violences au quotidien

Cinq policiers ont été légèrement blessés samedi soir à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) par des projectiles lors de deux incidents distincts avec des jeunes, a-t-on appris dimanche auprès de la police et des pompiers.

Dans un premier temps, à 22H30, une trentaine de CRS qui effectuaient une patrouille boulevard Salavador-Allende, ont été pris à partie par une trentaine de jeunes encapuchonnés et encagoulés qui leur ont jeté des bouteilles de verre et des pierres, selon la police.

Deux membres des forces de l'ordre ont alors été légèrement blessés, l'un au niveau de la pommette droite et l'autre au dessus de l'oreille gauche, blessure nécessitant deux points de suture. Un véhicule de police a été dégradé.

Dix minutes plus tard, à 22H40, d'autres agents, appelés pour tapage nocturne, ont été encerclés, allée des Bleuets, par une centaine de jeunes qui leur ont lancé des bouteilles, des pavés et des éléments de barbecue, a-t-on expliqué de source policière.
Trois fonctionnaires ont cette fois été blessés. L'un d'eux, blessé à la cuisse, à l'épaule et au pied, a été transporté au centre hospitalier de Gonesse, où il s'est vu prescrire trois jours d'arrêt de travail. Deux véhicules de police ont été dégradés avec des vitres brisées.

Selon la police, vers 21H25, une trentaine de CRS avaient déjà été pris à partie par une trentaine de jeunes lors d'une patrouille sur la place du Midi. Les forces de l'ordre ont recouru à un tir de dispersion sans faire de dégâts ni de blessés. Aucun jeune n'a été interpellé.

Des incidents ont éclaté samedi soir à Paris, dans le XIVe arrondissement. Des skinheads se sont livrés à des provocations racistes et à des violences autour de Montparnasse. Des groupes de jeunes gens, têtes rasées ou encapuchonnées, ont investi ce quartier tranquille. A 22 heures, une centaine de skinheads se sont rapprochées des rues Raymond Losserand, Pernety, Niepce et de rue de l'Ouest.


Eventrant les sacs poubelles, éméchés, ces membres de groupes d'extrême droite ont agressé riverains et forces de l'ordre. A 22 heures 20, des fumigènes et des lacrymogènes, ont été lancés rue Niepce. Une dizaine de camions de CRS ont descendu la rue de l'Ouest, bloquant le quartier. Des skinheads ont été interpellés.

Une septuagénaire a été séquestrée pendant plusieurs heures et violemment agressée par deux hommes qui se sont introduits dans son pavillon, dimanche, à La Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine. La victime, qui se trouvait au premier étage de son pavillon, est descendue vers 9h30 pour se rendre dans le jardin lorsque les deux hommes, entrés chez elle par une fenêtre ouverte, l'ont agressée et ligotée.

Alors qu'elle tentait de s'échapper, la femme a été rattrapée par ses agresseurs, qui l'ont de nouveau ligotée et frappée, menaçant de lui couper les doigts avec une pince coupante. Selon une source proche du dossier, les agresseurs se sont enfuis vers 14 heures à bord du véhicule de la victime, sans avoir apparemment dérobé quoi que ce soit. Ils semblaient chercher de l'argent liquide dont la septuagénaire ne disposait pas.

La victime a réussi à se détacher vers 15 heures à l'aide de ciseaux. Transportée à l'hôpital Louis-Mourier de Colombes, elle souffre d'hématomes et a les dents cassées. Le service départemental de la police judiciaire a été chargé de l'enquête.

Frappés parce qu’ils voulaient confisquer une moto de cross. Dimanche soir, deux policiers du commissariat de Juvisy ont été agressés dans une cité du plateau, habituellement calme. Bilan : un nez cassé et une arcade sourcilière fendue.
Il est près de 20 heures, ce dimanche, lorsqu’une patrouille de police intervient dans la cité Debussy pour mettre fin à un rodéo sur deux-roues.

Les fonctionnaires arrêtent une moto de cross, verbalisent son conducteur et tentent de confisquer le véhicule, qui n’est pas homologué pour rouler sur la voie publique. Mais une quinzaine de garçons en décident autrement. Ils s’en prennent aux policiers et leur portent des coups au visage.
Pour se dégager, les policiers font usage de leur flash-ball. L’un des agresseurs est touché au thorax et s’écroule sur le sol, sonné. Un examen médical révélera qu’il a un hématome aux côtes, lui valant quatre jours d’incapacité temporaire totale. Son interpellation provoque un émoi dans le quartier. Sa mère, très choquée, fait un malaise. Les forces de l’ordre tentent de lui porter secours. Mais ils sont à nouveau pris pour cible, un inconnu lançant… un bocal de verre depuis les étages. Par chance, le projectile ne les atteint pas. La soirée se termine dans une grande tension, une centaine de badauds faisant face à une quinzaine de policiers. Aucun autre incident ne se produit.
Hier soir, un des agresseurs présumés était toujours en garde à vue. Agé de 19 ans, il est « bien connu des forces de l’ordre ». Plusieurs jeunes majeurs soupçonnés d’avoir également porté des coups étaient toujours recherchés. Parmi eux, un garçon déjà condamné par la justice pour des faits similaires. Il y a trois semaines, dans le même secteur, il avait agressé trois policiers qui venaient arrêter son frère, suspecté d’avoir jeté un projectile sur une patrouille. Dans l’échauffourée, un fonctionnaire avait été mordu au tibia et frappé à la lèvre, un autre blessé à la main. Le commissaire, qui accompagnait la patrouille, avait pris des coups dans le ventre. Le garçon avait écopé de quatre mois de prison avec sursis, assorti de quatre mois de mise à l’épreuve.

INFO LE PARISIEN/AUJOURD'HUI EN FRANCE. Une violente bagarre a éclaté jeudi soir, vers 20 h 30 à Evry (Essonne) entre des bandes rivales, à la suite semble-t-il d'une altercation entre deux jeunes d'Evry et de Grigny. L'un d'entre eux, originaire de Grigny, blessé, a dû être hospitalisé. Les échauffourées qui ont suivi ont nécessité le déploiement de très importantes forces de police.

Aux effectifs locaux du commissariat se sont ajoutés des renforts de CRS. Les forces de l'ordre auraient utilisé des flashballs. Finalement 25 personnes auraient été interpellées et placées en garde à vue. A 23 heures, la situation dans le quartier était toujours très tendue.

Quatre jeunes gens, dont trois jeunes filles, ont été interpellés hier soir à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) après le braquage d'une épicerie, a-t-on appris de source policière.

Vers 23H00, deux jeunes filles, dont l'une portait une arme de poing, ont pénétré dans une épicerie pour y dérober la caisse.

A l'extérieur du commerce, une troisième jeune fille faisait le guet pendant qu'un complice les attendait plus loin dans une voiture, selon la même source.

Alors qu'ils tentaient de prendre la fuite, les braqueurs, qui s'étaient emparé de 400 euros, ont été coursés par le commerçant puis repérés par une patrouille de la Brigade anti-criminalité (Bac), qui les a interpellés.

Une des jeunes filles est âgée de 17 ans, les deux autres de 18 ans, tandis que le jeune homme a pour sa part une vingtaine d'années, a précisé la source policière.
Les quatre jeunes gens ont reconnu les faits au cours de leur garde à vue, a-t-on ajouté de même source.

La situation était calme à Amiens-Nord, vendredi matin, au terme d'échauffourées entre jeunes et forces de l'ordre qui ont débuté jeudi en fin d'après-midi, et se sont poursuivies dans la nuit. Onze voitures et trente poubelles ont été brûlées durant la nuit et un poste de police municipale a également été dégradé par un début d'incendie, selon un bilan de la préfecture à 06H00 du matin.

Un policier a été renversé par une voiture conduite par des personnes encagoulées qui participaient à un rodéo, alors que les forces de l'ordre mettaient en place une déviation. Légèrement blessé, le policier a été brièvement admis à l'hôpital d'Amiens et a pu rentrer chez lui dans la soirée. Il bénéficie de quatre jours d'ITT. Parmi les dizaines de policiers mobilisés pour rétablir l'ordre, certains ont essuyé des caillassages. Les forces de l'ordre n'ont procédé à aucune interpellation.

A l'origine de ces incidents, une rumeur selon laquelle l'accident aurait été causé par une course-poursuite entre la police municipale d'Amiens et les deux jeunes motards. Jeudi matin, un jeune motard de 19 ans est décédé à l'hôpital des suites de ses blessures, après avoir avoir percuté la veille un autre jeune qui conduisait un quad et qui n'a été que très légèrement touché.

Le conducteur du quad, qui conduisait sous l'emprise de stupéfiants, a été entendu, ainsi que des policiers municipaux, dans le cadre d'une enquête pour déterminer les circonstances de l'accident. Selon les premiers éléments d'enquête, des policiers municipaux étaient présents sur les lieux «avant l'accident», sans que l'on sache s'ils étaient présents «au moment de l'accident», selon la préfecture. Le conducteur du quad ne mettrait pas en cause la police municipale, selon une source proche de l'enquête.

franline a écrit:ces motos devraient être confisquées et interdit de vente !

sinon, en bas de chez moi les gendarmes sont intervenus pour contrôler des dealers.... il était bizarre de voir des jeunes d'une petite vingtaine d'années aillant des audi tt , bmw dernier cri , mercedes haut de gamme continuer de vivre tranquillement en glandouillant tous les jours devant la petite superette du quartier .... je ne sais pas où en est l'affaire mais ça fait deux jours qu'on ne les voit plus !

Trois jeunes hommes ont été interpellés samedi après des jets de pierres sur la police à Melun. Ils étaient toujours en garde à vue ce dimanche. Les policiers ont été visés lors d'un contrôle de routine aux Mezereaux, un quartier sensible de Melun.
Un policier a été blessé et conduit aux urgences avant d'en ressortir.

On ne sait pour l'heure si le fonctionnaire écopera de jours d'Incapacité totale de travail (ITT).

Selon une source judiciaire, le policier s'est blessé en poursuivant les caillasseurs. Il a agrippé par la capuche un d'entre eux qui, pour s'échapper, «a tourné brusquement dans un autre sens» et le policier emporté par son élan «est venu percuter une grille d'un portail», a-t-elle expliqué.

Tension dans le quartier

L'interpellation des trois jeunes hommes soupçonnés d'avoir jeté les pierres «a été un peu difficile», a-t-on précisé de même source, d'autres jeunes ayant tenté de s'interposer.

Les trois mis en cause, tous majeurs et originaires de Melun, ont été placés en garde à vue, au commissariat de Melun. Dans leurs auditions qui se poursuivaient dimanche en fin de matinée, ils niaient toujours les faits qui leur sont reprochés. Déjà connus des services de police et de justice, ils devaient être déférés devant le parquet de Melun dans l'après-midi.

Selon la source judiciaire, la tension reste palpable dans ce quartier où un véhicule et le centre d'action sociale ont été incendiés samedi, mais les dégâts sont jugés moins importants.

Agressé à coups de marteau lundi matin à Clichy (Hauts-de-Seine), un lycéen de 18 ans a été grièvement blessé et son pronostic vital est engagé, a-t-on appris auprès du rectorat. Elève de 1ère au lycée Newton de Clichy, le jeune homme a été agressé par un groupe de quatre à six individus sur le trajet entre son domicile et l'établissement.

Le lycéen, qui était accompagné d'un camarade, à été pris à partie par des agresseurs dont l'un était cagoulé avant d'être frappé à la tête avec un marteau. La victime a été hospitalisée à l'hôpital Beaujon de Clichy.

livaste a écrit:Jets de pierre contre policiers : trois jeunes interpellés à Melun
1 réaction | Réagir24.05.2009, 13h16

Trois jeunes hommes ont été interpellés samedi après des jets de pierres sur la police à Melun. Ils étaient toujours en garde à vue ce dimanche. Les policiers ont été visés lors d'un contrôle de routine aux Mezereaux, un quartier sensible de Melun.
Un policier a été blessé et conduit aux urgences avant d'en ressortir.

On ne sait pour l'heure si le fonctionnaire écopera de jours d'Incapacité totale de travail (ITT).

Selon une source judiciaire, le policier s'est blessé en poursuivant les caillasseurs. Il a agrippé par la capuche un d'entre eux qui, pour s'échapper, «a tourné brusquement dans un autre sens» et le policier emporté par son élan «est venu percuter une grille d'un portail», a-t-elle expliqué.

Tension dans le quartier

L'interpellation des trois jeunes hommes soupçonnés d'avoir jeté les pierres «a été un peu difficile», a-t-on précisé de même source, d'autres jeunes ayant tenté de s'interposer.

Les trois mis en cause, tous majeurs et originaires de Melun, ont été placés en garde à vue, au commissariat de Melun. Dans leurs auditions qui se poursuivaient dimanche en fin de matinée, ils niaient toujours les faits qui leur sont reprochés. Déjà connus des services de police et de justice, ils devaient être déférés devant le parquet de Melun dans l'après-midi.

Selon la source judiciaire, la tension reste palpable dans ce quartier où un véhicule et le centre d'action sociale ont été incendiés samedi, mais les dégâts sont jugés moins importants.

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Il fait bon vivre et travailler dans les quartiers de non droit !

Georges a écrit:

franline a écrit:ces motos devraient être confisquées et interdit de vente !

sinon, en bas de chez moi les gendarmes sont intervenus pour contrôler des dealers.... il était bizarre de voir des jeunes d'une petite vingtaine d'années aillant des audi tt , bmw dernier cri , mercedes haut de gamme continuer de vivre tranquillement en glandouillant tous les jours devant la petite superette du quartier .... je ne sais pas où en est l'affaire mais ça fait deux jours qu'on ne les voit plus !

Ces petits dealers se font prendre par bétise, ce n'est pas le cas des grand dealers et fournisseurs de drogues qui eu sont souvent des gens "honorables" avec une profession lucrative comme couverture, mais ceux-là sont rarement pris, soit qu'ils soient trop intelligents soit qu'il aient de bonnes protections. La vente et la consommation de drogue en France augmente chaque année, malgré "les soi-disant moyens" des autorités; on peut se poser des questions sur la rééle volonté du gouvernement de mettre fin du moins d'indiguer ces trafiques.

« Tout s'est passé si vite et de façon tellement incroyable… On a d’abord cru qu’il s’agissait d’un gag, un exercice théâtral avec un faux couteau… » Le souffle court, les yeux rougis par les larmes, Camille peine encore à réaliser ce qui vient de se passer. Comme beaucoup d’autres élèves du cours Florent, la jeune femme a assisté, hier matin à 10 h 30, à l’agression au couteau d’un de ses camarades de classe qui discutait juste devant cette école privée de théâtre.

Frappé en plein visage par un mystérieux agresseur qui a pris la fuite, Jérémie, 18 ans, a été très sérieusement blessé. Il a été opéré à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière où son état n’inspirait plus d’inquiétude dans la soirée.

L’agresseur ne connaissait visiblement pas sa victime

Les faits se sont déroulés à 10 h 30, au milieu de la rue Mathis, devant l’un des trois sites que la prestigieuse école Florent a ouverts au nord du XIX e arrondissement. Durant la pause du milieu de matinée, Jérémie et une dizaine d’étudiants discutaient sur le trottoir. Selon ces témoins, l’agresseur aurait surgi du bout de la rue. Il serait passé en courant à côté du groupe d’élèves avant de revenir sur ses pas pour frapper Jérémie devant ses camarades pétrifiés. Pas un mot, pas une menace… L’agresseur, qui ne connaissait visiblement pas sa victime, s’est enfui juste après les faits. Il n’a pas pu être rattrapé.

« C’est un malade. Il a tapé au hasard », estime Mohamed, serveur dans le petit restaurant qui jouxte le cours Florent. « Ça commence à faire beaucoup dans cette rue », ajoute-t-il en rappelant que son établissement avait été le théâtre d’un règlement de comptes mortel fin 2008 (lire ci-contre). Le serveur a découvert hier la victime aussitôt après les faits en entendant les cris. « Le garçon était assis par terre, encore conscient, un petit couteau planté à la verticale dans le haut de la joue », explique-t-il, également stupéfait.
Les témoins de cette agression apparemment gratuite ont pu fournir aux enquêteurs de la 2 e DPJ une description relativement précise de l’auteur du coup de couteau. Mais hier soir, ce « grand Black de forte corpulence, vêtu d’un sweat-shirt violet et d’un jogging beige rayé », n’avait pas pu être retrouvé. En fin de matinée, une cellule d’aide psychologique a été installée dans l’école pour accueillir les étudiants. « Les psys nous ont d’abord fait parler de ce qu’on a vu. Ensuite, ils nous ont dit de ne pas nous laisser gagner par la peur de sortir dans la rue ou d’aller vers les gens », commentait une étudiante encore sous le choc. « Je sais bien que le quartier n’est pas très reluisant. Mais je me disais qu’en plein jour on n’avait rien à craindre, soulignait une autre. Visiblement je me trompais ! »

livaste a écrit:c'est une obsession chez toi de nier le trafique qui sevit depuis des années dans les banlieues !
Tous les travailleurs sociaux , les éducs , les enseignants , les habitants , les policiers , les Samus ont constaté et reconstaté ce fait , cette économie sousterraine , pas souterraine du tout , mais toi et ton idole , tu nies . Normal puisque Bobo fait ses choux gras auprès de ces populations qu'il visite et encourage par ce déni !