violences à l'EN ou contre l'EN

Un professeur du collège Albert-Schweitzer de Créteil a été hospitalisé mercredi après avoir été attaqué à la barre de fer par une élève de 15 ans.

L'élève a sans doute voulu se venger, selon la police. Mercredi, au collège Albert-Schweitzer de Créteil, un professeur âgé de 29 ans a été attaqué à la barre de fer par une élève de 15 ans. Admis à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil, il souffre de plusieurs blessures au corps mais son état n'inspire aucune inquiétude, a précisé la source.

Un élève de 13 ans, qui a tenté de s'interposer au moment de l'agression, a également été légèrement blessé et conduit par ses parents au même hôpital, selon la même source.

L'auteur de l'agression, qui était sous le coup d'une exclusion de sept jours du collège, a été interpellée et placée en garde à vue au commissariat de Créteil.

Le ministre de l'Education, Luc Chatel, a "condamné avec la plus grande fermeté" cette agression. IL rappelle "que les états généraux de la sécurité à l'école", prévus les 7 et 8 avril, "permettront de trouver des réponses à ces questions". Il dit enfin avoir "exprimé au principal du collège sa plus vive émotion et apporté son soutien au professeur agressé, ainsi qu'à l'ensemble de la communauté éducative du collège".

nfo TF1 News - Il était 9h30, vendredi matin, quand un individu est entré dans une classe du lycée hôtelier Raymond Mondon, à Metz, pour y déposer un engin artisanal qui aurait explosé peu après, mais sans faire de blessés ni de dégâts. L'individu aurait été identifié et était recherché par la sûreté départementale, saisie de l'enquête. Selon nos informations, il pourrait s'agir d'un acte de vengeance d'un élève qui venait d'être renvoyé. Une réunion du corps professoral était en cours à la mi-journée.

Un homme encagoulé et vraisemblablement armé d'un pistolet à air comprimé ou d'une arme factice à fait irruption mercredi matin dans une classe du lycée Jean-Monnet, à Strasbourg. L'agresseur, à la silhouette assez jeune selon les premiers témoignages, aurait tiré en direction de l'enseignante, mais sans faire de blessés.

Tout commence vers 8h30. Alors que se tient un cours d'allemand pour des élèves de seconde, «quelqu'un a frappé à la porte», raconte le proviseur du lycée, Jean-François Picard. «Il était cagoulé, il a sorti quelque chose qui ressemblait à une arme, et il a pressé sur la détente en la (la professeure) visant directement». Cette dernière l'aurait alors poursuivi, sans parvenir à le rattraper.

Pas de menace au préalable
«Il n'y a pas eu de menace» préalable, a assuré le proviseur lors d'un point presse, contredisant de précédents témoignages. «On ne sait pas qui c'est, on n'a aucune explication sur son geste». La détonation a été entendue dans la classe d'à côté, mais «la police qui a fait des relevés n'a pas trouvé de douille ni de trace de balle», a-t-il poursuivi, laissant ainsi penser qu'il pourrait s'agir d'un pistolet d'alarme (arme à air comprimé, 7e catégorie) ou d'une arme factice.

Le proviseur a souligné que c'était la première fois qu'un tel évènement survenait dans son établissement, qui compte 1.500 élèves. Le lycée, situé dans le quartier sud de Strasbourg du Neudorf, est équipé d'une vidéosurveillance à l'entrée, qui sera exploitée par la police, a-t-il précisé.

Lycéens et professeurs choqués
La direction du lycée a ensuite décidé de regrouper tous les élèves dans la cour pour leur faire part de l'incident. «Je leur ai donné les informations, je leur ai dit que c'était un acte grave. Ils ont après discuté avec les professeurs à l'intérieur des cours pendant l'heure suivante», a expliqué le proviseur.

Une cellule d'aide psychologique sera par ailleurs être activée jeudi matin pour venir en aide aux lycéens et professeurs choqués par cette intrusion. Le recteur d'académie s'est rendu sur place mercredi et les bandes de vidéosurveillance ont été saisies par les enquêteurs. Mais pour l'heure, aucun indice ne permettrait d'identifier l'agresseur.

Un professeur du collège Lionnel Theray, à Aumetz (Moselle), a été poignardé ce matin par un élève de quatrième dans la classe, selon une information RTL.

La victime a été immédiatement pris en charge par le Samu et hospitalisée mais son pronostic vital n'est pas en jeu. L'élève a pris la fuite.
Le professeur avait retenu l'élève à la fin de son cours pour un cahier mal tenu et c'est à ce moment que l'élève a sorti un couteau. L'inspecteur d'académie et la police sont sur place. Selon l'académie, cet élève ne s'était jamais fait remarqué, et le collège n'avait jamais connu d'actes de violence.

Au collège Gérard Philippe à Avignon (Vaucluse), une surveillante a été rouée de coups par un élève de 15 ans lundi matin. Selon Le Dauphiné Libéré, elle lui avait simplement demandé d'éteindre sa cigarette et de la suivre dans le bureau de la directrice.

Mais le collégien a refusé d'obtempérer. Pis, il a asséné l'assistante d'éducation de coups de poings et de coups de pieds avant de prendre la fuite.
Transportée à l'hôpital, la surveillante s'est vue reconnaître cinq jours d'interruption totale de travail. L'élève, qui s'est rendu au commissariat d'Avignon avec sa mère lundi soir, a été déféré devant le substitut du procureur aux affaires des mineurs.

Un enseignant a été blessé d'un coup de couteau au ventre mercredi par
un élève de 4e du collège Lionel-Terray à Aumetz, en Moselle, auquel il
venait de faire des remontrances pour un cahier mal tenu. "Le pronostic
vital n'est pas engagé" pour le professeur de sciences de la vie et de
la Terre qui, âgé d'une cinquantaine d'années, a été hospitalisé, a
indiqué le rectorat de l'académie Metz-Nancy.

© TF1/LCI
Un professeur de sport d'un collège de Limoges a été roué de coups lundi à proximité de son établissement par quatre adolescents d'une quinzaine d'années, a indiqué mercredi une source policière. L'homme, âgé de 60 ans enseignant au collège Firmin-Roz, avait tenté de s'interposer alors que les adolescents étaient en train de molester une élève de 4e. A la fin des cours, les jeunes sont revenus et s'en sont pris au professeur, le rouant de coups de pied et de poing, selon la même source.

L'enquête ouverte par la Sûreté départementale de la police de Limoges pour "violences volontaires en réunion sur personne chargée d'une mission de service public" a permis retrouver rapidement les agresseurs. Placés en garde à vue mercredi matin au commissariat de Limoges, ils pourraient être présentés jeudi à un juge des enfants. L'état de l'enseignant n'a pas nécessité d'interruption temporaire de travail (ITT). En revanche, des examens complémentaires ont été demandés pour déterminer la gravité des blessures de la jeune fille. Dans un témoignage recueilli par le quotidien Le Populaire du Centre, le professeur a dit qu'il "pratiquait la boxe et le full-contact" et qu'il avait préféré "ne pas répliquer" et "encaisser sans réagir".

Aurélie a écrit:Le plus intéressant là dedans, c'est que le professeur a préféré encaisser sans réagir plutôt que de risquer de s'attirer les foudres d'une hiérarchie "rousseauiste" et totalement incompétente...
Gageons que l'Administration saura féliciter ce professeur pour sa capacité à différer la réponse à apporter aux "incivilités" de ces adorables bambins!

Quatre adolescents, interpellés après l'agression d'un professeur d'éducation physique et sportive de Limoges, ont été mis en examen jeudi et placés sous contrôle judiciaire, a indiqué une source judiciaire. Le professeur, âgé de 60 ans, enseignant au collège Firmin-Roz, avait tenté de s'interposer alors que les adolescents étaient en train de molester une élève de 4e. A l'issue des cours, les jeunes étaient revenus et s'en étaient pris au professeur, le rouant de coups de pied et de poing. Les auteurs présumés des coups présentés devant un juge des enfants ont été mis en examen pour "violences volontaires en réunion sur personne chargée d'une mission de service public" et "violences volontaires".

Un prof de sport passé à tabac par quatre adolescents


L'état de l'enseignant et de la jeune fille a nécessité un jour d'interruption temporaire de travail (ITT) pour chacun d'entre eux, selon le procureur à Limoges. La rectrice de l'académie de Limoges, dans un communiqué diffusé jeudi, a condamné "avec la plus grande fermeté l'agression" de l'enseignant. "La protection juridique, dit-elle, lui a sans délai été accordée. Le conseiller sécurité de l'académie, en liaison avec les services de police, suit la situation avec attention".