Tunisie , des réctions internationales
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Tunisie , des réctions internationales
Kadhafi pleure la chute du régime Ben Ali
G. F. V. 16/01/11 à 12h12
Des fois que cela donnerait des idées à son peuple !!!!!!
Décidément c'est la mafia des dictateurs !!!!
G. F. V. 16/01/11 à 12h12
Il tremblerait le Kadhafi ??
Le colonel Kadhafi a clairement désapprouvé samedi la « Révolution de jasmin » tunisienne qui a mis fin au régime de Ben Ali.
Mouammar Kadhafi (D) et Zine El Abidine Ben Ali
SIPA
« Je suis vraiment peiné par ce qui se passe en Tunisie », a déclaré le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi samedi. « La Tunisie est plongée dans un chaos sanglant, car ses habitants ont renversé avec trop de précipitation leur président Zine El Abidine Ben Ali ».
Le chef de l'Etat libyen ne voit pas forcément d'un bon oeil l'instauration d'un nouveau régime à sa frontière.
Le colonel Kadhafi a plaidé la cause de l'ex-président tunisien, dont il était proche, prédisant au passage le chaos pour le Etat maghrébin : « La Tunisie vit désormais dans la peur (…) Des familles peuvent être attaquées et massacrées dans leurs lits et les citoyens dans la rue tuent comme s'il s'agissait de la révolution bolchévique ou de la révolution américaine (sic) ».
« Soyez patients pendant trois ans »
Le « guide de la grande révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste », tel est son titre officiel, a aussi condamné la précipitation du peuple.
« À quoi cela sert-il ? À renverser Zine el-Abidine ? Ne vous a-t-il pas dit qu'il s'effacerait dans trois ans ? Soyez patients pendant trois ans et vos enfants resteront en vie », a suggéré le colonel, lui-même au pouvoir depuis 1969.
Pour mettre fin aux troubles qui agitent actuellement la Tunisie, le dirigeant a proposé aux tunisiens d'appliquer le modèle politique libyen, qu'il a baptisé « troisième théorie universelle ».
En théorie, ce système prévoit une démocratie directe via des institutions appelées comités populaires. En pratique, la main-mise kadhafienne sur le pouvoir est quasi-totale.
Des fois que cela donnerait des idées à son peuple !!!!!!
Décidément c'est la mafia des dictateurs !!!!
Re: Tunisie , des réctions internationales
et en Lybie c'est encore pire !!!! les flics sont vraiment PARTOUT !!! l'alcool là bas est totalement interdit ....sauf que tout le monde picole en douce!! ça ne les empêchent pas d'aller prier Hallah 5 fois par jour et, tenter d'influencer la pauvreté Tunisienne du sud en les incitant très fortement à régrésser religieusement parlant ...la femme sous le voile intégrale (alors que la tunisie est un des pays où la femme s'émancipe le plus et dans des professions notables-toubibs- avocates -....)!!! ils sont allés jusqu'à interdire les filles à l'université de Sfax si elles n'étaient pas totalement couvertes aux bras-manches courtes interdites - aux partiels et examens .... ça a crée un malaise non négligeable dans la société ,pour autant, ces religieux détiennent une forte influence "grâce" à la pauvreté !!
Invité- Invité
Re: Tunisie , des réctions internationales
Les régimes arabes craignent la contagion
Mots clés : Révolution Tunisienne, TUNISIE, PROCHE-ORIENT
Par Alain Barluet, Delphine Minoui
16/01/2011 | Mise à jour : 23:43
Si les opinions publiques sont captivées par la révolution tunisienne, les pouvoirs redoutent un effet domino.
donc pas de réactions du côtés des états arabes !
et d'une !
Mots clés : Révolution Tunisienne, TUNISIE, PROCHE-ORIENT
Par Alain Barluet, Delphine Minoui
16/01/2011 | Mise à jour : 23:43
Si les opinions publiques sont captivées par la révolution tunisienne, les pouvoirs redoutent un effet domino.
De notre correspondante au Moyen-Orient
La révolution tunisienne est observée à la fois avec passion et inquiétude dans le monde arabe. Si les opinions publiques, ce qu'on appelle «la rue arabe», ont suivi les événements avec une empathie parfois très démonstrative, les pouvoirs en place, eux, de Rabat à Bagdad en passant par Le Caire, sont restés silencieux ou très prudents dans leurs réactions. Une réserve qui traduit manifestement leur propre peur de soulèvements populaires. Significative à cet égard, la réaction de la Ligue arabe qui s'est bornée, samedi, à inviter à la fois les autorités politiques et les forces vives de la Tunisie à faire preuve d'«unité» pour «maintenir les réalisations du peuple tunisien». En Égypte, Hosni Moubarak, qui règne sans partage depuis trente ans sur le pays arabe le plus peuplé, a seulement dit, par la voix du ministère des Affaires étrangères, «avoir confiance dans la sagesse de ses frères tunisiens». Au Maroc et en Algérie, le silence des autorités est assourdissant.
Parallèlement, des centaines de millions d'Arabes ont pu suivre et encourager en temps réel le déroulement des événements en Tunisie, grâce aux chaînes satellitaires et aux réseaux sociaux d'Internet, comme Facebook ou Twitter. «L'odeur du jasmin est déjà arrivée à Sétif…»: sur sa page Facebook, redécorée du drapeau tunisien, le cinéaste algérien Yanis Koussim jubile. Vendredi soir, le jeune homme de 33 ans a suivi en temps réel la fin du règne du président tunisien Ben Ali en se remémorant les récentes émeutes contre la hausse des prix qui ont fait trembler plusieurs villes d'Algérie, dont sa ville natale, Sétif. Là-bas aussi, la rue gronde depuis un certain temps. «Pousser un peuple à bout, l'affamer, le museler trop longtemps, ne peut que mener à l'explosion», prévient-il.
Sit-in et appels au soulèvement
Faut-il s'attendre à un effet domino? D'Alger à Sanaa en passant par Le Caire, nombreux sont ceux qui ont salué, ce week-end, ce soulèvement populaire inédit dans cette partie du monde où nombreux sont les pays minés par les mêmes maux que la Tunisie: chômage, corruption, répression. Pour les observateurs, les pays les plus susceptibles d'être affectés par une onde de choc venant de Tunisie sont ses voisins maghrébins ainsi que l'Égypte, la Syrie et la Jordanie.
En Algérie, la presse a rapporté dimanche qu'un chômeur s'était immolé par le feu samedi, devant un bâtiment administratif à Tebessa, à 700 km à l'est d'Alger - une réplique du suicide du jeune chômeur qui avait lancé la révolte tunisienne le 17 décembre.
En Jordanie, où la grogne monte contre l'inflation, plusieurs «sit-in» ont eu lieu ce week-end, dont un de syndicalistes samedi devant l'ambassade de Tunisie à Amman, appelant à la propagation de la «révolte de jasmin». Au Yémen, un millier d'étudiants ont manifesté à Sanaa pour demander aux peuples arabes de se soulever contre leurs dirigeants. À Khartoum, au Soudan, un ténor de l'opposition, Moubaral al-Fadil, a estimé que le pays était «prêt pour un soulèvement populaire»…
Si contagieux soit-il, le parfum de liberté qui flotte sur Tunis est lourd d'incertitude.
D'abord parce que, soumise à une chape de plomb pendant 23 ans, l'opposition est à la fois fragile et désorganisée. Ensuite parce que, porté par des revendications démocratiques, l'appel d'air n'est pas à l'abri d'une récupération politique par certains groupes islamistes. De plus, chaque pays présente ses propres particularités. Ainsi le système égyptien a judicieusement su ménager - à l'inverse de la Tunisie - quelques soupapes d'expression permettant de retarder une explosion sociale. Quant aux Algériens, ils sont nombreux à préconiser la prudence au regard de leur histoire récente, où les mouvements sociaux des années 1980 ont débouché sur un cycle infernal de violence. «Nos “révolutions de jasmin”, mes parents y ont participé à la fin des années 1980. Pourquoi cela n'a pas pris? Je ne sais pas, je suis né en 1977, j'étais trop jeune… J'espère seulement que les Tunisiens s'inspireront de ce qui a suivi nos “révolutions” à nous pour ne pas rater la leur!», préconise Yanis Koussim.
donc pas de réactions du côtés des états arabes !
et d'une !
Re: Tunisie , des réctions internationales
L'Union européenne exprime son soutien
La France pour l'apaisement
Les Etats-Unis encouragent au calme
Dans le monde arabe
MD avec AFP
comme on peut le constater , tous les gouvernements qui se sont exprimés , comme la France , l'ont fait avec prudence et retenue !
Sous peine d'être accuser de néo colonialisme , mais c'est sans doute ce qu'espérais les anti sarkozystes primaires !
"Nous voulons exprimer notre soutien aux Tunisiens et notre reconnaissance de leurs aspirations démocratiques auxquelles on devrait répondre d'une manière pacifique", ont déclaré le chef de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton et le commissaire européen à l'Elargissement Stefan Fuele dans un communiqué.
Londres a demandé aux autorités tunisiennes de tout mettre en oeuvre pour une issue "pacifique" à la crise. Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a exhorté le pays à s'engager sur la voie d'"élections libres et équitables", avec "l'octroi immédiat de plus grandes libertés en matière politique".
La France pour l'apaisement
La France, ex-puissance coloniale et alliée du régime tunisien, qui n'a pas souhaité la venue de Zine El Abidine Ben Ali sur son sol, a demandé samedi "l'apaisement et la fin des violences en Tunisie et des élections libres dans les meilleurs délais et une véritable démocratie" exhortant les nouveaux dirigeants à "aller vers les manifestants, à mettre en place une véritable démocratie", estimant "absolument nécessaire de respecter les droits de l'Homme et de garantir la liberté de la presse et de rassemblement durable".
Les Etats-Unis encouragent au calme
Le président américain Barack Obama a lui "encouragé toutes les parties à maintenir le calme et à éviter des violences" et appelé "le gouvernement tunisien à respecter les droits de l'Homme et à organiser dans un proche avenir des élections libres et justes qui reflètent la volonté réelle et les aspirations des Tunisiens", selon un communiqué de la Maison Blanche vendredi.
Les Etats-Unis ont été un allié de Zine El Abidine Ben Ali dans sa lutte contre l'islamisme, tout en critiquant son bilan en matière de droits de l'Homme.
"Je condamne et déplore le recours à la violence contre des citoyens qui ont exprimé pacifiquement leur opinion en Tunisie et applaudis le courage et la dignité du peuple tunisien", a fait savoir Barack Obama.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé à un "règlement démocratique" de la crise en Tunisie.
Dans le monde arabe
Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, a quitté la Tunisie après une contestation sans précédent de son régime réprimée dans le sang.
"Le gouvernement saoudien a accueilli le président Zine El Abidine Ben Ali et sa famille dans le royaume" et ce "en considération pour les circonstances exceptionnelles que traverse le peuple tunisien", selon le palais royal saoudien. Ryad exprime "son soutien à toute mesure bénéfique au peuple tunisien frère" et apporte "sa solidarité totale avec ce peuple et espère la cohésion de tous ses enfants pour surmonter cette conjoncture difficile".
La Ligue arabe a appelé samedi toutes les forces politiques tunisiennes à être "unies", évoquant la "phase historique dont le peuple tunisien est témoin" et demandé "à toutes les forces politiques, ainsi qu'aux représentants de la société tunisienne et aux officiels, d'être unis pour le bien du peuple et pour réaliser la paix civile".
MD avec AFP
comme on peut le constater , tous les gouvernements qui se sont exprimés , comme la France , l'ont fait avec prudence et retenue !
Sous peine d'être accuser de néo colonialisme , mais c'est sans doute ce qu'espérais les anti sarkozystes primaires !
Re: Tunisie , des réctions internationales
Il est tout à fait logique et normal que les gouvernements ( je croyais avoir lu qu'aucun gouvernement n'avait pris position sur cette affaire ... ) fassent preuve de retenue et je te signale que François FILLON à l'Assemblée nationale a félicité la gauche française de ne pas avoir exploiter ces évènements ... ! la gauche ne serait elle plus anti-sarkozy ?
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Tunisie , des réctions internationales
La gauche sociale démocrate pouvait difficilement faire autrement, car elle aussi, lorsqu'elle était au pouvoir c'était largement compromise avec Ben Ali comme avec tous les dictateurs africains.
Georges- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2950
Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Tunisie , des réctions internationales
Jean-Claude a écrit:Il est tout à fait logique et normal que les gouvernements ( je croyais avoir lu qu'aucun gouvernement n'avait pris position sur cette affaire ... ) fassent preuve de retenue et je te signale que François FILLON à l'Assemblée nationale a félicité la gauche française de ne pas avoir exploiter ces évènements ... ! la gauche ne serait elle plus anti-sarkozy ?
mais ai je dénoncer la gauche , qui pour une fois dans l'ensemble , s'est effectivement comporté honorablement et intelligemment !
Intelligemment , parce que , à ce jour , sauf à être madame soleil , nul ne peut prédire ce qu'il adviendra de ce pays !
Moi et toi , sans aucun doute , nous devons nous rappeler les cris de joie de la gauche lorsque Khomeiny , après avoir chassé le shah , est entré en conquérant en iran , je me souviens encore des journaleux , des politiques , criant à la victoire de la démocratie et louant cet opposant rentré triomphalement ... L'Histoire nous a appris ce qu'il était de ce démocrate , pire sanguinaire , pire dictateur que son prédécesseur .
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