Comment Jean-Louis Borloo se prépare pour 2012
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Comment Jean-Louis Borloo se prépare pour 2012
Comment Jean-Louis Borloo se prépare pour 2012
01/06 | 03:00 | mis à jour à 09:41 | Caroline Derrien
http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/dossier/300423137/0201412582592-comment-jean-louis-borloo-se-prepare-pour-2012-171264.php
01/06 | 03:00 | mis à jour à 09:41 | Caroline Derrien
Le président du Parti radical dévoile un peu plus son ambition présidentielle. En dépit des avertissements de la majorité, il construit pas à pas sa campagne.
Un pas après l'autre. « Je me prépare pour gagner », « cela fait des années que je me prépare à cette éventualité et j'ai le sentiment que c'est le moment », a déclaré hier Jean-Louis Borloo à « La Voix du Nord », tout en rappelant qu'il se prononcerait officiellement « entre l'été et l'automne ».
Une manière de faire taire tous ceux dans la majorité qui veulent déjà inhumer une candidature jugée « velléitaire ».
Début avril, le président du Parti radical avait annoncé sur France 2 sa rupture avec l'UMP. Mais à la veille du congrès de la formation, mi-mai, l'un de ses proches, l'ex-ministre Yves Jégo avait toutefois affirmé qu'il n'était pas un « kamikaze »...« Laissez-moi réfléchir encore un peu. Ce sont des choses graves qui engagent tellement d'autres gens », avait lancé l'ancien ministre de l'Ecologie à la tribune du congrès, suscitant moult soupirs de dépit dans la salle.
Il semble désormais être passé à la vitesse supérieure. Indifférent aux incantations des ténors de la majorité, tel François Fillon le sommant, samedi dernier, « de ne pas céder aux sirènes de la division ». « Il se fait dicter son calendrier par le Nouveau Centre qui le presse », juge le député radical Jean Leonetti, qui n'a pas suivi Jean-Louis Borloo dans sa rupture avec l'UMP.
« Je n'ai jamais senti la moindre hésitation de sa part pour 2012 », confie le député du Nouveau Centre Jean-Christophe Lagarde. « A partir du moment où on le menace, il se trouve conforté dans sa détermination, d'autant que tous les camarades du centre s'accordent à dire qu'il est le meilleur pour gagner », commente Dominique Paillé, conseiller de Jean-Louis Borloo. « S'il se présente, il ne prend qu'un point dans les sondages à Nicolas Sarkozy, alors qu'on arrête de nous faire peur avec le risque d'un nouveau 21 avril », répètent ses proches.
Jean-Louis Borloo prépare sa stratégie de campagne avec un « noyau dur » de dix personnes. Il s'est adjoint comme responsable du projet Frédéric Salat-Baroux, gendre de Jacques Chirac et avocat comme lui. Et il se cherche un QG parisien, autre que celui du Parti radical, devenu aussi le siège de la Confédération des centres, l'Alliance républicaine écologiste et sociale.
« Un projet simple et modeste »
Au Québec ces jours-ci, il va multiplier les déplacements après un passage, symbolique, hier sur ses terres électives de Valenciennes qui lui ont offert la reconnaissance. « Jean-Louis est un ancien avocat, méthodique, qui procède par dossiers, par séquences », juge sa nouvelle alliée, Rama Yade, qui prépare pour septembre un Grenelle de la jeunesse.
Son ex-collègue du gouvernement, Fadela Amara, jusque-là peu diserte, en raison notamment de son obligation de réserve liée à son statut de haut fonctionnaire, devrait aussi battre le pavé pour son « ami Jean-Louis ». Une grand-messe conviviale des centristes, prévue en juin à Epinay-sur-Seine devrait aussi mobiliser les troupes. « Jean-Louis Borloo ne veut rien faire dans la précipitation. Mais il n'est pas là pour faire la première partie du spectacle, il n'est pas un supplétif de la majorité », insiste Rama Yade.
« Comment peut-il seulement se démarquer, lui qui fut pendant près de quatre ans le numéro deux du gouvernement ? » s'interroge Jean Leonetti, qui déplore cette « alliance avec des gens qui ont la haine du président de la République ».
Selon Dominique Paillé, Jean-Louis Borloo va « réfléchir à un projet simple et modeste de cohésion sociale ».
Pour l'heure, il écoute, consulte. Beaucoup. A en croire l'ex-secrétaire d'Etat aux Sports, nombre de personnalités éclectiques se bousculent pour participer à cette campagne encore balbutiante. L'autre candidat du centre, François Bayrou, ne se montre nullement inquiet : « Ceux qui croient que l'Elysée acceptera sa candidature sont des enfants de choeur ! »
Une manière de faire taire tous ceux dans la majorité qui veulent déjà inhumer une candidature jugée « velléitaire ».
Début avril, le président du Parti radical avait annoncé sur France 2 sa rupture avec l'UMP. Mais à la veille du congrès de la formation, mi-mai, l'un de ses proches, l'ex-ministre Yves Jégo avait toutefois affirmé qu'il n'était pas un « kamikaze »...« Laissez-moi réfléchir encore un peu. Ce sont des choses graves qui engagent tellement d'autres gens », avait lancé l'ancien ministre de l'Ecologie à la tribune du congrès, suscitant moult soupirs de dépit dans la salle.
Il semble désormais être passé à la vitesse supérieure. Indifférent aux incantations des ténors de la majorité, tel François Fillon le sommant, samedi dernier, « de ne pas céder aux sirènes de la division ». « Il se fait dicter son calendrier par le Nouveau Centre qui le presse », juge le député radical Jean Leonetti, qui n'a pas suivi Jean-Louis Borloo dans sa rupture avec l'UMP.
« Je n'ai jamais senti la moindre hésitation de sa part pour 2012 », confie le député du Nouveau Centre Jean-Christophe Lagarde. « A partir du moment où on le menace, il se trouve conforté dans sa détermination, d'autant que tous les camarades du centre s'accordent à dire qu'il est le meilleur pour gagner », commente Dominique Paillé, conseiller de Jean-Louis Borloo. « S'il se présente, il ne prend qu'un point dans les sondages à Nicolas Sarkozy, alors qu'on arrête de nous faire peur avec le risque d'un nouveau 21 avril », répètent ses proches.
Jean-Louis Borloo prépare sa stratégie de campagne avec un « noyau dur » de dix personnes. Il s'est adjoint comme responsable du projet Frédéric Salat-Baroux, gendre de Jacques Chirac et avocat comme lui. Et il se cherche un QG parisien, autre que celui du Parti radical, devenu aussi le siège de la Confédération des centres, l'Alliance républicaine écologiste et sociale.
« Un projet simple et modeste »
Au Québec ces jours-ci, il va multiplier les déplacements après un passage, symbolique, hier sur ses terres électives de Valenciennes qui lui ont offert la reconnaissance. « Jean-Louis est un ancien avocat, méthodique, qui procède par dossiers, par séquences », juge sa nouvelle alliée, Rama Yade, qui prépare pour septembre un Grenelle de la jeunesse.
Son ex-collègue du gouvernement, Fadela Amara, jusque-là peu diserte, en raison notamment de son obligation de réserve liée à son statut de haut fonctionnaire, devrait aussi battre le pavé pour son « ami Jean-Louis ». Une grand-messe conviviale des centristes, prévue en juin à Epinay-sur-Seine devrait aussi mobiliser les troupes. « Jean-Louis Borloo ne veut rien faire dans la précipitation. Mais il n'est pas là pour faire la première partie du spectacle, il n'est pas un supplétif de la majorité », insiste Rama Yade.
« Comment peut-il seulement se démarquer, lui qui fut pendant près de quatre ans le numéro deux du gouvernement ? » s'interroge Jean Leonetti, qui déplore cette « alliance avec des gens qui ont la haine du président de la République ».
Selon Dominique Paillé, Jean-Louis Borloo va « réfléchir à un projet simple et modeste de cohésion sociale ».
Pour l'heure, il écoute, consulte. Beaucoup. A en croire l'ex-secrétaire d'Etat aux Sports, nombre de personnalités éclectiques se bousculent pour participer à cette campagne encore balbutiante. L'autre candidat du centre, François Bayrou, ne se montre nullement inquiet : « Ceux qui croient que l'Elysée acceptera sa candidature sont des enfants de choeur ! »
http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/dossier/300423137/0201412582592-comment-jean-louis-borloo-se-prepare-pour-2012-171264.php
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Comment Jean-Louis Borloo se prépare pour 2012
Quel clown ce Borloo .
En tout cas sa candidature sera utile à Sarkozy , il prendra des voix à Bayrou , à Villepin et rognera un peu sur celles de la droite du PS .
j'imagine mal quelqu'un vraiment de droite voter pour un gars comme Borloo qui se réclame d'un mélange de centrisme mou et d'écologie d'apparat .
Les sondages ont d'ailleurs montré que ces candidatures ( Borloo, Villepin...) ne changent pas grand chose au vote Sarkozy .
En tout cas sa candidature sera utile à Sarkozy , il prendra des voix à Bayrou , à Villepin et rognera un peu sur celles de la droite du PS .
j'imagine mal quelqu'un vraiment de droite voter pour un gars comme Borloo qui se réclame d'un mélange de centrisme mou et d'écologie d'apparat .
Les sondages ont d'ailleurs montré que ces candidatures ( Borloo, Villepin...) ne changent pas grand chose au vote Sarkozy .
Bassai Dai- Conseiller général
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Date d'inscription : 23/01/2009
Re: Comment Jean-Louis Borloo se prépare pour 2012
Lieutenant Hardcock a écrit:Quel clown ce Borloo .
En tout cas sa candidature sera utile à Sarkozy , il prendra des voix à Bayrou , à Villepin et rognera un peu sur celles de la droite du PS .
j'imagine mal quelqu'un vraiment de droite voter pour un gars comme Borloo qui se réclame d'un mélange de centrisme mou et d'écologie d'apparat .
Les sondages ont d'ailleurs montré que ces candidatures ( Borloo, Villepin...) ne changent pas grand chose au vote Sarkozy .
j'imaginais fort bien ta réaction sur borloo. Certes il n'a pas la stature d'un président de la république mais il y a eu des précédents !
Honnêtement je suis bien d'accord avec toi pour dire qu'il ne représente pas grand danger pour Sarkozy s'il se représente !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Comment Jean-Louis Borloo se prépare pour 2012
serait-il en manque de pouvoir le Borloo, monsieur TAXES? après plusieurs années ministre, déprimerait-il pour envisager pouvoir être ne serait que dans sa tête, Président de la République....???
Invité- Invité
Re: Comment Jean-Louis Borloo se prépare pour 2012
Le président du Parti radical, celui du Nouveau Centre, Hervé Morin, et leurs amis ont mis en place la direction de l'Alliance.
Nadine Morano moque sa coiffure chez Laurent Ruquier. Sur France Inter, Nathalie Kosciusko-Morizet juge sa «stratégie un peu compliquée» et ses hésitations peu compatibles avec la fonction présidentielle. Et les noms de ses fidèles sont une nouvelle fois avancés dans l'entourage du président de la République comme de possibles ministrables. Jean-Louis Borloo, parce que possible candidat à la présidentielle, est sous la pression de l'UMP.
Le président du Parti radical n'en fait pas mystère. Il ne veut pas, non plus, en faire grand cas. «J'avais été prévenu, dès le départ, que je serai “mieux protégé à l'intérieur qu'à l'extérieur”, confie-t-il. Je ne suis donc surpris de rien.» «On a vu le ton subitement se durcir contre nous depuis l'affaire Strauss-Kahn», raconte Dominique Paillé. L'ancien porte-parole de l'UMP, aujourd'hui rallié à Jean-Louis Borloo, explique «ce regain de tensions» par «une nervosité mal contrôlée». «Ils sont en panique, et je ne m'explique pas pourquoi», ironise un radical à propos du parti présidentiel.
Mardi sur Europe 1, Jean-Louis Borloo a voulu calmer le jeu. «Je respecte l'UMP, je respecte le président de la République, je demande simplement un respect équivalent», a-t-il souhaité tout en précisant bien que, selon le principe d'Archimède, «plus il y a de pression dans un sens, plus la force contraire est élevée». Baisser la pression, également, en donnant quelques gages de bonne conduite.
En présentant à la presse, mardi soir, l'équipe dirigeante de «l'Alliance républicaine, écologiste et sociale» qui réunit le Parti radical, le Nouveau Centre, la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel et la Convention démocrate d'Hervé de Charette, Jean-Louis Borloo a répété que leur ambition commune est de constituer une «nouvelle formation politique de plein droit» dont la vocation est «d'élargir» la majorité.
«Notre pays a besoin de diversité», a-t-il justifié. «Une diversité» qui ne peut pas, selon lui, s'incarner dans «le cadre d'une seule formation politique, l'UMP, qui prétend représenter toutes les sensibilités». Mais il a également expliqué, concernant son éventuelle candidature à la présidentielle, qu'il est «un être politique responsable» : «Je regarderai la situation au moment où il faudra la regarder», a-t-il ajouté, suscitant de nouveaux doutes sur sa motivation à aller jusqu'au bout. En particulier si les sondages laissaient présager une qualification de Marine Le Pen au second tour, face à un candidat de gauche.
Dans les statuts de l'Alliance, l'obligation d'une candidature à la présidentielle avait été envisagée, puis finalement écartée. Le président du Nouveau Centre Hervé Morin n'en démord cependant pas : «La famille centriste sera représentée», assure-t-il à nouveau. Il balaie du revers de la main les arguments de ceux qui voient en la multiplication des candidatures à droite l'origine d'une éventuelle disqualification de Nicolas Sarkozy au second tour. «Encore une fois, si Nicolas Sarkozy ne parvient pas à se qualifier au premier tour, c'est qu'il est déjà battu au second», explique le député de l'Eure, prêt à relever le gant si jamais Jean-Louis Borloo devait jeter le sien.
Nadine Morano moque sa coiffure chez Laurent Ruquier. Sur France Inter, Nathalie Kosciusko-Morizet juge sa «stratégie un peu compliquée» et ses hésitations peu compatibles avec la fonction présidentielle. Et les noms de ses fidèles sont une nouvelle fois avancés dans l'entourage du président de la République comme de possibles ministrables. Jean-Louis Borloo, parce que possible candidat à la présidentielle, est sous la pression de l'UMP.
Le président du Parti radical n'en fait pas mystère. Il ne veut pas, non plus, en faire grand cas. «J'avais été prévenu, dès le départ, que je serai “mieux protégé à l'intérieur qu'à l'extérieur”, confie-t-il. Je ne suis donc surpris de rien.» «On a vu le ton subitement se durcir contre nous depuis l'affaire Strauss-Kahn», raconte Dominique Paillé. L'ancien porte-parole de l'UMP, aujourd'hui rallié à Jean-Louis Borloo, explique «ce regain de tensions» par «une nervosité mal contrôlée». «Ils sont en panique, et je ne m'explique pas pourquoi», ironise un radical à propos du parti présidentiel.
Mardi sur Europe 1, Jean-Louis Borloo a voulu calmer le jeu. «Je respecte l'UMP, je respecte le président de la République, je demande simplement un respect équivalent», a-t-il souhaité tout en précisant bien que, selon le principe d'Archimède, «plus il y a de pression dans un sens, plus la force contraire est élevée». Baisser la pression, également, en donnant quelques gages de bonne conduite.
En présentant à la presse, mardi soir, l'équipe dirigeante de «l'Alliance républicaine, écologiste et sociale» qui réunit le Parti radical, le Nouveau Centre, la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel et la Convention démocrate d'Hervé de Charette, Jean-Louis Borloo a répété que leur ambition commune est de constituer une «nouvelle formation politique de plein droit» dont la vocation est «d'élargir» la majorité.
«Notre pays a besoin de diversité», a-t-il justifié. «Une diversité» qui ne peut pas, selon lui, s'incarner dans «le cadre d'une seule formation politique, l'UMP, qui prétend représenter toutes les sensibilités». Mais il a également expliqué, concernant son éventuelle candidature à la présidentielle, qu'il est «un être politique responsable» : «Je regarderai la situation au moment où il faudra la regarder», a-t-il ajouté, suscitant de nouveaux doutes sur sa motivation à aller jusqu'au bout. En particulier si les sondages laissaient présager une qualification de Marine Le Pen au second tour, face à un candidat de gauche.
Dans les statuts de l'Alliance, l'obligation d'une candidature à la présidentielle avait été envisagée, puis finalement écartée. Le président du Nouveau Centre Hervé Morin n'en démord cependant pas : «La famille centriste sera représentée», assure-t-il à nouveau. Il balaie du revers de la main les arguments de ceux qui voient en la multiplication des candidatures à droite l'origine d'une éventuelle disqualification de Nicolas Sarkozy au second tour. «Encore une fois, si Nicolas Sarkozy ne parvient pas à se qualifier au premier tour, c'est qu'il est déjà battu au second», explique le député de l'Eure, prêt à relever le gant si jamais Jean-Louis Borloo devait jeter le sien.
http://www.lefigaro.fr/
Jeanclaude- Député
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