'étonne que... bon, allez je vais pas commencer, ça serait sans finAh bon ça t'etonne? Ca m'étonne que ça t'étonne... Twisted Evil
Invité- Invité
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Il y en a , je n'écris pas le contraire (d'ailleurs le trafic d'organes ne fonctionnerait pas s'il n'y en avait pas)Tu vois Anna , c'est là où je diffère , je n'ai pas plus confiance au corps médical qu'aux autres corps constitués !
il y a des saguoins chez les médecins comme dans le reste de la population et je dirais même , qu'il y en a beaucoup très , très interessés par le fric .
Mais je suis obligée, moi, de leur faire confiance, et franchement, j'ai un profond respect pour l'écrasante majorité de ceux et celles à qui j'ai eu à faire jusqu'ici. Donc au sujet des médecins, je vois le verre à moitié plein.
Dernière édition par Anna le Dim 7 Déc - 23:39, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Aurélie a écrit:
Je trouve que non justement, je ne vois pas en quoi. Lescraintes de dérives sont un lieu commun j'en conviens, mais elles doivent être examinées au cas par cas. Et si tu les compares, tu vois bien que celles exprimées ici n'ont pas grand chose en commun avec celles des anti-IVG.
Non, sur ce point là, je ne peux aller contre ce que je pense, ce sont les mêmes modes rhétoriques, comme je l'ai précisé.
Quant aux dérives, examinées au cas par cas, dans la théroei oui, dans la pratique...Et heureusement, éxaminer ne veut pas dire leur donner raison.
Mais alors, qu'est-ce qu'une raison sanitaire? Avoir besoin d'un organe pour quelqu'un en danger, c'est sanitaire...
Pour moi est intime tout ce qui touche à son propre corps, ça me paraît logique, et c'est surtout lié au fait qu'on touche là la liberté individuelle par excellence. Sinon, je suis pour qu'on respecte au maximum (sauf pour cause de raisons sanitaires!) les volontés des morts, je pense donc être cohérente là dessus.
Il n'est pas question de considérer tout ce qui pourrait (le conditionnel est important ici) sauver des vies comme un progrès. Prendre des organes aux morts en sachant que tout rite religieux est après possbile, avec ce bémol qui correspond à tant d'autres choses allant à l'encontre du spirituel et que cela peut sauver des vies, oui, je considèrerais cela comme une avancée.
D'abord, je ne t'accuse ni d'être sans éthique, ni d'être immorale (quoique ça, ça te dérangerait pas trop ), je dis que la mesure que tu défends l'est. La différence est subtile, mais elle est là. Ensuite, je ne vais peut-être pas repartir sur le pourquoi de ma position-qui-fait-que-je-trouve-que-c e-n'est-pas-un-progrès, mais je précise juste que je voulais pointer du doigt le danger qui consisterait à considérer tout ce qui peut sauver une vie comme un progrès. Et au passage, merci de comprendre que je refuse d'être mise dos à dos avec les anti-IVG.
Ouaip, je sais je l'ai. Mais cette carte émane d'une assoc, d'où le fait qu'elle ne soit pas officielle. Le statut juridique reste donc à explorer.
Le problème de cette carte est que la plupart de ceux qui la contractent ne savent pas qu'elle est vide de substance.
Oui, le mot est moche, très moche. Et je sais bien que ma proposition est compliquée à mettre en oeuvre, vu que je ne vois pas bien comment forcer les gens à ça en fait (mis à part avec la mise en place de la politique du qui dit non consent). Pour le protège-dents, il pourrait s'avérer utile dans un premier temps, effectivement, mais crois moi, obliger les gens à se décider de leur vivant, c'est déjà ne pas les contraindre à dire oui, ils verront bien la différence et seront certainement plus sensibles aux arguments de la nécessité du don d'organes.
Ca reste de la pure supposition. Et quitte à faire un travail pédagogique, je ne vois pas pourquoi, dans ce même onde hypothétique, icelui ne permettrait pas de transcender enfin ce qui est pris comme un aboutissement inéluctable, voire comme une fatalité: l'héritage judéo-chrétien.
J'ai corrigé après coup (oui c'est facile), j'admets une fois encore bien volontiers que je ne suis pas pacifiste et que je suis capable du pire quand on me brusque dans des situations extrêmes. D'ailleurs, je suis aussi dans certains cas très précis pour la désobéissance violente, dans les cas où on se fout vraiment de notre gueule, genre TCE repassé en douce ou CPE adopté en force (je te rappelle d'ailleurs qu'à cette époque tu étais contre les blocages déjà ).
C'est précisément là que mon opinion a évolué, comme quoi ils sont bénéfiques.
Mais là encore, foutage de gueule, etc, ça reste à l'appréciation de chacun. Alors on ne peut pas condamner de but en blanc tout acte violent (enfin c'est un autre débat là)
Et moi ça m'étonne que... bon, allez je vais pas commencer, ça serait sans fin
J'ai le temps
Invité- Invité
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Anna a écrit:Aurélie a écrit:
Je trouve que non justement, je ne vois pas en quoi. Lescraintes de dérives sont un lieu commun j'en conviens, mais elles doivent être examinées au cas par cas. Et si tu les compares, tu vois bien que celles exprimées ici n'ont pas grand chose en commun avec celles des anti-IVG.
Non, sur ce point là, je ne peux aller contre ce que je pense, ce sont les mêmes modes rhétoriques, comme je l'ai précisé.
Quant aux dérives, examinées au cas par cas, dans la théroei oui, dans la pratique...Et heureusement, éxaminer ne veut pas dire leur donner raison.
Non non, examiner ne veut pas dire donner raison, je trouve juste qu'elles sont très différentes les unes des autres mais ça n'engage que moi évidemment.Mais alors, qu'est-ce qu'une raison sanitaire? Avoir besoin d'un organe pour quelqu'un en danger, c'est sanitaire...
Pour moi est intime tout ce qui touche à son propre corps, ça me paraît logique, et c'est surtout lié au fait qu'on touche là la liberté individuelle par excellence. Sinon, je suis pour qu'on respecte au maximum (sauf pour cause de raisons sanitaires!) les volontés des morts, je pense donc être cohérente là dessus.
Alors là, je me suis encore mal exprimée. Je parlais du transport des défunts, auquel on imposerait certaines règles allant parfois contre leurs volontés (si tu pouvais préciser d'ailleurs, parce que ça je ne savais pas)Il n'est pas question de considérer tout ce qui pourrait (le conditionnel est important ici) sauver des vies comme un progrès. Prendre des organes aux morts en sachant que tout rite religieux est après possbile, avec ce bémol qui correspond à tant d'autres choses allant à l'encontre du spirituel et que cela peut sauver des vies, oui, je considèrerais cela comme une avancée.
D'abord, je ne t'accuse ni d'être sans éthique, ni d'être immorale (quoique ça, ça te dérangerait pas trop ), je dis que la mesure que tu défends l'est. La différence est subtile, mais elle est là. Ensuite, je ne vais peut-être pas repartir sur le pourquoi de ma position-qui-fait-que-je-trouve-que-c e-n'est-pas-un-progrès, mais je précise juste que je voulais pointer du doigt le danger qui consisterait à considérer tout ce qui peut sauver une vie comme un progrès. Et au passage, merci de comprendre que je refuse d'être mise dos à dos avec les anti-IVG.
Je pense pour ma part que la contrainte, donc la confiscation est un recul considérable, sachant qu'il y a vraiment un travail à faire en amont pour inciter davantage aux dons d'organes.
Ouaip, je sais je l'ai. Mais cette carte émane d'une assoc, d'où le fait qu'elle ne soit pas officielle. Le statut juridique reste donc à explorer.
Le problème de cette carte est que la plupart de ceux qui la contractent ne savent pas qu'elle est vide de substance.
Normalement tu es censé savoir, une mention "parlez de vos volontés à vos proches" est suffisamment explicite. D'ailleurs, étant donné qu'il faut faire la démarche de demander la carte, en général tu te renseignes un minimum dessus, et tu arrives relativement facilement à la conclusion que juridiquement elle ne vaut rien. Cela dit, je veux bien croire que beaucoup ne savent pas. Contre ça, le remède est d'en parler à ses proches, comme ça ils sont fixés.
Oui, le mot est moche, très moche. Et je sais bien que ma proposition est compliquée à mettre en oeuvre, vu que je ne vois pas bien comment forcer les gens à ça en fait (mis à part avec la mise en place de la politique du qui dit non consent). Pour le protège-dents, il pourrait s'avérer utile dans un premier temps, effectivement, mais crois moi, obliger les gens à se décider de leur vivant, c'est déjà ne pas les contraindre à dire oui, ils verront bien la différence et seront certainement plus sensibles aux arguments de la nécessité du don d'organes.
Ca reste de la pure supposition. Et quitte à faire un travail pédagogique, je ne vois pas pourquoi, dans ce même onde hypothétique, icelui ne permettrait pas de transcender enfin ce qui est pris comme un aboutissement inéluctable, voire comme une fatalité: l'héritage judéo-chrétien.
Tout cela reste bien sûr hypothétique, mais ce travail pédagogique reste bien meilleur que la violence de la contrainte, qui est terrible dans ce cas précis, et pas seulement à cause de dogmes religieux. C'est complètement irrationnel.
J'ai corrigé après coup (oui c'est facile), j'admets une fois encore bien volontiers que je ne suis pas pacifiste et que je suis capable du pire quand on me brusque dans des situations extrêmes. D'ailleurs, je suis aussi dans certains cas très précis pour la désobéissance violente, dans les cas où on se fout vraiment de notre gueule, genre TCE repassé en douce ou CPE adopté en force (je te rappelle d'ailleurs qu'à cette époque tu étais contre les blocages déjà ).
C'est précisément là que mon opinion a évolué, comme quoi ils sont bénéfiques.
Mais là encore, foutage de gueule, etc, ça reste à l'appréciation de chacun. Alors on ne peut pas condamner de but en blanc tout acte violent (enfin c'est un autre débat là)
Oui c'est un autre débat, mais j'ai une position de moins en moins tranchée là-dessus. Pour le foutage de gueule en règle, je ledéfinis pour le moment au critère du non respect d'un vote démocratique ou de l'absence de négociations minimales avec les syndicats et du non respect du déroulement normal d'un vote parlementaire (pour le CPE)Et moi ça m'étonne que... bon, allez je vais pas commencer, ça serait sans fin
J'ai le temps
Ok: ça m'étonne que ça t'étonne que ça m'étonne
Invité- Invité
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Aurélie a écrit:
Non non, examiner ne veut pas dire donner raison, je trouve juste qu'elles sont très différentes les unes des autres mais ça n'engage que moi évidemment.
Pinaise ça devient compliqué de citer...
Je pense que les dérives sont toujours à étudier mais qu'elles sont légalement contournables, ce qui ne veut pas dire que cela exclue les abus, mais des abus, il y en a également en tout, absolument tout...
Si tu veux transporter un corps non mis en bière, cela n'est possible sans formolisation que si le corps arrive à destination 24 heures après la mort. Si tu veux transporter un corps découvert entre 24 et 48 heures après le décès, tu dois passer par le formol, et après 48 heures, c'est interdit. Si tu veux faire ce type de transport à plus de 500 ou 600 km du lieu du décès, la formolisation est aussi obligatoire. Ce sont juste celles que je connais, il doit y en avoir d'autres (et je crois que plein de pays exigent aussi des manipulaitons de ce type pour l'entrée d'un cadavre sur leur sol); D'ailleurs, les religions musulmanes et juives autorisent ces traitements pour un rapatriement. Comme quoi la religion peut s'adapter, car cette dérogation n'est pas innée ou ex nihilo. Un gars des pompes funèbres nous racontait des histoires atroces à ce propos, genre une famille qui fout mémé mourante dans la voiture pour avoir le temps de la ramener à destination (parceque bien sûr, les soins de thanatopraxie coûtent, autre argument que je pourrais avancer: ls seraient désormais gratuits dans leur intégralité puisque pris en charge, héhé)...
Alors là, je me suis encore mal exprimée. Je parlais du transport des défunts, auquel on imposerait certaines règles allant parfois contre leurs volontés (si tu pouvais préciser d'ailleurs, parce que ça je ne savais pas)
Je pense pour ma part que la contrainte, donc la confiscation est un recul considérable, sachant qu'il y a vraiment un travail à faire en amont pour inciter davantage aux dons d'organes.
Je répète, mais si un travail profond peut permettre de mettre en valeur le fait que rien n'est indépassable, et surtout pas les héritages historico-culturels, je vote pour. C'est encore un autre débat, mais je pense que nous ne devrions jamais rien considérer comme acquis, ni la démocratie, ni la civilisation, ni l'anarchie ou la monarchie, bref rien, mais toujours enclencher un mouvement vers l'avant. Sans cela, je le répète, au mieux, c'est la stagnation, au pire, et d'autant plus réaliste, c'est la régression. Il y a eu des précédents éloquents.
Tout cela reste bien sûr hypothétique, mais ce travail pédagogique reste bien meilleur que la violence de la contrainte, qui est terrible dans ce cas précis, et pas seulement à cause de dogmes religieux. C'est complètement irrationnel.
Au contraire, c'est tout à fait rationnel. Ce qui est irrationnel c'est de s'arrêter à un respect du spirituel ou du culturel qui n'est ici, à ce qui me semble, que purement argumentatif puisque non défendu sur d'autres sujets. Ca montre encore une fois le rapport assez malsain qui règne autour de la mort et des morts dans nos sociétés, mais ce n'est pas nouveau du tout. En Bretagne, on fait encore la veillée des corps à l'ancienne, ça choque beaucoup de gens... Et encore une fois, ce n'est nullement exclusif d'un travail d'explications, bien au contraire.
Oui c'est un autre débat, mais j'ai une position de moins en moins tranchée là-dessus. Pour le foutage de gueule en règle, je ledéfinis pour le moment au critère du non respect d'un vote démocratique ou de l'absence de négociations minimales avec les syndicats et du non respect du déroulement normal d'un vote parlementaire (pour le CPE)
Je justifie aussi la violence que j'estime être de la pure légitime défense face à une violence étatique antérieure.
Invité- Invité
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Bon, mon p***** d'ordi a encore fait des siennes et s'est éteint quand j'allais poster...
Bref, je vais donc reprendre rapidement ce qui me paraît le plus important:
1/je pense que certains risques inhérents à telle ou telle mesure ne se valent pas, mais c'est vrai qu'en soi si on s'arrêtait à ça, on ne ferait plus rien. Le hic est que je considère cette mesure-ci comme une dérive en soi.
2/l'argument pécuniaire pour vanter les mérites d'une mesure discutables, c'est pas de la corruption ça? Plus sérieusement, les mesures que tu me décris sont plutôt logiques dans la mesure où elles protègent contre des risques sanitaires importants (épidémies dans le pire des cas). Donc j'ai rien contre.
3/Je pense que la confiscation du corps (ou nationalisation) nuit profondément, ou plutôt empêche carrément de faire progresser les chioses. Il ne faut pas se leurrer, les gens foncièrement contre le don d'organes pour des raisonsde secte religieuses vont s braquer et avoir tendance à recourir à la violence face à ce qu'ils ressentiront avec raison comme une agression. Il en est de même pour moi alors même que je suis on ne peut plus favorable au don d'organes. Et les indécis me diras-tu? Eh bien les indécis e les phobiques, tu peux les sensibiliser, à moyen terme, par des campagnes un peu plus audibles que celles qui sont menées jusqu'à présent. On nous rabat bien les oreilles avec boire c'est mal et fumer tue (sans compter qu'on nous emmerde aussi avec des affichettes nous exhortant à ne pas oublier de mettre la mimine devant la bouche quand on éternue), on peut aussi mettre les moyens pour sensibiliser les gens, si possible de manière plus subtile que pour les campagnes hygiénistes, au bienfondé du don d'organes et à l'urgence de la situation.
On peut aussi à la limite décider à terme d'appliquer une politique du "refus-refus": tu ne veux pas filer les organes d'un proche? OK, c'est ton choix et on ne te forcera pas, mais par contre tu n'en recevras pas non plus en cas de besoin.
Le must étant d'arriver quand même petit à petit à faire prendre aux gens les décisions de leur vivant.
4/ quand je parlais d'irrationnel, je désignais les réactions de rejet (désolée pour le mauvais jeu de mots) face aux dons d'organes. Ce n'est pas simplement une réaction proprement dogmatique, elle peut aussi être émotionelle, ça c'est universel et humain et ça ne s'éduque pas, fort heureusement. Le rapport à la mort peut à la limite faire l'objet de débats publics aussi.
5/ pour la violence ressentie parfois comme légitime défense, je suis tout à fait d'accord, évidemment.
Bref, je vais donc reprendre rapidement ce qui me paraît le plus important:
1/je pense que certains risques inhérents à telle ou telle mesure ne se valent pas, mais c'est vrai qu'en soi si on s'arrêtait à ça, on ne ferait plus rien. Le hic est que je considère cette mesure-ci comme une dérive en soi.
2/l'argument pécuniaire pour vanter les mérites d'une mesure discutables, c'est pas de la corruption ça? Plus sérieusement, les mesures que tu me décris sont plutôt logiques dans la mesure où elles protègent contre des risques sanitaires importants (épidémies dans le pire des cas). Donc j'ai rien contre.
3/Je pense que la confiscation du corps (ou nationalisation) nuit profondément, ou plutôt empêche carrément de faire progresser les chioses. Il ne faut pas se leurrer, les gens foncièrement contre le don d'organes pour des raisons
On peut aussi à la limite décider à terme d'appliquer une politique du "refus-refus": tu ne veux pas filer les organes d'un proche? OK, c'est ton choix et on ne te forcera pas, mais par contre tu n'en recevras pas non plus en cas de besoin.
Le must étant d'arriver quand même petit à petit à faire prendre aux gens les décisions de leur vivant.
4/ quand je parlais d'irrationnel, je désignais les réactions de rejet (désolée pour le mauvais jeu de mots) face aux dons d'organes. Ce n'est pas simplement une réaction proprement dogmatique, elle peut aussi être émotionelle, ça c'est universel et humain et ça ne s'éduque pas, fort heureusement. Le rapport à la mort peut à la limite faire l'objet de débats publics aussi.
5/ pour la violence ressentie parfois comme légitime défense, je suis tout à fait d'accord, évidemment.
Invité- Invité
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Aurélie a écrit:Bon, mon p***** d'ordi a encore fait des siennes et s'est éteint quand j'allais poster...
Ca arrive toujours quand on pond un pavé en plus...
Je crois qu'on a la preuve avec certains de nos collègues des fora que nombre de sujets sociétaux sont considérés par certains comme des dérives globales...Bref, je vais donc reprendre rapidement ce qui me paraît le plus important:
1/je pense que certains risques inhérents à telle ou telle mesure ne se valent pas, mais c'est vrai qu'en soi si on s'arrêtait à ça, on ne ferait plus rien. Le hic est que je considère cette mesure-ci comme une dérive en soi.
C'est une position, pas nécessairement un absolu.
Bien sûr qu'elles sont logiques, mais elles touchent l'intégrité du corps et les préceptes religieux ont su s'en accomoder. Rien n'est donc impossbile de ce côté là.2/l'argument pécuniaire pour vanter les mérites d'une mesure discutables, c'est pas de la corruption ça? Plus sérieusement, les mesures que tu me décris sont plutôt logiques dans la mesure où elles protègent contre des risques sanitaires importants (épidémies dans le pire des cas). Donc j'ai rien contre.
3/Je pense que la confiscation du corps (ou nationalisation) nuit profondément, ou plutôt empêche carrément de faire progresser les chioses. Il ne faut pas se leurrer, les gens foncièrement contre le don d'organes pour des raisonsde sectereligieuses vont s braquer et avoir tendance à recourir à la violence face à ce qu'ils ressentiront avec raison comme une agression. Il en est de même pour moi alors même que je suis on ne peut plus favorable au don d'organes. Et les indécis me diras-tu? Eh bien les indécis e les phobiques, tu peux les sensibiliser, à moyen terme, par des campagnes un peu plus audibles que celles qui sont menées jusqu'à présent. On nous rabat bien les oreilles avec boire c'est mal et fumer tue (sans compter qu'on nous emmerde aussi avec des affichettes nous exhortant à ne pas oublier de mettre la mimine devant la bouche quand on éternue), on peut aussi mettre les moyens pour sensibiliser les gens, si possible de manière plus subtile que pour les campagnes hygiénistes, au bienfondé du don d'organes et à l'urgence de la situation.
Si les campagnes de sensibilisation sont aussi efficaces que celles contre l'alcool ou le tabac, on n'ira pas loin.
Mais restera justement une solution: si tu ne veux pas qu'on réquisitionne tes organes, tu les pourris.
Le "refus-refus" je ne sais pas, ce n'est pas non plus la moins violente et la plus "démocratique" des propositions. Ceci dit, je pense que bien des gens changeraient d'opinion sur le don d'organes et la nécessité d'agir s'ils étaient confrontés au cas. L'empathie ne marche parfois qu'au concret, mais là oùu je comprends ton propos, c'est que j'aimerais aussi bien voir les gens opposés à toute mesure pour le don d'organes au moment où eux ou un de leurs proches en auront besoin.On peut aussi à la limite décider à terme d'appliquer une politique du "refus-refus": tu ne veux pas filer les organes d'un proche? OK, c'est ton choix et on ne te forcera pas, mais par contre tu n'en recevras pas non plus en cas de besoin.
Le must étant d'arriver quand même petit à petit à faire prendre aux gens les décisions de leur vivant.
Bien sûr que les réactions émotionnelles et affectives sont normales (mais dans ce cas, pourquoi les condamner sur d'autres débats? Là encore, je trouve qu'il y a une lacune de cohérence), ce n'est pas ce qui me fâche, ce qui me fâche, c'est d'essayer discursivement d'une part de mes convoquer comme si elles étaient des vérités morales et éthiques, d'autre part de les présenter comme l'argument absolu, intranscendable. Or elles le sont, et l'ont déjà été.4/ quand je parlais d'irrationnel, je désignais les réactions de rejet (désolée pour le mauvais jeu de mots) face aux dons d'organes. Ce n'est pas simplement une réaction proprement dogmatique, elle peut aussi être émotionelle, ça c'est universel et humain et ça ne s'éduque pas, fort heureusement. Le rapport à la mort peut à la limite faire l'objet de débats publics aussi.
C'est toujours ça.5/ pour la violence ressentie parfois comme légitime défense, je suis tout à fait d'accord, évidemment.
Invité- Invité
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Je trouve qu'ici, comme on touche au sujet le plus délicat et intime qui soit, l'individu face à la mort et à ses angoisses existentielles, il n'y a pas de moyens de passer outre ses émotions et ses croyances, quand bien même ses réactions sont cons ou absurdes, elles doivent être respectées, sans quoi j'ai bien peur qu'on ne prenne plus en compte ce que l'humain a d'irrationnel et de non utilitaire. C'est différent de sujets comme la peine de mort par exemple, où l'émotion des victimes doit certes être écoutée et respectée (c'est peut-être là qu'on pèche encore en France) mais où elle ne doit jamais être facteur de décision, étant donné qu'il s'agit de rendre la justice et non de se venger.Bien sûr que les réactions émotionnelles et affectives sont normales (mais dans ce cas, pourquoi les condamner sur d'autres débats? Là encore, je trouve qu'il y a une lacune de cohérence), ce n'est pas ce qui me fâche, ce qui me fâche, c'est d'essayer discursivement d'une part de mes convoquer comme si elles étaient des vérités morales et éthiques, d'autre part de les présenter comme l'argument absolu, intranscendable. Or elles le sont, et l'ont déjà été.
Tu as bien raison de dire que l'émotionnel est une arme à double tranchant: cependant je pense, sans qu'il y ait pour autant manque de cohérence de ma part (enfin, j'admets volontiers mes contradictions, mais là je n'en vois pas), que dans le domaine de la médecine, spécifiquement quand ça touche à la mort, on doit s'attacher à respecter systématiquement les volontés et émotions du patient ou du défunt, sinon la médecine devient inhumaine.
Pour le reste, on peut dissiper les craintes des gens facilement (avec l'obligation tu les cristalliserais au contraire, même avec un travail de "persuasion" avant) avec des campganes menées intelligement (pas trop dur de faire moins con que celles sur l'alcool ou le tabac)
Invité- Invité
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Et oui c'est exactement ça.Je trouve qu'ici, comme on touche au sujet le plus délicat et intime qui soit, l'individu face à la mort et à ses angoisses existentielles, il n'y a pas de moyens de passer outre ses émotions et ses croyances, quand bien même ses réactions sont cons ou absurdes, elles doivent être respectées, sans quoi j'ai bien peur qu'on ne prenne plus en compte ce que l'humain a d'irrationnel et de non utilitaire.
D'ailleurs je propose que nous soyons tous réquisitionnés pendant notre temps de loisir pour apprendre de force le secourisme, que la cigarette soit interdite même chez soi, et que des policiers soit mis à chaque coin de rue pour des contrôles routiers, des mesures qui aussi sauveraient des milliers de vie sans problème. Mais ça ce ne sont pas des mesures fascistes, non de non !
Invité- Invité
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Nous ne sommes pas (encore) des cadavres ! Quand on le sera, alors oui nous feront avec joie tout ce que tu proposes
zongo- Maire
- Nombre de messages : 843
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: don d'organe et nationalisation des cadavres
Au final tu ne respectes donc pas les croyances de certains qui donnent de l'importance au corps d'un mort. Moi aussi je suis rationnaliste, mais je n'ai pas envoie d'imposer mon point de vue de force, même pour une histoire de vies sauvées (combien ca reste à démontrer...).
Mais si tu es si sûr de toi, alors convaincre les gens d'organiser leur don d'organes de leur vivant devrait être facile, non ? Ce n'est pas génant, ce n'est qu'un cadavre dont on prend les organes, mais on est quand même obliger d'utiliser la violence d'état ? Bizarre hien...
Mais si tu es si sûr de toi, alors convaincre les gens d'organiser leur don d'organes de leur vivant devrait être facile, non ? Ce n'est pas génant, ce n'est qu'un cadavre dont on prend les organes, mais on est quand même obliger d'utiliser la violence d'état ? Bizarre hien...
Invité- Invité
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