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Tunisie , l'après Ben Ali

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Message  Invité Jeu 27 Jan - 13:35

moi ce que je comprends pas ; c'est pourquoi ne lancent-ils pas de suite les appels à candidatures pour anticiper ces élections présidentielles ... et, en attendant , ne pas remanier le gouvernement .Juste Virer les pro Ben Ali .

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Message  livaste Sam 29 Jan - 9:27

Le nouveau gouvernement de transition apaise les Tunisiens


Par Delphine Minoui

28/01/2011 | Mise à jour : 20:34

Quelques irréductibles déplorent le maintien du premier ministre, mais la majorité estime avoir gagné.

Perché sur les marches du ministère de l'Éducation nationale, dans le quartier de Bab Bnet, un étudiant en blouson de cuir harangue les passants. «Unité! Unité! Nous devons continuer à résister!», hurle-t-il, en colère contre le remaniement ministériel annoncé tardivement dans la soirée de jeudi. Les curieux s'arrêtent, tendent l'oreille. En quelques minutes, une petite centaine de personnes s'agglutine autour de lui.

Devant la porte d'entrée, quatre soldats en uniforme montent la garde. Mais l'ébauche de manifestation se transforme vite en un débat public sur la composition de ce nouveau gouvernement, allégé de cinq des sept caciques de l'ancien régime. «Il a raison, tous les hommes du RCD (l'ex-parti du pouvoir, NDLR) sans exception, auraient dû sauter», lance un passant. «Ghannouchi est un vendu! Pourquoi l'a-t-on gardé?», s'insurge un autre, en faisant référence au premier ministre tunisien, finalement maintenu au poste qu'il occupa pendant onze ans sous Ben Ali. Leurs propos font écho aux plus téméraires des protestataires, majoritairement évacués vendredi après-midi par des unités antiémeute après s'être obstinés à maintenir leur campement en plein cœur de la casbah. En fin de journée, de violents accrochages ont également opposé, en centre-ville, des centaines de manifestants à la police, qui a fait usage de gaz lacrymogène pour les disperser.

Pourtant, les Tunisiens semblent, dans leur majorité, résignés à accepter la nouvelle formule. «Ce gouvernement n'est pas parfait. Mais Ghannouchi a le mérite de connaître ses dossiers. C'est un haut fonctionnaire, réputé pour son intégrité. On a besoin de ces gens-là pour nous aider à passer d'une dictature à une démocratie», concède une femme en tailleur, en rejoignant l'attroupement qui s'est formé devant le ministère de l'Éducation. Avant d'aller travailler, elle a acheté La Presse, l'ancien porte-voix du régime de Ben Ali désormais libéré de ses carcans. «Un gouvernement provisoire pour réaliser la transition démocratique», titre en une le quotidien tunisien.

Classeurs sous l'épaule, Amina Arfewi, une étudiante, opine de la tête. «Hier, j'ai enfin repris les cours à la fac. Dans certaines universités, les examens vont bientôt reprendre. C'est bon signe! Ne gâchons pas notre révolution en chipotant sur des postes ministériels», dit-elle. Pour cette jeune femme de 21 ans, comme pour beaucoup d'autres Tunisiens de la nouvelle génération, les 12 nouveaux ministres qui viennent d'être choisis sont d'illustres inconnus. «J'ai seulement entendu dire que le nouveau ministre des Affaires étrangères a 75 ans», dit-elle. Mais qu'importe. «Ce qui compte, c'est qu'ils mènent à bien la préparation de nos premières élections libres et démocratiques, prévues pour dans six mois. C'est la première fois que je vais voter! C'est un signe positif!», jubile-t-elle.

Couvre-feu allégé
Annoncée jeudi soir, à l'issue d'un vif bras de fer entre le pouvoir intérimaire et la rue, la nouvelle équipe gouvernementale dispose également de l'approbation de l'UGTT. Seul le soutien de ce syndicat, le plus influent du pays, qui a largement encadré la contestation ces derniers jours, pouvait garantir un retour au calme, même si certains manifestants se disent «trahis» et prêts à poursuivre le mouvement. Selon le patron de l'UGTT, Abdessalam Jrad, le premier ministre aurait accepté le principe d'une rencontre avec une délégation de protestataires pour discuter de leurs demandes. «On a gagné!», chantonne Imen, une femme chauffeur de taxi, en nous offrant une tournée d'el-Tadhamon (Solidarité), une cité populaire de Tunis. «Vous voyez, les gens font leurs courses, les enfants jouent au ballon. Et moi, je peux retravailler sans crainte», dit-elle, les cheveux recouverts d'un bonnet de laine. La sécurité, c'est la principale préoccupation de cette femme divorcée, mère d'une fille de 10 ans. «Vous savez, mon taxi, c'est mon gagne-pain. Pourvu que les manifestations ne reprennent pas, sinon je serai obligée d'arrêter de conduire», poursuit-elle.

Au Café Spontino, repaire de la jeunesse branchée dans le quartier résidentiel de Manar, fumeurs de chichas et amoureux du vendredi après-midi ont, eux aussi, retrouvé leurs habitudes. Au grand soulagement des serveurs. «Le couvre-feu a été allégé jusqu'à minuit. L'activité redémarre peu à peu. Et c'est tant mieux, car on risquait de se retrouver au chômage», souffle l'un d'entre eux. Entre deux commandes, il a les yeux rivés sur un des trois écrans télévisés de la salle principale.

Branché sur al-Jezira, le téléviseur passe en boucle les scènes de révolte égyptienne. «Vous avez vu, les Égyptiens se sont inspirés de notre révolution!», dit-il fièrement. Avant d'ajouter: «Dites-leur, dans vos journaux, qu'on a réussi notre pari démocratique. Regardez autour de vous: la vie reprend. Ça les aidera à tenir le coup!»

De out mon coeur , je souhaite " Bonne démocratie " au peuple tunisien !
Ils peuvent être fiers , ils ont fait une révolution, pour le moment exemplaire !
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Message  livaste Dim 30 Jan - 12:17

Ghannouchi l'islamiste attendu par des Tunisiennes...en bikini
Publié le 30.01.2011, 10h25 | Mise à jour : 12h06
Tunisie , l'après Ben Ali - Page 2 Islami10
le chef du mouvement islamiste Ennahdha (interdit sous Ben Ali) Rached Ghannouchi, en exil à Londres, ne pourra retourner en Tunisie que "s'il y a une loi d'amnistie" effaçant sa lourde condamnation à la prison à vie datant de 1991, a-t-il précisé. | Odd Andersen

Après 20 ans d'exil, l'opposant islamiste tunisien Rached Ghannouchi fait son retour aujourd'hui dans la Tunisie de l'après Ben Ali, le président déchu qui avait impitoyablement maté les islamistes au début des années 90.

Le fondateur du parti islamiste tunisien Ennahda, qui a quitté Londres dans la matinée en compagnie notamment d'une de ses filles, s'est déclaré juste avant son départ «très heureux». «Je rentre à la maison aujourd'hui, mais je retourne aussi dans le monde arabe», a déclaré le quasi septuagénaire.

Beaucoup de questions accompagnent son retour et les milieux féministes, notamment, craignent qu'une influence croissante de l'islam ne remette en cause les droits acquis de la femme sous le régime de Ben Ali. Le leader pourrait d'ailleurs bien être accueilli à l'aéroport par un groupe de Tunisiennes en bikini et en mini-jupes. L'idée circule depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, un groupe est même intitulé "Toutes les Tunisiennes en bikini pour accueillir Ghannouchi à l'aéroport".

Un parti réprimé par Ben Ali

Pour désamorcer ces craintes, Ghannouchi a annoncé que son retour ne serait pas triomphal: il devrait même quitter la tête du parti Ennahdha pour laisser la place à de plus jeunes leaders.

Ce parti, inspiré par les Frères musulmans égyptiens, avait été réprimé après les élections de 1989, où la liste qu'il soutenait avait recueilli au moins 17 % des suffrages. Rached Ghannouchi avait alors quitté la Tunisie. En 1992, il avait été condamné par contumace à la prison à perpétuité avec d'autres responsables religieux, pour un complot contre le président. C'est grâce aux autorités de transition, qui ont décrété une amnistie générale le 20 janvier dernier, que la bête noire du régime Ben Ali a finalement pu revenir.


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Message  livaste Mar 1 Fév - 13:03

En Tunisie, les islamistes au grand jour
Mots clés : Islamisme, Ennhada, Laïcité, TUNISIE, Ben Ali Ghannouchi

Par Delphine Minoui

31/01/2011 | Mise à jour : 20:56


Tunisie , l'après Ben Ali - Page 2 Tunisi10
Dimanche dernier, à l'aéroport de Tunis,des femmes voilées attendent Rached Ghannouchi,le chef du mouvement islamiste Ennahda,de retour dans son pays après vingt ansd'exil à Londres. Crédits photo : HALEY/SIPA/SIPA

Réprimés sous Ben Ali, les islamistes font une percée dans le paysage politique tunisien, avec le retour au pays, dimanche, de leur principal leader, Rached Ghannouchi. De quoi inquiéter les défenseurs de la laïcité.

Fathi Hammami est un imam comblé. Ce vendredi, pour la deuxième semaine consécutive, il a prononcé son prêche en toute liberté. Fini les sermons préalablement censurés, les éloges obligatoires de Zine el-Abidine Ben Ali et les indics camouflés dans la masse des fidèles abonnés à sa petite mosquée au minaret blanc, en plein cœur de Cité Tadhamon (Solidarité). «Longtemps, on nous a collé l'étiquette de terroristes. Les agents du président nous suivaient à la trace. Depuis le 14 janvier, j'ai l'impression de revivre», se réjouit ce cheikh de 54 ans aux allures de professeur. Pull-over sur pantalon en toile, Fathi Hammami savoure ce nouvel état de grâce en débattant allègrement, à l'issue du khotba, le sermon, avec les jeunes du coin. «Je cherche à leur inculquer les vraies valeurs de l'islam : le respect de l'autre, le rejet de la violence pour arriver à ses fins. Notre société est musulmane. Mais à chacun son choix. Par exemple, l'islam suggère aux femmes de se voiler, mais ma fille ne porte pas le foulard !» raconte-t-il fièrement, en balayant d'un revers de la main la crainte d'un fanatisme rampant suscitée par le retour au pays de Rached Ghannouchi, le chef du mouvement islamiste tunisien Ennahda (Renaissance), après vingt ans d'exil. «Le peuple tunisien est un peuple modéré, il n'aime pas les extrémistes !» poursuit-il.

Cité Tadhamon est une de ces banlieues-dortoirs de Tunis où les femmes voilées sont largement plus visibles que dans les quartiers huppés de La Marsa et de Carthage. Mais les graffitis y illustrent, comme ailleurs, les mêmes aspirations économiques et démocratiques de la «révolution du jasmin». Sur les murs, aucun signe visible d'un islam ostentatoire et revanchard comme les nombreux «Allah Akbar» qui accompagnèrent, en leur temps, la révolution iranienne de 1979 ou les cris de haine contre les «mécréants» entendus à Bagdad à la chute de Saddam Hussein, en 2003. « Liberté», «Du travail pour tous», «Ben Ali, dehors !», «Non à la police !» disent, en lettres arabes, les traces de la révolte qui ornent les façades de nombreuses maisonnettes. Sac à dos et tee-shirt moulant, Imen Bouhajlba, une adolescente du quartier, reste pourtant sur ses gardes. «Si Ghannouchi s'aventure à imposer la charia, on lui dira la même chose qu'à Ben Ali : dégage !» lâche la jeune fille de 17 ans aux longs cheveux.


Pendu par les pieds
Ces jeunes Tunisiens ont leurs raisons d'être méfiants. Réprimés sous Ben Ali et particulièrement discrets pendant les manifestations qui menèrent à sa chute, les islamistes représentent aujourd'hui une des grandes inconnues de l'échiquier tunisien. Leurs ambitions, tout comme leur degré d'influence, sont d'autant plus difficiles à saisir que vingt-trois ans durant le raïs tunisien s'obstina à convaincre les Occidentaux que son régime policier était un «rempart contre l'extrémisme». La réalité est plus complexe. «Souvent, il y a eu des amalgames trop rapides entre “barbus” et “fanatiques”. Vous n'avez pas idée des atteintes aux droits de l'homme que ça a généré», s'insurge Khadidja Chérif, secrétaire générale de la Fédération internationale des Ligues des droits de l'homme.

Maintenant que le dictateur est parti, les paroles se libèrent progressivement. Au café Hajj, au cœur du quartier populaire d'Ibn Khaldoun, les tables en plastique croulent quotidiennement sous les récits d'ex-détenus. «J'ai été arrêté en 1991 pour avoir manifesté contre la première guerre du Golfe», murmure Hassan Tayef, 47 ans. Accusé d'être un militant pro-Ennahda, il ne retrouve la liberté qu'en 1997. Six ans de détention pendant lesquels il subit les pires tortures : électrochocs, brûlures de cigarette, pendaison par les pieds. «Le pire de tout, c'était les poids accrochés aux testicules…» Embarrassé, Hassan Tayef marque une pause, puis jette un coup d'œil derrière son épaule. C'est la première fois qu'il raconte son histoire. Contre toute attente, sa détention l'a éloigné de la religion. «J'ai arrêté de faire la prière et je bois de la bière», reprend-il. Aux élections, prévues dans six mois, il veut voter pour «un homme intègre». «Ghannouchi, hors de question !» dit-il. Pour lui, «dictateurs, islamistes, tous les mêmes : ils nous manipulent pour leurs propres intérêts». S'il reconnaît manquer d'informations sur les nouveaux visages de la politique tunisienne, Hassan Tayef a trouvé son «icône» de référence : Mohammed Bouazizi, le jeune homme dont l'immolation par le feu sema les graines de la révolution tunisienne. «Un homme du peuple, un vrai», insiste-t-il.

«Pas de prétention hégémonique»
Désormais sorti de la clandestinité, le parti Ennah da assure n'avoir aucune velléité de détourner cette révolution à laquelle il a peu contribué. «Nous n'avons aucune prétention hégémonique», avance Ajmi Lourimi, un de ses membres actifs, embastillé pendant seize ans et demi. Aujourd'hui, cet ancien fan de l'ayatollah Khomeyni, père fondateur de la République islamique d'Iran, dit avoir d'autres aspirations pour son pays. «Nous ne chercherons pas à instaurer la charia. Nous défendons un islam modéré proche de l'AKP turc», poursuit ce petit homme qui sert la main des femmes sans rougir. La dernière participation politique d'Ennahda remonte aux législatives de 1989. À l'époque, les candidats islamistes furent autorisés à se présenter sur des listes «indépendantes». Leur succès - 13 % officiellement, mais 30 % selon divers observateurs - fit peur au pouvoir. Obsédé par l'islamisme à l'algérienne, Ben Ali les force à plonger dans l'illégalité.

Pour l'heure, Ennahda n'envisage pas de présenter de candidat au scrutin présidentiel et préfère se concentrer sur les élections parlementaires. «Nous voulons bâtir un modèle tunisien, avec les Tunisiens», précise Ajmi Lourimi. Même si, insiste-t-il, «il est important de valoriser l'identité musulmane de nos concitoyens». Ses paroles font écho à ces nouvelles minimanifestations de femmes voilées qui, rassemblées quotidiennement par dizaines sur l'avenue Habib-Bourguiba, revendiquent leur droit de cité dans la nouvelle agora tunisienne. «Sous Ben Ali, j'ai dû retirer le foulard pour ne pas perdre mon travail. Aujourd'hui, je veux qu'on me respecte, c'est tout !» raconte Olfa, une employée de poste. Les hommes, eux aussi, expriment publiquement leurs demandes : le droit d'ouvrir les mosquées en dehors des horaires de prière ou encore celui de porter la barbe au travail.

Assise à la terrasse du café Champs Élysées, Samira, robe cintrée et bottines à talons, s'amuse de ce petit ménage. «Soudain, il y a une énorme soif de parler. C'est normal que les islamistes cherchent, eux aussi, à se faire entendre !» dit-elle. Cette étudiante en sciences sociales de 25 ans préfère cependant rester vigilante. «Tant qu'ils nous respectent, eux aussi, ça va. Mais pas question qu'ils nous imposent leurs règles !» enchaîne-t-elle. Dimanche, une de ses copines féministes s'est fait gifler par un inconnu alors qu'elle manifestait, à l'aéroport de Tunis, contre le retour de Ghannouchi. «Ça m'a tout d'un coup rappelé de vagues souvenirs évoqués par ma mère à propos des années 80. À l'époque, Ghannouchi dirigeait une “association pour la sauvegarde du Coran” et ses acolytes faisaient la chasse aux femmes jugées trop sexy qu'ils aspergeaient d'acide», dit-elle. L'inconnu de l'aéroport appartenait-il vraiment à Ennhada ? «Je ne sais pas. Vous savez, il y a plein d'autres groupes, largement plus extrémistes, qui attendent discrètement leur tour», souffle-t-elle.

Vague salafiste
La jeune femme vient de mettre l'accent sur une réalité qui inquiète les défenseurs de la laïcité : l'islamisation d'une frange de la société tunisienne. Cette dernière n'a pas échappé à la vague salafiste qui, en réaction à la politique américaine de l'après-11 septembre 2001, déferle actuellement sur l'ensemble du monde arabo-musulman. «En fait, en réprimant et en isolant systématiquement les islamistes, Ben Ali est malheureusement le premier à avoir participé à leur radicalisation souterraine», relève Khadidja Chérif, infatigable militante laïque. Pire, ajoute-t-elle. «Il n'a fait que la renforcer en cherchant, en parallèle, à instrumentaliser ces dits islamistes.» Des exemples, elle en a à profusion. «Outre les louanges que lui adressaient, chaque vendredi, les imams des mosquées, Ben Ali réinstaura l'appel à la prière à la télévision. Il mit en scène son pèlerinage à La Mecque et encouragea l'un de ses gendres à fonder, en 2007, la radio Zitouna - consacrée à la lecture du Coran - ainsi qu'une banque islamique portant le même nom», raconte-t-elle.

Absente des rassemblements quotidiens de l'avenue Habib-Bourguiba, une nébuleuse de groupuscules islamistes observe actuellement en coulisses la fragile transition politique tunisienne. Et guette ses éventuelles failles pour user de son influence. Il en est ainsi du Tabligh wa Dawaa ou encore du Hizb at-Tahrir. Ce dernier est connu pour prôner l'instauration du califat islamiste par le renversement du pouvoir en place.

À Cité Tadhamon, c'est loin des discours apaisants de l'imam Hammami que ces gens-là se terrent. Croisé au bout d'un dédale de ruelles boueuses, un homme à la barbe longue presse le pas pour rentrer chez lui. D'abord méfiant, il accepte finalement de parler, mais en ne déclinant que son prénom, Rafiq. «Sous Ben Ali, je donnais des cours clandestins de Coran à domicile. Désormais, il est de notre devoir de mieux faire respecter la religion dans l'espace public, d'encourager le port du voile, et d'interdire la consommation d'alcool», dit-il. Pour lui, «les fastes de la famille de Ben Ali ont perverti la société tunisienne». Son modèle politique idéal ? «L'Afghanistan… enfin, certains groupes…», répond-il à la va-vite, avant de disparaître derrière la porte en fer d'une modeste bâtisse.



Nous ne pouvons qu'espérer que le peuple tunisien saura se garder de l'obscurantisme , de fanatisme et qu'il pourra enfin instaurer la démocratie !
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Message  Invité Mar 1 Fév - 14:07

quand je vous dis que l'islamisme grimpe à vue d'oeil dans ce pays.... c'est édifiant depuis quelques années à Sfax deuxième ville tunisienne !
il risque d'y avoir des rixes entre le sud plus pauvre et islamisé et le Nord plus riche et éduqué.

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Message  Georges Mar 1 Fév - 17:30

franline2 a écrit:quand je vous dis que l'islamisme grimpe à vue d'oeil dans ce pays.... c'est édifiant depuis quelques années à Sfax deuxième ville tunisienne !
il risque d'y avoir des rixes entre le sud plus pauvre et islamisé et le Nord plus riche et éduqué.

Moralité pour éviter que ces populations ne votent pour des Islamistes, soutenons les dictateurs.

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Message  Invité Mar 1 Fév - 22:30

Georges a écrit:
franline2 a écrit:quand je vous dis que l'islamisme grimpe à vue d'oeil dans ce pays.... c'est édifiant depuis quelques années à Sfax deuxième ville tunisienne !
il risque d'y avoir des rixes entre le sud plus pauvre et islamisé et le Nord plus riche et éduqué.

Moralité pour éviter que ces populations ne votent pour des Islamistes, soutenons les dictateurs.
moralité : pour éviter les islamistes combattons les ! ce n'est pas soutenir les dictateurs que de cracher sur les islamistes !
la Tunisie est d'abord un pays LAIC ! et je connais pas mal de tunisiens qui se refusent à voir arriver les islamistes au pouvoir ; j'ai même croisé des ultra-gauches en avoir hyper peur !
tu sembles, de ton coté les apprécier ... Suspect

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Message  Georges Mer 2 Fév - 11:16

franline2 a écrit:
Georges a écrit:
franline2 a écrit:quand je vous dis que l'islamisme grimpe à vue d'oeil dans ce pays.... c'est édifiant depuis quelques années à Sfax deuxième ville tunisienne !
il risque d'y avoir des rixes entre le sud plus pauvre et islamisé et le Nord plus riche et éduqué.

Moralité pour éviter que ces populations ne votent pour des Islamistes, soutenons les dictateurs.
moralité : pour éviter les islamistes combattons les ! ce n'est pas soutenir les dictateurs que de cracher sur les islamistes !
la Tunisie est d'abord un pays LAIC ! et je connais pas mal de tunisiens qui se refusent à voir arriver les islamistes au pouvoir ; j'ai même croisé des ultra-gauches en avoir hyper peur !
tu sembles, de ton coté les apprécier ... Suspect

Pour toi si on ne les insulte pas et qu'on refuse de les détruire, on est forcément pour eux, Plutôt stupide comme raisonnement.
Je ne les apprécie pas plus que toi, mais pour le moment ils ne sont pas en mesure d'arriver au pouvoir en Tunisie, ni en Egypte. De toute façon ce sont aux populations de ces pays de décider de leurs futurs élus et gouvernents. C'est à ces pays de choisir leur destin et non à nous d'en décider. S'iis vote pour des régimes islamisme, ce sera regétable, mais ce sera leur choix.
C'est un peu facile de s'exiter sur les Islamistes derriére son clavier. Tu veux que les occidentaux interviennent et renouvelle le gachi de l'Irak et l'Afghanistan ?
Si tu veux tu peux prendre la tête d'un nouvelle croisade. Tu proposes quoi contre l'islamisme une extermination de ses membres.
Le seul moyen de lutter contre l'islamisme c'est par l'éducation et non par les armes.

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Message  livaste Mer 2 Fév - 11:29

Le problème Georges , est que les islamistes sont tout ignorants , ce sont des ingénieurs , des toubibs , etc .
Il ne s'agit bien sûr pas d'entreprendre une croisade contre eux , il s'agit simplement de les empêcher d'envahir l'occident .
Or pour le moment , l'occident s'est laissé envahir il suffit d'aller dans nos quartiers pour s'en convaincre , et les prédicateurs ne sont pas des illtrés mais des diplômés que nous avons enretenus et qi recrutent parmi les gamins délaissés des banlieues .
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Message  Georges Mer 2 Fév - 12:38

Je suis d'accord, mais ce n'est pas les Islamistes qu'il faut éduquer, pour eux c'est plutôt foutu, quoiqu'il n'est jamais trop tard pour réfléchir, mais les populations qui ne sont pas ou faiblement endogtrinées.

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Message  livaste Mer 2 Fév - 13:08

Là nous ne pouvons qu'être d'accord , mais comment éduquer des jeunes si le système éducatif n'a pas pu ,ou su , ou voulu les éduquer ?
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Message  Invité Sam 5 Fév - 20:20

Georges a écrit:Je suis d'accord, mais ce n'est pas les Islamistes qu'il faut éduquer, pour eux c'est plutôt foutu, quoiqu'il n'est jamais trop tard pour réfléchir, mais les populations qui ne sont pas ou faiblement endogtrinées.
en France il n'y a pas d'endoctrinement politique de l'islam...sauf dans les banlieues ! il y a 17 ans en arrière c'était déjà le cas et bien ! j'ai souvenir de cet imam de quartier qui menacait les enfants avec un martinet multi-lanières en cuir s'ils n'apprenaient pas leurs sourates par coeur ! j'ai aussi souvenir que chaque mercredi je piquais sont martinet et le jetait à la poubelle à l'autre bout de la ville où j'habitait !(chaque semaine il en avait un nouveau...à croire qu'il avait des actions chez le fabriquant !)
Et ce phénomène arrive dans toutes les cités guettoisées ! a force de victimiser ces gens et les rendre "intouchables" les autres se sont barrés pour avoir la PAIX !ils se retrouvent donc entre eux pénard à propager leur coran à la con ! et après on s'étonne qu'il y a une montée de l'islamisme en France...imaginez comment c'est en Tunisie , pays certe laïc mais musulman aussi! Suspect

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Message  Jeanclaude Dim 6 Fév - 8:52

C'était il ya 17 ans as-tu dis?

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Message  Invité Lun 7 Fév - 9:32

Jean-Claude a écrit:C'était il ya 17 ans as-tu dis?
si tu me relis , tu verras que oui , j'ai écris qu'il y a 17 ans les imams avait déjà pignon sur rue ! Suspect

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Message  livaste Sam 19 Fév - 9:13

Un prêtre polonais "égorgé" en Tunisie
AFP
18/02/2011 | Mise à jour : 19:15

L'insécurité en Tunisie et le risque de poussée intégriste ont été illustrés vendredi avec le meurtre d'un prêtre polonais retrouvé égorgé "par des extrémistes" près de Tunis, selon les autorités, et l'attaque d'une rue de prostituées par des islamistes qui voulaient y mettre le feu au centre de la capitale.

C'est le premier meurtre à la fois d'un religieux et d'un étranger depuis la chute du régime de Ben Ali le 14 janvier. Le prêtre, âgé de 34 ans, a été retrouvé mort "égorgé" vendredi dans une école privée de la région de Manouba, a indiqué à l'AFP une source proche du ministère tunisien de l'Intérieur.

C'est "un groupe de terroristes fascistes ayant des orientations extrémistes qui est derrière ce crime, compte tenu de la façon dont il a été assassiné", a ajouté le ministère dans un communiqué sans préciser s'il visait là des islamistes.
Marek Rybinski a été retrouvé égorgé dans le garage d'une école religieuse privée où il était chargé de la comptabilité. Il a été agressé avant d'être égorgé, précise le ministère cité par l'agence officielle TAP.

Poussée de fièvre islamiste

Une poussée de fièvre islamiste avait surgi dans l'après-midi à Tunis: des dizaines d'entre eux ont tenté de mettre le feu dans une rue où travaillent des prostituées. "Des habitants les ont empêchés de rentrer dans cette rue jusqu'à l'arrivée des agents des forces de l'ordre qui ont bloqué l'entrée en interdisant tout passage. Ils ont ensuite réussi à disperser ces manifestants", a ajouté le policier. Les islamistes avaient auparavant manifesté dans le centre-ville en criant "Non aux lieux de prostitution dans un pays musulman". "On a exigé la fermeture de cette rue, nous sommes dans un pays musulman et nous devons appliquer ce que l'islam exige", a dit l'un d'eux, Hamza, 21 ans.

La semaine dernière, la communauté juive de Tunisie avait exprimé son inquiétude au gouvernement après des incidents antisémites devant la grande synagogue de Tunis.

Aides sociales d'urgence

Conscient du vide sécuritaire prévalant depuis la chute du régime, le gouvernement avait décidé la semaine dernière de rappeler des réservistes partis à la retraite depuis cinq ans qui ont rejoint l'armée mercredi. Le gouvernement est confronté chaque jour à l'instabilité avec de nombreux braquages à main armée, des manifestations de Tunisiens réclamant desespérément une aide sociale et à l'immigration clandestine de milliers de Tunisiens partis chercher un emploi en Europe.

Pour tenter d'apaiser les tensions sociales et répondre aux demandes d'une population exaspérée par le chômage (14%, le double pour les jeunes), le gouvernement a annoncé vendredi une série de mesures d'aide sociale d'urgence à destination des plus défavorisés (allocations financières, titularisation d'ouvriers de chantier, attribution de cartes de soins gratuits).

Il a aussi appelé les partenaires sociaux à entamer les négociations dans le privé et le public, demande majeure de la puissante centrale syndicale UGTT, selon son porte-parole Taieb Baccouch. Enfin, le gouvernement a adopté l'amnistie générale des prisonniers politiques. Un décret-loi doit être annoncé dans les "tout prochains jours".


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Message  Invité Sam 19 Fév - 14:59

bande d' hypocrites ! dans tous pays musulmans il y a des bars à putes ! simplement ils ne les exposent pas en public , ils sont enfouis dans les caves .... tout comme l'alcool !
Sinon, concernant la montée de l'islamisme ...ça fait quelques années que ça dure ; ça ne date pas d'aujourd'hui ! Ben Ali avait assoupli leurs "droits" il y a déjà quelques années justement pour éviter un coup d'état de leur part.... et aujourd'hui ça leur pète à la gueule !

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Message  livaste Sam 19 Fév - 21:18

Manifestation «pour une Tunisie laïque» après des incidents avec les islamistes
Publié le 19.02.2011, 13h39 | Mise à jour : 15h54

A Tunis, la vie a repris son cours mais l'insécurité règne. Un prêtre a été retrouvé égorgé vendredi, et des islamistes ont voulu incendier une rue de prostituées. | AFP/Fethi Belaid

«Arrêtez vos actes extrémistes», «Laïcité = liberté et tolérance»... Des centaines de manifestants manifestaient ce samedi à Tunis «pour une Tunisie laïque», sur l'avenue Habib Bourguiba, haut lieu de la contestation qui a provoqué la chute du président Ben Ali. Cette manifestation a été organisée au lendemain d'incidents avec des islamistes, qui ont attaqué une rue dédiée à la prostitution, et de la mort d'un prêtre.


Vendredi après-midi, dans le centre de la capitale, des dizaines d'islamistes ont tenté de mettre le feu dans la rue Abdallaah Guech où travaillent des prostituées. «Des habitants les ont empêchés de rentrer dans cette rue jusqu'à l'arrivée des agents des forces de l'ordre qui ont bloqué l'entrée en interdisant tout passage. Ils ont ensuite réussi à disperser ces manifestants», a raconté un policier tunisien sous couvert de l'anonymat le policier.

Par alleurs, sans désigner nommément les islamistes, les autorités ont attribué à des «extrémistes» le meurtre d'un prêtre polonais près de Tunis vendredi. Marek Rybinski, 34 ans, a été retrouvé «égorgé» dans le garage d'une école religieuse privée de la région de Manouba, où il était chargé de la comptabilité. C'est le premier meurtre annoncé à la fois d'un religieux et d'un étranger depuis la chute du régime de Ben Ali, le 14 janvier.

Un mois après la chute du président Ben Ali, la peur d'une poussée de fièvre islamiste est dans tous les esprits.

«Nous risquons un dérapage vers l'obscurantisme»

Ce samedi après-midi, les manifestants mobilisés après un appel sur Facebook scandaient : «Pour un pays laïque». «Nous avons appelé à cette manifestation pour montrer que la Tunisie est un pays tolérant qui refuse le fanatisme et afin de renforcer la laïcité dans la pratique et dans la loi», a déclaré un blogueur de 29 ans, Sofiane Chourabi. «C'est le combat de demain car nous risquons un dérapage vers l'obscurantisme», a affirmé un écrivain sexagénaire, Fraj Chouchan.

«Il y a une montée des islamistes qui ont manifesté pour faire fermer les maisons closes et devant la synagogue», s'est inquiété un étudiant de 19 ans, Amine Zidi. Le 11 février, juste avant le début de shabbat, un groupe d'hommes avait scandé devant la grande synagogue de Tunis : «Allez les Juifs, l'armée de Mohammed est de retour», selon des images diffusées sur internet.

«Cela ressemble à une manipulation des bénalistes pour semer la zizanie»

En revanche, plusieurs manifestants interrogés ont estimé que le meurtre du prêtre devait être le fait de personnes restées fidèles à l'ancien régime de Ben Ali. «Egorger, ce n'est pas dans l'habitude des Tunisiens. Cela ressemble à une manipulation des bénalistes pour semer la zizanie, à une propagande pour montrer que la nouvelle Tunisie n'est pas tolérante», jugeait Kaouther, 42 ans, employée d'un établissement occidental. Le régime autoritaire de Zine El Abidine Ben Ali, qui avait fait arrêter des milliers d'islamistes durant les années 1990, se présentait comme un rempart au fanatisme.

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Message  Invité Dim 20 Fév - 10:57

, des manifestations de Tunisiens réclamant desespérément une aide sociale et à l'immigration clandestine de milliers de Tunisiens partis chercher un emploi en Europe.

Ils sont en train de gueuler contre notre représentant diplomatique en le sommant de foutre le camps ....après avoir dit à une journaliste qu'elle posait des questions stupides.... (on ne connait pas les questions posées mais on se permet de critiquer le diplomate puisqu'il vient tout droit de l'entourage Sarkozy)....mais on devrait les "accueillir" à bras ouverts ???? ça veut dire quoi au juste ? Suspect
et en plus la France doit encore s'excuser d'avoir envoyer se faire foutre une journaliste ....

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Message  Georges Dim 20 Fév - 11:18

"on se permet de critiquer le diplomate puisqu'il vient tout droit de l'entourage Sarkozy)....mais on devrait les "accueillir" à bras ouverts ???? "

Tu as raison ces gens devraient nous accueillir à bras ouvert; quelle ingratitude, alors que nos gouvernements ont toujours soutenu leur peuple dictateur jusqu'au dernier moment.

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Message  Invité Dim 20 Fév - 11:41

les dictatures permettent parfois d'éviter des guerres civiles ou des guerre inter religieuses ! il suffit de le constater en Irak ! les chiites contre les sunites !
ceci n'est pas un soutien au dictatures mais un constat !

pour autant, dire qu'on soutenait Ben Ali c'est faux ! on fait de la diplomatie coco ! qu'espères-tu de la part d'un président français ; qu'il ignore tous ces dirigeants ? de toutes manières, si on ne s'en mêle pas on est des salopards de première mais si on s'en mêle alors on fait de l'ingérance colonialiste !!!
faudrait peut-être savoir ! Suspect

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Message  Georges Dim 20 Fév - 13:42

"pour autant, dire qu'on soutenait Ben Ali c'est faux "

La France a toujours soutenu Ben Ali, il n'y a qu'avoir MAM qui se proposait d'envoyer nos policiers leur apprendre comment tenir la rue. D'ailleurs il y a toutes les chances pour que les armes et les balles qui ont tué des manifestants venaient de notre beau pays.

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Message  Invité Dim 20 Fév - 15:15

bah oui ! leur apprendre à ne pas tirer sur la foule c'est un gros soutien à Ben Ali ....qui tirait sur la foule .... clown

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Message  Jeanclaude Dim 20 Fév - 15:22

franline2 a écrit:les dictatures permettent parfois d'éviter des guerres civiles ou des guerre inter religieuses ! il suffit de le constater en Irak ! les chiites contre les sunites !
ceci n'est pas un soutien au dictatures mais un constat !

pour autant, dire qu'on soutenait Ben Ali c'est faux ! on fait de la diplomatie coco ! qu'espères-tu de la part d'un président français ; qu'il ignore tous ces dirigeants ? de toutes manières, si on ne s'en mêle pas on est des salopards de première mais si on s'en mêle alors on fait de l'ingérance colonialiste !!!
faudrait peut-être savoir ! Suspect

Je suis tout à fait d'accord avec toi pour affirmer que les dictatures permettent d'éviter des guerres civiles... puisque personne n'a de liberté et que seul le chef a tous les droits ! ... merci ce n'est pas ce que je veux et ce n'est pas ce que je veux soutenir, même en étant dans la diplomatie ! Avec ce genre d'invidus on sévit on ne fait pas dans la diplomatie. On ne leur vend pas d'armes ni munitions ... !

Quand aux interventions de notre pays vis à vis de ces dictateurs elles se devraient être courtoises sans plus. Et on ne ne peut que s'interdire l'ingérence dans un pays étranger ... or comme dit Georges je ne suis pas certain qu'en proposant l'aide de nos policiers pour contenir les manifestations de rue en Tunisie soit une bonne opération diplomatique, mais plutôt une honte pour nous français !

Comme a-t-on traité le maréchal Pétain quand il a fait "joujou" avec le dictateur nommé Hitler ? Tu l'aurais accompagné dans sa démarche si j'en crois tes propos, et Mr Sarkozy aurait aussi fait de la diplomatie avec ce genre d'individu ?

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Message  Jeanclaude Dim 20 Fév - 15:24

franline2 a écrit:bah oui ! leur apprendre à ne pas tirer sur la foule c'est un gros soutien à Ben Ali ....qui tirait sur la foule ....

Ce n'était pas tout à fait la proposition de notre Ministre des Affaires Etrangères d'envoyer des policiers français pour expliquer aux policiers Tunisiens "comment" contenir une foule de manifestants hostile à BEN ALI sans leur tirer dessus ! Reprends les propos tenus par MAM !

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Message  Invité Dim 20 Fév - 16:01

ce genre de dictateur qu'était hitler n'aurait pas négocier avec Sarkozy ,il aurait fait en sorte qu'il meurt pour avoir la France !
si tu es allé en Tunisie tu aurais su que malgré Ben Ali les femmes pouvaient allées dans les universités ,devenir toubib, avocat, ...ceux qui se révoltent sont ceux qui n'ont rien ou n'ont rien fait pour avoir un avenir .
En général , les dictatures pures et dures n'incitent pas au peuple de s'éduquer et d'avoir une carrière .Elles laissent leur population mourir de faim et les laissent aussi dans l'ignorance !

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