La situation de la Grèce
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La situation de la Grèce
Les Grecs haussent le ton contre le plan d'austérité
Par TF1 News, le 04 mai 2010 à 16h41, mis à jour le 04 mai 2010 à 18:3
Des milliers de fonctionnaires ont commencé à manifester à la veille de la grève générale prévue mercredi. Les syndicats ont appelé la population à protester contre le plan d'austérité mis en place par le gouvernement.
Par TF1 News le 04 mai 2010 à 16:41
J'ouvre ce dossier sur la Grèce il me semble que nous aurons beaucoup à en discuter dans les jours qui viennent .
C'est quand même sur réaliste ce pays est au bord de la faillite , et par conséquent , à la veille de ne plus pouvoir payer ses fonctionnaires , et les voilà qui descendent pour exiger que leur gouvernement ne fasse rien pour rétablir la situation financière !
Tout pour eux se passe comme si une famille surendettée , en passant devant la commission de surendettement , refusait le plan comptable et continuait à emprunter pour acheter la dernière télé dernier cri sortie !
Par TF1 News, le 04 mai 2010 à 16h41, mis à jour le 04 mai 2010 à 18:3
Des milliers de fonctionnaires ont commencé à manifester à la veille de la grève générale prévue mercredi. Les syndicats ont appelé la population à protester contre le plan d'austérité mis en place par le gouvernement.
Les syndicats grecs ont engagé l'épreuve de force mardi contre le gouvernement et la cure d'austérité que celui-ci va devoir s'imposer dans les dépenses publiques. Des milliers de fonctionnaires sont descendus dans la rue, mardi, à la veille d'une grève générale qui devrait paralyser le pays. A cette occasion, les syndicats protesteront à nouveau contre le plan de rigueur adopté dimanche par Athènes en contrepartie d'une aide financière de 110 milliards d'euros sur trois ans de l'Union européenne et du Fonds monétaire international.
Ces mesures, d'une sévérité inédite, prévoient notamment la suppression des 13e et 14e mois de salaire dans la fonction publique, et des 13e et 14e mois de pension pour tous les retraités, compensées par des primes pour les plus bas revenus.
Les manifestants ont commencé à défilé mardi en milieu de journée dans le centre d'Athènes. Moins d'un millier de manifestants du Pame, le front syndical du Parti communiste, se sont rendus au Parlement, derrière une grande banderole: "On ne donnera pas un sou pour la crise". Plusieurs centaines de professeurs de l'enseignement privé se sont également rendus au Parlement pour y déposer une liste de revendications. Une troisième manifestation, organisée par le syndicat des fonctionnaires (Adedy, 375.000 adhérents), a réuni quelques milliers de personnes. "Peuples de l'Europe, soulevez-vous", pouvait-on lire en grec et en anglais sur une banderole accrochée pendant quelques heures au rocher de l'Acropole par 200 militants communistes qui avaient réussi à pénétrer sur le site.
La grève des fonctionnaires a paralysé mardi ministères et municipalités, et les hôpitaux fonctionnaient avec du personnel d'astreinte. Une grève dans l'aviation civile perturbait les liaisons intérieures et Olympic Air a annulé 42 vols intérieurs tandis qu'Aegean Airlines en supprimait 17. Mercredi, tous les vols internationaux seront cloués au sol, les contrôleurs aériens devant participer à la grève générale. Les fédérations de commerçants ont appelé leurs membres à se joindre à la grève, mais les commerçants d'Athènes ont annoncé leur intention d'ouvrir leurs magasins.
"Notre patience est quasiment à bout"
Face à ces mouvements, le vice-chancelier et ministre des Finances autrichien Josef Proell a affirmé que l'Europe perd patience avec la Grèce: "Quand on voit les mouvements de protestations en Grèce, notre patience, à moi et au reste de l'Europe, est quasiment à bout", a-t-il dit, en invitant le gouvernement grec à expliquer clairement à la population que les mesures d'austérité sont absolument nécessaires, pour aider le pays à sortir de sa dette abyssale.
Le ministère grec des Finances a annoncé mardi avoir déposé au parlement le deuxième projet de loi reprenant les mesures d'austérité adoptées dimanche par le pays, en vue d'un vote jeudi, en même temps que le volet fiscal du plan déposé dès lundi.
Par TF1 News le 04 mai 2010 à 16:41
J'ouvre ce dossier sur la Grèce il me semble que nous aurons beaucoup à en discuter dans les jours qui viennent .
C'est quand même sur réaliste ce pays est au bord de la faillite , et par conséquent , à la veille de ne plus pouvoir payer ses fonctionnaires , et les voilà qui descendent pour exiger que leur gouvernement ne fasse rien pour rétablir la situation financière !
Tout pour eux se passe comme si une famille surendettée , en passant devant la commission de surendettement , refusait le plan comptable et continuait à emprunter pour acheter la dernière télé dernier cri sortie !
Re: La situation de la Grèce
Ils condamnent les gouvernements successifs pour lesquels ils ont voté démocratiquement.... quelque part ils n'ont pas tord dans un sens ; les comptes avaient été truqués pour accéder à l'UE ; aujourd'hui avec cette crise , la vérité sort au grand jour !!
Dans un autre sens , la population devrait être plus concilliante pour la survie de l'UE dans laquelle ils sont !
Dans un autre sens , la population devrait être plus concilliante pour la survie de l'UE dans laquelle ils sont !
Invité- Invité
Re: La situation de la Grèce
Les salariers de Grèce, à juste titre, refusent de payer la crise du système capitaliste. Les patrons et les actionnaires se sont gavés de dividendes, de cadeaux fiscaux de toutes sortes, de rémunérations démentielles avec, à la clef, des fortunes qui dépassent l’entendement. C’est à eux de payer leur crise.
Les mesures annoncées sont inadmissibles : non remplacement de 4 départs à la retraite sur 5 dans la Fonction publique, hausse de la Taxe sur la Valeur Ajoutée de 19 à 21 %, baisse de 10 % des dépenses d’assurance, gel des pensions de retraites, réduction de 15 % des salaires, âge légal de départ à la retraite porté à 67 ans, etc.
Les mêmes banques et les mêmes spéculateurs, qui hier ont été sauvés d'une faillite certaine grâce à l'aide des Etats, mettent la pression sur ceux-ci et sont autorisés à spéculer sur leurs dos. Les gouvernements ont sauvé les banques,
sans contrepartie. Aujourd’hui ces mêmes banques viennent faire payer l’addition aux peuples. La Grèce est attaquée, le Portugal est dans la ligne de mire, l’Espagne et l’Irlande sont menacées, et la France n'est nullement à l'abris.
Les mesures annoncées sont inadmissibles : non remplacement de 4 départs à la retraite sur 5 dans la Fonction publique, hausse de la Taxe sur la Valeur Ajoutée de 19 à 21 %, baisse de 10 % des dépenses d’assurance, gel des pensions de retraites, réduction de 15 % des salaires, âge légal de départ à la retraite porté à 67 ans, etc.
Les mêmes banques et les mêmes spéculateurs, qui hier ont été sauvés d'une faillite certaine grâce à l'aide des Etats, mettent la pression sur ceux-ci et sont autorisés à spéculer sur leurs dos. Les gouvernements ont sauvé les banques,
sans contrepartie. Aujourd’hui ces mêmes banques viennent faire payer l’addition aux peuples. La Grèce est attaquée, le Portugal est dans la ligne de mire, l’Espagne et l’Irlande sont menacées, et la France n'est nullement à l'abris.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: La situation de la Grèce
georges ,tu peux déplorer l'état de la Grèce , cependant il y a la réalité , ou bien elle remet de l'ordre dans ses finances , ou c'est la faillite et le non paiement de tous les traitements des fonctionnaires ( qui là bas prennent la retraite à 53 ans !)
Alors ils choisisent , et essayent de se rappeler que c'est l'ensemble de la population grecque qui a vecu au dessus de ses moyens, les politiques sans doute mais seulement .
Maintenant les pays européens vont devoir préter du fric pour la Grèce , tu ne voudrais quand même pas qu'on augmente nos impôts pour filer de l'argent que les Grecs ne rendraient jamais puisqu'il aurait servi à payer les avantages sociaux de leur population uniquement ?
Alors ils choisisent , et essayent de se rappeler que c'est l'ensemble de la population grecque qui a vecu au dessus de ses moyens, les politiques sans doute mais seulement .
Maintenant les pays européens vont devoir préter du fric pour la Grèce , tu ne voudrais quand même pas qu'on augmente nos impôts pour filer de l'argent que les Grecs ne rendraient jamais puisqu'il aurait servi à payer les avantages sociaux de leur population uniquement ?
Re: La situation de la Grèce
et elle est où la SOLIDARITE NATIONALE pour la sauvegarde du peuple grec ....? en général ils manifestent pour leurs acquis , jamais pour la solidarité !
Invité- Invité
Re: La situation de la Grèce
( qui là bas prennent la retraite à 53 ans !)
Ce chiffre baladé partout est complétement faux. L'âge moyen de la prise de retraite est en moyenne 61,5 an. La plus part des Grecs qui ont pris leur retraite depuis quelques années ont travaillé 45 ans. L'âge légal de la retraite en Grèce est de 65 ans pour les hommes et 60 ans pour les femmes.
Ce chiffre baladé partout est complétement faux. L'âge moyen de la prise de retraite est en moyenne 61,5 an. La plus part des Grecs qui ont pris leur retraite depuis quelques années ont travaillé 45 ans. L'âge légal de la retraite en Grèce est de 65 ans pour les hommes et 60 ans pour les femmes.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: La situation de la Grèce
Les réformes proposées , en Grèce , pour que les pays européens mettent la main au porte monnaie :
Recettes
Pour permettre la réduction du déficit budgétaire, le gouvernement a tout d'abord décidé d'augmenter ses recettes.
il faut savoir que la Grèce est le pays champion d'Europe toute catégorie , de la triche , de la fraude et même du backchich !
Comment avoir des recettes quand les contribuables trichent sans vergogne ?
Dépenses
(Stéphanie Hancq – Emilie Jardin – Nouvelobs.com)
je résume , la réforme pprévoit un âge minimum du droit à prendre sa retraite ... à partir de 60 ans , ce qui signifie qu'actuellement , ils prennent leurs retraite avant 60 ans , comme à la SNCF chez nous !
Recettes
Pour permettre la réduction du déficit budgétaire, le gouvernement a tout d'abord décidé d'augmenter ses recettes.
- Hausse de deux points du principal coefficient de la TVA de 19% à 21% (pour les autres coefficients de la TVA, de 4,5% à 5% et de 9% à 10%), ce qui doit rapporter 1,3 milliard d'euros, soit 0,55% du Produit intérieur brut (PIB). Les impôts sur les héritages et les donations sont augmentés au moyen d'un barème d'imposition progressive instauré par une loi adoptée par le parlement en janvier 2010.
- Une augmentation des taxes spéciales sur la consommation (les droits d'accise) est également prévue, ou déjà mise en place. Ainsi, la taxe sur l'alcool va grimper de 20%, soit une augmentation par bouteille de 1,20 euro et de 0,60 euro pour l'ouzo et le tsipouro. Le tabac perçoit une augmentation de 63%. Les carburants n'échappent pas à la règle avec une progression de 0,08 euro des taxes sur l'essence représentant une hausse de 0,1 euro pour le consommateur et 0,03 euros sur le gazole soit +0,04 euro pour le consommateur. En 2009, une augmentation similaire de ces taxes s'était traduite par une augmentation des recettes d'environ 20%. De nouvelles taxes sont également ajoutées aux produits de luxe (les voitures de plus de 35.000 euros, yacht, hélicoptères privés).
En tout, la hausse des taxes spéciales sur la consommation doit rapporter 1,1 milliards d'euros, soit 0,45% du PIB.
- Il est également prévu d'introduire un droit d'accise sur l'électricité : 2,5 euros/MWh pour les entreprises et 5 euros/MWh pour les ménages – à l'exclusion de l'électricité produite à partir de sources d'énergie renouvelables. Les exonérations du droit d'accise concernant le diesel utilisé par l'entreprise publique d'électricité est aussi supprimé.
- A ces mesures vient se rajouter une nouvelle réforme fiscale. Elle comporte une nouvelle grille d'imposition des revenus ajoutant notamment un coefficient de 40% pour les revenus supérieurs à 60.000 euros au lieu de 75.000 euros actuellement. Les contribuables devront également fournir avec leur déclaration de revenus les reçus pour tout achat de biens et de services. Et l'Etat veillera au grain, des mesures contre la fraude vont être mises en place. Elles comprennent la création d'un système d'évaluation objective des richesses extérieures (logements, voitures, bateaux, piscines ...) pour croiser la déclaration de revenus. Elles imposent également des caisses enregistreuses pour les taxis, les stations-services, les kiosques, ou encore les marchés de rue.
La Grèce a également décidé de créer un impôt sur les constructions illégales qui devrait représenter 1,3 milliard de recette, et l'instauration de nouveaux impôts, notamment des taxes dites "vertes", sur les jeux d'argent et les bénéfices des entreprises.
il faut savoir que la Grèce est le pays champion d'Europe toute catégorie , de la triche , de la fraude et même du backchich !
Comment avoir des recettes quand les contribuables trichent sans vergogne ?
Dépenses
La réduction du déficit budgétaire passe aussi par une meilleure maîtrise des dépenses. Ainsi, une baisse de 2,4 milliards d'euros est attendue. Dans cet objectif, la Grèce a ciblé sur trois mesures essentielles.
La première concerne les réductions des salaires nominaux et des retraites dans la fonction publique avec un impact de 1,7 milliard d'euros, soit 0,7% du PIB :
- Les employés du secteur public vont avoir une réduction de 30% du 13e mois et de 60% du 14e mois de salaire touchés.
- Même punition pour tous les fonctionnaires avec une réduction de 30% des primes de Noël, de Pâques et de vacances d'été. La réduction totale du "14e mois" (versé à tous les fonctionnaires) qui permettrait de réaliser une économie d'environ 1 milliard d'euro.
- Réduction de 2% en plus des 10% déjà annoncées sur les suppléments de salaires (primes...) La loi correspondante, qui prévoit notamment la réduction supplémentaire de 2 % annoncée le 3 mars, a été adoptée par le parlement le 5 mars et appliquée avec effet rétroactif au 1er janvier.
- Réduction de 7% des salaires dans les entreprises publiques et réduction de 30% des primes de Noël, de Pâques et de vacances d'été. Comme ces entreprises n'appartiennent pas à l'administration publique, ces mesures se traduiront par une baisse des subventions de l'Etat.
- Réduction de 10% du financement par l'Etat des caisses de retraites de l'entreprise publique d'électricité (DEI) et de l'opérateur grec des télécoms (OTE), conduisant à une réduction des crédits budgétaires correspondants.
- Toutes les pensions du secteur public et du secteur privé sont gelées. Cette mesure annule ainsi les augmentations annoncées et inscrites dans le budget mais elle ne concerne cependant pas le personnel de sécurité, le personnel infirmier et les enseignants.
Le gouvernement de George Papandréou table aussi que des réductions des dépenses courantes dans le secteur public, avec un impact budgétaire de 0,7 milliards d'euros (soit 0.3% du PIB). Ainsi, le programme des investissements publics se voit amputer de 5%, soit 500 millions d'euros, contre 200 millions proposés initialement.
Enfin, dernière mesure de rigueur pour limiter les dépenses : la réforme des retraites.
Le gouvernement a proposé de reculer de cinq ans l'âge légal de départ pour les femmes, d'ici 2013, soit un départ à 65 ans. Est également prévu l'allongement de la durée de cotisations à 40 annuités contre 37 d'ici 2015. Enfin, cette réforme instaure un âge minimum de départ à la retraite : à 60 ans.
Le plan prévoit également des mesures pour renforcer la flexibilité du marché du travail, faciliter les licenciements et ouvrir à la concurrence une série de professions protégées.
(Stéphanie Hancq – Emilie Jardin – Nouvelobs.com)
je résume , la réforme pprévoit un âge minimum du droit à prendre sa retraite ... à partir de 60 ans , ce qui signifie qu'actuellement , ils prennent leurs retraite avant 60 ans , comme à la SNCF chez nous !
Re: La situation de la Grèce
ici à la SNCF ils manifestent pour garder leurs acquis mais n'hésitent pas pour quitter à 53 ans pour aller bosser en Thaïlande en tant que formateur à des salaires de capitalistes ..... et ça se dit de gauche en militant pour Sud rail ou CGT....
Invité- Invité
Re: La situation de la Grèce
Publié le 05/05/2010 à 14:30 - Modifié le 05/05/2010 à 18:34 Le Point.fr
GRÈVE GÉNÉRALE
MANIFESTATION EN GRÈCE - Trois morts dans l'incendie volontaire d'une banque à Athènes
lepoint.fr
Une succursale bancaire du centre d'Athènes a été incendiée par des cocktails Molotov Montage lepoint.fr
Des policiers grecs visés par des cocktails Molotov, mercredi, à Athènes PASCAL ROSSIGNOL / X00234
et bien sûr , lextrême gauche croit tenir son grand soir et n'hésite pas à tuer pour ce faire !
GRÈVE GÉNÉRALE
MANIFESTATION EN GRÈCE - Trois morts dans l'incendie volontaire d'une banque à Athènes
lepoint.fr
Une succursale bancaire du centre d'Athènes a été incendiée par des cocktails Molotov Montage lepoint.fr
La grève générale en Grèce contre le plan d'austérité draconien a dégénéré en violences qui ont fait au moins trois morts mercredi. Les incidents ont éclaté en marge d'une manifestation qui a rassemblé quelque 30.000 personnes à Athènes selon la police, plus selon les organisateurs.
Des groupes de jeunes s'en sont pris aux forces de l'ordre, à des magasins et à des banques du centre-ville. Un immeuble abritant une agence bancaire a été incendié à coups de cocktails Molotov, coinçant une vingtaine de personnes à l'intérieur. Au moins trois personnes, deux femmes et un homme, ont péri dans les flammes, selon la police, qui a immédiatement été placée en état d'alerte. Deux autres bâtiments administratifs du centre d'Athènes ont également été incendiés.
Ce sont des groupuscules extrémistes qui seraient à l'origine de ces violences et non des manifestants. Ces incidents "n'ont pas de liens directs avec le cortège qu'on a suivi dans la matinée. Ce ne sont pas les mêmes personnes", affirme au point.fr Paul Fourier, un représentant de la CGT venu manifester à Athènes .
Même son de cloche du côté de Maurice Bossuat, de la CFDT, également présent sur les lieux. "Le défilé était pacifique même si les salariés sont très nerveux et abasourdis par ce plan d'austérité. Il faut déconnecter [la manifestation] de l'action des extrémistes", souligne-t-il.
Des incidents ont également eu lieu à Salonique. En marge d'une manifestation, des jeunes ont jeté des pierres contre des magasins et des agences bancaires du centre de la ville, selon la police. Les forces de l'ordre ont alors riposté à coups de gaz lacrymogènes et les groupes de jeunes se sont dispersés.
C'est la troisième grève générale qui paralyse le pays depuis le début de l'année. Selon la centrale syndicale du secteur privé (GSEE), principal syndicat du privé, le rassemblement de mercredi est "le plus important jamais organisé" en Grèce. Une tendance sur laquelle insiste aussi le délégué CGT Paul Fourier : "Le mouvement de grève a été très suivi. Il y aurait 80 % de grévistes dans le secteur public et environ 60 % dans le secteur privé."
Des policiers grecs visés par des cocktails Molotov, mercredi, à Athènes PASCAL ROSSIGNOL / X00234
et bien sûr , lextrême gauche croit tenir son grand soir et n'hésite pas à tuer pour ce faire !
Re: La situation de la Grèce
D'après ce que j'ai entendu il est question d'ultra-gauche.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: La situation de la Grèce
C'est quand même dommage que des extrémistes de cette trempe puissent endeuiller un pays .
, profitant de manifestations des salariés .
, profitant de manifestations des salariés .
Re: La situation de la Grèce
DSK : « Je comprends la colère de la population grecque»
DOMINIQUE STRAUSS-KAHN directeur général du FMI
PROPOS RECUEILLIS PAR MARC LOMAZZI ET PHILIPPE MARTINAT | 05.05.2010, 07h00
Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, a accordé à notre journal sa première grande interview depuis son intervention dans la crise grecque. Actuellement à l’étranger, DSK s’apprête à rentrer à Washington pour présider dimanche une réunion du FMI afin d’avaliser le plan massif concernant la Grèce.
Le Parisien
DOMINIQUE STRAUSS-KAHN directeur général du FMI
PROPOS RECUEILLIS PAR MARC LOMAZZI ET PHILIPPE MARTINAT | 05.05.2010, 07h00
Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, a accordé à notre journal sa première grande interview depuis son intervention dans la crise grecque. Actuellement à l’étranger, DSK s’apprête à rentrer à Washington pour présider dimanche une réunion du FMI afin d’avaliser le plan massif concernant la Grèce.
Le plan très dur appliqué à la Grèce ne risque-t-il pas de faire flamber le chômage et de tuer la croissance en diminuant le pouvoir d’achat ?
DOMINIQUE STRAUSS-KAHN. Le plan a un objectif : sauver la Grèce. Ce pays est aujourd’hui confronté à deux problèmes : une dette trop forte et une compétitivité trop faible. Il est au bord de la faillite et n’aurait bientôt pas pu payer ses fonctionnaires. Il faut arriver à fermer les robinets qui fuient et que les Grecs arrêtent de s’endetter tous les jours à des taux de marché de plus en plus prohibitifs, tout en réformant l’économie pour retrouver les conditions de la croissance. C’est une sortie de crise douloureuse et difficile pour les Grecs, mais il n’y a pas d’autres solutions quand on est dans une telle situation.
Le FMI a-t-il posé des conditions pour son intervention ?
Lorsque le FMI est intervenu, la plupart des éléments du plan avaient déjà été définis entre les Européens et la Grèce. Le FMI a apporté son expérience de ce type de crises, qui étaient mal connues des Européens, tout en insistant sur trois points. Premièrement, il nous semblait déraisonnable de vouloir ramener les Grecs de plus de 13 % de déficit à 3 % d’ici à 2012. Nous avons insisté pour que cet objectif soit étalé jusqu’en 2013-2014. Deuxièmement, nous avons convaincu les Européens qu’il fallait mettre la Grèce à l’abri de la spéculation pendant dix-huit mois. Pour que les Grecs n’aient plus du tout besoin d’aller emprunter sur les marchés, il fallait engager des sommes beaucoup plus considérables que ce qui était prévu initialement : ce sera finalement 110 milliards d’euros, dont 30 apportés par le FMI. Troisièmement, comme dans tous les programmes mis en place par le FMI depuis la crise globale des deux dernières années, j’ai veillé à ce que l’on protège les plus vulnérables, ceux qui ont les plus petits salaires ou les plus petites retraites.
Le plan ne va-t-il pas doper l’économie parallèle ?
Ce risque existe dans un pays où l’économie grise ou parallèle est très importante. C’est pour cela que le FMI a insisté pour mettre dans le plan beaucoup de mesures destinées à lutter contre la fraude fiscale et la corruption. Dans l’intérêt des Grecs, il faut remettre en place une administration et des services publics qui fonctionnent de la même manière que dans les autres pays de la zone euro.
Aujourd’hui a lieu une grève générale. Comprenez-vous la colère des Grecs ?
Je comprends tout à fait la colère de la population grecque, son incompréhension devant l’ampleur de la catastrophe économique, et je mesure les sacrifices qui sont nécessaires. Mais il faut qu’elle comprenne que les Européens et le FMI viennent là pour les aider, à la demande de leur gouvernement. S’ils ne le faisaient pas, la situation serait infiniment plus dramatique encore. C’est comme un ménage surendetté qui irait voir son banquier : il faut trouver la solution pour obtenir l’argent dont il a besoin et s’assurer qu’il sera en mesure de rembourser le prêt.
Que se passera-t-il si les Grecs ne mettent pas en œuvre toutes les mesures d’austérité ?
Les plans font l’objet d’un suivi tous les trois mois. Si les mesures qui devaient être prises ne l’ont pas été, sans que cela soit imputable à des causes extérieures, la communauté internationale pourrait être amenée à se retirer. Mais on n’en est pas là du tout ! Au contraire, je note que les dirigeants grecs sont décidés à aller au bout de ce programme grâce auquel finalement les finances publiques grecques se redresseront.
Les Européens empruntent à 3 % et vont prêter à la Grèce à 5 %. Est-ce bien solidaire ?
Je trouve en effet que le taux auquel les Européens prêtent aurait dû être égal à celui du FMI qui est plus faible de plus d’un demi-point. L’une des raisons est que les Européens prêtent à taux fixe et le FMI à taux variable. L’autre raison est que les Européens, pour des raisons légales (notamment pour les Allemands qui sont les plus gros contributeurs), n’ont pas le droit de faire de subventions. Mais je pense qu’on aurait pu faire un effort plus grand car moins on prête cher, mieux on aide les Grecs.
Certains parlent d’exclure la Grèce de la zone euro…
Ils ont tort : si des pays sortaient de la zone euro, cela pourrait être la fin de l’euro. En revanche, il n’est pas possible de continuer sans une meilleure coordination des politiques économiques. Je fais partie, avec beaucoup d’autres, de ceux qui le réclament depuis longtemps. Hélas, depuis dix ans, cela n’a pas assez avancé. On voit aujourd’hui l’urgente nécessité de ce fameux gouvernement économique que beaucoup réclament et sans lequel l’euro ne sera pas vraiment terminé.
Existe-t-il un risque de contagion de la crise grecque en Europe ?
Il y a toujours des risques. On a cité le Portugal mais il est déjà en train de prendre des mesures et les autres pays sont dans une situation beaucoup plus solide. Il faut réussir à éviter la contagion : le plan grec a été dimensionné aussi pour cela. Il faut cependant que chacun reste extrêmement vigilant.
La France pourrait-elle être touchée ?
Il n’y a pas de risque réel pour la France, ni pour l’Allemagne ou les grands pays européens.
La création d’une agence de notation dépendant de la Banque centrale européenne est-elle souhaitable ?
Les agences de notation doivent pouvoir remplir un rôle utile car elles fournissent une information dont les entreprises et les pays ont besoin. Le problème est qu’il y a souvent beaucoup de conflits d’intérêts dans ces agences de notation. Comme l’information est un bien public, l’idée des Européens d’avoir une agence de notation publique est heureuse.
Que peut-on faire pour lutter contre la spéculation ?
La meilleure mesure contre les spéculateurs est tout simplement de leur faire perdre de l’argent. C’est pour cela que le FMI a beaucoup poussé pour qu’on mette la Grèce à l’abri des marchés pendant dix-huit mois. Tous ceux qui ont parié que la Grèce allait s’effondrer dans les prochains mois en seront pour leurs frais !
Comment accueillez-vous les appels en France en faveur de votre candidature pour 2012 ?
C’est toujours sympathique mais aujourd’hui je n’ai pas d’autre préoccupation que la fonction que je remplis et qui suffit, croyez-moi, à occuper toutes mes heures.
Quand annoncerez-vous votre décision ?
A temps, comme, je suppose, tous ceux qu’on prétend, souvent à tort, être concernés par cette question-là !
Le Parisien
Re: La situation de la Grèce
les anarchistes se fichent totalement des morts qu'ils laissent derrière eux , du moment qu'ils peuvent se défouler "librement" en profitant de la colère des autres.livaste a écrit:C'est quand même dommage que des extrémistes de cette trempe puissent endeuiller un pays .
, profitant de manifestations des salariés .
Invité- Invité
Re: La situation de la Grèce
Il est plus que regretable qu'il y est eu ces mort. Mais le capitalisme et les spéculateurs se fichent totalement de la misère et des morts causés par cette crise qui est leur crise et non celle des salariés qui pourtant doivent la payer.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: La situation de la Grèce
Georges a écrit:Il est plus que regretable qu'il y est eu ces mort. Mais le capitalisme et les spéculateurs se fichent totalement de la misère et des morts causés par cette crise qui est leur crise et non celle des salariés qui pourtant doivent la payer.
je doute que les capitalistes souhaitent une crise de cette ampleur et ces violences ; ça nuit à leur buisness... pour autant les même qui gueulent contre le capitalisme ne défendent que leurs acquis sociaux parfois abusifs plutôt que d'y voir un coup de gueule solidaire , c'est déplorable !...en gros ils manifestent ensemble pour leurs acquis individualisés.
Invité- Invité
Re: La situation de la Grèce
J'ai trouvé cet article relativement instructif ... à vous d'en discuter !
http://www.herodote.net/articles/article.php?ID=1101
La Grèce et le poids de l'Histoire La Grèce de Georges Papandréou fait actuellement la Une des médias : corruption, sous-productivité et évasion fiscale sont les principaux maux qui expliquent le déséquilibre de ses finances publiques. On ne saurait non plus sous-estimer le poids de l'Histoire dans l'engrenage qui a conduit le pays au bord de la faillite.
La poursuite obsessionnelle de la grandeur antique a largement obéré les finances publiques du pays.
C'est parce qu'Athènes n'avait pas obtenu les Jeux Olympiques de 1996, année du centenaire des premiers jeux de l'époque moderne, qu'elle a insisté pour obtenir ceux de 2004.
Il faut bien dire que l'attribution des JO de 1996 à Atlanta, capitale du principal sponsor du Comité International Olympique, Coca-Cola, avait de quoi choquer. Ce n'était pas une raison pour oublier que les JO sont souvent une malédiction pour les hôtes : l'élan donné à la Catalogne par ceux de Barcelone en 1992 ne doit pas masquer le fait que les habitants de Montréal n'ont fini de payer ceux de 1976 qu'en 2006 !
Il faut bien dire que l'attribution des JO de 1996 à Atlanta, capitale du principal sponsor du Comité International Olympique, Coca-Cola, avait de quoi choquer. Ce n'était pas une raison pour oublier que les JO sont souvent une malédiction pour les hôtes : l'élan donné à la Catalogne par ceux de Barcelone en 1992 ne doit pas masquer le fait que les habitants de Montréal n'ont fini de payer ceux de 1976 qu'en 2006 !
À la faveur de ces Jeux, on annonça la création d'un nouveau musée, en face de l'Acropole, pour accueillir les frises du Parthénon, transférées (volées, disent les Grecs) au British Museum au XIXe siècle par Lord Elgin. On espérait ainsi faire pression sur les Britanniques pour en obtenir la restitution. Mais inaugurer un musée vide ou presque était-il la priorité en juin 2009 ? La situation présente tend à montrer que non.
Tensions militaires
Le deuxième facteur historique à prendre en compte est contemporain. On sait que les relations entre la Grèce et la Turquie sont exécrables. La Grèce a obtenu en 1830 son indépendance de l'Empire ottoman, mais les tensions ont dégénéré après la Première Guerre mondiale en une véritable guerre, réglée par le traité de Lausanne en 1923. Des centaines de milliers de Grecs établies en Asie Mineure depuis des générations ont été chassés vers la Grèce alors que les Turcs de Grèce subissaient le sort inverse.
Des contentieux sur les îles, l'espace aérien et les eaux territoriales perdurent aujourd'hui et expliquent que le budget militaire grec soit le plus important d'Europe en pourcentage de PIB, alors même qu'une guerre paraît peu probable. Naturellement, cette situation profite à certains.
La France et l'Allemagne auraient ainsi insisté durant les négociations de ces dernières semaines autour de la dette pour que l'argent du plan de sauvetage serve à payer les armes que la Grèce a achetées à ces deux pays, et pour lui interdire de revenir sur ces contrats ! Ce cynisme, dont on fait habituellement preuve envers les pays les moins développés, en dit long sur l'estime dans laquelle nos dirigeants tiennent Athènes.
Enfin, et cette fois sans lien avec les causes de la dette, l'intervention du FMI vient rappeler que le pays s'est longtemps trouvé sous la protection, voire la domination, de puissances étrangères : la France, la Grande-Bretagne et la Russie se sont partagées le pouvoir après avoir obtenu l'indépendance de la Grèce.
Durant la Première Guerre mondiale, la France et la Grande-Bretagne ont contraint le roi Constantin Ier, proche de l'Allemagne, à abdiquer au profit de son fils, Alexandre. Au début de la Seconde Guerre mondiale, les Grecs répondirent fermement "Ochi" ("non") à un ultimatum de l'Italien Mussolini. Ils firent face avec courage à l'invasion italienne mais n'échappèrent pas à l'occupation allemande. Après le conflit, la guerre civile entre les communistes, soutenus par Moscou, et les monarchistes, aidés par la Grande-Bretagne puis les États-Unis, fut un des premiers épisodes de la guerre froide, non le moins atroce.
Tout ceci contribue à expliquer la méfiance, voire la défiance, de nombreux Grecs envers le pouvoir de contrôle que s'arrogent les experts internationaux et leurs commanditaires européens.
La légèreté avec laquelle l'Union européenne a accueilli la Grèce en son sein, en 1981, puis dans l'union monétaire en 2001, après deux ans d'atermoiements, ne saurait suffire à gommer ce passif.
Yves Chenal - 9 mai 2010
http://www.herodote.net/articles/article.php?ID=1101
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: La situation de la Grèce
je ne pense pas que l'on ait fustigé le seul gouvernement actuel de la situation actuelle de la Gr§ce .
C'est sans doute un long processus , depuis près d'un siècle qui a amené cette situation .
Si tu suis , dans le topic " il y a un siècle " les textes que je poste , tu constates que déjà en 1910 , la Grèce tait au bord de la faillite et que les états europées avaient du mettre la main à la poche .
Les Grecs ont subi l'invasion allemande , certes , mais il semble me souvenir qu'ils n'ont pas été les seuls et que cela ne peut expliquer la situation d'aujourd'hui .
Il reste une chose certaine , c'est que la Grèce a vécu au dessus de ses moyens , les gouvernements successifs ont , au mieux , fermé les yeux sur une fraude généralisée à tous niveaux ( fonctionnaires des impôts recevant des bakchich pour fermer les yeux devant le nombre enormes d enon déclarations par exemple .
Et , et c'est sans doute ma marotte , lors j'y vais de mon coup de patte , un pays qui ne se diversifie pas ,un pays qui ne compte que sur le tourisme pour vivre , est un pays qui se condamne de lui même à subir les aléas d'une seule source de rentrée financière .
C'est sans doute un long processus , depuis près d'un siècle qui a amené cette situation .
Si tu suis , dans le topic " il y a un siècle " les textes que je poste , tu constates que déjà en 1910 , la Grèce tait au bord de la faillite et que les états europées avaient du mettre la main à la poche .
Les Grecs ont subi l'invasion allemande , certes , mais il semble me souvenir qu'ils n'ont pas été les seuls et que cela ne peut expliquer la situation d'aujourd'hui .
Il reste une chose certaine , c'est que la Grèce a vécu au dessus de ses moyens , les gouvernements successifs ont , au mieux , fermé les yeux sur une fraude généralisée à tous niveaux ( fonctionnaires des impôts recevant des bakchich pour fermer les yeux devant le nombre enormes d enon déclarations par exemple .
Et , et c'est sans doute ma marotte , lors j'y vais de mon coup de patte , un pays qui ne se diversifie pas ,un pays qui ne compte que sur le tourisme pour vivre , est un pays qui se condamne de lui même à subir les aléas d'une seule source de rentrée financière .
Re: La situation de la Grèce
Désolé je n'ai pas consulté ton topic " il y a un siècle" donc je ferme ma gueule !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: La situation de la Grèce
Tu devrais le lire , tu verras , c'est assez stupéfiant de voir des problèmes qui se répètent à un siècle d'intervalle .
C'est dans le forum "agenda " !
C'est dans le forum "agenda " !
Re: La situation de la Grèce
OK j'irai car je suis passionné d'histoire du XXème siècle ... mais pas ce soir !livaste a écrit:Tu devrais le lire , tu verras , c'est assez stupéfiant de voir des problèmes qui se répètent à un siècle d'intervalle .
C'est dans le forum "agenda " !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
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