La majorité met en garde Jean-Louis Borloo
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La majorité met en garde Jean-Louis Borloo
La majorité met en garde Jean-Louis Borloo
lundi 27 juin 2011 09h12
[justify]PARIS (Reuters) - Plusieurs dirigeants de la majorité se sont élevés lundi contre la possible candidature de Jean-Louis Borloo à l'élection présidentielle de 2012, présentée comme dangereuse pour la droite et Nicolas Sarkozy.
Jean-Louis Borloo a lancé dimanche une nouvelle "Alliance" fusionnant plusieurs petits partis centristes et il a annoncé qu'il se prononcerait d'ici l'automne sur son éventuelle candidature.
Pour les dirigeants de la majorité, une telle initiative est susceptible d'affaiblir Nicolas Sarkozy et elle pose le risque d'une élimination du président sortant par l'extrême-droite dès le premier tour.
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a ainsi déclaré sur France Inter qu'il y avait un risque de "21 avril à l'envers", en référence à l'élimination du socialiste Lionel Jospin par Jean-Marie Le Pen, alors président du Front national, au premier tour de la présidentielle en 2002.
"C'est inquiétant. S'il y a trop de candidatures à droite et au centre-droite, le risque c'est tout simplement de vivre un 21 avril à l'envers", a-t-il dit.
Prié de dire si les parlementaires qui soutiennent Jean-Louis Borloo auraient l'investiture UMP en cas de candidature de ce dernier, il a laissé entendre que ce ne serait pas le cas.
"Il faut être cohérent, on quitte l'UMP, ce n'est pas la même chose que si on reste dedans", a-t-il dit.
Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a également mis en garde son ex-collègue centriste. "[i]S'il est candidat, c'est de la division. S'il y a de la division, il y a effectivement le risque que la droite et le centre ne soient pas représentés au second tour[/i]", a-t-il dit sur RMC.
Nadine Morano estime de son côté qu'il n'y a pas de sens pour son ancien collègue du gouvernement à se présenter.
"Je crois qu'il fera preuve de réalisme à un certain moment, parce que sa démarche, disons-le, n'est pas compréhensible, n'est pas crédible non plus pour les Français", a déclaré sur France 2 la ministre de la Formation professionnelle.
"Il n'y aucune différence entre Jean-Louis Borloo et nous. Nous sommes vraiment dans la même famille politique", a-t-elle ajouté. ... pas tout à fait l'UMP est l'UMP et le centre est le centre ma chèque madame ![/justify]
Thierry Lévêque, édité par Bertrand Boucey
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE75Q03420110627?pageNumber=2&virtualBrandChannel=0
lundi 27 juin 2011 09h12
[justify]PARIS (Reuters) - Plusieurs dirigeants de la majorité se sont élevés lundi contre la possible candidature de Jean-Louis Borloo à l'élection présidentielle de 2012, présentée comme dangereuse pour la droite et Nicolas Sarkozy.
Jean-Louis Borloo a lancé dimanche une nouvelle "Alliance" fusionnant plusieurs petits partis centristes et il a annoncé qu'il se prononcerait d'ici l'automne sur son éventuelle candidature.
Pour les dirigeants de la majorité, une telle initiative est susceptible d'affaiblir Nicolas Sarkozy et elle pose le risque d'une élimination du président sortant par l'extrême-droite dès le premier tour.
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a ainsi déclaré sur France Inter qu'il y avait un risque de "21 avril à l'envers", en référence à l'élimination du socialiste Lionel Jospin par Jean-Marie Le Pen, alors président du Front national, au premier tour de la présidentielle en 2002.
"C'est inquiétant. S'il y a trop de candidatures à droite et au centre-droite, le risque c'est tout simplement de vivre un 21 avril à l'envers", a-t-il dit.
Prié de dire si les parlementaires qui soutiennent Jean-Louis Borloo auraient l'investiture UMP en cas de candidature de ce dernier, il a laissé entendre que ce ne serait pas le cas.
"Il faut être cohérent, on quitte l'UMP, ce n'est pas la même chose que si on reste dedans", a-t-il dit.
Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a également mis en garde son ex-collègue centriste. "[i]S'il est candidat, c'est de la division. S'il y a de la division, il y a effectivement le risque que la droite et le centre ne soient pas représentés au second tour[/i]", a-t-il dit sur RMC.
Nadine Morano estime de son côté qu'il n'y a pas de sens pour son ancien collègue du gouvernement à se présenter.
"Je crois qu'il fera preuve de réalisme à un certain moment, parce que sa démarche, disons-le, n'est pas compréhensible, n'est pas crédible non plus pour les Français", a déclaré sur France 2 la ministre de la Formation professionnelle.
"Il n'y aucune différence entre Jean-Louis Borloo et nous. Nous sommes vraiment dans la même famille politique", a-t-elle ajouté. ... pas tout à fait l'UMP est l'UMP et le centre est le centre ma chèque madame ![/justify]
Thierry Lévêque, édité par Bertrand Boucey
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE75Q03420110627?pageNumber=2&virtualBrandChannel=0
Jeanclaude- Député
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Re: La majorité met en garde Jean-Louis Borloo
L'UMP commence à avoir la trouille et passe des regrés aux menaces; rien de surprenant.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: La majorité met en garde Jean-Louis Borloo
L'UMP ne veut pas de " divisions" car on est pour la " pensée unique"
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: La majorité met en garde Jean-Louis Borloo
C'est stupide ce que tu dis , Jean Claude , connaîs tu un seul parti qui soit pour la division de ses troupes ???
Re: La majorité met en garde Jean-Louis Borloo
Georges a écrit:L'UMP commence à avoir la trouille et passe des regrés aux menaces; rien de surprenant.
ben c'est certainement pas du feu le NPA que l'UMP doit avoir peur !!
Re: La majorité met en garde Jean-Louis Borloo
livaste a écrit:C'est stupide ce que tu dis , Jean Claude , connaîs tu un seul parti qui soit pour la division de ses troupes ???
Non Livaste, c'est très loin d'être idiot et il suffit de se souvenir sur quelles bases a été créé ce parti politique !
Aucun parti n'est pour la division de ses troupes c'est une évidence, sauf que l'UMP est, au départ, un assemblage de différents partis politique et a été créé uniquement pour devenir une " machine à gagner".
EN 2007, NICOLAS SARKOZY AVAIT REUSSI A RASSEMBLER TOUT L’ELECTORAT DE DROITE ET UNE PARTIE DE CELUI D’EXTREME DROITE. QUATRE ANS PLUS TARD, CELA NE FONCTIONNE PLUS. QUE S’EST-IL PASSE ?Aucun parti n'est pour la division de ses troupes c'est une évidence, sauf que l'UMP est, au départ, un assemblage de différents partis politique et a été créé uniquement pour devenir une " machine à gagner".
Il avait réussi à fédérer une large majorité de Français avec beaucoup de rêves. Il y avait de la séduction, mais il apparaissait surtout, dans les sondages de l’époque, comme compétent, en tout cas plus que Ségolène Royal. Les Français lui faisaient confiance pour faire bouger les choses. Plus forte est la séduction, plus forte est la déception.
IL S’APPUYAIT SUR L’UMP, QUI DEPUIS 2002 AVAIT REUSSI A RASSEMBLER TOUTES LES COMPOSANTES DE LA DROITE. N’EST-CE PAS CELA QUI EST EN TRAIN D’IMPLOSER ?
L’UMP est une machine électorale. Mais c’est un non-sens politique que de vouloir faire cohabiter toutes les sensibilités politiques de droite. Qu’y a-t-il de commun entre la droite libérale, anti-étatique, et les gaullistes sociaux, qui défendent le rôle et la souveraineté de l’Etat ? Sociologiquement, ces deux droites n’ont pas grand-chose à voir. La tradition gaulliste s’appuie sur une classe moyenne et des catégories populaires qui sont, pour citer un exemple, très choquées par les gros salaires des patrons. Ce n’est absolument pas le cas des tenants de la droite libérale.
D’AUTRES FAMILLES DE LA DROITE COHABITENT DANS L’UMP : IL Y A LES DEMOCRATES-CHRETIENS, LES RADICAUX DE JEAN-LOUIS BORLOO…
Pour reprendre la trilogie chère à René Rémond, on peut distinguer le courant gaulliste, qui s’inscrit dans la tradition bonapartiste, les chrétiens-démocrates, incarnés sous la IVe République par le MRP, et la droite orléaniste, dont Valéry Giscard d’Estaing avait repris le flambeau. L’UDF avait réussi à fédérer les chrétiens-démocrates, les orléanistes et une partie des radicaux-socialistes. L’UMP les a réunis avec les gaullistes du RPR pour l’élection de 2002. Seule une partie de la composante chrétienne-démocrate n’a pas suivi : c’est le Modem de François Bayrou et le Nouveau Centre d’Hervé Morin.
ET L’EXTREME DROITE ?
Elle a toujours existé en France. Sa montée aujourd’hui n’est pas un accident historique. La droite extrême est, comme la droite, faite de plusieurs courants. Entre les monarchistes légitimistes, les maurrassiens et les doriotistes souvent issus du Parti communiste, il n’y avait souvent pas grand-chose en commun. Elle est aussi une composante de la droite républicaine - incarnée avant la guerre par le colonel de la Roque -, dont une partie a rejoint la Résistance puis s’est retrouvée dans le mouvement gaulliste. Les déclarations d’un Alain Peyrefitte ou d’un Charles Pasqua dans les années 70 ou 80 sur l’immigration ne dépareraient pas dans le programme du Front national aujourd’hui.
OU SE SITUENT FILLON ET COPE DANS CE PAYSAGE POLITIQUE ?
Pour Fillon, c’est très clair : il est totalement dans la tradition gaulliste et sociale. Pour ce qui est de Copé, c’est beaucoup plus difficile, car sa position est brouillée par sa stratégie personnelle. Entre Copé et le giscardisme des années 70, il n’y a pas grande différence : il défendra les valeurs qui peuvent servir ses ambitions présidentielles. Fillon, lui, est peut-être le dernier des gaullistes historiques.
L’UMP PEUT-ELLE RESISTER A CES FORCES CENTRIFUGES ?
L’UMP ne correspond à aucune réalité politique. C’est un mariage de raison entre des gens qui n’ont rien à voir entre eux. Qu’y a-t-il en commun entre Jean-Louis Borloo et Christian Vanneste ? Elle est composée d’élus de terrains qui voient venir 2012 avec l’angoisse de ne pas être réélus. Et comme elle n’a pas dans ses rangs de personnalités assez fortes pour affirmer un discours souverainiste tout en s’opposant à l’extrême droite, on risque fort de voir l’UMP se séparer selon un clivage simple : ceux qui composeront avec le FN et ceux qui refuseront. C’est ce qui est en train de se jouer.
INTERVIEW
Christian Delporte, historien, revient sur les divergences idéologiques à droite :
Par FRANÇOIS WENZ-DUMAS
Christian Delporte est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines. Il a publié en 2011 Une histoire de la séduction politique et en 2009 Une histoire de la langue de bois (Flammarion).
Christian Delporte, historien, revient sur les divergences idéologiques à droite :
Par FRANÇOIS WENZ-DUMAS
Christian Delporte est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines. Il a publié en 2011 Une histoire de la séduction politique et en 2009 Une histoire de la langue de bois (Flammarion).
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: La majorité met en garde Jean-Louis Borloo
tu ne prétends quand même pas m'apprendre l'UMP ???
Il y a toujours des courants mais Borloo est haî par les sympathisants et adhérents , et si Sarkozy n'a débarqué du gouvernement , c'est sous la pression des adhérents et des élus !
Toutes tendances confondues !, de la droite à l'aile gauche de l'UMP , des libéraux aux pas libéraux !
Il y a toujours des courants mais Borloo est haî par les sympathisants et adhérents , et si Sarkozy n'a débarqué du gouvernement , c'est sous la pression des adhérents et des élus !
Toutes tendances confondues !, de la droite à l'aile gauche de l'UMP , des libéraux aux pas libéraux !
Re: La majorité met en garde Jean-Louis Borloo
et borloo n'a rien à foutre à l'UMP , je te rappelle son parcours !
e 2 avril 1993, il devient député de la 21e circonscription du Nord (soit Valenciennes et une grande partie de son agglomération), sous la bannière Divers droite. Il siège au sein du groupe République et liberté qui, durant la Xe législature (1993-1997), regroupe des élus divers droite et gauche sous la présidence du député-maire de Tours Jean Royer. Deux ans plus tard, il est réélu maire de Valenciennes avec 63% des voix pour sa liste au premier tour.
En 1997, désormais apparenté au groupe UDF et sous étiquette Force démocrate (FD), Jean-Louis Borloo voit son mandat de député renouvelé (au deuxième tour par 52,79 % des voix contre 47,21 % au communiste Fabien Thiémé, il était arrivé en tête au premier tour avec 34,27 % des suffrages)10. Après le lancement de la « Nouvelle UDF » en 1998, il adhère officiellement à cette dernière et en est nommé porte-parole en janvier 2001. Il est à ce poste un membre actif de la campagne de François Bayrou pour l'élection présidentielle de 20021
Re: La majorité met en garde Jean-Louis Borloo
Oh que non je n'ai pas cette prétention mais j'ai l'expérience avec moi et sais fort bien comment et pourquoi a été constitué le parti UMP, et ce aussi bien que toi ! Quand à Boorlo quand il était au Gouvernement son action était tellement formidable que les élus UMP le voyait 1er Minsistrable !Est-ce vrai ou faux ?livaste a écrit:tu ne prétends quand même pas m'apprendre l'UMP ???
Il y a toujours des courants mais Borloo est haî par les sympathisants et adhérents , et si Sarkozy n'a débarqué du gouvernement , c'est sous la pression des adhérents et des élus !
Toutes tendances confondues !, de la droite à l'aile gauche de l'UMP , des libéraux aux pas libéraux !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
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Date d'inscription : 26/09/2008
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