la connerie de certains services sociaux !

Las, l’épée de Damoclès qui pesait au-dessus de la tête de la famille d'accueil de la petite Cindy, vient de tomber. Alors qu'elle s'apprêtait à aller chercher à l'école maternelle de leur village, la petite fille que Séverine et son mari François Boyer élèvent depuis qu'elle a deux mois, la jeune femme a reçu un coup de fil laconique de l’ASE : Séverine doit déposer Cindy à Condom demain matin à 10 heures, à l’unité territoriale de l’aide sociale pour être présentée à sa nouvelle famille d’accueil.

Et vendredi matin, c’est avec ses affaires au grand complet, que les Boyer devront la déposer, à 10 heures au Conseil général, au siège du service de l’aide sociale à l’enfance.

Les motifs invoqués par l'Aide sociale à l'enfance lundi matin, lors d'une entrevue avec les Boyer, résideraient dans le fait que la petite fille est trop attachée à famille d'accueil et vice-versa.

Lundi, François Boyer s’était attelé à la création d’une page Facebook : « Pour le bonheur de Cindy ». Plusieurs médias se sont également intéressés à l'affaire.

livaste a écrit: février 2011 17h42 | Par Blandine Philippon

Gers : la petite Cindy sera retirée à sa famille d'accueil vendredi
Le couperet vient de tomber pour la petite Cindy et sa famille d'accueil. La fillette doit être présentée ce mercredi à sa nouvelle famille.

Las, l’épée de Damoclès qui pesait au-dessus de la tête de la famille d'accueil de la petite Cindy, vient de tomber. Alors qu'elle s'apprêtait à aller chercher à l'école maternelle de leur village, la petite fille que Séverine et son mari François Boyer élèvent depuis qu'elle a deux mois, la jeune femme a reçu un coup de fil laconique de l’ASE : Séverine doit déposer Cindy à Condom demain matin à 10 heures, à l’unité territoriale de l’aide sociale pour être présentée à sa nouvelle famille d’accueil.

Et vendredi matin, c’est avec ses affaires au grand complet, que les Boyer devront la déposer, à 10 heures au Conseil général, au siège du service de l’aide sociale à l’enfance.

Les motifs invoqués par l'Aide sociale à l'enfance lundi matin, lors d'une entrevue avec les Boyer, résideraient dans le fait que la petite fille est trop attachée à famille d'accueil et vice-versa.

Lundi, François Boyer s’était attelé à la création d’une page Facebook : « Pour le bonheur de Cindy ». Plusieurs médias se sont également intéressés à l'affaire.

la petite qui a maintenant 5 ans , est chez eux depuis qu'elle a eu 2 mois !
Ce qui veut dire que sa "famille biologique " , n'en a rien à foutre de la petite !
Et une connnasse d'AS , relevant d'un connard de Président Général , vient de retirer la gamine ...pour la confier à une autre famille d'accueil !

J'ai eu beaucoup de jeunes ayant connu des placements multiples décidés par les AS , et je peux vous certifier que dans tous les cas , ces gamins ballotés au grès des conneries des AS , étaient à 14 ou 16 ans , des gosses détruits !
Je suis outrée devant autant de connerie , au nom d'une idéologie stupide !

Hier matin, Séverine et François ont répondu la mort dans l'âme à la convocation du service d'aide sociale à l'enfance en se rendant au Conseil général, tandis que la petite Cindy, cinq ans, qu'ils élèvent depuis qu'elle a deux mois et qu'ils aiment comme si elle était leur propre fille, était prise en charge par son éducateur référent et une psychologue pour lui expliquer qu'elle allait bientôt quitter le foyer de Séverine et François. Une matinée cauchemardesque pour la petite fille comme pour le couple… Mais voilà, Séverine et François ne sont pas les parents de la fillette. Ils ne sont qu'une famille d'accueil, agréée, diplômée d'État, ayant passé avec succès une batterie de tests censés les garantir quasi parfaits, mais une famille d'accueil seulement…

Cette fonction, ce statut, qui est aussi une activité professionnelle rémunérée, implique que les enfants confiés, peuvent être retirés à leur famille d'accueil à tout moment, du jour au lendemain, et sans que l'Aide sociale à l'enfance (l'ASE) ne soit tenue d'en expliquer les motifs. Un contrat cruel pour Séverine et François Boyer, mais qu'ils ont passé il y a plusieurs années sans se douter que la sanction les concernerait eux aussi un jour…

Volte-face

D'autant qu'un temps, il fut même question d'adoption. « L'ASE nous l'avait laissé entendre. Puis c'est tombé à l'eau lorsque le papa de Cindy s'est fait connaître et a reconnu la petite » relate Séverine.

Une déconvenue que les Boyer ont encaissée de bonne grâce, trop contents que la petite fille, outre sa maman biologique, ait aussi un géniteur. Puis il y a eu les premiers mots de l'enfant. « Dès qu'elle a commencé à nous appeler papa et maman, nous avons demandé à l'ASE comment nous devions réagir. À l'époque, on nous a répondu de la laisser faire ».

Mais deux ans et demi plus tard, l'ASE fait volte-face. « On nous a passé un savon et interdit de répondre à l'appellation ». Un manque de cohérence qui fait dire aujourd'hui aux Boyer que l'ASE fait la pluie et le beau temps sans se soucier « des conséquences humaines et des dommages collatéraux ».

Observatrices privilégiées du comportement des enfants qu'elles accueillent, les familles d'accueil n'auraient cependant pas leur mot à dire. C'est du moins le sentiment de Séverine et François qui vont même plus loin : aujourd'hui, alors qu'on vient de leur annoncer que Cindy partirait dans une autre famille d'accueil d'ici un mois ou deux, ils en sont arrivés à la conclusion que « l'ASE ne souhaite pas que les enfants se sentent bien dans une famille ». « Comme s'il ne fallait pas qu'ils s'attachent et nous non plus » souffle François.

Gardiennage

« On devrait nous appeler des gardiens. Car en gros, c'est du gardiennage que l'on nous demande, que les enfants aient un toit au-dessus de la tête et de quoi manger dans l'assiette » se désole Séverine qui ne comprend pas, pas plus que la petite Cindy d'ailleurs, pourquoi depuis plusieurs mois, la fillette devait aller passer un week-end par mois dans une autre famille d'accueil. « À moins que ce ne soit pour la préparer à être ballottée de famille en famille et qu'elle se déshabitue de nous » suggère la jeune femme.

Hier matin, au Conseil général, c'est précisément ce que l'on aurait reproché aux Boyer : « On nous a dit que nous étions trop attachés à elle et qu'elle était trop attachée à nous ! Du coup, elle se retrouverait dans un dilemme de loyauté vis-à-vis de nous et se refuserait certaines choses lorsqu'elle est avec sa mère qu'elle est censée voir une heure une fois par mois en entretien médiatisé ».

Les Boyer ont décidé de se battre. Ils ont pris une avocate et se disent prêts à remuer ciel et terre pour ne pas être séparés de Cindy.

« Tenu au secret professionnel »
Interrogé sur les raisons qui ont poussé l'ASE à retirer Cindy à sa famille d'accueil, le chef de service Yves Rasles a confirmé hier soir la mesure, mais n'a pas souhaité répondre à nos questions, arguant du secret professionnel. Ignorant tout du dossier, la députée Gisèle Biémouret, qui est aussi la vice-présidente du Conseil général en charge des affaires sociales, a quant à elle annoncé qu'elle allait contacter dès aujourd'hui les services de l'ASE pour connaître « les tenants et les aboutissants » de cette affaire.

Jean-Claude a écrit:

Qu'il soit du PS arrange bien les affaires ? Ce genre de conneries n'arriverait pas à un Président UMP j'imagine !

Amicalement

livaste a écrit:

Jean-Claude a écrit:

Qu'il soit du PS arrange bien les affaires ? Ce genre de conneries n'arriverait pas à un Président UMP j'imagine !

Amicalement

ça te gêne que je donne le nom de ce type , responsable de l'ASE ??
C'est sûr , s'il avait été UMP , tu aurais été le premier à poster !
Quant à espérer qu 'un PCG umpiste fasse la même connerie ou la même saloperie , faudra attendre , il n'y en a pas , sont tous aux mains de fer de la gauche !

L'histoire avait ému la France entière en 2008. L'histoire, c'était celle d'une maman qui n'a plus que très peu de temps à vivre et qui décide de trouver elle-même une famille d'accueil pour ses enfants afin d'éviter leur séparation. Aujourd'hui, cette maman est décédée et ses quatre enfants ont été retirés de cette famille. L'information a été révélée mercredi par Libération. Le conseil général du Loiret où habitaient ces frères et sœurs explique que la décision a été rendue nécessaire par des "évolutions dans le comportement et dans la manière d'être des enfants", sans plus de précisions et sans mettre en cause la famille d'accueil.

"Je veux que mes enfants vivent dans une famille et ensemble. Après, je pourrai partir tranquille", avait raconté à l'époque, Marie-Laure Lecat, la maman de 36 ans, se sachant condamnée par un cancer généralisé. Après son décès, survenu en août 2009, les enfants avaient été recueillis comme prévu par la famille d'accueil habitant Puiseaux (Loiret).

Mais en février dernier, les trois plus jeunes ont dû être placés dans un lieu spécialisé dans l'accueil des fratries, confirme le conseil général. La décision a été prise "afin de leur permettre de s'épanouir dans le cadre d'une prise en charge personnalisée, tout en maintenant le lien de la fratrie, comme le souhaitait leur maman", ajoute le département. Elle a été prise avec l'accord du père, "seul à ce jour détenteur de l'autorité parentale". L'aînée a été placée dans une famille d'accueil en février 2010. "L'ensemble de la fratrie est suivi dans le cadre d'une thérapie familiale", ajoute le conseil général. Le témoignage de Marie-Laure Picat avait fait l'objet d'un livre paru en mars 2009, sous le titre "Le courage d'une mère", chez Oh Editions.

Jean-Claude a écrit:Tout à fait d'accord avec ton argumentation !

Hum ... tu ne cites pas le nom et l'appartenance politique du Président du Conseil Général du Loiret ?

Nom du président du Conseil général du loiret :
Le président du conseil général du Loiret est Éric Doligé (UMP) depuis 1994.

Je lui décerne le titre envié de ...