2010 ,pas de pénurie de boulets !

livaste a écrit:la Turquie fut un pays laique et civilisé , mais c'est teminé le islamistes sont de retour !
Les mariages forcés , l'"honneur " des femmes défendre par la mort , c'est courant la bas ( et dans les communautés turques installées en occident )

Les propos violemment anti-Suisse proférés par l'écrivain et cinéaste français, Yann Moix, suscitent une vive polémique. Sur son site, le quotidien helvète, le Matin , a recueilli mardi un grand nombre de témoignages d'internautes suisses, très choqués, dont certains sont allés jusqu'à demander «un dépôt d'une plainte pour atteinte à la personnalité».

D'après le journal, un groupe Facebook baptisé «Yann Moix, la Suisse t'emmerde!» a même totalisé ce lundi quelque 1407 fans.
Qu'est-ce-qui a déclenché le courroux helvète ? En fait, il s'agit d'une histoire en deux épisodes. Lundi dernier, Yann Moix publiait un texte, en fait un extrait de son livre à paraître le 24 février prochain, chez Grasset, intitulé «La meute» sur le site : La règle du jeu. Son titre : «J’aime Polanski et je hais la Suisse». Puis il récidivait dans un deuxième écrit, «Je hais la Suisse, deuxième volet...».
Sous prétexte de défendre Roman Polanski, assigné à résidence en Suisse, ses propos au vitriol comparent entre autre la Suisse à une prostituée et décrivent un pays antisémite, qui ne sait «rien faire» et ne «sert à rien». Et le réalisateur de Podium de conclure : «Je te hais, Suisse. Je te demande de m’arrêter, moi aussi, le jour où je viendrai te voir. Pour cracher sur ton sol immonde».
Les deux textes ont été depuis retirés du site et remplacés par cette explication : « En réponse aux lecteurs et amis suisses de La Règle du jeu qui nous ont fait part de leur étonnement quant au retrait du texte de Yann Moix publié le 1er février 2010 et intitulé «J’aime Polanski et je hais la Suisse», la Rédaction précise que ce retrait a été effectué à la demande de l’auteur. Nous vous invitons à lire la version longue de ce texte, très controversé, dans son livre La Meute, à paraître chez Grasset le 24 février prochain .

Anna a écrit:

livaste a écrit:la Turquie fut un pays laique et civilisé , mais c'est teminé le islamistes sont de retour !
Les mariages forcés , l'"honneur " des femmes défendre par la mort , c'est courant la bas ( et dans les communautés turques installées en occident )

C'est vrai mais en partie. Tout un pan de la société turque se replie comme tu le décris vers l'obscurantisme pendant que ou parce qu'une autre partie de cette même société (jeune et urbaine comme en Iran), est très, très occidentalisée.
Par ailleurs, l'armée turque est, il me semble, fervente partisane de la laïcité et a souvent rappelé son rôle, notamment face à quelques dérives intentionnelles de Erdogan.

La police turque a arrêté lundi 48 officiers militaires haut gradés, dont des commandants de la marine et de l'armée de l'air en retraite, pour leurs liens présumés avec une tentative de coup d'État visant à renverser le gouvernement en place.

La chaîne de télévision locale NTV a rapporté que 16 généraux en retraite avaient été placés en détention, dont l'ex-commandant de la marine Ozden Ornek, l'ex-commandant de l'armée de l'air Ibrahim Firtina, et l'ex-chef d'état-major Ergin Saygun.

Ozden Ornek aurait selon les reportages été conduit à l'unité anti-terrorisme de la police à Istanbul après avoir passé un examen médical avec d'autres détenus.

Les généraux en fonctions arrêtés dans cette opération comprennent, selon ce reportage Ayhan Poyraz, Engin Alan, Umit Ozcan, Ayhan Tas et Ozer Karabulut.

Dix autres colonels ont également été placés en détention lundi au cours de cette même opération, dans quatre villes de Turquie à savoir Ankara, Istanbul, Izmir et Bursa.

Tous les suspects devraient être conduits à Istanbul. Sept des responsables arrêtés ont été amenés d'Ankara à Istanbul par le vol de 13h30.

Cette nouvelle vague d'arrestations pourrait être liée au complot de Balyoz, une tentative de coup d'État militaire présumée contre le Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir) , préparée en 2003, selon certains reportages.

Les médias locaux ont signalé que ces militaires envisageaient des mesures extrêmes pour semer le chaos dans le pays afin de chasser l'AKP du pouvoir.

Ces actions auraient compris des attentats contre deux mosquées importantes d'Istanbul, une attaque contre un musée militaire par des personnes déguisées en fondamentalistes, et l' intensification des tensions avec la Grèce par le biais d' incidents entre les avions de chasse des deux pays en mer Égée.

Il était même prévu d'abattre un avion turc pour accuser la Grèce, selon ces allégations. Toutefois, la raison de ces détentions n'est pas encore connue avec certitude, même si la chaîne privée NTV affirme que la signature de ces détenus serait la même que celle retrouvée sur des documents associés à l' opératin Balyoz.

Le chef des armées turques Ilker Basburg a reporté une visite officielle en Égypte suite à l'arrestation par la police d' officiers militaires en retraite pour leur implication présumée dans cette tentative de coup d'État.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a confirmé lundi qu'un certain nombre d'officiers militaires haut gradés avaient été arrêtés, précisant que les éléments d'accusatin avaient été transmis à la justice.

« L'exécutif ne fait que remplir son devoir sur ordre de la justice. Je ne sais pas pour l'instant quelles seront les conséquences » de cette affaire, a déclaré M. Erdogan cité par l' agence semi-officielle Anatolie.

« Une procédure de détention est en cours dès aujourd'hui. Plus de 40 personnes ont été arrêtées », a indiqué M. Erdogan. La justice rendra sa décision à la fin de la détention par la police, a dit M. Erdogan, ajoutant « peut-être que nous saurons tout après cela ».

Selon les médias locaux, la tension monte entre l'armée et le gouvernement depuis que la police a commencé les arrestations de personnel militaire dans le cadre d'enquêtes sur un complot de coup d'État présumé.

L'armée turque a renversé ou forcé à la démission quatre gouvernements depuis 1960, le dernier incident de ce type à ce jour remontant à 1997.

Aurélie a écrit:http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/05/01011-20100305FILWWW00623-la-police-se-deplace-a-cause-d-un-sex-toy.php

Aurélie a écrit:Ca c'est de la mission commando hein?

Une robe de mariée en chinchilla rose parsemée de diamants à 220.000 euros, un vélo de course en or et un fauteuil entièrement recouvert en crocodile font partie des articles en vente au 8e salon international du luxe, qui s'est ouvert à Vérone.



La foire internationale du luxe, qui a ouvert ses portes vendredi à Vérone propose une multitude d'objets insolite. Cercueil en or équipé d'un téléphone, bateau avec un moteur Ferrari, piano entièrement décoré de cristaux... Les mordus de l'écologie peuvent se rabattre sur un vélo de course en or 24 carats dont le prix n'est pas public.

Pour les hommes d'affaires, la foire propose un fauteuil de bureau recouvert de peau de crocodile (il faut une vingtaine de crocodiles par exemplaire), et décoré de détails en or, diamants et rubis. Pour les moments de détente, ils peuvent aussi s'offrir pour 60.000 euros un billard fait main et décoré à la feuille d'or.

Mais, au fait, pourquoi un téléphone portable dans un cercueil ? Tout simplement pour pouvoir envoyer un sms à ses proches au cas improbable où l'on aurait été enterré vivant par erreur et que l'on ait envie de revoir la lumière.

La SNCF a annoncé par erreur une catastrophe ferroviaire, dans le cadre d'un exercice


Un vent de panique a soufflé sur Internet mardi matin. Pendant quelques minutes, le site officiel de la SNCF, sncf.com , a annoncé par erreur une gigantesque catastrophe ferroviaire. "Une explosion d'origine inconnue s'est produite aujourd'hui vers 8 heures à bord du TGV 1234 à proximité de Mâcon", pouvait-on lire dans le communiqué officiel , qui ajoutait : "Les premières estimations des pompiers feraient état de 102 morts et 380 blessés." Cela aurait été l'une des pires catastrophes ferroviaires de l'histoire... C'était en fait une erreur technique.

Durant environ quarante-cinq minutes, sncf.com a été transformé en véritable centre de crise, voué à délivrer "les informations essentielles", sur "les événements dramatiques survenus aujourd'hui". Le reste du message détaillait le déroulement des opérations de secours et fournissait un numéro vert pour les familles et les proches. Aucun indice ne pouvait laisser deviner qu'il s'agissait d'un test ou d'une erreur.

Un "test du dispositif de crise"

Pourtant, c'est bien une bourde monumentale de la compagnie ferroviaire qui est à l'origine de la publication du message. "Il y a eu une erreur", explique une porte-parole de la SNCF jointe par lepoint.fr. "Une page a été mise en ligne dans le cadre d'un test du dispositif de crise, c'est une bête erreur technique qui n'a duré que quelques minutes", plaide le groupe, qui reconnaît : "Cela aurait dû rester en interne." Il est probable que des oreilles vont siffler du côté des webmasters, car sur Internet, beaucoup ont cru au communiqué et ont diffusé l'information, via Twitter notamment, jusqu'à ce que quelques minutes plus tard, les premiers démentis arrivent.

Lorsque des catastrophes réelles surviennent, l'information délivrée par les autorités et par les entreprises impliquées fait l'objet d'une attention toute particulière, tant son impact est important. La communication de crise fait donc régulièrement l'objet d'exercices aussi réels que possible.

Une faille dans le site de réservation de la SNCF voyages-sncf.com a rendu potentiellement accessibles les coordonnées de millions de clients via une courte manipulation informatique, écrit mercredi le Canard enchaîné, une information implicitement confirmée par l'entreprise.

Un «gentil hacker» (pirate informatique, ndlr) a prévenu l'hebdomadaire satyrique lundi, après avoir découvert qu'en entrant simplement son numéro de carte de fidélité de la SNCF, il avait pu accéder «non seulement à ses propres coordonnées, mais, avec un peu d'astuce, à celles des autres abonnés», écrit le journal. Noms, adresses, téléphones et dates de naissance ont ainsi été accessibles «en quelques clics», la faille dans le système de sécurité du site internet étant «grossière», assure le Canard enchaîné. Un hacker aurait ainsi pu revendre ces données à des fins commerciales.

«On a ouvert immédiatement une enquête pour savoir si la façon dont ces informations ont été oe du hacking et on se laisse la possibilité d'engager des poursuites», a réagi une porte-parole de voyages-sncf.com. En tout état de cause, «la confidentialité des données bancaires et la sécurité des transactions sont parfaitement garanties», a-t-elle assuré.

Selon Le Canard enchaîné, le pôle technique de la SNCF devait avoir réparé la faille mardi. La porte-parole du site s'est dite incapable de confirmer cette information mercredi. L'hebdomadaire affirme que la Direction de l'audit et des risques de la SNCF s'était déjà inquiétée des faiblesses du site internet dans une note interne, en juin 2008. L'entreprise n'a pas fait de commentaires sur ce sujet.

Une nouvelle fois, la justice a été saisie... sans véritablement trancher le conflit qui mine le principal syndicat de restaurateurs, l'Umih. Car la guerre fait rage à la tête de l'organisation entre Christine Pujol, présidente contestée, et son prédécesseur et successeur par intérim André Daguin. Au point que la première se trouve aujourd'hui enfermée dans son bureau, transformé en forteresse, d'où elle brave ses opposants... lesquels ont demandé à la justice de l'expulser. Mais ils ont été déboutés par le tribunal de grande instance de Paris, "en l'absence de tout trouble manifestement illicite".

Le conflit a éclaté à la fin de l'an dernier. A peine élue, Christine Pujol s'est vue destituée en novembre lors d'une assemblée générale extraordinaire, organisée en marge du congrès annuel du syndicat. Cette réunion avait alors désigné André Daguin comme président par intérim en charge d'organiser de nouvelles élections. Depuis, Christine Pujol a saisi la justice - et plus possible pour la présidente déchue d'accéder à son bureau, au siège du syndicat. La confrontation était inévitable et le psychodrame a éclaté il y a un peu plus d'une semaine, au lendemain d'une décision judiciaire qui n'a pas tranché sur le fond, lorsque la présidente est revenue de force dans son bureau. La serrure avait été changée : elle a fait intervenir un serrurier.

Une semaine de Fort Chabrol au siège de l'Umih

Et depuis lors, elle campe là, affirmant à qui veut l'entendre que si elle est revenue, "c'est pour rester". Elle dort sur le sol dans son bureau de la rue　d'Anjou, dans le VIIIe arrondissement de Paris, en compagnie de son attachée de presse. Des proches les ravitaillent en leur faisant parvenir des　paniers de nourriture par la fenêtre, grâce à un système de poulie. Elle affirme qu'elle a décidé d'occuper son bureau pour tenter de "trouver une solution". Selon un communiqué de la nouvelle direction, qui lui est notoirement hostile, tout ce qu'elle a tenté en fait, c'est de négocier son départ contre des indemnités financières pour elle et sa collaboratrice, ainsi que la prise en charge de frais de justice. Ce que conteste vivement son entourage : "elle n'est pas là pour une histoire d'argent", assure-t-on, rappelant que la présidente déchue est à la tête de quatre hôtels-restaurants à Carcassonne.

"Mme Pujol a perdu, il faut qu'elle s'en aille", fulmine André Daguin, rappelant qu'elle "a contre elle tout le directoire et 70% du conseil d'administration". Mais Christine Pujol conteste. Elle conteste la validité de l'assemblée générale extraordinaire qui l'avait destituée, tout d'abord. Elle conteste l'élection de nouveaux dirigeants, ensuite : car pendant qu'elle occupait son bureau, lundi dernier, le dirigeant du syndicat a changé - il a désormais pour nom Roland Héguy - mais Christine Pujol estime cette élection "tout aussi illégitime" que le coup de force qui avait porté une nouvelle direction à la tête du syndicat en novembre. Elle peut se targuer d'avoir reçu le soutien de dirigeants locaux de l'Umih représentant l'Aude, la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire.

Depuis le début du psychodrame, la collaboratrice de Christine Pujol qui occupe avec elle son bureau a reçu, par huissier, sa "convocation à un entretien préalable à un licenciement pour faute lourde". Elle déplore aussi que son "téléphone portable professionnel ait été coupé" ainsi que la ligne fixe de son bureau. Les deux femmes affirment aussi que l'accès aux toilettes leur a été interdit au premier jour de l'occupation du bureau "pour les forcer à partir", puis de nouveau autorisé sur intervention de leurs avocats. L'un des avocats de Christine Pujol, Me Henri de Beauregard, a cependant annoncé à la presse que sa cliente entendait quitter les lieux de son plein gré dans la journée pour y revenir lundi "afin de poursuivre sa mission". Elle souhaite notamment, selon Me de Beauregard, "pleinement collaborer" avec le mandataire judiciaire que le TGI de Paris, dans sa décision de vendredi, a décidé de nommer au sein de l'Umih "avec pour mission de convoquer une assemblée générale extraordinaire, afin de permettre l'élection de son 　nouveau président et de son nouveau vice-président".

Le nouveau Premier ministre ukrainien, Mykola Azarov, a estimé vendredi que la mise en oeuvre de réformes en temps de crise n'était pas une affaire de femmes, expliquant ainsi l'absence de présence féminine dans son cabinet. "La situation dans le pays est difficile, et on a pris dans le gouvernement des gens capables de travailler 16-18 heures par jour et de mener à bien les réformes. Ce n'est pas une affaire de femmes de réaliser des réformes", a-t-il déclaré, assurant malgré tout avoir du respect pour le sexe opposé.

L'Ukraine, lourdement frappée par la crise économique mondiale, a vu son PIB s'effondrer de 15 % l'an dernier. Mykola Azarov, en poste depuis le 11 mars, a remplacé la charismatique et très combative Ioulia Timochenko, devenue la première femme en Ukraine à diriger un gouvernement. Elle est passée dans l'opposition après sa défaite lors de la présidentielle de février, remportée par Viktor Ianoukovitch. Durant la campagne présidentielle, Viktor Ianoukovitch s'était aussi illustré par des propos misogynes, en conseillant à sa concurrente d'"aller à la cuisine".

Une petite ONG féministe ukrainienne, Femen, avait organisé mercredi une manifestation devant le siège du gouvernement à Kiev pour protester contre l'absence totale de femmes dans le nouveau gouvernement. Une dizaine de jeunes femmes vêtues de costumes d'hommes scandaient : "Donne-moi un maroquin et laissez-nous travailler". Lorsque la police les a empêchées de s'approcher du bâtiment gouvernemental, les protestataires se sont déshabillées.

Le miracle de la multiplication des billets n'a pas eu lieu. Et un retraité montalbanais doit s'en mordre les doigts car sa crédulité lui a coûté près de 100 000 €, une coquette somme qui n'a pas été perdue pour tout le monde.

En matière d'escroquerie, plus c'est gros, plus ça marche. Régulièrement, des pigeons, que l'avidité aveugle, tombent dans le panneau d'une arnaque pourtant bien connue, baptisée « wash wash ». Elle consiste à faire croire qu'à l'aide d'un produit magique de vulgaires papiers maculés de noir pourront se changer en authentiques billets de banque. Le piège vient de se refermer une fois de plus grâce à une légère variante de ce scénario, toujours assortie d'un bagout à toute épreuve.

C'est internet et un site de vente de voitures d'occasion qui constituent le terrain de chasse des escrocs. Un homme propose d'y vendre deux belles voitures allemandes. Un acheteur se présente. Il n'achètera rien du tout mais parvient ainsi à prendre langue avec le vendeur qui, de fil en aiguille, mord à l'hameçon de la reproduction des billets. Le contact est pris. Il faut ferrer le gogo. Une démonstration lui est proposée.

Le rendez-vous se déroule dans un hôtel toulousain. Bien habillés, ceux qui se présentent comme des hommes d'affaires étrangers, africains en l'occurrence, arrivent avec une mallette. Ils en sortent des papiers noirs, du papier alu, une seringue et, surtout, une petite fiole joliment étiquetée. Un vrai billet est disposé entre deux papiers noircis qui, par le truchement du produit miracle, sont censés se métamorphoser en vraies coupures. Un « sandwich » de billets est ainsi composé, entouré de papier alu. De la fumée se dégage même du paquet lorsque le liquide est injecté. Et, incroyable mais vrai, les billets sont dupliqués !On l'a compris, la démonstration, réalisée avec seulement quelques billets, est un tour de passe-passe. Ébloui, le retraité accepte de tenter l'expérience. Il revient, début mars, avec une valise contenant 100 000 € en espèces. L'expérience échoue. Mais l'arnaque ne s'arrête pas pour autant : les généreux amis proposent de faire venir un spécialiste de Belgique. Pour cela, il faut encore avancer 20 000 €! Rendez-vous est pris mardi dans un hôtel toulousain. Mais entre-temps, le retraité a alerté les policiers de la brigade financière. Ce sont eux qui seront au rendez-vous.

6500 € récupérés
Quatre hommes ont été interpellés mardi : deux dans un hôtel, près des Minimes, et deux autres dans la rue, boulevard d'Arcole, après une surveillance. Présentés ensuite devant un juge, ils ont été mis en examen. Deux ont été écroués et deux autres laissés libres sous contrôle judiciaire. Ces quatre hommes, pourtant sans emploi, vivaient d'hôtel en hôtel, et de ville en ville. Ils menaient grand train, preuve que l'arnaque marchait bien. A Toulouse, seulement 6 500 € ont été récupérés.

Le 17 mars vers 12H30, le standard téléphonique de TF1 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) reçoit deux appels anonymes, à 20 minutes d'intervalle. Un homme, à la voix calme, déclare à son interlocuteur: «Vous avez une heure pour évacuer le bâtiment, signé l'ETA».

La menace est prise au sérieux et des policiers sont dépêchés sur place pour contrôler les abords immédiats du bâtiment alors que les agents de sécurité de la première chaîne de télévision effectuent une visite des locaux.

Au terme de cette inspection, aucun objet suspect ne sera retrouvé.
La brigade de sûreté urbaine de Boulogne-Billancourt, chargée de l'enquête, parvient à identifier l'auteur présumé des appels malveillants qui est interpellé le 18 mars et placé en garde à vue. Lors de son audition, il racontera qu'il n'avait pas apprécié la diffusion, le 17 mars au soir par France 2, d'une émission de téléréalité «Le jeu de la mort», un documentaire choc sur le pouvoir de la télévision. Il voulait protester, mais il a avoué qu'il s'était trompé de chaîne.