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le problème des retraites

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le problème des retraites - Page 3 Empty Re: le problème des retraites

Message  Jeanclaude Mer 16 Juin - 9:44

Une petite nouvelle venant conforter les valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité !
Retraites: le gouvernement démine avant le jour J
Libération - 15/06/2010 à 18h35
Comme des petits morceaux de sucre pour mieux faire passer la pilule. A la veille du jour J de la réforme des retraites et de l'annonce officielle du contenu de son avant-projet, le gouvernement s'applique à cajoler l'opinion.
Le message qu'il tente d'adresser: pas de privilèges qui tiennent alors que l'on s'apprête à demander un effort supplémentaire aux Français. Si " aujourd'hui les Français sont prêts à faire un effort ", ils n'accepteront " aucun passe-droit ", avertit la villepiniste Marie-Anne Montchamp (UMP). Et dès lundi, François Fillon avait lancé une mise en garde: " Nous allons supprimer un certain nombre d'avantages qu'avaient certaines catégories de Français, y compris dans le monde politique. "
Alors que sera notamment annoncé mercredi, le report de l'âge légal de départ en retraite, le gouvernement balaie donc, au passage, devant la porte des parlementaires, ministres cumulant salaire et retraite de député ou de sénateur et grands patrons. Explications sur ces contre-feux.
Les ministres privés de cumul
Echaudé par la polémique autour de Christine Boutin, critiquée pour sa mission grassement payée et le cumul avec sa retraite de députée, François Fillon a annoncé, ce mardi pendant la réunion hebdomadaire du groupe UMP à l'Assemblée, qu'il allait écrire aux ministres concernés pour leur interdire une telle pratique. Cette règle de " non-cumul " vaudra tout le temps où ils sont au gouvernement.
Avançant l'argument de la révision constitutionnelle de juillet 2008, qui a permis le retour automatique des ministres au Parlement quand ils perdent leur portefeuille, Monsieur François Fillon juge donc " illogique qu'un ministre puisse liquider sa retraite de parlementaire et ensuite revenir au Parlement " .
Vendredi dernier, Roselyne Bachelot (Santé), soutenant l'ex-ministre du Logement, avait admis qu'elle touchait elle-même une retraite de parlementaire... Et anticipé la sentence: " La jurisprudence Boutin va s'appliquer. On fera avec." Quatre autres ministres sexagénaires - Henri de Raincourt (Parlement), Michèle Alliot-Marie (Justice), Patrick Devedjian (Relance), Jean-Marie Bockel (Justice) - devront renoncer au cumul de leur retraite (6.000 euros nets à taux plein) avec leur rémunération ministérielle (14.000 euros).
Alain Marleix (Collectivités locales) et Hubert Falco (anciens combattants) ont assuré que, s'ils pouvaient prétendre à ce cumul, ils ne touchaient pas leur retraite de parlementaire. D'autres comme Hervé Novelli, Michel Mercier, Christian Blanc, Hubert Falco, n'ont pas atteint le nombre d'annuités nécessaires.
La retraite des parlementaires dans le viseur
Accoyer et Larcher disposés à faire le grand ménage? Ces derniers jours, le ministre du Budget, François Baroin, en jugeant que le Parlement " ne pourra s'exonérer " d'une réforme de son régime de retraite, et Eric Woerth, en demandant aux intéressés de faire des propositions " dans les jours qui viennent ", avaient accentué la pression.
Ce mardi, les présidents (UMP) de l'Assemblée et du Sénat ont tous deux envisagé de mettre fin au principal avantage des parlementaires: la possibilité de cotiser double pendant quinze ans, puis 1,5 fois les cinq ans suivants. Censé pallier la "précarité" de la fonction, ce dispositif y parvient à merveille: pour un seul mandat de cinq ans, un ex-député peut toucher 1500 euros nets par mois, et un sénateur 1932 euros pour un mandat de six ans.
Le Sénat a annoncé qu'il " étudie l'hypothèse " de la suppression de cette double cotisation en la remplaçant par une caisse complémentaire. Et au Palais Bourbon, Bernard Accoyer travaille sur la même piste avec l'idée d'" un régime complémentaire facultatif ". Il entend réviser une autre spécificité: la très favorable réversion, sans condition de ressources, au taux de 66%. S'il a promis des décisions cet automne, Accoyer a, comme son homologue Gérard Larcher, laissé entendre qu'il n'avait pas attendu les requêtes du gouvernement pour cogiter sur une telle réforme: " Pour moi, ce n'est pas une nouveauté puisque nous travaillons dessus depuis des mois ."
Haro sur les retraites chapeau?
Alors qu'une contribution exceptionnelle des hauts revenus au financement du sytème de retraites a été confirmée par Fillon, la réforme devrait aussi comporter de " nouvelles mesures pour renforcer la taxation des retraites chapeau ", dont bénéficient les très hauts dirigeants de certaines grandes entreprises, comme l'a annoncé ce mardi Eric Woerth. En complément de la retraite légale, ces happy few (761 en 2009 selon le ministère du Travail) ont droit à une retraite dite " surcomplémentaire " s'ils achèvent leur carrière dans l'entreprise. Seul l'employeur (et pas le salarié) cotise pour eux à ce régime facultatif
.

http://www.liberation.fr/politiques/0101641552-retraites-le-gouvernement-demine-avant-le-jour-j

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Message  patriote reformiste Mer 16 Juin - 11:23

Le gouvernement vient enfin d’annoncer les principales mesures d’une réforme des retraites prête depuis longtemps, et en réalité écrite par le Medef, la commission européenne et les agences de notation.

Trois mots la résument : injustice, inefficacité et poudre aux yeux.



Injustice d’abord, car le report de l’âge légal de départ à 62 ans d’ici 2018 pénalisera encore davantage des séniors déjà largement exclus du marché du travail. Une nouvelle fois, on fait porter l’intégralité de l’effort sur les travailleurs, déjà pressurés de tous les côtés. Quant à l’alignement des cotisations des fonctionnaires sur celles du privé, il aurait été une bonne idée s’il ne s’était pas fait vers le haut, au détriment du pouvoir d’achat.



Inefficacité, parce que la réforme annoncée ne permettra pas d’atteindre l’équilibre financier du régime des retraites. La preuve en est que le gouvernement va puiser dans le Fonds de Réserve pour les retraites, normalement constitué pour l’après 2020…



Poudre aux yeux enfin, parce que la « participation des plus hauts revenus » mise en avant par le gouvernement comme caution sociale à sa réforme est en réalité aussi floue qu’anecdotique. Ce sont bien les plus pauvres, et les classes moyennes, qui seront comme d’habitude mis à contribution.



Marine Le Pen, Vice-Présidente du Front National, rappelle qu’une réforme juste et utile est possible.

Elle passe par la réalisation d’économies substantielles sur les dépenses les plus nocives (immigration, contribution financière de la France à l’UE, fraude sociale notamment), la création de droits de douane et un élargissement du financement des retraites aux revenus du capital (dividendes, stock-options…).



Elle s’étonne du silence assourdissant du gouvernement sur deux éléments pourtant indispensables au sauvetage à terme des retraites : le retour du plein-emploi, et la mise en place d’une politique nataliste vigoureuse

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Message  Jeanclaude Mer 16 Juin - 16:00

Discours aussi démago que celui des gouvernants ... donc à mettre à la corbeille de suite puisque irréalisable et irréaliste du monde dans le quel nous vivons !
Je rapelle que les immigrés, en situation régulière et ayant un travail, sont mis à contribution de la même manière que les citoyens français et ne sont donc pas une charge. Pour ce qui concerne les " parasites" du pôle emploi certes il y a des immigrés mais il y aussi des français. Par expérience professionnelle je sais et peux affirmer que les PDG ou DRH sont très réticents pour embaucher un immigré, quand bien même celui-ci serait-il un excellent candidat ... l'embauche au faciès existe et il est inutile de se voiler la face ! ... Mise en place d'une politique "nataliste" ... tu peux préciser ce que cela veux dire quand on sait que la France est un pays ou il y a le plus de naissances par femme ?

Là où je te rejoins peut-être c'est sur l'inefficacité et l'injustice du projet gouvernemental. Comment peut-on certifier allonger la durée du travail quand on sait le pourcentage de jeunes de moins de 25% sans emplois, de même que ceux de plus de 55 ans ! Comment allonger la durée du travail à un demandeur d'emploi de plus de 55 ans en lui assurant qu'il bénéficiera d'une retraite à taux plein.
Par ailleurs, et là je vais fair bondir certains, comment se fait-il que les salariés du privé ne soient pas mis à contribution au même titre et sous les mêmes conditions que les salariés du privé. Y aurait-il deux catégories de français devant la retraite ? A titre d'exemple, mon voisin, Commandant de Gendarmerie en retraite à 52 ans ( service à l'étranger ) perçoit une bonne retraite et en plus s'est permis de se mettre "auto-entrepreneur" ... ! Un demandeur d'emploi de son âge aurait peut-être pu réaliser ce qu'il fait ... ( à méditer ) !

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Message  Jeanclaude Mer 16 Juin - 17:08

La réforme des retraites "entaille" le bouclier fiscal
LEMONDE.FR | 16.06.10 | 12h45 o Mis à jour le 16.06.10 | 17h45
" Entaillé ", selon le terme de Jean-François Copé, ou carrément percé ? Le souci du gouvernement d'afficher des mesures de " justice " dans la réforme des retraites a conduit à faire un nouvel écart au bouclier fiscal.
Le projet, dévoilé mercredi 16 juin, prévoit la mise en place " d'un prélèvement de 1 % sur la dernière tranche de l'impôt sur le revenu ". Mais, comme l'a confirmé Eric Woerth, cette taxe sera exclue du dispositif introduit en 2007, qui permet à un contribuable de ne jamais payer plus de 50 % d'impôts.
En pratique, 350 000 foyers fiscaux sont concernés par ce relèvement, qui devrait rapporter 230 millions d'euros. Moins que la taxe de 1 % sur les revenus supérieurs à 11 000 euros, un temps envisagée, qui aurait pu amener 600 millions d'euros de recettes.
D'autres mesures prévues par le gouvernement vont dans le même sens : la hausse de 1 % de la taxation des dividendes, mais aussi celle des prélèvements sur les stock-options ou sur les retraites-chapeaux.
LA FIN D'UN DOGME ?
En lui faisant cette nouvelle série " d'entailles ", pour reprendre l'image employée par M. Copé, le gouvernement revient sur un " marqueur " du sarkozysme, érigé en principe par le chef de l'Etat malgré les incessantes critiques à son égard.
Dans un entretien au Figaro, en octobre 2009, ce dernier répétait : " Je ne toucherai pas au bouclier fiscal car je crois au principe selon lequel on ne peut prendre à quelqu'un plus de la moitié de ce qu'il gagne. " Il ajoutait : " Si on laisse passer une exception, comme par exemple la CSG, ce n'est plus un bouclier. " Le 12 juin, Nicolas Sarkozy demandait encore aux députés UMP de " ne pas toucher au bouclier fiscal ", critiqué jusqu'au sein de la majorité.
L'Elysée a, semble-t-il, changé sa position. Aussi symboliques soient-elles, les hausses de 1 % sur la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu ou sur les plus-values contreviennent d'ailleurs à un autre dogme, martelé depuis 2007 par le chef de l'Etat : " Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts. "
La conjoncture ne lui laisse guère le choix : pour réduire le déficit des comptes sociaux, il faut augmenter les prélèvements. Or il est difficile de demander des efforts aux Français en leur expliquant que les plus aisés en seront exemptés.
Le choix d'une série de hausses de taxes plus symboliques que réellement pénalisantes permet de sauver la face en assurant que la philosophie du bouclier demeure, tout en adressant des signes de "justice" à une opinion de moins en moins convaincue de la nécessité de ce bouclier.
Samuel Laurent
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/06/16/le-bouclier-fiscal-ecorne-par-la-reforme-des-retraites_1373600_823448.html

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Message  patriote reformiste Jeu 17 Juin - 11:53

Je crois qu'avant tout allongement de la durée du travail, le Gouvernement auraît été inspiré de resoudre le chômage des séniors d'une part et de traquer les economies à faire du côté de la Securité sociale d'autres part.

PAr ailleurs, la taxation de produit de luxe importé aurait pu, au titre des droits compensatoires modernes constituer une piste de financement de nos retraites si cela n'était interdit par le Traité de Lisbonne.

Dans le carcan actuel, la seule piste sérieuse aboutissant à la regression sociale, on ne s'étonnera donc pas de voir des formations politiques promouvoir des alternatives, sérieuses et crédibles, dans lesquelles les français pourront se reconnaître lors des prochaines présidentielles.

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Message  livaste Jeu 17 Juin - 12:32

Le problème des retraites , patriotes ne peut être résolu sans compter sur la durée de vie !
Mettre à la retraite à 60 ans ( dernier carat ) des gens qui vivront plus d'un quart de siècle sur le compte des actifs , c'est aller droit dans le mur .
Je rappelle au passage que jusqu'à l'arrivée de Mitterand au gouvernement la retraite était à 65 ans , il a fait prendre cette diminution de l'âge de dépar simplement pour faire baisser le chiffre du chômage qui s'était brusquement accentué mis c'était couru que cela entrainerait la faillite du système de retraites par répartition .
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Message  Georges Jeu 17 Juin - 13:05

"Le problème des retraites , patriotes ne peut être résolu sans compter sur la durée de vie !"

Je ne suis pas d'accord; la durée de vie n'a rien à voir la dedans; de plus, la durée de vie est différente suivant les professions. Pourquoi ne parle-t-on pas de la production qui a doublé depuis 1980.

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Message  patriote reformiste Ven 18 Juin - 11:37

livaste a écrit:Le problème des retraites , patriotes ne peut être résolu sans compter sur la durée de vie !
Mettre à la retraite à 60 ans ( dernier carat ) des gens qui vivront plus d'un quart de siècle sur le compte des actifs , c'est aller droit dans le mur .
Je rappelle au passage que jusqu'à l'arrivée de Mitterand au gouvernement la retraite était à 65 ans , il a fait prendre cette diminution de l'âge de dépar simplement pour faire baisser le chiffre du chômage qui s'était brusquement accentué mis c'était couru que cela entrainerait la faillite du système de retraites par répartition .

Tu oublies que la productivité du travail s'est considerablement accru depuis les années 70 grâce au progrès technique, à l'amélioration des conditions de travail, de la formation.....1H de travail aujourd'hui apporte davantage à la nation qu'une heure il y a 30 ans.

Par conséquent, la difficulté des retraites n'atant que passagère car liée à l'arrivée de nombreux retraités, il eût été plus coherent de rechercher des economies et des nouvelles recettes (droits compensatoires, renegociation contribution européenne....) plutôt que d'enfermer le débat dans un tryptique (hausse des cotisations, baisses des pensions et allongement de l'âge légal)

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Message  livaste Ven 18 Juin - 15:13

peu importe la production ,d'autant que seules les usines peuvent avoir fait des progrès dans cette matière , or , des usines , il n'en reste pas .
La seule vérité est que dans les années 70 , le salarié qui prenait sa retraite à 65 ans , pouvait espérer vivre 7 ans encore , aujourd'hui , il la prend à 60 ans et peut espérer vivre encore 25 ans !
Tu calcules comme tu veux , dans 10 ans , chaque actif entretiendra un inactif et je doute que l'actif puisse cotiser suffisamment pour entretenir son inactif en plus de sa famille .
Pour ma part j'ai trouvé normal que les fonctionnaires soient alignés sur le privé quant au pourcentage de cotisation , tout comme je trouve normal que les femmes fonctionnaires qui ont élevé 3 enfants ne puissent plus prétendre à leur retraite au bout de 15 ans d'exercice , j'ai toujours protesté contre cette inégalité de traitement qui coute la peau des fesses .
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Message  Jeanclaude Sam 19 Juin - 7:19

livaste a écrit:Le problème des retraites , patriotes ne peut être résolu sans compter sur la durée de vie !
Mettre à la retraite à 60 ans ( dernier carat ) des gens qui vivront plus d'un quart de siècle sur le compte des actifs , c'est aller droit dans le mur .
Je rappelle au passage que jusqu'à l'arrivée de Mitterand au gouvernement la retraite était à 65 ans , il a fait prendre cette diminution de l'âge de dépar simplement pour faire baisser le chiffre du chômage qui s'était brusquement accentué mis c'était couru que cela entrainerait la faillite du système de retraites par répartition .
On a le droit de critiquer mais pas de raconter n'importe quoi ! Le nombre de chômeurs en 1981 était très au-dessous des chiffres actuels et ce n'est nullement pour cette raison ( sauf à m'apporter la preuve du contraire ) que le dit gouvernement a mis le droit ( et non l'obligation ) de départ en retraite à 60 ans. De même il a mis la 5ème semainde de congés payés, la semaine à 39 heures ... etc ... ! Quel salarié souhaite revenir en arrière sur ces avancées sociales ? Lequel refuserait les jours de RTT, la 5ème semaine de congés ... ?
Pour ce qui concerne le dossier "retraites" ce qui me révolte le plus est le fait qu'il puisse exister deux catégories de français sans qu'un gouvernement ne touche aux " nantis" payés avec l'argent public. D'une part les salariés du privé et d'autre part ceux du public ! Quand est-ce qu'un gouvernement digne de ce nom aura suffisamment de c......s pour enfin mettre sur le même plan au niveau retraites ces deux catégories ?

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Message  livaste Sam 19 Juin - 10:49

Jean Claude , je te demande un minimum d'honnéteté , tu sais très bien que si le chomage était encore réduit en 81 ,il s'est brusquement élevé dans les années suivantes .

Les chiffres du chômage en France : des taux qui inquiètent




Les années 80 sont marquées par une croissance significative du taux de chômage dans notre pays même si le phénomène est devenue monnaie courante depuis les années 60. Auparavant, le chômage n'a pas été un thème de débats télévisés ou de gros titres de journaux comme il l'est aujourd'hui. C'est également un reflet de la vie économique et sociale puisque le revenu par habitant régresse si l'on en croit les statistiques. L'explication donnée à cette croissance exponentielle de l'inactivité de la population reste toujours les chocs pétroliers qui ont marqué les années 70.


Alors que les autres pays européens maintiennent efficacement le niveau d'activité, la France démontre par ses chiffres que le chômage y a atteint un pic alarmant. L'Italie et l'Espagne qui affichaient des taux de chômage élevés pendant les années 70 ont été largement dépassées par la France.
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Message  livaste Sam 19 Juin - 11:36


Comment, depuis 1973, l'Elysée parle du chômage
Petit retour sur les discours tenus par les précédents présidents de la République sur la montée du chômage.


Nicolas Sarkozy, qui a affirmé avoir entendu les "inquiétudes légitimes" des Français "qui craignent pour leur emploi", devrait largement aborder lors de son grand oral du jeudi 5 février le problème du chômage, qui paraît désormais bien installé au-dessus des 2 millions de personnes. "En matière de chômage, on a tout essayé", a un jour lancé François Mitterrand: une phrase qui vaut aussi pour les différents types de discours employés face à ce problème. De la présidence de Georges Pompidou à celle de Jacques Chirac, tour d'horizon des différents registres.

Le chômage, un souci mondial

Non, le chômage n'est pas un mal français: voilà un argument souvent employé par les locataires successifs de l'Elysée. "Si le ralentissement économique s'installe partout, et en particulier chez les pays qui sont nos principaux clients, […] se poseront des véritables problèmes d'emploi", note un George Pompidou très affaibli, fin 1973 (il décèdera six mois plus tard), alors que la France compte encore moins de 600.000 chômeurs. Vingt ans après, alors que ce chiffre a pratiquement quintuplé, François Mitterrand note que "le chômage n'est pas un mal français". Et pas davantage, ajoute-t-il ironiquement, "un mal socialiste"



Le chômage, un drame humain
Face à cet "ouragan" (le terme est de François Mitterrand) qu'est le chômage, le registre compassionnel est de rigueur. Il a d'ailleurs été employé par le chef de l'Etat socialiste: en 1983, année où le chômage passe la barre des 2 millions de personnes, il pointe, au coin du feu de sa bergerie de Latche, des "drames de la vie" et un "immense mal" qui "engage une civilisation".


mais peu importe que le chomage ait ainsi augmenté sous la gauche , Jean Claude a oublié , ou n'y voit rien à redire , puisque tout ce qu'a fait la gauche est bien !
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Message  patriote reformiste Sam 19 Juin - 11:58

Je sias pas, j'ai cru comprendre que le président ; s'était engagé sur une politique devant permettre d'atteindre le plein emploi.....Peut être aurait il alors dû tenir cet engagement et chercher des economies avant de se lancer dans une reforme, où il croît jouer son élection présidentielle dans deux ans, injuste, inutile et inefficace.

D'ailleurs le rôle du politique n'est pas de réagir au moindre à coups mais de savoir prendre de la hauteur et de la reflexion profonde pour apporter des solutions adaptées et non se précipiter en justifiant par "c'est la faute aux autres, à la crise, les autres font pareils...."

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Message  livaste Sam 19 Juin - 12:33

le problème des retraites n'a rien à voir avec la crise , avec crise ou sans crise , il est facile de comprendre qu'un actif ne pourra seul payer la retraite d'un inactif pendant toute sa vie !

Le borgne ne t'a pas expliqué ça ??
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Message  Invité Sam 19 Juin - 17:07

certains préfèrent faire payer les riches pour préserver le départ à la retraite à 60 ans , d'autres veulent virer les immigrés en pensant que c'est LA Solution ... les idéologues en herbe persistent malgré la réalité Livaste... c'est comme ça ...pendant qu'ailleurs ils réalisent que la vie est autrement plus compliquée qu'une question de riches ou d'immigrés; ....

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Message  patriote reformiste Dim 20 Juin - 18:42

livaste a écrit:le problème des retraites n'a rien à voir avec la crise , avec crise ou sans crise , il est facile de comprendre qu'un actif ne pourra seul payer la retraite d'un inactif pendant toute sa vie !

Le borgne ne t'a pas expliqué ça ??

De tels propos sont indignes de la part de responsables ou de militants politiques car ne se situent pas à la hauteur des enjeux et des débats que la classe politique devrait avoir.

Je crois que cela est révélateur de l'état d'esprit qui règne à l'heure actuelle du côté de l'état d'esprit autosuffisant de l'UMP....Et les français attendent, je crois, autre chose de la part du système politique qu'ils veulent pluraliste, offrant des perspectives nouvelles pour sortir de la crise, alors que le reste du monde hors zone euro commence à en sortir.....

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Message  livaste Dim 20 Juin - 19:04

tu n'e pas capable de discuter en pensant par toi même ??
que vient faire ton "De tels propos sont indignes de la part de responsables" , alors que tu fais l'honneur de citer MES propos , propos qui n'engagent que moi , puisque je ne suis ni responsable politique , ni même militante politique !
Mais bien sûr , tu nous sort ton éternel slogan issu d'un quelconque tract , puisque apparemment , de ton côté , tu n'a pas le droit de pense !!
Comme disais justement J Brel , " chez ces gens là , on ne pense pas ... "
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Message  livaste Jeu 24 Juin - 22:04

Michel Rocard : "Le PS se trompe de combat"
Propos recueillis par Dominique de Montvalon et Christine Ollivier 24/06/10 à 07h03

Ancien Premier ministre de François Mitterrand, Michel Rocard dit et répète à l’envi qu’il est socialiste – ou plutôt social-démocrate. Il est aussi Rocard, et entend le rester : un homme à part.

Qu’on se le dise : c’est son credo, son destin, son statut. Mais le social-démocrate Rocard ne change pas avec l’âge : au-dessus de tout, il place la pensée libre, fût-elle dérangeante. Traduction : quand il félicite Eric Woerth pour son « courage » (dans l’affaire des retraites) ou quand il reproche à Martine Aubry de s’enfermer, sur la question des 60 ans, dans une posture archéo, cela ne veut nullement dire qu’il change de camp, qu’il passerait de gauche à droite.

France-Soir. Il y a vingt ans exactement, vous commandiez le premier Livre blanc sur les retraites. Qu’est-ce qui vous poussait, dès cette année-là, à entamer cette démarche ?
Michel Rocard. Je suis alors Premier ministre et je m’aperçois, s’agissant des retraites, que les enjeux sont terrifiants. Il était déjà évident que le coût du système était en augmentation vertigineuse et qu’on ne pouvait pas en rester là. Mais je pense depuis cette époque qu’aucun gouvernement n’a une légitimité suffisante pour décider en la matière tout seul. Le bon moyen de s’en sortir – le seul moyen –, c’est la négociation de contrats qui doivent associer l’Etat, les employeurs et les salariés.

F.-S. Comment vous y prenez-vous ?

M. R. J’appelle le patronat, la CFDT et Force ouvrière pour leur demander s’ils seraient d’accord pour établir un diagnostic commun, complété d’une boîte à outils. Ils répondent positivement. Quand l’INSEE achève le Livre blanc, en 1990, je leur envoie donc le travail, et j’obtiens leur accord sur le diagnostic et sur la boîte à outils. La deuxième étape a été le lancement d’une mission de dialogue sur les retraites, confiée au secrétaire général des cadres de Force ouvrière, Robert Cottave, flanqué de trois hauts fonctionnaires. Leur mission : organiser partout en France des débats sur l’avenir du système de retraite. Je leur ai dit : « Je vous donne deux ans pour qu’il n’y ait plus en France un seul syndicaliste qui ose nier les chiffres. ». J’avais en même temps annoncé que la troisième étape serait l’ouverture des négociations entre le patronat, les syndicats et l’Etat, et que la quatrième serait la ratification de cette négociation par la loi.

F.-S. Alors, qu’est-ce qui a coincé ?
M. R. La mission a admirablement travaillé. Mais j’ai dû démissionner le 15 mai 1991. J’ai alors été remplacé par Mme Cresson, dont le principe était simple : « Rocard a mal gouverné, donc il faut faire le contraire de ce qu’il a fait. » Elle a donc mis fin au travail de la mission, puis n’a plus rien fait sur le sujet.

F.-S. Pierre Bérégovoy lui a assez vite succédé…
M. R. Mon ami Bérégovoy pas eu le temps de faire quoi que ce soit, puis nous avons perdu les élections de 1993. Balladur, devenu Premier ministre, note que la progression lente du déficit du régime des retraites se fait sentir. Il s’aperçoit aussi que l’opinion a bien changé, grâce à mon boulot. Il prend fin juillet – par décret et par la loi – des mesures de rééquilibrage. Il traite ainsi le problème du déséquilibre comptable pour dix à quinze ans. Mais il a brisé en même temps tout goût pour la négociation chez les partenaires sociaux. Car la décision de « boucler » le problème par la loi et le décret sans autre consultation a cassé ma démarche, a déconsidéré les responsables syndicaux et a encouragé les positions jusqu’au-boutistes.

F.-S. A la lumière de votre expérience, comment jugez-vous la réforme d’Eric Woerth ?
M. R. C’est une réforme non négligeable et courageuse. Le gouvernement a eu raison de la faire. Je suis socialiste, je le reste, mais je le dis : Eric Woerth est un type bien, qu’il faut défendre. En tant que social-démocrate, je regrette, en revanche, que le gouvernement n’ait pas suivi la voie de la négociation. Il est quand même passé en force, même s’il bénéficie du fait que l’opinion est devenue plus sérieuse, plus responsable, un peu mieux informée. Reste que beaucoup de problèmes ne sont pas tranchés. Pour commencer, les régimes spéciaux ne sont pas touchés. Or c’est un morceau énorme.

F.-S. Vous a-t-on demandé vos conseils ?
M. R. Oui. Les deux ministres du Travail successifs, Xavier Darcos puis Eric Woerth, m’ont convié à venir leur parler. Comme je suis démocrate, j’accepte les invitations. J’ai insisté auprès d’Eric Woerth : « Il faut négocier. » Sa réponse a été : « Mais ils ne veulent pas négocier ! » Je crains qu’il ait raison, à cause du piège que Fillon et Raffarin ont tendu à la CFDT il y a cinq ans. Cela se paie aujourd’hui.

F.-S. Quand François Mitterrand a décidé d’abaisser l’âge légal de la retraite de 65 à 60 ans, en 1981, vous étiez présent lors de ce fameux Conseil des ministres…
M. R. Oui. Et, autour de la table, tous les ministres en charge de l’économie – même Fabius et surtout Delors – étaient effondrés, décomposés. Moi aussi. Mais il s’agissait de faire plaisir au Parti communiste et de magnifier le caractère social du gouvernement ! Le résultat a été la sacralisation de ce chiffre de 60 ans. Depuis, nous sommes encombrés d’un symbole alors que ce chiffre est, au fond, le moins significatif de tous les paramètres, même si c’est le plus visible.

F.-S. Pour vous, il aurait donc mieux valu ne pas s’en prendre aujourd’hui à ce « symbole » ?
M. R. Eh ! Pourquoi agiter un drapeau rouge devant le taureau au lieu de contourner le problème ? C’était d’ailleurs une des conditions posées par la CFDT pour négocier : ne touchez pas à l’âge légal, et on se débrouillera avec le reste. Mais cela avait un inconvénient pour le gouvernement : ôter de la visibilité au résultat final. Pourtant le fond de l’affaire est connu : il faudra un jour arriver à une retraite à la carte, avec une cessation progressive d’activité.

F.-S. Le bilan de la réforme Woerth, c’est tout de même, pour vous, positif ?
M. R. Au total, avec cette réforme, nous allons gagner un répit de dix ans sur le plan comptable. Ce n’est pas rien dans cette période d’inflation énorme, de déficits et de dette. Mais la contrepartie, c’est que la négociation n’est décidément plus un instrument de travail dans le dialogue social. Je trouve cela terrible.

F.-S. Le PS s’oppose à la remise en question des 60 ans et affirme qu’il reviendra dessus en cas de victoire en 2012…
M. R. Le PS a du mal à devenir ce qu’il devrait être profondément : un parti social-démocrate. C’est un peu le parti faible dans l’Internationale sociale-démocrate. En faisant de l’âge légal un symbole, le PS est encore en train de se tromper de combat. Pour moi, c’est une des premières fautes de Martine Aubry qui, par ailleurs, fait du bon boulot. Pour ce qu’elle fait, je la défends plutôt. Mais là, elle a commis une erreur. Elle a été trop sensible au poids d’un symbole. Or on ne négocie pas sur les symboles, on les abandonne. Je crois que le PS se bloque sur une carte perdante. Quant à faire reposer les retraites sur la fiscalité, c’est absurde et « dangerosissime ». Je parlerai même d’imbécillité. Il faut absolument que le régime des retraites s’auto-équilibre. Il n’y a pas d’autre solution.

F.-S. Faudra-t-il une nouvelle réforme des retraites dans dix ans ?
M. R. Dans dix ans, ou peut-être avant, je ne sais pas. Une certitude : le problème des retraites reste devant nous. D’autant que nous ne sommes pas sortis de la grande crise. Nous n’en avons traité qu’une petite partie, et mal : les banques reconquièrent leur pouvoir. Rien sur les paradis fiscaux, rien sur les produits dérivés. C’est effrayant. Nous allons donc vers des coups durs économiques fréquents dans un contexte de croissance lente. Dans ces conditions, le poids des régimes de retraite va devenir assez vite intolérable, une fois absorbé l’allégement temporaire signé Woerth-Sarkozy-Fillon.

pour une fois , je suis d'accord avec Rocard .
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Message  Jeanclaude Ven 25 Juin - 6:21

[quote="livaste"]Jean Claude , je te demande un minimum d'honnéteté , tu sais très bien que si le chomage était encore réduit en 81 ,il s'est brusquement élevé dans les années suivantes .
Les chiffres du chômage en France : des taux qui inquiètent
[quote]
Puisque tu tiens à rendre Mitterrand responsable de tous ce qui nous tombe dessus je te laisse à ton idée !

Cependant si Miterrand est RESPONSABLE de l'aggravation du chômage j'aimerais que tu m'expliques les chiffres de la dernière décennies qui ne sont en rien comparables à ceus des années 1980 ... ! Combien de chômeurs en plus depuis 2007 ... ? Qui se prétendait être pour la "valeur travail" ... "pour ceux qui se lèvent tôt" ... ! Il est temps de cesser de prendre les citoyens français pour des idiots ! Parler de repousser l'âge du départ en retraite avec 25% de jeunes et de nombreux seniors sans emploi c'est prendre le problème à l'envers ( car il y a un réel problème de financement je l'admets ). Avant de s'attaquer à cette réforme à la va-vite sur les retraites il aurait été préférable auparavant de s'occuper du problème de l'emploi. Or celui-ci s'aggrave de mois en mois et ce n'est pas avec des sans emploi que les cotisations vont rentrer mais tout le contraire !
J'aimerais que tu me dises ce que tu penses du problème des retraites du public et de ces nantis qui veulent bien accepter une augmentation des cotisations retraites à condition d'augmenter leur salaire d'autant ! Il existe en France, et ce depuis très longtemps, deux catégories de français sur tous les chapîtres, que ce soit congés, primes, sécurité de l'emploi, retraites, assurance maladieetc ... !
Quand est-ce qu'un gouvernement aura assez de volonté pour que cesse ce scandale inégalitaire ?

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Message  patriote reformiste Ven 25 Juin - 6:45

Rocard, lucide sur la situation et la réalité européenne ne fait qu'exprimer l'évidence à laquelle le PS feint de refuser de se rendre.

Effectivement, enfermé dans le carcan euromondialiste, et devant assumer l'envolée des dépenses de retraites conjointement à la reduction des recettes liées à l'envolée du chômage depuis l'arrivée de cette équipez, les retraites ont vocation à être reformé en ce sens.

Sauf que d'une part, les difficultés ne sont que passagère et d'autre part que le Traité de Lisbonne que les socialistes ratifièrent, en connaissance de cause (prétendent-ils), empêche la France d'affecter de nouvelles recettes, telles que celles que proposent les nationaux (droits compensatoires, économies sur les non cotisants étrangers....) et donc de réequilibrer le regime.

Mais que les français se rassurent, comme l'a affirmé recemment Christine Lagarde, des sacrifices plus importants encore seront à consentir, tant cette reforme est insuffisante à équilibrer les comptes, contrairement à la propagande gouvernementale.

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Message  Georges Ven 25 Juin - 8:41

livaste a écrit:le problème des retraites n'a rien à voir avec la crise , avec crise ou sans crise , il est facile de comprendre qu'un actif ne pourra seul payer la retraite d'un inactif pendant toute sa vie !

Le borgne ne t'a pas expliqué ça ??

Ce que tu oublies de dire c'est que les actifs produisent 2 fois plus quen 1980 et qu'en 2050, il suffira d'un actif pour 3 à 4 inactifs.

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Message  livaste Ven 25 Juin - 20:59

PS : des voix discordantes se font entendre sur les retraites


Par François-Xavier Bourmaud

25/06/2010 | Mise à jour : 21:20

Jusqu'à présent, les mises en garde n'ont pas eu de grand impact sur Martine Aubry et la direction du PS.
Didier Migaud, DSK, Michel Rocard et Gérard Collomb mettent en garde la direction du Parti socialiste.


Une petite musique décalée commence à se faire entendre à la périphérie du PS. Alors que le parti défilait jeudi dans la rue aux côtés des syndicats pour demander le maintien de l'âge légal de départ en retraite à 60 ans, plusieurs personnalités socialistes ont, cette semaine, mis en garde leur parti contre cette position.

C'est d'abord le président de la Cour des comptes, Didier Migaud, ancien député PS de l'Isère, qui estime dans un entretien au Monde que «pour répondre aux problèmes de financement à court et moyen terme, il faut agir sur l'ensemble des paramètres : l'âge, la durée de cotisation, les prestations, le montant des cotisations et l'assiette, l'élargissement des recettes». C'est ensuite Dominique Strauss-Kahn qui, au-delà de son appel à ne pas faire des 60 ans un «dogme», a vu l'institution qu'il dirige, le FMI, publier une note sur la France selon laquelle «le gouvernement accorde à juste titre une attention particulière à une réforme des retraites visant à repousser l'âge effectif de départ». C'est aussi Michel Rocard, ancien premier ministre et auteur d'un livre blanc sur les retraites, qui juge dans France Soir qu'«en faisant de l'âge légal un symbole, le PS est encore en train de se tromper de combat».

Toutes ces mises en garde sont arrivées jusqu'à la rue de Solferino sans grand impact. «Le FMI n'est pas le PS», fait remarquer Harlem Désir, numéro deux de Martine Aubry. «Didier Migaud s'est exprimé au titre d'une institution et pas en fonction de sa sensibilité politique», ajoute-t-il. Quant à Michel Rocard, dont le goût de prendre le PS à contre-pied n'est pas une nouveauté pour les socialistes, Harlem Désir promet que la direction du parti «en discutera avec lui parce qu'il a besoin d'éclaircissements». Mais pas forcément dans l'immédiat. «Quand il y a deux millions de personnes dans la rue, la priorité, ce n'est pas de convaincre Michel Rocard», glisse Harlem Désir.

«Il faudra trancher»
Après un débat interne compliqué, le PS a de toute façon réussi à s'unir derrière la défense des 60 ans. En interne, seules quelques voix s'élèvent à échéances régulières pour contester cette position. Elles émanent des opposants traditionnels à Martine Aubry, Gérard Collomb en tête. Encore cette semaine, le maire de Lyon a pouffé de rire à l'idée que les socialistes rétabliraient l'âge légal à 60 ans s'ils devaient remporter l'élection présidentielle en 2012. «Lorsque la gauche sera confrontée à l'exercice du pouvoir, elle sera bien obligée de prendre en compte les réalités», a-t-il dit sur Europe 1.

Gérard Collomb n'est pas le seul sur cette ligne. Beaucoup de strauss-kahniens le rejoignent. Mais au PS, l'heure est à l'unité, pas au débat fratricide. Discuter des retraites, c'est relancer la querelle entre l'aile gauche et l'aile droite du parti, celle qui avait déjà resurgi au début de l'année lorsque Martine Aubry avait évoqué la possibilité d'aller «vers 61, 62 ans ». La première secrétaire avait dû préciser son propos. Et c'est non sans mal que le parti s'était ensuite mis d'accord sur sa contre-proposition de réforme des retraites. Quitte à en laisser certains sur leur faim. «On ne pourra pas partir à la présidentielle avec des contours flous. Il faudra trancher», prévient un opposant de la direction.

Mais pour l'heure, mieux vaut tenir à distance les voix socialistes qui appellent à ne pas s'arc-bouter sur les symboles des 60 ans. Car le PS pense avoir beaucoup à gagner en s'opposant à la réforme des retraites. Une fois le texte au Parlement, c'est lui qui prendra le relais des syndicats pour le contester dans l'Hémicycle. Ne serait-ce que pour prendre date avec les Français pour 2012. «Si on en reste à la réforme du gouvernement, il faudra tout reprendre, tout remettre à plat», promet Harlem Désir.


mais la direction du ps préfère camper sur ses positions dogmatiques , totalement irréalistes .
En même temps , aubry continue dans sa lutte des classes , pour elle certains devraient partir à la retraite avant 60 ans , alors qu'il faut rallonger la durée de cotisations pour les autre s, ce qui revient à dire , que les salariés de la SNCF partiraient avant 60 ans , alors que les gens qui ont passé des années à étudier , qui n'ont commencé dans la vie professionnelle que vers 25 ans ou plus tard , pour eux , il faut allonger la durée de cotisations ... On imagine bien ces " cadres " , allant , passé leurs 70 ans , se rendre au travail en fauteuil roulant , je vois très bien nos enseignants , nos éducateurs , prenant leur service au bout de 43 ans de cotisation ( puisque d'après aubry , il n'est de métier pénible que celui des " ouvriers " ).. voyons , un petit calcul , 25 ans ( fin des études en moyenne ) + 43 ans de travail ( ce ne sont pas des métiers pénibles puisque ces salariés n'ont pas commencé à travailler à 16 ans ) , cela fait 68 ans !!
Je les vois bien , nos éducateurs , aux prises avec un groupe de racailles violentes , à cet âge , je crois que je vois d'ici , le prof de math , de Français , faisant cours à cet âge , aux classes de ZEP!
On me souffle , que dans les mêmes métiers super faciles , on peut imaginer l'informaticien tapant en braille ses programmes ( 43 années devant l'ordi , ça doit améliorer la vue )..
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Message  patriote reformiste Dim 27 Juin - 11:03

Le PS démontre là ses hesitations entre, d'une part, sa volonté d'apparaître et d'afficher son antisarkozysme primaire et de l'autre sa volonté de faire croire qu'il prend en compte les réalités.

Or, aujourd'hui, chacun mesure bien le flou idéologique dans lequel le PS tente de presenter son semblant de projet...Et chacun sait aussi à quel point le PS aux responsabilités est différents du PS dogmatique et idéologique qu'il est, dans l'opposition.

C'est ce grand écart permanent qui desespère les français lassés, de tout ces politiciens aux convictions et engagements fluctuants. Et c'est aussi vers ces derniers que doivent porter les efforts du FN qui doit desormais envisager l'avenir non pas en se satisfaisant de dénoncer le desastre annoncé par Jean Marie Le Pen depuis longtemps mais promouvoir un projet réaliste, sérieux capable de les sortir de la crise.

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Message  livaste Dim 27 Juin - 15:29

Retraites : Bayrou tacle la droite et la gauche
Par TF1 news avec agence, le 27 juin 2010 à 13h12, mis à jour le 27 juin 2010 à 13:26


Dans son projet pour les retraites, Bayrou s'aligne sur le gouvernement quant au passage de l'âge légal à 62 ans mais critique d'autres points de la réforme, et accuse la gauche de tenir une position "non responsable".


François Bayrou a présenté samedi la position du MoDem sur les retraites: il approuve le passage de l'âge légal à 62 ans mais critique l'injustice de certaines mesures du projet gouvernemental et accuse la gauche d'adopter une position "non responsable".



Le leader centriste s'est exprimé devant la presse à l'issue d'un conseil national de son parti qui a approuvé à l'unanimité un projet en neuf points pour les retraites. "C'est mentir aux Français que de prétendre qu'on ne pourrait pas faire la réforme ou en éviter les décisions les plus importantes. Si on ne réussit pas à conduire la réforme à son terme, on met le pays en danger", a expliqué le leader centriste en visant la position socialiste. "Le PS a choisi une ligne qui, selon moi, n'est pas responsable. Ce que les Français entendent du PS, c'est qu'au fond, on pourrait se passer de faire cette réforme", a-t-il estimé. "Je n'ai pas envie, par mon silence, d'être complice d'une telle dérive", a-t-il lancé en se disant en revanche proche de Dominique Strauss-Kahn et Michel Rocard.

Pour le président du MoDem, la réforme, pour être acceptable, se doit d'être juste. "Nous considérons qu'il est raisonnable de faire glisser progressivement l'âge légal à partir duquel on peut faire valoir ses droits à la retraite de 60 à 62 ans", a-t-il dit. "Si on choisissait de ne jouer que sur l'augmentation de la durée de cotisation, on créerait une situation dans laquelle tous les Français qui ont fait des études, ceux qui ont des carrières incomplètes seraient condamnés à ne pouvoir partir à la retraite que dans la zone des 70 ans ou alors, avec des retraites réduites", a-t-il fait valoir.

En revanche, François Bayrou ne se dit pas satisfait par le projet gouvernemental sur "la pénibilité" et "l'âge maximal de départ à la retraite sans pénalisation pour les carrières incomplètes".
Par TF1 news avec agence le 27 juin 2010 à 13:12

Bravo Monsieur Bayrou , pour une fois , nous sommes d'accord .
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Message  Georges Dim 27 Juin - 18:12

"Retraites : Bayrou tacle la droite et la gauche" sociale démocrate

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