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Grèce : accord sur un gouvernement de coalition

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Grèce : accord sur un gouvernement de coalition Empty Grèce : accord sur un gouvernement de coalition

Message  livaste Dim 6 Nov - 21:07

Grèce : accord sur un gouvernement de coalition


Par lefigaro.fr
Mis à jour le 06/11/2011 à 21:59 | publié le 05/11/2011 à 09:47


Le nouveau premier ministre sera désigné lundi à l'issue d'une nouvel entretien entre Georges Papndréou et le leader de l'opposition Antonis Samaras.

Après deux jours d'intenses négociations, un accord a été trouvé dimanche soir à Athènes entre les deux principaux partis politiques grecs pour la «formation d'un nouveau gouvernement qui ne sera pas dirigé par l'actuel premier ministre Georges Papandréou», a indiqué un communiqué de la présidence de la République.

Le nouveau gouvernement sera chargé de «mettre en oeuvre le plan européen anti-crise» avant «des élections prochaines», a indiqué le communiqué précisant que Antonis Samaras, leader de l'opposition et Papandréou auront un nouvel entretien lundi pour désigner un nouveau premier ministre et faire ensemble la composition du gouvernement.

L'accord arraché par le président de la République Karolos Papoulias met fin à un blocage politique, qui menaçait l'adoption par le Parlement grec de nouvelles mesures d'austérité exigées par l'Union européenne et le Fonds monétaire international en échange de leur aide financière. Alors qu'Antonis Samaras multipliait les appels au départ du premier ministre, le gouvernement excluait dimanche toute démission de Georges Papandréou avant qu'un accord entre partis soit conclu sur la formation d'une nouvelle équipe de coalition et «la désignation d'un nouveau premier ministre» afin d'éviter «un vide de pouvoir».

Papandréou avait insisté sur la nécessité qu'un accord soit trouvé «ce dimanche soir». Papandréou n'a cessé ces derniers jours de se dire prêt à céder la main une fois le relais de son équipe pris. «Nous devons trouver la personne qui est acceptée des deux côtés (de la scène politique), et ensuite il démissionnera, a confirmé une autre source proche du gouvernement. Nous ne pouvons pas perdre plus de temps».

«Mettre en oeuvre le plan de sauvetage»
Un peu plus tôt, le porte-parole du gouvernement, Ilias Mosialos, avait appelé, dans un entretien à la télévision publique Net, les forces politiques à s'entendre «dans la journée» sur la formation d'un gouvernement de coalition et le nom de son dirigeant. Affirmant que des discussions officieuses étaient en cours entre majorité socialiste et opposition conservatrice, il a jugé «nécessaire que les deux grands partis» participent à la nouvelle équipe, qui doit selon lui compter des membres «expérimentés».

Quelques heures après avoir obtenu le vote de confiance du parlement, le premier ministre grec avait rencontré samedi matin le chef de l'État afin de «plaider en faveur d'un gouvernement de coalition chargé de mettre en oeuvre le plan de sauvetage (de la Grèce) défini à Bruxelles». «L'absence d'un consensus risquerait d'inquiéter nos partenaires européens sur notre volonté à rester dans l'euro», avait-il déclaré à son arrivée au palais présidentiel.

À l'issue de cette rencontre, le chef de l'Etat grec avait annoncé, à la demande de Papandréou, la convocation imminente des chefs des partis politiques pour qu'ils discutent «des possibilités de collaboration». En recourant au président Papoulias, Papandréou force les chefs des partis à s'assoir à la table des négociations, alors que le pays apparaît plus englué que jamais dans une crise politique menaçant son maintien dans la zone euro.

Le gouvernement de Georges Papandréou avait obtenu la confiance du parlement grec dans la nuit de vendredi à samedi avec seulement trois voix d'avance (153 voix sur 300). Un sursis pour le premier ministre qui avait déjà appelé à la formation d'un cabinet de coalition, dans un discours prononcé avant ce vote crucial pour la ratification de l'accord européen de désendettement de la Grèce et pour l'avenir du pays. Selon Papandréou, la tenue d'élections anticipées - que l'opposition conservatrice appelait de ses voeux - aurait été une décision catastrophique, de nature à compromettre le versement de la sixième tranche d'aide du plan de sauvetage européen, adopté à l'aube du 27 octobre.

Un accord Papandréou-Venizelos
Samedi, plusieurs sources évoquaient un accord conclu entre Papandréou et son ministre des Finances, Evangelos Venizelos, ce dernier ayant la tâche de former le prochain gouvernement. Le ministre des Finances aurait obtenu l'appui des dirigeants de plusieurs petits partis à la future coalition, dont un parti d'extrême-droite et un autre de centre-droit. La nature de ce futur gouvernement est encore ouverte au débat, mais il devra être composé de responsables politiques, a expliqué Venizelos au parlement. Il aura pour objectif d'éviter une faillite du pays avant des élections anticipées dans quelques mois. Depuis la révélation de l'étendue des déficits et de la dette publics après le retour au pouvoir des socialistes fin 2009, les Grecs ont dû subir une cure d'austérité drastique, mêlant hausses d'impôts, baisses de salaires et de pensions de retraite, privatisations et coupes claires dans les dépenses de l'Etat, en échange de l'aide financière de l'Union européenne et du Fonds monétaire international. Cette politique, qui a plongé le pays dans une profonde récession sans remettre suffisamment à niveau les comptes publics, a provoqué des grèves et des manifestations qui ont parfois dégénéré en violences.

à suivre ...
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Message  livaste Mer 9 Nov - 19:10

Grèce: Papandréou démissionne
Avec Reuters Mis à jour le 09/11/2011 à 19:23 | publié le 09/11/2011 à 16:56

Figaro.fr

Le premier ministre grec Georges Papandréou a officiellement annoncé mercredi sa démission en adressant tous ses "voeux de réussite au nouveau premier ministre" dans un message télévisé à la nation diffusé avant un entretien prévu avec le chef de l'Etat, Carolos Papoulias. Il n'a cependant pas cité le nom de son successeur qui ne sera pas annoncé avant jeudi, selon la présidence de la République.

Papandréou a souhaité que le nouveau gouvernement "de consensus politique" qui doit être prochainement annoncé "lance à nos partenaires un fort message que nous Grecs savons assumer nos responsabilités et coopérer".

Papandréou a seulement souligné que le choix de son successeur était "particulièrement institutionnel, ce qui renforce les institutions". Pour les commentateurs, ce profil correspond à celui du président socialiste du parlement, Philippos Petsalnikos, pressenti comme favori dans la dernière ligne droite.

"Je remercie chaleureusement le peuple grec"

Cet avocat de formation de 60 ans, respecté des milieux politiques mais sans stature à l'étranger, est un compagnon de route de M. Papandréou depuis 25 ans.
"Je remercie chaleureusement le peuple grec pour sa résistance dans cette conjoncture difficile, qui a permis de gagner du temps et de convaincre nos partenaires" d'aider le pays, a dit M. Papandréou en matière d'adieux.

Après son entretien avec le chef de l'Etat Carolos Papoulias, ce dernier devait convoquer pour 18 heures une réunion rassemblant les chefs de trois partis, M. Papandréou (socialiste), son rival conservateur Antonis Samaras et le chef du quatrième parti grec, d'extrême droite, Laos, a indiqué la présidence de la République.

Ce rendez-vous, décliné par l'opposition de gauche communiste et radicale, doit formaliser l'alliance gouvernementale. C'est à son issue que devrait être annoncée la composition du nouveau gouvernement grec et le nom de son chef.

Bon courage à son successeur !
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Message  livaste Mer 9 Nov - 21:15

L'après-Papandréou tourne au psychodrame grec


Par Renaud Girard, Alexia Kefalas
Mis à jour le 09/11/2011 à 20:56 | publié le 09/11/2011 à 20:51


au Figaro.fr
Le premier ministre a officiellement démissionné mercredi. Mais le choix de son successeur ne semble faire que des mécontents.

Envoyés spéciaux à Athènes

Après trois semaines de drame, l'Olympe a accouché d'une souris. Les dieux grecs de la politique ont choisi un terne apparatchik pour sortir le pays de la pire crise qu'il ait connue depuis 1974.

Dès l'aube, mercredi, circulait à Athènes le nom de Philippos Petsalnikos pour remplacer Georges Papandréou à la tête du gouvernement.Lucas Papadémos, technocrate indépendant et compétent donné favori au début de la semaine, n'a pas passé le barrage opposé par les éléphants du Parti socialiste, au premier rang desquels Evangelos Venizélos, le ministre des Finances. Bien qu'elle ait failli, la vieille classe politique grecque n'a pas consenti à livrer le pouvoir suprême - même pour une période transitoire jusqu'aux élections anticipées - à l'«étranger» qu'était ce banquier central de renommée internationale.

Il était 17 h 50, mercredi, lorsque soudain le silence se fit dans le salon néogothique voisin de la buvette du Parlement. La télévision interrompait ses programmes pour diffuser un message à la nation de Georges Papandréou. Après cinq minutes de généralités sur la nécessité d'un «consensus gouvernemental pour lancer un message fort à nos partenaires européens», le premier ministre semble aborder les choses concrètes : le choix de son successeur, en accord avec le chef du parti Nouvelle Démocratie (ND), l'opposition de centre droit. En prince de l'ambiguïté, de l'indécision et de la procrastination qu'il a toujours été, Papandréou se contente de déclarer que «c'est un choix institutionnel» qui a été fait. Puis, ayant enfin formellement annoncé sa démission, il remercie, dans une formule toute faite, le peuple grec pour le «soutien» que ce dernier lui aurait accordé…

«Marionnette»
Aussitôt fusent les quolibets parmi les députés des deux bords. «Il n'a même pas osé donner son nom !», dit l'un. «J'en reste sans voix», dit au Figaro le député Takis Rigas, pourtant membre du Parti socialiste (Pasok) de Georges Papandréou.

Avocat de formation, germanophone, élu député du Pasok dès 1985, président du Parlement depuis octobre 2009, Philippos Petsalnikos n'a en effet jamais brillé, ni par ses idées, ni par son action, dans les différents postes gouvernementaux qu'il a pu exercer (Intérieur, Justice, Éducation). Son principal titre de gloire est en fait d'avoir été le plus proche collaborateur de Georges Papandréou au cours du dernier quart de siècle.

Les jeunes députés du Pasok, qui soutenaient le choix de Papademos pour garantir le maintien de la Grèce dans la zone euro, ne décolèrent pas. Dans cette buvette, il règne presque une atmosphère de rébellion. Contents de s'être débarrassé de Papandréou, les députés socialistes n'apprécient guère que l'ancien premier ministre veuille poursuivre son influence, grâce à sa «marionnette» Petsalnikos. Se calmeront-ils d'ici au vote de confiance prévu pour dimanche ? C'est très possible, car toute scission politique revient en Grèce à se faire couper les vivres : les partis vivent d'un généreux financement public, découlant du nombre de voix recueillies aux dernières élections (10 euros par électeur et par an…).

La déception était également forte parmi le petit groupe de députés réformistes de la ND qui avaient, en fin de semaine dernière, rédigé, en compagnie de parlementaires du Pasok, une motion réclamant un gouvernement d'union nationale pour tirer le pays de la crise. «Papandréou et Samaras ( leader de la ND) avaient-ils si peur que cela d'un succès de Papademos ? Cette décision est incompréhensible, autant de notre côté que de celui du Pasok», dit l'un d'eux, en exigeant l'anonymat. «Nous avions besoin d'un nouveau leader, capable de susciter la confiance à la fois du peuple grec et de nos partenaires européens. Or voici qu'on nous donne un apparatchik !», se plaint Evangelos Antonaros, ancien porte-parole du gouvernement Karamanlis.

La même consternation était perceptible mercredi soir dans les milieux d'affaires. «Avec un Petsalnikos à la tête du gouvernement, je ne vois pas comment le PSI pourrait être conclu dans ces conditions», déclare au Figaro Takis Tamboureas, directeur du développement du Crédit agricole local. Le PSI (private sector involvement), c'est l'acceptation par les banques grecques d'une décote de 50 % de leurs avoirs en obligations d'État.

Signe d'un chaos politique persistant, on apprenait à 20 heures que le tollé provoqué par le choix de Petsalnikos avait entraîné l'annulation à la dernière minute de la réunion chez le président de la République de tous les chefs de groupes parlementaires. L'option Papademos ressuscitait soudain…
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Message  livaste Jeu 10 Nov - 12:42

Lucas Papademos, nouveau premier ministre de la Grèce


Par Alexia Kefalas
Mis à jour le 10/11/2011 à 13:17 | publié le 07/11/2011 à 20:39

au Figaro.fr
PORTRAIT - Lucas Papademos a œuvré au côté de Jean-Claude Trichet en tant que vice-gouverneur de la Banque centrale européenne, le rendant crédible aux yeux des créanciers de la Grèce.

Après plusieurs jours d'intenses tractations , la Grèce a enfin un nouveau premier ministre : Lucas Papademos.

Ce banquier de 64 ans, membre de l'Académie d'Athènes depuis 2006, prendrait la tête d'un gouvernement de transition, réunissant des ministres socialistes et conservateurs. Après une semaine de crise politique, ponctuée de rebondissements quotidiens, sous les pressions européennes et internationales, Papademos était le seul homme accepté par l'ensemble de la classe politique et le mieux placé, au vu de la conjoncture, pour devenir le huitième technocrate à prendre les rênes de l'exécutif grec depuis le début du XXe siècle. Lucas Papademos a œuvré au côté de Jean-Claude Trichet en tant que vice-gouverneur de la Banque centrale européenne, il jouit d'une renommée internationale et serait crédible auprès des créanciers de la Grèce.

S'il lui est reproché un manque de charisme, sa grande discrétion est unanimement reconnue. Il est «avant tout une personne de confiance pour les deux partis majoritaires grecs et permettra de rassurer les marchés. Il est l'un de ceux qui ont permis à la Grèce d'entrer dans la zone euro. Il connaît donc les enjeux et les mécanismes du système. C'est déterminant en ce moment. Ensuite, il est le seul à pouvoir faire ratifier l'accord européen du 27 octobre dernier», décrypte Takis Bratsos, analyste économique. Cette ratification permettra à la Grèce de percevoir la sixième tranche du prêt des 110 milliards d'euros, accordé en mai 2010 et d'avancer sur la réduction de 50 % de la dette grecque et un programme de rigueur jusqu'en 2020.

«Le Parlement est une cour de récréation»
Après avoir refusé de prendre la tête du ministère des Finances en juin dernier, lors du remaniement, Lucas Papademos aurait longuement hésité face à la proposition de Georges Papandréou et Antonis Samaras. Des sources proches du gouvernement affirmaient que Papademos imposait des conditions strictes d'entente entre les deux partis politiques pour accepter la demande. Giorgos Kirtsos, analyste politique, n'arrivait pas à croire que Loukas Papademos, avec qui il a fait ses études au MIT de Boston, relèverait un tel challenge «Je le connais bien, il n'arrivera pas à supporter les ardeurs et palinodies des politiques grecs», affirme-t-il. «Le Parlement est une cour de récréation, les politiques ne sont pas sérieux en Grèce. D'ailleurs, la coalition n'a pas fonctionné en 1989. Lucas Papademos s'est battu contre la junte des colonels en 1974, dans la discrétion. Il sait faire passer ses idées. Il n'a pas de rapport avec la politique intérieure depuis 2002, il n'habite presque plus en Grèce. Comment va-t-il supporter les yaourts et les œufs que les manifestants jettent sur les politiques ?»

D'autant que les syndicats ont brandi la menace de nouvelles mobilisations si le gouvernement n'allégeait pas la rigueur dont ils sont victimes depuis dix-huit mois.

Il lui en faut du courage !
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Message  livaste Ven 11 Nov - 17:32

Grèce : l'extrême droite participe à l'union nationale


Par lefigaro.fr
Mis à jour le 11/11/2011 à 17:56 | publié le 11/11/2011 à 17:49


Le nouveau gouvernement grec, qui a prêté serment vendredi, compte dans ses rangs un ministre d'extrême droite. Une première depuis 1974.

Le nouveau gouvernement grec de coalition formé par le premier ministre Lucas Papademos, qui a prêté serment vendredi en fin d'après-midi lors d'une imposante cérémonie d'intronisation à la résidence présidentielle, marque l'entrée au pouvoir dans le pays de l'extrême droite. Une première depuis la chute de la dictature des Colonels, en 1974.

Makis Voridis, avocat de 47 ans issu de l'organisation de jeunesse du parti d'extrême droite Epen, créé après le régime militaire et longtemps proche du Front national français de Jean-Marie Le Pen, a été nommé ministre des Transports, tandis qu'Adonis Georgiadis, notamment co-éditeur d'un pamphlet antisémite, accède au secrétariat d'Etat au développement et à la Marine marchande.

Les trois conditions de l'extrême droite
Tous deux sont aujourd'hui des députés du parti Laos (Alerte orthodoxe populaire) dirigé par Georges Karatzaferis. Lorsqu'il a été créé en 2000, ce parti est venu occuper un vide dans le paysage politique qui ne comptait alors aucune formation d'extrême droite. À coups de slogans xénophobes et antisémites, il a d'abord engrangé des succès lors d'élections municipales (13,7% des voix à Athènes-Le Pirée dès 2002) et régioanles (à l'époque, quatre néo-nazis étaient présents sur la liste de Georges Karatzaferis).

À la faveur d'une quête de respectabilité, le Laos est parvenu en 2007 à franchir aux élections législatives le seuil de 3% des voix lui ouvrant les portes du parlement. Un succès qu'il a reproduit au scrutin de 2009 où il a obtenu 5,63% des suffrages. Il compte aujourd'hui 16 députés. Hétéroclite et opportuniste, le Laos n'en reste pas moins figé sur un nationalisme intransigeant. En 2010, lors du débat sur l'adoption d'un projet de loi assouplissant la législation sur les immigrés, il avait dénoncé haut et fort un risque d'«invasion» étrangère et défendu «l'homogénéité» du pays.

Les trois conditions de l'extrême droite
Depuis le début de la crise grecque, le Laos a tenté de s'afficher en partenaire politique responsable allant jusqu'à approuver, seul avec les députés socialistes, le premier plan de sauvetage international de la Grèce accordé par l'Union européenne et le Fonds monétaire international en mai 2010. Ce plan avait décidé l'octroi de 110 milliards d'euros en échange de mesures de rigueur et de réformes d'assainissement budgétaire. Laos s'est toutefois opposé au nouveau plan, élaboré à Bruxelles fin octobre, que l'exécutif aura pour mission de ratifier et de mettre en œuvre.

Georges Karatzaféris avait fixé trois conditions pour une participation de sa formation au nouveau gouvernement : l'arrêt des réductions de salaires et de retraites, le maintien de la souveraineté nationale et la suspension des privatisations. Georges Karatzaféris s'était également opposé à la nomination de Philippos Petsalnikos, président socialiste du parlement grec, au poste de premier ministre, lui préférant l'ancien gouvernement de la Banque de Grèce, Lucas Papademos.

Une équipe resserrée
La nouvelle équipe de Lucas Papademos compte au total 17 ministres, dont 14 de la majorité de gauche. Douze ministres socialistes sortants sont ainsi maintenus à leurs postes, dont Andréas Loverdos, Anna Diamantopoulou et Georges Papaconstantinou aux ministères sensibles, au vu des réformes en cours, de la Santé et de l'Education, et de l'Environnement-Energie. Le ministère grec des Finances reste ainsi dans les mains d'Evangélos Vénizelos, poids-lourd socialiste.

Deux conservateurs font également leur entrée dans ce gouvernement resserré, chargé de rassurer les marchés financiers sur la cohésion du pays à l'approche d'élections législatives anticipées en février 2012. Dimitris Avramopoulos décroche le portefeuille de la Défense tandis que l'ex-commissaire européen Stavros Dimas, devient ministre des Affaires étrangères. Ce dernier, âgé de 70 ans, est vice-président de la Nouvelle Démocratie, le principal parti d'opposition qui s'est rallié dimanche à l'idée de participer à ce gouvernement de coalition pour sauver la Grèce de la faillite.

Vendredi, Nicolas Sarkozy s'est dit certain que le nouveau premier ministre grec «aurait à cœur» de faire le nécessaire pour ancrer son pays dans l'Europe. «La France, amie de la Grèce, continuera à lui apporter son soutien et son assistance pour mener à bien les réformes qui permettront à votre pays de retrouver le chemin de la compétitivité et de la croissance», a assuré le président de la République.
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Message  Invité Ven 11 Nov - 23:20

A force de confiquer la démocratie, on ne peut que s'attendre à voir l'extrême droite exploser en Europe, et ça n'est la le moins pire des scenarri qui se dessinent...

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Message  Pratt Sam 12 Nov - 14:08

Anna a écrit:A force de confiquer la démocratie, on ne peut que s'attendre à voir l'extrême droite exploser en Europe, et ça n'est la le moins pire des scenarri qui se dessinent...

Les gens comme vous et moi ne comprennent plus. Ils travaillent, sont bien éloignés des milieux financiers. Ces milieux financiers qui font la pluie et le beau temps, se font des richesses incroyables sur des investissements virtuels. Puis revendent une fois la mise empochée. Qui sont les bandits, les Banques qui jouent au casino, ou les sans papiers ( cf article de Livaste) . ? Ils sont intouchables car détiennent le monopole du fonctionnement du système capitaliste. Il n'y a pas d'autres système a mettre en place, mais je crois sincèrement que faire de l'argent à vendre ou acheter dans la minute n'est pas juste, au regard d'un ouvrier qui bosse et à qui on va désormais demander encore des impôts et des sacrifices. Les politiques sont à un tournant, à eux de choisir entre le bien du peuple ou quelques Nantis qui jouent avec le sous de ce même peuple à des fins purement individuelles.

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