2010 ,pas de pénurie de boulets !

Un long cortège de plusieurs milliers de cyclistes s'est élancé samedi après-midi dans le centre de paris pour défendre la place du vélo dans la ville, provoquant d'immenses embouteillages. La manifestation, autorisée par la préfecture de police, est partie de l'Hôtel de ville de Paris et devait arriver dans la soirée au Champ-de-Mars (VIIe arrondissement).

Ces promoteurs du vélo en ville, venus de toute l'Europe, se sont ainsi réunis pour constituer ce qui est connu dans le milieu des militants cyclistes comme une "masse critique", dont le principe consiste à imposer le rythme du vélo à l'ensemble du trafic urbain. Certains juchés sur des engins spectaculaires, d'autres répétant des slogans tels "c'est la fin du pétrole, c'est la fin de la bagnole", "l'auto rend gros, le vélo rend beau" ou encore "le vélo ça fait du bien même à ceux qui n'en font pas", les manifestants ont parcouru, dans une ambiance festive, des rues et des avenues de la capitale. Quelques échanges verbaux vigoureux ont eu lieu avec des automobilistes aux carrefours bloqués par la manifestation, mais aucun incident n'a été signalé, selon la préfecture de police de Paris.

Vélorution

"C'est une manière de montrer que l'on peut changer la ville rien qu'en prenant son vélo", a déclaré Julien, l'un des organisateurs. Cette manifestation, la première de ce type en France, était l'un des principaux rendez-vous d'une rencontre de quatre jours des cyclistes militants dans la capitale, qui s'achève dimanche. Ce rassemblement, organisé par le collectif Vélorution universelle, veut créer une "culture vélo, du vélo utile, du vélo au quotidien" en France, qui existe déjà dans les pays anglo-saxons d'où est parti le mouvement. A Strasbourg, ville en pointe dans ce domaine dans l'Hexagone, la proportion est de 10% de vélo en centre ville, contre plus de 30% à Copenhague, selon Vélorution.

Drame au championnat du monde de sauna, samedi soir, en Finlande. Les deux finalistes, qui devaient rester le plus longtemps possible dans une salle de 110 degrés °C, se sont effondrés à l'ouverture des portes, au bout de 6 minutes. Le concurrent russe, Vladimir Ladyjensky, qui avait pris la troisième place l'année dernière, n'a pas survécu à ses multiples brûlures. Le superviseur de la compétition a expliqué que le finaliste finlandais avait été transporté à Heinola (138 kilomètres au nord d'Helsinki) vers un hôpital plus au sud dans la ville de Lahti, où il a été soigné. En août 2009, Timo Kaukonen avait remporté la compétition en supportant la chaleur pendant 3 minutes 46 secondes, deux secondes de mieux que son compatriote Ilkka Pöyhiä.

La compétition a été interrompue immédiatement après l'accident. "Les organisateurs ont eu beaucoup de peine après ce triste événement", a ajouté le superviseur. La police a ouvert une enquête, a-t-il dit, affirmant que "toutes les règles avaient été respectées" et que tous les participants avaient été soumis à des examens médicaux avant le début des championnats. Les championnats du monde de sauna à 110 degrés se tiennent à Heinola depuis 1999 et, cette année, la compétition a rassemblé 135 participants de 15 pays.

L'homme, identifié par les médias américains comme étant Steven Slater, venait de demander aux passagers du vol Pittsburgh - New York de ne pas quitter leurs sièges tant que l'appareil de la compagnie Jet Blue, une compagnie à bas coûts, n'avait pas atteint son point de stationnement à l'aéroport JF Kennedy.

Il a ensuite perdu son sang froid selon l'autorité aéroportuaire new-yorkaise. Voyant qu'un passager ne l'écoutait pas et récupérait ses effets personnels dans le coffre au-dessus de son siège, Steven Slater a tenté d'interrompre le récalcitrant. Puis après avoir été heurté à la tête par une valise, il a explosé de fureur.

Le steward de 39 ans a alors réclamé des excuses au passager mais celui-ci l'a insulté, a rapporté le New York Times sur son site internet.

Le steward a foncé à l'arrière de la cabine de l'Embraer 190, a saisi le téléphone de bord et insulté tous les gens à bord.

Puis il a déclenché les toboggans, «s'y est jeté, a couru jusqu'au parking des employés et a quitté l'aéroport à bord d'une voiture qu'il y avait garé», poursuit le quotidien.

La chaîne ABC précise que le steward avait eu le temps d'attraper une canette de bière avant de se sauver.

Arrivé à son domicile du Queens, un quartier de l'est de New York, il a été interpellé par la police qui, selon ABC, l'a inculpé.

Ashley Anne Kirilow a repoussé les limites de l'escroquerie. Cette canadienne de 23 ans n'a pas hésité à se faire passer pour une malade du cancer durant deux longues années. Émues par cette jeune femme, à qui il ne restait officiellement que quelques mois à vivre, des milliers de personnes se sont mobilisées. Humainement et financièrement.

C'est en juin 2008 que la jeune femme invente ce stratagème. Elle entre alors à l'hôpital pour une bénigne grosseur à la poitrine. Elle en ressort avec un cancer du sein. La mascarade a commencé. Au gré de ses interlocuteurs, la jeune femme va donner dans la surenchère : cancer du sein, du cerveau, de l'estomac, des ovaires... Tout y passe, jusque dans son apparence son physique.

Des groupes de soutien vont alors fleurir. Des personnes de bonne volonté vont produire des T-shirts des vidéos de soutien à la cancéreuse. Une soirée de charité est même organisée. L'entrée est fixé à 20 dollars canadiens (14,7 euros). Les groupes de musique se déplacent gratuitement, le brasseur canadien Labatt offre la bière, les serveurs font même don de tous les pourboires et le bar donne ses bénéfices. Tout cela au profit de la lutte contre le cancer. Selon l'organisateur, Ashley Anne aurait récolté 9.000 dollars.

« Je voulais me faire remarquer »

La mystificatrice a même l'idée de démarcher les entreprises locales qui lui offrent leur soutien. Elle se fait même payer un voyage à DisneyWorld par une association de soutien à la lutte contre la cancer, Skate4Cancer.

Finalement, ce sont des milliers de personnes qui vont s'unir pour soutenir Ashley Anne Kirilow, notamment au sein d'un groupe Facebook qu'elle finit par créer « Change for a cure ». Elle y affirme en page de présentation : « Ensemble, nous pouvons changer le monde centime après centime. » En quelques jours, plus de 1.000 personnes deviennent membres. Quelques mois plus tard, ils sont plus de 4.000. Et chacun peut faire un don à la lutte contre le cancer. En liquide et sans aucune trace écrite...

L'escroquerie dure jusqu'en juin dernier. Trois personnes portent alors plainte contre la fausse malade et une enquête est lancée. La fautive préfère se rendre, vendredi dernier. Démasquée, elle est arrêtée pour fraude de moins de 5.000 dollars. Mais plusieurs membres des groupes de soutien prétendent qu'elle en aurait en fait reçus 20.000.

Même sa famille ne semble pas pressée de la soutenir. Il faut dire qu'Ashley Anne a fait croire à son père qu'il ne lui restait que quelques mois à vivre et qu'elle avait besoin d'une greffe de moelle épinière. Dans une autre version, elle confiait que ses parents étaient morts ou l'avaient abandonnée, ou encore qu'ils étaient d'incurables drogués. « Elle a toujours adoré jouer les victimes, parce que ça lui permet de contrôler les gens », a déclaré son père, Mike Kirilow, dans le Toronto Star.

L'intéressée a quant à elle expliqué qu'elle ne cherchait qu'à se « faire remarquer ». Et d'ajouter : « J'ai fait une erreur, ça a pris une ampleur folle, et soudain c'était comme si le monde entier était au courant ». En attendant, des milliers de personnes lui ont retiré son soutien. Pour lui envoyer des messages d'insultes.

ne pas laisser passer

travaux d'interet general pendant un an au contact des malades dans un service de cancerologie.
plus aucune conscience ! plus aucun respect ! que le fric. Bah !!!

C'est du joli !
Eh bien ! Je reste atterrée ! Sans être méchante, savez-vous ce que je lui souhaite ? C'est de faire - un jour - l'expérience réelle de cette infâme pathologie, histoire de se faire remarquer, autrement.
Comment peut-on s'inventer une histoire aussi sordide, quand des milliers de personnes souffrent au jour le jour, et pour de vrai ?
Hélas, je fais partie de ces patients qui endurent...
Comment peut-on être aussi véreux, à 23 ans, et tromper tant d'individus qui se sont laissés apitoyer par une cause bien dramatique ?
Le Père a raison, ce problème "mental" doit dater... Pulsions narcissiques, sans creuser plus loin.
Ce que j'aimerais pouvoir la regarder en face, et lui montrer les véritables ravages de cette saleté de maladie.
Bon... Je me calme !

[b]C'est une insulte...
Ma fille est partie d'un cancer long et douloureux en mai 2009. C'est encore très pénible pour moi d'en parler et même d'y penser. Elle me manque tellement!

Mes sentiments sont partagés dans cette histoire; pour commencer, cette petite doit être bien malheureuse pour inventer une telle supercherie juste pour qu'on la remarque. Son mal-être doit être bien profond. On parle de ses parents juste pour dire qu'ils ne veulent rien savoir d'elle. C'est triste.

Par contre, faire une farce du cancer est un crime grave. Elle a sûrement pris le temps d'y penser pour élaborer une telle mise en scène : Facebook, la tête rasée, la demande d'aide, etc.

Donc, à moins que cette fille ne soit déséquilibrée mentalement, elle mérite rien de moins que la prison. Il y a d'autres façons d'attirer l'attention.

Dans le nouveau quartier d'Odysseum, à l'est de la ville, l'ancien maire est venu assister à la pose sur leur stèle de ces impressionnantes figures de bronze d'une tonne et de 3,3 mètres de haut. Arrivées mardi en fin d'après-midi, les statues ont été débâchées par les ouvriers à partir de 8h en vue de leur installation. Elles seront ensuite recouvertes, jusqu'à leur inauguration officielle le 17 septembre.

Lénine à côté de Jaurès et de Gaulle

Symboliquement, celle de Lénine a été dévoilée en la présence de Georges Frêche, sous le regard de passants et de touristes visiblement plus amusés qu'émus par cette initiative. Sur une place entourée de colonnes, qui sera baptisée «place du XXe siècle», les statues de Charles de Gaulle, Roosevelt, Churchill, Lénine et Jaurès ont été agencées en un demi-arc de cercle.

Ravi du battage médiatique, Georges Frêche s'est réjoui d'une «polémique extraordinaire» qui «fera connaître la place dans toute la France». «Erasme pensait que la politique était morale, et Machiavel pensait autrement. C'est Machiavel qui avait raison. La politique n'est pas morale, la politique est politique», a-t-il dit, réagissant à ceux qui condamnent ses choix.

Selon lui, Lénine «a changé la face du monde au XXe siècle. Sans la Révolution d'octobre, il n'y aurait pas eu la décolonisation de l'Inde, de la Chine, du Moyen-Orient, du Maghreb, de l'Afrique noire». «Ce n'est pas le nombre de morts, c'est le nombre de déclics créés dans l'Histoire qui compte, voilà pourquoi j'ai choisi Lénine», a encore affirmé l'orateur qui aime ponctuer ces discours de digressions historiques.

Bientôt Mao et Staline à Montpellier

Dix autres statues ont été commandées, dont cinq - celles de Mao, Mandela, Nasser, Gandhi et Golda Meir - devraient être livrées par le sculpteur François Cacheux, 87 ans, «fin 2011-début 2012», en attendant les statues de Léopold Sédar Senghor, probablement Pancho Villa, Deng Xiaoping, Lula et peut-être Staline.

«Je suis anti-stalinien, mais il se peut qu'un jour je le mette en tant que vainqueur de Stalingrad (...) J'ai toujours un peu d'avance sur l'Histoire», a commenté l'ancien maire de Montpellier, taxant d'«imbéciles» ses détracteurs.

L'opposition outrée

En première ligne, les Verts ont menacé de déboulonner les statues. Georges Frêche «se sert de son pouvoir personnel pour imposer ses visions de l'Histoire», a jugé Emmanuel Reynaud, secrétaire régional des Verts, qui a créé un groupe sur le réseau social Facebook.

Si à droite, le député villepiniste Jean-Pierre Grand s'est dit «très content» de la présence d'une statue du général de Gaulle, estimant que Mao et lui «vont bien ensemble», l'opposition municipale a critiqué le coût de l'opération: 1,81 million d'euros pour les dix premières statues.

«La période ne s'y prête pas», s'insurge Jacques Domergue, député UMP et conseiller municipal de Montpellier.

«On aurait pu utiliser le vote des Montpelliérains pour désigner qui sont ces grands hommes. Or, là, c'est un diktat de plus de Frêche, c'est un signe ultime de mégalomanie d'un homme qui veut peut-être un jour avoir sa propre statue», a-t-il déclaré. «Pourquoi pas ?», a répondu, goguenard, l'intéressé...

Double peine pour Dominique Baudequin, 51 ans. Cette conductrice de bus de 51 ans a perdu son travail à cause de son divorce, raconte Libération. Son employeur, le réseau urbain de la ville de Mâcon, a en effet estimé que son divorce d'avec un autre salarié de l'entreprise avait de mauvaises répercussions au sein de l'entreprise. En période d'essai depuis le mois d'août 2009, elle devait être titularisée dans cinq semaines.
Motif invoqué dans la lettre de licenciement: la mauvaise ambiance entre les anciens époux, les rumeurs et les commérages. "J'ai été très étonné lorsque j'ai reçu cette lettre, assure la salariée malheureuse dans le quotidien. A la fois parce qu'il s'agit de ma vie privée, mais aussi parce que rien ne m'est reproché sur le plan professionnel". Faux, retorque la direction: leur divorce a donné lieu à des disputes y compris devant les clients et certains chauffeurs ont été pris à parti.
En outre, Dominique Baudequin reproche non seulement à l'entreprise de l'avoir licenciée pour un motif d'ordre personnel mais également de lui faire payer le fait d'être une femme dans un milieu largement masculin. Son ex-mari n'a en effet écopé que d'un simple avertissement. "Il s'agit d'un acte discriminatoire, assure Gilles Escarguel de l'Unsa Transports dans Libération. S'il a reçu une sanction, c'est qu'il est aussi coupable. Et là-dessus, la jurisprudence est très claire: les deux personnes causant un trouble au sein de l'entreprise doivent être traitées de la même manière." C'est désormais aux Prud'hommes de trancher.

Un chauffeur de car, qui transportait dans la nuit de mercredi à jeudi des enfants de la Bretagne vers Paris pour une journée de vacances avec le Secours populaire, a été interpellé peu après le départ avec 1,7 gramme d'alcool par litre de sang.

Alertés par des parents qui avaient refusé de faire monter leur fils dans le car parti de Paimpol (Côtes-d'Armor) avec une cinquantaine d'enfants, les gendarmes ont interpellé le chauffeur une vingtaine de kilomètres plus loin, à Plouha, avant de constater un taux d'alcoolémie de 1,7 gr, selon Ouest-France qui a révélé l'affaire.

Pendant sa garde à vue, le chauffeur, âgé de 40 ans, a expliqué qu'il avait bu «une bouteille de vin à midi et rien depuis», rapporte Ouest-France.

Les enfants ont été pris en charge par un autre chauffeur et ont pu participer à la journée du Secours populaire français, qui a rassemblé jeudi à Paris 37.000 enfants français et 2.000 autres jeunes Européens.

Huit enfants de Fontenay, en colonie dans le Lot, ont été blessés dans un accident de bus. Le directeur du centre les faisait rigoler en alignant des dérapages.
Louis Moulin | 23.08.2010, 07h00

Il faisait sans doute beaucoup rire les enfants du minibus. Mais la blague a mal tourné. Un incroyable accident de la route est survenu vendredi soir à Pontcirq (Lot). Alors qu’il faisait des dérapages pour amuser ses passagers, tous originaires de Fontenay-sous-Bois, le directeur du centre de vacances, au volant, a fait une embardée et le minibus s’est renversé.

Huit enfants ont été transportés à l’hôpital de Cahors; l’un d’entre eux a le bras fracturé, un autre la clavicule cassée et les derniers des commotions légères.
« On a appris qu’il y avait eu un incident vendredi soir, racontait hier Sylvie Tricot-Devert, adjointe au maire (PCF) de Fontenay-sous-Bois. On a appelé les parents samedi midi, avant tout pour les rassurer. » D’après l’élue, qui a personnellement accueilli la colonie en gare d’Austerlitz samedi après-midi, « on ne peut pas parler de traumatisme. Les enfants ont passé un bon séjour hormis cet incident. »

La mairie n’a pas appelé que les parents, elle a aussi joint la gendarmerie. « Une enquête est en cours. On va attendre sa conclusion avant de décider quoique ce soit », affirme l’élue. Mais pour elle, « il y a eu faute » et il faudra « en tirer les conséquences ». Le dérapage incontrôlé ne serait pas la seule défaillance constatée. D’après le procureur du tribunal de Cahors, Eric Séguin, cité par « la Dépêche du Midi » : « Dans un véhicule prévu pour accueillir 9 enfants, il y en avait 11, avec en plus une monitrice. » Pour le magistrat, « le conducteur a commis plusieurs fautes ». Le directeur du centre de vacances, également originaire de Fontenay-sous-Bois, devra s’expliquer devant un tribunal.


Plusieurs défaillances constatées

Quoi qu’il en soit, en mairie, on assure que les parents seront tenus au courant des avancées de l’enquête. « On a reçu les parents samedi soir, souligne Sylvie Tricot-Devert. Les familles étaient inquiètes, évidemment, comme on peut l’être quand on confie un enfant et qu’il revient blessé, mais il ne faut pas en rajouter. » Pour l’élue, « il y a quand même des choses plus importantes en France. Cette année, 660 enfants de Fontenay sont partis dans 25 centres différents, il y a eu un incident, voilà tout. »

Déjà multirécidiviste et privé de son permis de conduire depuis plusieurs années, un automobiliste de 35 ans a été condamné à deux ans d'emprisonnement, dont un ferme, par le tribunal correctionnel de Mâcon (Saône et Loire) après avoir été contrôlé avec 5,53 grammes d'alcool par litre de sang.

Le procureur de la République, Jean-Louis Coste, avait décidé de le faire passer en comparution immédiate «avant qu'il ne tue quelqu'un».
Roulant sans permis, celui-ci ayant été «annulé depuis belle lurette» selon le procureur, ce plâtrier résidant dans l'Allier avait été contrôlé lundi soir par les gendarmes après avoir percuté un poids lourd en stationnement sur une route de Saône-et-Loire.

Il avait été conduit à l'hôpital de Paray-le-Monial, où la prise de sang a révélé un taux de 5,53 grammes par litre, plus de dix fois supérieur à la norme autorisée de 0,5 gramme. Les médecins l'ont gardé en observation, le coma éthylique étant possible à 5 grammes.

L'homme avait déjà à son actif cinq condamnations pour «conduite sous l'emprise de l'alcool» (CEA), selon le parquet. Ayant déposé une demande de pose de bracelet électronique, il n'avait pas purgé une récente peine de huit mois de prison ferme.

Son taux d'alcoolémie est l'un des plus élevés répertoriés en France. En septembre 2009, un automobiliste de 43 ans avait notamment été contrôlé avec 6,12 grammes d'alcool dans le sang dans le Loir-et-Cher.

Un jeune homme de 20 ans a écopé de six mois de prison avec sursis pour avoir visé avec un laser le cockpit de trois avions de ligne au moment de leur atterrissage à l'aéroport d'Orly.

Dimanche, à Orly. Des pilotes des compagnies Easyjet, Air France et Aigle Azur signalent avoir subi des aveuglements au moment de l'atterrissage à l'aéroport parisien. Dans la soirée, un Français de 20 ans est interpellé dans un parking à Villeneuve-le-Roi, à 3 kilomètres de l'aéroport. Et pour lui, c'est la comparution immédiate : il a été condamné mardi à six mois de prison avec sursis pour s'être «amusé» à braquer un pointeur laser sur le cockpit de trois avions de ligne.

Le jeune homme, déjà connu des services de police pour des délits mineurs, a reconnu les faits, expliquant qu'il avait acheté ce laser en Thaïlande en décembre dernier, pour la modique somme de 7 euros. «Je ne savais pas que ça allait mettre des vies en danger», a-t-il raconté à l'audience.

Ces appareils, qui ressemblent à de simples stylos, sont habituellement utilisés par des professionnels, lors de conférences. Ces pointeurs lasers, non homologués en France, ont une portée dépassant les 8 km. Particulièrement dangereux, ces rayons compromettent la sécurité des vols aériens. En effet, la rétine conserve un long moment la trace de ces rayons très fins et peuvent modifier l'équilibre du pilote. «L'atterrissage est une phase cruciale et il y a eu des crashs pour moins que ça», explique Me Alexandre Ramsamy, avocat d'EasyJet.

Ces actes de malveillances se sont multipliés
Le procureur Christophe Le Petitcorps a soutenu que l'ordre public a été «gravement atteint». Selon lui, le jeune homme «connaissait très bien les risques pour avoir essayé ce rayon sur lui-même». Selon l'avocat d'Air France Me Malka, ces actes de malveillances se sont multipliés ces derniers mois. Entre septembre 2009 et avril 2010, 21 pilotes d'Air France se sont ainsi plaints d'avoir été éblouis au laser à Paris, Marseille ou Toulouse et une procédure d'urgence a été mise en place au sein de la compagnie.

A Carcassonne, un homme d'une vingtaine d'années a également été interpellé pour avoir braqué avec un laser sur un avion. Après quelques heures de garde à vue, il a été remis en liberté et le procureur de Carcassonne a demandé une expertise psychiatrique.

A l'étranger aussi, ce phénomène a déjà été recensé. En novembre 2009, un Américain qui avait à deux reprises dirigé un laser contre des avions en train d'atterrir en Californie a été condamné à deux ans et demi de prison ferme.

Vous pensiez avoir tout vu en matière de « jeux » d’alcool ? Vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Et cette fois, attention les yeux ! Débarqué des campus britanniques et popularisé par Internet, le phénomène de l’« eyeballing » est en train de gagner la France. Le principe : se verser de l’alcool dans les yeux contre la promesse d’une ivresse quasi immédiate.

Une « mode » bien étrange encore assez marginale, mais qui rencontre un succès grandissant chez certains adolescents. « Le phénomène est très récent en France, et concerne surtout les jeunes à la recherche de sensations extrêmes », analyse Patrice Huerre, pédopsychiatre*.
Si l’origine exacte de l’eyeballing fait débat, sa popularité est à mettre au crédit du site de partage de vidéos YouTube. Une centaine de films comptabilisant plus de 100 000 visionnages pour certains y montrent des groupes d’adolescents, souvent équipés d’une bouteille de vodka, en train de s’arroser l’oeil d’alcool. Des scènes aux allures de défi lancé entre amis, généralement suivies d’un cri de douleur provoqué par une sensation de brûlure intense.
« Ça fait mal à l’oeil, mais t’es bourré plus vite », résume un adolescent de 14 ans sur un forum Internet prisé des 15-18 ans. Pourtant, cette promesse d’ivresse éclair n’a rien d’évidente. Pour les ophtalmologistes, elle relèverait même du fantasme. « En pénétrant par les yeux, l’alcool va mettre plus de temps à passer dans le sang que par le système digestif, assure Béatrice Cochener, présidente de la Société française d’ophtalmologie. Surtout, la quantité d’alcool que l’oeil peut absorber est infime par rapport à une ingestion par la bouche. » Mais ce sont les conséquences pour l’oeil qui inquiètent. « L’alcool va brûler la surface de la cornée, provoquant une inflammation très dangereuse. A long terme, le risque d’altération de la vue est réel. »
Si aucun accident lié à l’eyeballing ne semble avoir encore été recensé en France, la presse britannique a récemment rapporté le cas d’une étudiante de 22 ans dont l’oeil gauche sécrète des larmes en continu, avec une douleur permanente. Reste à savoir comment réagir face à ces pratiques extrêmes. « Il faut être pédagogue et expliquer à son enfant les raisons objectives pour lesquelles un tel jeu peut être dangereux », souligne Patrice Huerre. Problème : « Il est fort probable que les ados qui s’adonnent à l’eyeballing le font déjà soûls, et ne se rendent donc pas compte des dangers qu’ils encourent », avertit Béatrice Cochener.

e mari de l'actrice Béatrice Dalle, Guénaël Meziani, emprisonné, près d'Avignon, a été condamné mardi à deux mois ferme pour "outrage" sur une surveillante et "recel d'une puce de téléphone", a-t-on appris mercredi de sources concordantes. Il s'est montré "très courtois à l'audience", avait "insulté une surveillante, à la limite de menaces" en octobre 2009, a-t-on ajouté de même source. Le détenu avait juré "de l'ébouillanter, de la torturer", alors qu'on lui refusait l'accès à la cuisine de la maison d'arrêt. Selon son avocat, "c'est un garçon assez impulsif qui connaît une détention très difficile".

Discrète, efficace, elle semblait travailler «avec abnégation», écrit le quotidien La Provence. Et pourtant l'employée avait mis au point un système ingénieux de détournement de fonds. Une comptable de la compagnie maritime SNCM, soupçonnée d'avoir détournée depuis 1996 près d'un million d'euros, a été mise en examen pour abus de confiance à Marseille.

Son mari, qui, selon La Provence, aurait largement profité des sommes subtilisées, a également été mis en examen, pour recel d'abus de confiance. Le couple a été placé sous contrôle judiciaire.

La direction de la Société nationale maritime Corse Méditerranée (SNCM) a confirmé les faits sans donner plus de détails. Une procédure disciplinaire a été engagée contre la comptable, a simplement précisé un porte-parole.

Selon le quotidien, c'est le banquier de la salariée, étonné de voir transiter sur son compte courant «de grosses sommes d'argent, en totale inadéquation» avec les revenus de sa cliente, qui a alerté Tracfin, cellule de renseignement financier dépendant du ministère des Finances.

La comptable, chargée d'effectuer des virements depuis la SNCM vers des tiers, aurait facturé de fausses prestations, transférant ensuite l'argent vers son compte personnel.

La plaisanterie prête moyennement à rire. La Voix du Nord raconte sur son site internet que l'hélicoptère du SAMU du Nord a été la cible, de nuit et plusieurs fois en un mois, de lasers cherchant à aveugler les pilotes.

A chaque fois, les faisceaux lumineux intervenaient à proximité du site d'atterrissage du CHRU de Lille.
Pour détecter l'endroit précis où se cachaient les plaisantins, la gendarmerie a donc procédé le plus simplement du monde, samedi soir, en envoyant un hélicoptère parcourir le même trajet que celui du SAMU. Avec succès, puisque les gendarmes ont également été visés, explique le quotidien. Les gendarmes ont ainsi pu cibler un immeuble comme étant le lieu d'où les lasers sont envoyés, mais l'on ne sait pas si la police a procédé à des interpellations.

Cité par la Voix du Nord, Patrick Goldstein, chef du SAMU du Nord explique de son côté: « On va voir avec la direction générale du CHRU si on porte plainte. Éclairer dans les yeux des pilotes alors qu'ils manœuvrent de nuit au-dessus d'un hôpital, c'est criminel ».

ebecca n'est pas près d'oublier la grosse bêtise qu'elle vient de commettre. Pour l'anniversaire de ses 15 ans, le 7 octobre prochain, cette adolescente originaire d'Harpenden au Royaume-Uni, avait envie de marquer le coup. Elle a décidé de se servir du réseau Facebook pour rameuter ses amis et savoir, pour organiser sa fête, combien répondraient présent.

Elle a créé un événement, donné son nom, son adresse et son numéro de téléphone.
Seulement voilà : au lieu d'adresser le message à son cercle d'amis, elle a rendu l'événement public, comme le raconte le site Zigonet. Et là, l'ado qui espérait compter sur une quinzaine de copains le 7 octobre, s'est retrouvée avec des confirmations d'invitation émanant de pas moins de... 21 000 «amis».

La police locale sur le qui-vive

Mauvaise surprise pour la jeune fille qui s'est vu contrainte d'avertir sa mère de la boulette. Cette dernière a immédiatement annulé l'événement sur Facebook et confisqué l'ordinateur de sa fille. La police d'Harpenden, prévenue de la «bêtise», a toutefois prévu de patrouiller à la date fatidique pour éviter toute «invasion» de cette petite ville de 30 000 habitants et pour dissuader des «invités» récalcitrants de s'incruster. Car malgré l'annulation de la fiesta, la discussion continue sur la toile et certains internautes ont prévu de participer carrément à des pré-fêtes.

Ce genre de mésaventure relance le débat sur les paramètres de confidentialité de Facebook, qui seraient mal compris par certains. Le réseau affirme pourtant que le caractère public ou privé est néanmoins parfaitement indiqué.

Grand moment de stress pour les services de sécurité de l'aéroport d'Ajaccio hier à 4 h 45. Les feux d'un ATR de la CCM garé sur le tarmac sont en train de s'allumer. Les hommes de la police aux frontières interviennent, le maîtrisent et le placent en garde-à-vue. Pour très peu de temps. Un médecin est appelé. Et le quadragénaire est hospitalisé d'office à l'hôpital psychiatrique de Castelluccio.
Du début de ses explications, il semble ressortir qu'il voulait se rendre à Nice pour rejoindre sa compagne.
L'amour donne des ailes
Il avait d'ailleurs acheté un billet pour cette destination. Et aurait dû partir par le premier avion du matin. Mais il semble qu'il ne supportait pas d'attendre les quelques heures qui le séparaient du décollage. Amour fou ? Désespoir ? Les raisons qui ont poussé le mécanicien de la compagnie Sabena technique qui assure la maintenance des appareils de la sécurité civile sont encore obscures.
Ce qui est certain c'est qu'il travaillait depuis le début de l'été sur la base de la sécurité civile de l'aéroport Napoléon-Bonaparte et était donc au fait de toutes les mesures de sécurité qui y sont prises.
Connu de tout le monde
Il est clair que n'importe qui n'aurait pas pu accéder aux pistes de cette manière. L'homme était connu des services de sécurité. Il avait une accréditation de la DGAC. C'était même un visage familier. Il a donc pu se rendre sur le tarmac. Aller « emprunter » une voiture de la sécurité civile dans le hangar. Ce n'est qu'au moment où il s'est approché des avions de ligne qu'il a vraiment attiré l'attention. Le temps que la police intervienne, il était déjà dans le cockpit.
« Il s'agit d'un appareil de notre compagnie mais c'est manifestement parce qu'il était stationné là », souligne Philippe Dandrieux, président du directoire de la CCM. « Nous avons été prévenus. L'avion a été vérifié. Rien n'avait été endommagé. Et il a pu partir normalement. »
Dysfonctionnements en cours d'analyse
Du côté de la préfecture de Corse, on a communiqué assez tard sur le sujet. « Le préfet de Corse a demandé un rapport administratif sur les circonstances précises de cet événement. Les dysfonctionnements constatés sont en cours d'analyse. Sur cette base, il organisera lundi une réunion associant l'ensemble des partenaires concourant à la sûreté de l'aéroport afin de vérifier la bonne application des mesures de sécurité. Sans attendre, le préfet a demandé à l'exploitant de veiller au respect le plus strict des consignes relatives à l'accès de l'emprise aéroportuaire. »
Espoirs cloués au sol
Ce sont ces mêmes questions qui seront passées au crible. Car lequel des verrous de sécurité n'a pas fonctionné ? Si l'agent de la société d'exploitation qui a mal contrôlé l'accréditation a bien été mis à pied, il n'est pas seul dans la longue chaîne qui somme toute a emèché que le déséquilibré ne fasse des loopings jusqu'à Nice. « Je constate que la chaîne de sécurité a bien fonctionné, la personne ayant été interceptée au stade de l'incident et j'en ai été informée moi-même de son interpellation dès 5 heures du matin », indique Sandrine Ceccaldi, la directrice de l'aéroport. « Comme pour chaque événement, nous procéderons à l'analyse de la situation afin d'apporter les mesures coorectives susceptibles d'améliorer les procédures et les modes opératoire en vigueur. » A l'aéroport, on prend bien sût les choses très au sérieux. Plus légèrement, peut-on en vouloir à un homme de vouloir atteindre le septième ciel pour rejoindre sa compagne. A moins que ls horaires de la CCM aient cloué au sol les espoirs d'un coeur éperdument amoureux, n'hésitant pas à devenir pirate de l'air pour les yeux de sa belle. En l'état, son plan de vol actuel désigne une étape obligée au tarmac psychiatrique. N'est pas Saint-Exupéry qui veut.