La grève de jeudi 29 janvier

franline a écrit:sachant qu'en Irlande par exemple ils ne cotisent rien pour la sécu et la retraite ....comparativement à la France finallement un dans l'autre la France paie mieux puisqu'elle donne plus de droits !

Je te rappelle que ces droits n'ont jamais été donné, arrachés par les luttes de nos anciens, dont tout le monde profite maintenant, même ceux qui critiquent les grèves.

il y a défendre ses droits fondamentaux et défendre ses petits acquis de privilégiés au détriment de la réalité .

Ce n'est pas parceque le salaire minimum est le plus "haut" (on ne vit pas pareil avec 1200 euros par mois seul en province ou avec enfants à charge à Paris par exemple) qu'ol faut justifier un alignement par le bas.

je ne pense pas que quconque ait reclamé le nivellement par le bas .
Mais je pense que dans la monsialisation actuelle ( enfin , j'en ai peur ) c'est peut être pas le nivellement sur le bas mais le nivellement par la hausse des plus bas et la stagnation ( voire la baisse ) des plus hauts qui nous attend .
Et je ne suis pas optimiste sur la possibilité d'éviter cela , on a vu , toute notre industrie est partie vers les pays à bas coût , laissant simplement de smillions d epersonnes sans emploi ( et il n'est même plus question de haut ou bas SMIC).
Je ne me réjouis pas de cette situation mais je ne suis pas certaine qu'on y puisse quelque chose .
Bien sûr on peut imaginer fermer nos frontières aux échanges , mais est ce viable de produire à des couts enormes des produits que nous ne pourrons pas acheter ??

livaste a écrit:je ne pense pas que quconque ait reclamé le nivellement par le bas .
Mais je pense que dans la monsialisation actuelle ( enfin , j'en ai peur ) c'est peut être pas le nivellement sur le bas mais le nivellement par la hausse des plus bas et la stagnation ( voire la baisse ) des plus hauts qui nous attend .
Et je ne suis pas optimiste sur la possibilité d'éviter cela , on a vu , toute notre industrie est partie vers les pays à bas coût , laissant simplement de smillions d epersonnes sans emploi ( et il n'est même plus question de haut ou bas SMIC).
Je ne me réjouis pas de cette situation mais je ne suis pas certaine qu'on y puisse quelque chose .
Bien sûr on peut imaginer fermer nos frontières aux échanges , mais est ce viable de produire à des couts enormes des produits que nous ne pourrons pas acheter ??

C'est un des charmes du système capitaliste.

Jean-Claude a écrit:

Georges a écrit:69% des Français déclarent «soutenir» ou «avoir de la sympathie» pour la journée de manifestations et de grèves prévue le 29 janvier prochain. C'est ce que révèle une enquête exclusive réalisée par l'institut CSA-Opinion pour le Parisien et Aujourd'hui en France*, à paraître demain dimanche.

Dans le public comme dans le privé, huit organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa, Solidaires) appellent jà de nombreux arrêts de travail pour exiger notamment «des mesures urgentes en faveur de l'emploi, des rémunérations» ainsi qu'une «politique de relance économique».

«C'est la première fois depuis l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy qu'un mouvement social recueille une telle adhésion auprès de l'opinion publique», souligne Stéphane Rozès, directeur général de CSA-Opinion, «hormis le mouvement des jeunes en avril 2008».

Parmi les 69% de personnes favorables à cette journée, 91% sont des sympathisants de gauche, 41% de droite. 17% des Français se disent indifférents à l'égard de ce mouvement qui devrait notamment toucher les transports, l'éducation, la Poste. Et 12% se déclarent «opposés» ou «hostiles» (dont 1% de sympathisants de gauche et 38% de droite).

Sondage exclusif le Parisien - Aujourd'hui en France réalisé par téléphone les 21 et 22 janvier 2009 au domicile des personnes interrogées. Echantillon national représentatif de 1007 personnes agées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas.

Tu peux compter sur moi et ma femme ... nous sommes de tous les combats qui rendent de l'honneur aux travaileurs !

Rendez-vous à la prochaine manif contre RESF, alors

A tous ceux qui seront à la manif: si vous voulez venir me dire bonjour, je serais derrière les CRS, en train de leur distribuer du café, des croissants et quelques gazeuses cadeau

il existe une caisse pour cotiser pour le café spécial CRS ????

Problème ... le capitaine LEFEVRE n'est pas du tout d'accord avec les grèves et surtout n'est pas d'accord pour les abus de grève ( non non , ne riez pas c'est sérieux ! ) voyez vous-même :

L'UMP veut sanctionner ce qu'elle considère comme "l'abus du droit de grève"

A trois jours de la journée d'action en France, l'UMP a estimé lundi qu'"il faut continuer de modifier la loi" contre les "abus du droit de grève", préconisant des "sanctions financières" ou "pouvant engager la responsabilité personnelle des syndicalistes".

"Ce qui fragilise aujourd'hui le droit de grève, c'est l'abus de droit de grève", a estimé le porte-parole Frédéric Lefebvre, lors du point-presse hebdomadaire de l'UMP.

Les sanctions contre "les abus", "comme par exemple mettre en toute impunité les usagers dans des situations inacceptables où ils sont bloqués dans des trains", "cela doit pouvoir aller jusqu'à la sanction le plus grave, c'est-à-dire l'interdiction de responsabilités syndicales", a-t-il déclaré à l'AFP, reprenant une idée déjà avancée la semaine dernière.

"On peut parfaitement imaginer des sanctions financières contre des syndicalistes qui génèreraient des dégâts pour la sécurité, ou ayant un coût économique pour la collectivité. Et on peut imaginer que soit engagée leur responsabilité personnelle", a-t-il ajouté.

"La meilleure protection du droit de grève, c'est la lutte contre les abus de ce droit sinon, c'est la population qui se révolte contre les abus", a poursuivi le député des Hauts-de-Seine. Selon lui, "si l'on veut protéger le droit de grève, il faut mettre en place un arsenal juridique qui lutte contre les abus".

Interrogé en marge du point presse sur la visibilité des grèves en France aujourd'hui, le porte-parole a répondu : "c'est justement pour que les gens ne s'en rendent pas compte qu'il faut que l'on continue de modifier (la loi) pour éviter qu'il y ait des abus".

"Faire grève, ça doit permettre de porter un message politique, mais on ne doit pas le subir, (...) on ne doit pas être pris en otage, on ne doit pas être empêché de travailler", a-t-il ajouté.

Source :Dernière mise à jour le: Lundi 26 Janvier 2009, 19:30 – AOL ACTUALITES

The Shadow a écrit:A tous ceux qui seront à la manif: si vous voulez venir me dire bonjour, je serais derrière les CRS, en train de leur distribuer du café, des croissants et quelques gazeuses cadeau

Bon courage !!!

dommage que je sois si loin de Paris ; je serais allée boire le café avec nos pauvres CRS et j'aurais aidé The Shadow à la distribution !

Contrairement à l'image qu'elles afficheront jeudi, les centrales de salariés se livrent une guerre sans merci sur fond de recomposition du paysage syndical.

Tous ensemble, tous ensemble ! Les Thibault, Chérèque, Mailly et consorts ne manqueront pas d'entonner, jeudi, le slogan unitaire lorsqu'ils défileront en tête du cortège parisien pour demander au gouvernement de s'occuper un peu plus des salariés et des chômeurs «victimes de la crise». Une union de circon­stance, le temps d'une mobilisation, tant la guerre qui oppose en ce moment les centrales est violente.

En cause ? La convention d'assurance-chômage, négociée pendant des mois et ratifiée dans le camp syndical par la seule CFDT, accusée, une fois de plus, de faire le jeu du patronat. Si toutes les autres centrales critiquent un «mauvais texte qui ne répond pas à la crise», leur choix de ne pas le signer, voire de s'y opposer, pour la CGT, FO et la CFE-CGC, n'est pas dénué d'arrière-pensées et de calculs politiques en fait assez éloignés du sort des chômeurs.

Politique de non-signature

La CGT n'a ainsi jamais signé une convention d'assurance-chômage en cinquante ans. Et il était écrit que, vu son succès aux élections prud'homales du 3 décembre (+ 1,8 point, une première en trente ans), la centrale dirigée par Bernard Thibault ne modifierait en rien sa politique de non-signature. Cette stratégie lui permet de marquer sa différence avec la CFDT, la figure de proue du syndicalisme réformiste, qui a, elle, toujours ratifié les conventions d'assurance-chômage.



De son côté, FO, qui n'en finit plus de faire payer à la CFDT la position commune - aussi paraphée par la CGT - sur les nou­velles règles de représentativité, est clairement dans la stratégie du «1 sur 2» : pile, la centrale dirigée par Jean-Claude Mailly signe l'accord formation professionnelle et se positionne dans le «pôle réformiste» ; face, elle s'oppose à la convention d'assurance-chômage et s'affiche dans le camp des contestataires. «FO a depuis longtemps décidé de ne signer qu'un des deux textes, et elle a choisi de valider celui sur la formation professionnelle, moins sensible et moins engageant politiquement que la nouvelle convention d'assurance-chô­mage», décrypte-t-on à l'Élysée.

La CFTC et la CFE-CGC sont, elles aussi, dans une stratégie du «1 sur 2», mais pour des raisons différentes. La centrale chrétienne cherche avant tout à se démarquer de la CFDT, dont elle est accusée de suivre les décisions depuis leur scission en 1964. Dire non à la convention d'assurance-chômage est donc un bon moyen médiatique d'affirmer son indépendance et de porter les valeurs d'un syndicalisme chrétien en perte de vitesse.

L'opposition de la CFE-CGC, embourbée dans sa fusion avec l'Unsa, s'explique par sa volonté de justifier l'existence d'un syndicat catégoriel. Cette position est d'autant plus surprenante que les négociateurs du projet d'assurance-chômage ont veillé à ne pas toucher à l'indemnisation des cadres pour s'assurer de son soutien. Une précaution dont peut maintenant s'affranchir François Fillon, qui, si jamais l'État décidait d'étatiser le régime, en fixant ses propres critères, pourrait désormais décider de plafonner les allocations de chômage des cadres !

http://www.lefigaro.fr/economie/2009/01/26/04001-20090126ARTFIG00317-l-appel-unitaire-a-la-greve-des-syndicats-desunis-.php

*
Même si le mouvement en cours ce jeudi suscite globalement l'adhésion, une étude Ifop révèle que l'idée de garde-fous au droit de grève dans les transports est soutenue par 72% des sondés.
*
66% des personnes interrogées estiment en outre que "le fonctionnement de la SNCF n'a pas changé" depuis la mise en place de l'actuel service minimum.

Ils trouvent la grève justifiée, mais... Si dans l'ensemble, les sondages publiés jusqu'à présent sur la perception qu'ont les Français de la grève en cours ont montré un soutien plutôt massif (de l'ordre de sept Français sur dix), ils se retrouvent dans une proportion similaire (72%) favorables "à une limitation du droit de grève pour instaurer un service minimum dans les transports publics". C'est ce que révèle un sondage Ifop réalisé pour l'organisation libérale Contribuables associés et publié mercredi.

Parmi les sondés, 40% s'y déclarent "très favorables" et 32% "plutôt favorables", contre 28% qui y sont opposés (16% "plutôt défavorables" et 12% "très défavorables"). Les deux tiers (66%) des personnes interrogées estiment que "le fonctionnement de la SNCF n'a pas changé" depuis la mise en place de l'actuel service minimum, contre 21% qui pensent qu'il "s'est amélioré" et 13% qu'il "s'est détérioré".

Plus généralement, 48% jugent "qu'au cours des derniers mois, la qualité des services offerts par la SNCF n'a pas changé", contre 33% selon qui "elle s'est plutôt détériorée" et 19% pour qui "elle s'est plutôt améliorée". Par ailleurs, 60% estiment "qu'il est nécessaire d'introduire de la concurrence dans les transports ferroviaires en France", contre 40% d'un avis contraire.

Le sondage a été réalisé par internet les 26 et 27 janvier auprès d'un échantillon de 1009 personnes adultes, dont la représentativité a été assurée par la méthode des quotas.

D'après agence

http://tf1.lci.fr/infos/economie/social/0,,4241213,00-sept-francais-sur-dix-pour-une-limitation-du-droit-de-greve-.html

il faut dire que la publicité en faveur de cette grève a été merveilleusement orchestrée par les journaleux !

Cela fait plus d'un mois qu'ils nous en rebattent les oreilles tous les jours , on en vient à douter qu'il se passe quoique ce soit e, France ou dans le monde !

Je viens de regarder "infotrafic, et j'ai rarement vu autant de vert à cette heure ci !

http://www.infotrafic.com/route.php?region=IDF

c'est presque une carte à encadrer !
beaucoup de salariés ont du poser des journées RTT!

Jules à apporté son ordi du bureau, et il bosse à la maison.....

Ce qui est extraordinaire, c'est que quand ses bureaux ont déménagé en banlieue, il a prévu le coup et demandé à avoir un portable au bureau en prévision des grèves!

Grève : moins de perturbations que prévu
29.01.2009, 07h04 | Mise à jour : 10h29

Plutôt mieux que prévu pour les métros, bus et tramways : telle est la tendance de ce jeudi matin de grève en région parisienne. Un gros point de blocage cependant: le RER B. Sur les routes, après de nombreuses diificultés tôt ce matin, le trafic s'est fluidifié aux alentours de 8h30.

A la RATP, le trafic était un peu meilleur que prévu à l'exception du RER B, qui ne circulait pas sur le tronçon sud, géré par la RATP.



Routes; l'état du trafic en Ile-de-France Le tronçon nord, à partir de la gare du nord, géré par la SNCF, circulait conformément aux prévisions, c'est-à-dire à 35%.
Sur la ligne A du RER (partie RATP), un train sur 5 fonctionnait. Pour les bus, le trafic était assuré à 85%. En moyenne, 75% des métros roulaient à 7h30. Les tramways T1, T2, le Trans Val de Marne, Orlybus et Roissybus vers les aéroports fonctionnaient normalement.

Le trafic Transilien depuis la gare du Nord à Paris était un peu meilleur que prévu vers 7 heures avec la moitié des trains fonctionnant, au lieu du tiers annoncé. Pour la partie sud du RER C, 50% du trafic était assuré en heures de pointe (35% annoncés).

A la SNCF, le trafic est conforme aux prévisions. Durant la journée, plus de 60% des TGV doivent circuler en moyenne, 45% des Transilien et 40% des TER, 100% des Eurostar, Thalys et Alleo, entre 50 et 100% des trains Lyria (vers la Suisse), 30% des Corail et 40% des Corail Intercités, mais aucun TGV province-province.

Sur les routes d'Ile de France, la circulation routière était également moins perturbée que d''habitude à 8 heures avec 136 km de ralentissements, contre 150 habituellement.

Le trafic routier aux abords des grandes villes de province, notamment à Lyon, Bordeaux, Marseille, Toulouse était similaire à un jour normal, mais dans les transports en communs, les perturbations étaient importantes.

Leparisien.fr avec AFP

shimmy a écrit:Jules à apporté son ordi du bureau, et il bosse à la maison.....

Ce qui est extraordinaire, c'est que quand ses bureaux ont déménagé en banlieue, il a prévu le coup et demandé à avoir un portable au bureau en prévision des grèves!

voilà un homme avisé !

Jeudi noir - Services publics : un postier sur quatre en grève




Services publics : un postier sur quatre en grève
L'éducation s'annonce en pointe, mais d'autres secteurs, comme les banques ou France Telecom, sont touchés.
Les syndicats réclament notamment des mesures pour l'emploi et les salaires, et veulent que les aides publiques soient "conditionnées" à la préservation de l'emploi.- le 29/01/2009 - 10h39

Banque, Poste, collèges, lycées, écoles, audiovisuel... Il y a peu de chances que vous échappiez à la journée interprofessionnelle d'action lancée par huit confédérations syndicales ce jeudi. Les syndicats réclament notamment des mesures pour l'emploi et les salaires, et veulent que les aides publiques soient "conditionnées" à la préservation de l'emploi. Ils réclament également l'abrogation des lois remettant en cause les 35 heures ainsi que le retrait définitif de la réforme sur l'ouverture des commerces le dimanche.

A la Poste, 24,89% des personnels étaient grève jeudi matin à l'appel des syndicats FO, CFTC, Sud, CGT et CFDT, a annoncé la direction. "La Poste a mis tout en oeuvre pour assurer l'accueil de ses clients et la continuité de service, que ce soit dans les domaines du courrier, du colis et de la Banque Postale afin que les perturbations soient les plus faibles possibles pour l'ensemble de ses clients, particuliers comme entreprises", a assuré la direction. Lors de la dernière grève du 22 mai 2008 sur les retraites dans la Fonction publique, le taux de grévistes était de 8,95%, selon la direction. En 2006 (CPE), le taux était de 17,2%, de 45,8% en 2003 (les retraites) et de 59% en 1995 (plan Juppé), a-t-elle également précisé.

le 29/01/2009 à 08h48

La crise mondiale va entrainée des millionds de chomeurs dans le monde entier que ceux qui ont du travail ne le demolisse pas avec les greves.ils prennent des risques importants quand ils le verront ce sera trop tard

Jacques, Merignac

le 29/01/2009 à 07h54

Toujours ceux qui ont la sécurité de l'emploi qui font grève,les autres subissent la crise en silence

Claude, Strasbourg



le 29/01/2009 à 07h51

Vous donnez a ce mouvement plus d'importance qu'il n'en a... pourquoi ? La france n'est que citadine ? Il n'y a que des fonctionnaires ? Ce n'est plus de l'info... c'est du matraquage !

Cabrolous34, Montpellier

le 29/01/2009 à 06h49

La greve oui mais le plus scandaleux ce sont ceux qui ne craignent rien pour leurs emplois qui sont dans la rue
Gilbert, Montpellier

l

Une journée de grève coûte 300 à 400 millions d'euros

M. Vt
29/01/2009 | Mise à jour : 08:50 |

Selon le Medef Ile-de-France, une journée de grève dans les transports en commun équivaut à une perte de chiffre d'affaires de 50 millions d'euros pour les entreprises franciliennes Crédits photo : Le Figaro
En Ile-de-France, une journée de grève équivaudrait à 50 millions de perte de chiffre d'affaires.

Transports paralysés, salariés coincés, journées de RTT posées, production qui prend du retard, livraisons non acheminées… La facture d'une journée de grève comme celle de jeudi peut potentiellement coûter cher aux entreprises.

Le secteur du transport sera évidemment le plus affecté, SNCF et RATP en tête. La facture d'une journée de grève à la SNCF se monte à 20 millions d'euros. Le tourisme et le commerce devraient aussi faire grise mine. Les petites PME, dans lesquelles l'absence d'un ou de deux salariés peut être déstabilisante, pourraient également souffrir. Selon le Medef Ile-de-France, une journée de grève dans les transports en commun équivaut à une perte de chiffre d'affaires de 50 millions d'euros pour les entreprises franciliennes. Sans donner de chiffres précis, la CGPME déplore de son côté «la menace et le chantage qui, une fois encore, pèsent sur l'économie française». Lors de la dernière grande grève, en novembre 2007, contre la réforme des régimes spéciaux, la ministre de l'Économie, Christine Lagarde, avait chiffré les pertes entre 300 et 400 millions d'euros par jour. Un chiffre incluant la «perte de bien-être» (temps perdu, déplacement supplémentaire en voiture, repos forcé…). Dans l'entourage de la ministre, on indique que ce chiffre est toujours d'actualité.


Dégâts en termes d'image

En novembre dernier, l'Insee avait alors évalué l'impact négatif à 0,1 point sur la croissance pour dix jours de grève. «Il faut donc au moins diviser cet impact par dix», indique Éric Dubois, chef du département conjoncture de l'Insee, qui rappelle qu'en ce moment «l'appareil productif est moins sollicité».

Mais il existe beaucoup d'éléments inquantifiables. Notamment les dégâts qu'une nouvelle grève peut causer en termes d'image, auprès des touristes et des investisseurs étrangers.

c'était sans doute le moment le mieux choisi pour que les fonctionnaires fassent une grève , c'est vrai , léconomie étant au mieux , ils peuvent se le permettre !

Avec ce genre d'arguments, il n'y aurait jamais grève.
Justement, certains s'en mettent suffisamment plein les poches pour que d'autres français se permettent de prtester tant qu'ils en ont le droit. Et depuis le temps qu'on répond à ceux qui disent "la grève ne fait chier que le bas peuple" que c'est faux...Marrant comme les chiffres sortent facilement à certains moments et moins à d'autres.

300 à 400 millions d'euros, soit 100 fois moins que les conneries des banques.

mais ça touche 1 entreprise française sur 3 ...donc énormément de petites entreprises ! .... quant à ceux du CAC 40 ...eux ils s'en foutent .... j'espère juste que les caissières et "rangeurs" de rayons de Carrefour et hypermarchés ont manifestés ....ne serait ce que pour emmerder leur boss qui ne paient pas les heures supp !

comme tu le dis , les boss des multinationales s'en foutent , et si les grèves deviennent trop chiantes ils délocaliseront encore quelques entreprises !