Grenelle II : un test pour Jean-Louis Borloo
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Grenelle II : un test pour Jean-Louis Borloo
Grenelle II : un test pour Jean-Louis Borloo
Par Anne Rovan et Marielle Court
01/04/2010 | Mise à jour : 07:33
Je crains le pire , Borloo sort de sa sieste , on va encore prendre des taxes dans la figure !
Mais qu'est ce qu'il attend pour le virer ?
Par Anne Rovan et Marielle Court
01/04/2010 | Mise à jour : 07:33
Jean-Louis Borloo estime que la droite est « très offensive» sur la loi Grenelle II.
L'Assemblée nationale va plancher sur le Grenelle II, transcription des grandes orientations du Grenelle I, à partir du 4 mai. Le ministre de l'Environnement marche sur des œufs après le report sine die de la taxe carbone.
«Je préfère la tempête au calme plat.» L'observateur avisé du Grenelle de l'environnement, qui prononce cette phrase, a de quoi être comblé. Depuis quelques jours, les questions d'environnement sont dans l'œil du cyclone. Et c'est la taxe carbone qui a cristallisé le ras-le-bol de la majorité. Muette depuis son recadrage du chef de l'État, le secrétaire d'État à l'Écologie Chantal Jouanno est sortie hier de son silence. «Maintenant, il faut avancer, se retrousser les manches. Le désespoir ne peut être que provisoire et temporaire», a déclaré celle qui la semaine dernière s'était dite «désespérée» du report sine die de la taxe.
Son ministre de tutelle, Jean-Louis Borloo, et elle-même vont devoir effectivement faire face. Car le Grenelle II de l'environnement est à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale à partir du 4 mai. Ce texte est en fait la transcription des grandes orientations de la loi Grenelle I adoptée à la quasi-unanimité, à l'automne 2008. Il est pour l'heure discuté en commission. «Les parlementaires y travaillent d'arrache-pied», explique-t-on dans l'entourage du ministre du Développement durable, Jean-Louis Borloo. Pourtant l'impression domine que l'écologie est à nouveau passée au second plan. Chômage, désindustrialisation, remontée du vote FN sont redevenus les premiers sujets de préoccupation. Y compris à l'Élysée. Pour autant, «il n'est pas question de reculer sur le Grenelle. Le président est même proactif sur ce dossier», souligne-t-on à l'Élysée.
Débats moins consensuels ?
Dans la majorité, en revanche, certains parient sur des débats beaucoup plus nourris et bien moins consensuels que sur le Grenelle I. «Il ne faudrait pas que l'inconfort actuel sur la taxe carbone étouffe les débats qu'il pourrait y avoir sur le Grenelle II», prévient le député UMP de la Drôme, Hervé Mariton. De son côté, Jean-Louis Borloo est imperturbable : «C'est à chaque fois la même petite musique. Rappelez-vous ce que l'on disait sur la loi Grenelle I quand certains expliquaient que la gestion de la crise était la priorité.» Le ministre ajoute : «La droite est au contraire très offensive. L'examen de la loi Grenelle II, en commission, est en cours. Avez-vous entendu parler d'un seul problème ?»
En cas de problème, le soutien de l'Élysée ne sera peut-être pas aussi fort qu'il l'a été naguère. Après avoir été en première ligne sur les dossiers écologiques, après avoir signé le pacte de Nicolas Hulot en 2007 et reçu Cécile Duflot à l'Élysée au moment des élections européennes, le chef de l'État est soucieux d'apaiser la majorité. Or l'examen en séance du Grenelle II pourrait susciter des crispations sur l'utilisation des pesticides dans l'agriculture ou le respect de la biodiversité confronté aux projets de grandes infrastructures. Le rapport sur les éoliennes que vient de remettre Patrick Ollier, le président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée, en est l'illustration.
Alors même que la loi Grenelle I prévoit que l'énergie éolienne doit représenter 10% des énergies renouvelables à l'horizon 2020 contre seulement 2% actuellement, le rapport parlementaire propose de rendre encore plus contraignante la législation sur les installations de ces grands moulins à vent. «Nous sommes en contact permanent avec les parlementaires», faisait valoir hier le ministère du Développement durable.
Je crains le pire , Borloo sort de sa sieste , on va encore prendre des taxes dans la figure !
Mais qu'est ce qu'il attend pour le virer ?
Re: Grenelle II : un test pour Jean-Louis Borloo
Allez, on colle des taxes conséquentes sur les bouteilles d'alcool, ça lui f'ra ptêtre comprendre des trucs à Borloo...
Invité- Invité
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