les boulets de mars

« Elles sont bonnes mes clémentines ! clame à la cantonade Alexandre, derrière son stand de fruits et légumes. Achetez-en si vous voulez être aussi en forme que moi. » L’argument fait mouche, car les employés du magasin Jour de Marché de Brunoy, également connu sous le nom Novoviande, sont effectivement en pleine forme. A commencer par ceux du rayon boucherie-charcuterie.

Hier matin, vers 6 h 30, ils n’auront mis que quelques minutes à faire fuir la bande de quatre braqueurs qui voulaient s’en prendre à la boutique. Et il y a de fortes chances que les malfaiteurs ne retentent pas leur coup de sitôt. A cette heure matinale, les grilles de la devanture sont fermées, mais les salariés s’affairent dans le magasin pour que tout soit au point à l’ouverture.

Des fusils en plastique

Les quatre braqueurs sont encagoulés et équipés d’une arme de poing et d’un fusil-mitrailleur qui s’avèrent factices. « Ils sont rentrés par l’arrière. Ils ont commencé à hurler, raconte Alexandre, présent à ce moment-là. Un premier collègue s’est retourné et il a éclaté de rire en voyant le fusil en plastique. » Dans la foulée, une petite dizaine de bouchers quittent leurs étals, en arborant une batterie d’outils de travail du genre bien aiguisés. Les malfrats veulent accéder au coffre, mais celui-ci est à l’abri. Entre-temps, le patron de la boutique a eu le temps de filer et de foncer en voiture jusqu’au commissariat voisin.
Les braqueurs, eux, comprennent que le temps est à l’orage et font machine arrière, poursuivis par les employés. Ils ont tout juste le temps de remonter dans leur voiture qu’un coup de barre à mine sur le véhicule vient leur souhaiter bon voyage.
Seul l’un des bouchers sera légèrement blessé par la projection de gaz lacrymogène. « C’est de pire en pire, souligne un autre employé de Novoviande. Dans le secteur de Brunoy et Montgeron, les attaques se multiplient. Plusieurs commerces ont été braqués en fin de semaine, et même une banque. » « Depuis quelques mois, rien que pour sortir les poubelles ou un carton, dès qu’il fait nuit, on y va à plusieurs pour ne pas se laisser piéger », raconte Alexandre.

Le fameux lauréat sera cette année le journaliste François Cavanna pour sa description peu flatteuse d'Hillary Clinton «couperosée comme un pot de géraniums».
L'humoriste et chroniqueur, Fabrice Eboué, prend la deuxième place pour sa phrase : «Les féministes ne sont pas que des mal baisées mais aussi des lesbiennes».
Enfin, Monseigneur André Vingt-trois se classe troisième pour « le tout n'est pas d'avoir une jupe, c'est d'avoir quelque chose dans la tête».

Porte-parole de l'association féministe, Florence Moneno s'indigne que les insultes du genre «moche, connasse, grognasse, salope... » soit «pain quotidien» pour les femmes, rapporte vendredi Europe 1 alors que d'autres types d'insultes - racistes ou antisémites - sont elles, punies par la loi.

Le Vatican s'est emparé samedi de la querelle qui déchire le Brésil autour du drame de Franzina, volant ainsi au secours de l'Eglise catholique brésilienne. Depuis plusieurs jours, l'histoire de cette fillette de neuf ans oppose l'archevêché de Recife à une partie du gouvernement, dont le ministre de la santé et le président brésilien, Luiz Lula da Silva.


Âgée de neuf ans, violée par son beau-père, l'enfant a subi un avortement alors qu'elle était enceinte de jumeaux. Pour avoir autorisé cette intervention et pour l'avoir pratiquée, la mère de l'enfant, d'une part, et les membres de l'équipe médicale, d'autre part, ont été excommuniés jeudi par Dom José Cardoso Sobrinho, l'archevêque de Recife, au nord-est du Brésil.

Vendredi, le président brésilien s'est indigné de cette décision, "déplorant profondément en tant que chrétien et catholique qu'un évêque de l'Eglise catholique ait un comportement aussi conservateur". Réponse du Vatican, par la voix du cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la congrégation des évêques: l'excommunication de la mère de Franzina est justifiée, car les jumeaux qu'elle portait "avaient le droit de vivre". Dans un entretien accordé au quotidien italien La Stampa, le cardinal estime qu'il "faut toujours protéger la vie, l'attaque contre l'Eglise brésilienne est injustifiée".

L'avortement est interdit au Brésil, sauf en cas de viol ou si la grossesse met en danger la vie de la mère. Sergio Cabral, le directeur de la maternité publique où a été pratiquée l'interruption volontaire de grossesse, avait insisté sur les dangers encourus par une très jeune fille pesant à peine 33 kilos et mesurant 1mètre 35. Risques accrus pour une pré-adolescente n'étant pas encore tout à fait pubère.

La police l'a interpellé à 6H00 à son domicile à Villemomble (Seine-Saint-Denis) et l'a placé en garde à vue.

Il a expliqué avoir agi «par plaisanterie», selon la source policière. Aucune arme n'a été trouvée chez lui, précise-t-on de source judiciaire. «Au Raincy ça va saigner, j'ai des armes», aurait-il notamment écrit dans un chat (forum de discussion) du site d'Orange. Alertée par le site, la police est remontée au plaisantin grâce à l'adresse IP de l'ordinateur de l'auteur du message.

Le fait de communiquer ou divulguer des informations menaçantes sans fondement (article 322-14 du code pénal) est puni de deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.

De mauvais plaisants ont été arrêtés, jeudi 12 et vendredi 13 mars, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et en Suède pour avoir lancé de fausses menaces sur Internet, deux jours après la tuerie dans une école allemande qui s'est soldée par 16 morts.

Un commando de la police de Basse-Saxe, dans le nord de l'Allemagne, a arrêté un homme de 21 ans accusé d'avoir menacé une école, en écrivant notamment : "J'ai une arme et je vais tuer tout le monde" sur un "chat", un forum de discussion. Le suspect a déclaré avoir voulu faire une blague à ses amis. Il est accusé de troubles à l'ordre public et risque jusqu'à trois ans de prison. A Isfeld, au nord de Stuttgart (sud-ouest de l'Allemagne), proche de la ville de Winnenden où s'est déroulé le massacre, la police a fouillé sans résultat une école après avoir découvert d'autres menaces sur Internet. Rien n'a été trouvé, mais les élèves ont été renvoyés chez eux.

En France, la police a arrêté à l'aube à Villemomble (Seine-Saint-Denis) un jeune de 18 ans qui avait menacé de faire un carnage dans un lycée voisin sur un site Web . "Ca va saigner, j'ai des armes", avait-il écrit. Il a expliqué avoir agir "par plaisanterie" mais risque jusqu'à deux ans de prison. La police suédoise avait aussi arrêté jeudi un adolescent de 17 ans soupçonné d'avoir publié sur Internet une photo de lui posant avec une arme, accompagnée d'un message de menaces contre son lycée. Enfin aux Pays-Bas, un jeune homme de 18 ans a également été arrêté dans la nuit de jeudi à vendredi pour avoir annoncé sur la Toile qu'il allait tuer des élèves dans une école de Breda.

Un véhicule roulant à contresens sur l'autoroute A4, qui relie Paris à Strasbourg, a provoqué samedi un accident entre Brumath et Vendenheim, qui a fait trois blessés dont deux graves. Les faits se sont produits vers 4h45. Le véhicule, qui circulait pour une raison inconnue à contresens sur l'A4 dans le sens Paris-Strasbourg, a percuté successivement trois voitures avant de poursuivre sa route et d'entrer en collision frontale avec un quatrième et dernier véhicule, selon les gendarmes du peloton autoroutier de Schwindratzheim.

Sur les sept personnes présentes dans les voitures, une a été légèrement blessée et deux grièvement, dont le conducteur du véhicule à l'origine de l'accident, un homme de 26 ans, selon les pompiers et les gendarmes. Les trois blessés ont été hospitalisées mais leur pronostic vital ne semble pas engagé.

Conséquence de l'accident, l'autoroute a été coupée dans le sens Paris-Strasbourg entre 5h50 et 8h10 et une déviation a été mise en place, a indiqué le Centre régional d'information et de coordination routières.

Tous les chasseurs ne sont pas des viandards. Mais ces deux-là, si. Ils ont en effet payé 7500€ pour abattre à coup sûr et sans risque un des derniers ours de Sibérie. Réveillés de leur hibernation par les chiens, les plantigrades sont alors massacrés - ainsi qu'en témoigne cette photo - dès qu'ils sortent leur mufle engourdi de leur tanière. Et, pour 6000€ de plus, le boucher qui tient le fusil pourra emporter sa fourrure. Un trophée pitoyable dont il pourra cependant se vanter en taisant les conditions dans lesquelles il l'a obtenu, puisque ce type de chasse - particulièrement cruel et ne laissant aucune chance à l'animal - est en théorie prohibé.

Le pape Benoît XVI, qui entame, mardi 17 mars, au Cameroun, son premier voyage en Afrique, a d'emblée abordé le grave problème du sida qui frappe durement ce continent, en campant sur la position de l'Eglise catholique contre l'usage du préservatif.

Dans l'avion qui le conduisait à Yaoundé, capitale du pays, il a estimé que l'on ne pouvait "pas régler le problème du sida avec la distribution de préservatifs". "Au contraire [leur] utilisation aggrave le problème", a-t-il ajouté. Le pape, qui laisse derrière lui un profond malaise au Vatican à la suite de l'énorme polémique suscitée par sa décision de lever l'excommunication d'un évêque négationniste, a également assuré qu'il ne se sentait "pas seul", mais "entouré d'amis".

Le Vatican est opposé à toute forme de contraception autre que l'abstinence (totale ou temporaire) et réprouve l'usage du préservatif, même pour des motifs prophylactiques (prévention de maladies). Le pape, qui va à la rencontre d'une Eglise particulièrement dynamique en Afrique, a dit avoir "une opinion positive" de l'Eglise locale, soulignant qu'elle était "proche de ceux qui souffrent et ont besoin d'aide". "Parfois, elle est même seule à fonctionner alors que d'autres structures ne fonctionnent plus", a-t-il ajouté.

A Yaoundé, où il est attendu en fin d'après-midi, le pape s'adressera à tous les Africains et rencontrera jeudi les représentants des épiscopats de cinquante-deux pays réunis pour préparer un synode sur l'Afrique prévu en octobre au Vatican. Il quittera le Cameroun vendredi à la mi-journée pour l'Angola, qui panse encore les plaies de vingt-sept ans de guerre civile.

Isis a écrit:Il est clair que tu n'aurais pas osé arborer un avatar diabolique avec un dignitaire autre que catholique, Aurélie .
La liberté de conscience a les limites de la lâcheté .

Nous sommes en république laïque .
Comment se fait-il que vous vous intéressiez aux propos d'un dignitaire religieux ?
Vous êtes croyants ?

Anna a écrit:Tu es de droite, pourquoi t'intéresser à ce qui se passe à gauche??

Isis a écrit:
T'ais-je déjà donné à penser que je m'intéressais à ce qui se passait à Gauche, Anna ?
D'ailleurs comment celà serait-il possible puisqu'il ne s'y passe rien .

Plus sérieusement, dans ce cas, pourquoi ceux qui s'intéressent tant à cette déclaration, ne combattent-ils pas le fanatisme musulman ?

Qui n'est pas lui le dogme mais la haine .
Le dogme, est le dogme .
Par essence, il est "amour" et ce, quelle que soit la religion .
Amour, paix réconciliation .
Lorsque le Pape dit ceci, il ne prêche pas la haine mais l'amour .
Il a horriblement tort . Mais il ne le sait pas lui même ...

Une partie de l'islam, ça composante radicale, prêche la haine, mais c'est valable pour le judaïsme et le christinanisme aussi.