La Grèce, un pays à bout de souffle
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La Grèce, un pays à bout de souffle
La Grèce, un pays à bout de souffle
Par Alexia Kefalas
09/05/2011 | Mise à jour : 17:40
Un an après avoir fait appel à l'aide financière internationale et lancé plusieurs plans d'économie, la Grèce se retrouve à nouveau au pied du mur.
Je ne suis pas certaine que la grève soit le moyen le plus efficace pour sortir leur pays de la faillite !
Par Alexia Kefalas
09/05/2011 | Mise à jour : 17:40
Un an après avoir fait appel à l'aide financière internationale et lancé plusieurs plans d'économie, la Grèce se retrouve à nouveau au pied du mur.
Georges Papandréou n'a pas mâché ses mots, dimanche, face aux rumeurs et autres supputations sur une sortie de la Grèce de la zone euro : « J'appelle tout un chacun en Grèce et hors de Grèce, particulièrement dans les pays de l'Union européenne, à laisser la Grèce en paix afin qu'elle puisse faire son travail », s'est récrié le premier ministre grec.
Un message vigoureux, qui cache cependant une autre réalité. Un an après avoir fait appel à l'aide financière internationale, et lancé plusieurs plans d'économie, la Grèce se retrouve à nouveau au pied du mur : le plan de sauvetage de l'UE et du FMI est un échec. «La production de richesse recule, la récession sévit, il y a trop peu de rentrées fiscales, le déficit du commerce extérieur se creuse chaque année, les banques grecques perdent 3 milliards de dépôts en moyenne chaque mois. C'est un fait, le pays ne pourra pas rembourser les 350 milliards d'euros de dette», souligne l'éditorialiste Giorgos Kyrtsos, éditeur de trois quotidiens grecs.
Cette situation inquiète les marchés, qui imposent des taux de rendement pour la dette souveraine grecque à dix ans à plus de 15 % à la Grèce, là où la France emprunte autour de 3,4 %. L'instabilité ne fait qu'empirer de jour en jour, d'autant que les dépenses du pays restent supérieures aux recettes, malgré les cures d'austérité à répétition depuis treize mois. Pour Yannis Stournaras, du think-tank économique IOBE, il ne s'agit pas seulement d'un problème de liquidités. «Aujourd'hui, la Grèce est structurellement insolvable et ne pourra pas retourner sur les marchés en 2012 comme prévu. Le gouvernement ne peut plus jouer la montre et les tensions politiques grandissent contre Georges Papandréou. Les Européens semblent avoir tiré les leçons de cet échec pour établir le plan de sauvetage du Portugal, il faut qu'ils révisent le cas grec», analyse-t-il.
Climat social très tendu
Pour une majorité des Grecs, 45,9 % selon un sondage, il faudrait renégocier les termes du plan de sauvetage. Le gouvernement, s'il partage cette opinion, ne veut pas pour autant relâcher la pression et entend poursuivre sa stratégie. Après avoir baissé le déficit de cinq points, il renforce la traque contre les fraudeurs fiscaux, principal fléau du pays, et mise sur le développement.
Pour Michalis Chryssohoidis, le ministre du Développement, «il faut comprendre que nous avons signé ce plan de rigueur pour éviter la faillite. Il n'y aura pas de nouvelles coupes sur les salaires, mais la Grèce doit continuer sa mutation profonde», révèle-t-il. «Les indicateurs sont favorables, surtout concernant les exportations et le tourisme de cet été. Si nous continuons sur cette lancée, la croissance entrera dans le vert dès le début 2012, elle sera même légèrement positive», affirme le ministre.
L'action de Michalis Chryssohoidis, comme celle de nombreux ministres, sera évaluée par les experts de Bruxelles et du FMI à partir de mercredi. Ceux-ci devront se prononcer pour le cinquième versement du prêt de 110 milliards d'euros, soit 12 milliards d'euros.
Au même moment, de nouvelles mesures d'austérité et un plan de 50 milliards d'euros de privatisations seront débattus à l'Assemblée nationale. Le tout dans un climat social à nouveau très tendu. Le même jour, les syndicats du privé et du public ont lancé un appel à la grève générale, qui s'annonce d'ores et déjà particulièrement suivi.
Je ne suis pas certaine que la grève soit le moyen le plus efficace pour sortir leur pays de la faillite !
Re: La Grèce, un pays à bout de souffle
le résultat de quelques années de laxisme, de profusion de salaires aux fonctionnaires qui, pour certains recevaient jusqu'à 17 mois de salaire.... en plus des chiffres fictifs, trafiqués, des gouvernements successifs pour pouvoir rentrer au sein de l'UE...!!! ce pays ne prosuit rien de particulier qui puisse lui rapporter en terme de richesse, mis à part la feta, les feuilles de vignes en boite, l'huile d'olive et le tourisme..!
Invité- Invité
Re: La Grèce, un pays à bout de souffle
Je dis et redis qu'un pays qui ne vit que de tourisme est un pays fichu .
Re: La Grèce, un pays à bout de souffle
franline2 a écrit:le résultat de quelques années de laxisme, de profusion de salaires aux fonctionnaires qui, pour certains recevaient jusqu'à 17 mois de salaire.... en plus des chiffres fictifs, trafiqués, des gouvernements successifs pour pouvoir rentrer au sein de l'UE...!!! ce pays ne prosuit rien de particulier qui puisse lui rapporter en terme de richesse, mis à part la feta, les feuilles de vignes en boite, l'huile d'olive et le tourisme..!
Résumé court mais exact, et je rejoins Livaste quand elle dit qu'un pays qui ne base son économie que sur le tourisme est voué à l'échec économique !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
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