L'ex-dictateur Duvalier de retour en Haïti
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L'ex-dictateur Duvalier de retour en Haïti
L'ex-dictateur Duvalier de retour en Haïti
Par Thomas Vampouille
17/01/2011 | Mise à jour : 09:18
«Baby Doc», aujourd'hui âgé de 59 ans, est accusé par les autorités d'Haïti de plus de 100 millions de dollars de détournements de fonds durant son règne. Crédits photo : HECTOR RETAMAL/AFP
Pauvre peuple haïtien !
Ils ont chassé ce dictateur sanguinaire par la porte , il revient par la fenêtre !
Au passage , remarquons , qu'il coulait des jours paisibles en France , où il avait été accueilli depuis son éviction , soit depuis 1986 .
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Par Thomas Vampouille
17/01/2011 | Mise à jour : 09:18
«Baby Doc», aujourd'hui âgé de 59 ans, est accusé par les autorités d'Haïti de plus de 100 millions de dollars de détournements de fonds durant son règne. Crédits photo : HECTOR RETAMAL/AFP
Chassé du pouvoir en 1986 après presque 30 ans de dictature familiale, celui que les Haïtiens surnomment «Baby Doc» a atterri à l'aéroport de Port-au-Prince, pour «aider» Haïti.
Un retour à la faveur du chaos. L'ancien président-dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier, chassé du pouvoir par une révolte populaire en 1986, est arrivé dimanche à Port-au-Prince après 25 ans d'exil. «Je suis venu pour aider» le peuple haïtien, a lancé à sa descente d'avion celui que les Haïtiens surnomment «Baby Doc». Un pendant à «Papa Doc», François Duvalier, père de Jean-Claude, qui s'était proclamé «président à vie» d'Haiti et qui avait avant sa mort, en 1971, désigné son fils de dix-neuf ans comme successeur à ce poste. Ce dernier aura donc perpétué vingt-neuf ans de dictature familiale, marquée par la corruption et la violence des «tontons macoutes», une milice paramilitaire au service des deux «Doc».
«Bébé Doc», aujourd'hui âgé de 59 ans, avait fini par être renversé en 1986, après des manifestations anti-gouvernementales qui avaient fait plusieurs dizaines de morts :
Accusé par les autorités d'Haïti de plus de 100 millions de dollars de détournements de fonds, il vivait depuis vingt-cinq ans en exil en France, dans de vastes demeures de la Côte d'Azur. Mais tout au long de cette retraite, il n'avait cessé de répéter qu'il souhaitait revenir «un jour» en Haïti. En 2007, il était même intervenu sur les ondes haïtiennes pour demander «pardon au peuple haïtien pour les erreurs commises pendant son règne». Doutant de la sincérité de ce message, le président René Préval avait alors relevé que s'il y avait «le pardon», il y avait aussi «la justice».
Le séisme comme «déclic»
Selon l'épouse de Duvalier, Véronique Roy, c'est le séisme dévastateur du 12 janvier 2010 et ses quelque 250.000 morts qui ont poussé le couple à revenir en Haïti. «Ca a été le déclic, nous avons vu les images à la télévision», a-t-elle déclaré alors que le pays vient de commémorer le premier anniversaire de la catastrophe. Jean-Claude Duvalier revient surtout en pleine impasse politique, le jour même où aurait dû être organisé le deuxième tour de l'élection présidentielle qui a finalement été repoussé sine die en raison des incertitudes pesant sur les résultats du premier tour. Le retour du «président à vie» n'a toutefois pas fait sourciller le premier ministre, Jean-Max Bellerive : «Duvalier est un citoyen haïtien qui rentre au pays comme il en a le droit». Avant tout de même d'ajouter, comme un présage : «J'espère simplement que cela ne va pas compliquer une situation politique déjà tendue».
Pour accueillir ce retour inopiné, des centaines de partisans de «Baby Doc» se sont rapidement rassemblés dimanche devant l'aéroport, dans une atmosphère festive. «Nous allons avoir un vrai pays maintenant, nous sommes contents qu'il soit là pour redonner au pays son image d'antan», a ainsi réagi un témoin, nostalgique d'une période qui paraît moins terrible à la lumière du chaos actuel. «Il doit être jugé, il a commis des crimes et a volé l'argent du peuple. Vive Aristide», criait en retour un jeune nostalgique de Jean-Bertrand Aristide, premier président élu d'Haïti, renversé en 2004 sur fond de dérive dictatoriale de son régime. Comme Duvalier jusqu'à dimanche, Aristide vit en exil, en Afrique du Sud. Profitera-t-il également du chaos haïtien pour tenter un retour ?
Pauvre peuple haïtien !
Ils ont chassé ce dictateur sanguinaire par la porte , il revient par la fenêtre !
Au passage , remarquons , qu'il coulait des jours paisibles en France , où il avait été accueilli depuis son éviction , soit depuis 1986 .
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Re: L'ex-dictateur Duvalier de retour en Haïti
Oui, la France perpétuant une tradition de terre d'asile pour les autocrates, que le monde entier nous envie...
Peut-être que le refus d'accueillir Ben Ali marquera le début d'une attitude plus éthique de la part de nos dirigeants?
Quant aux pauvres Haïtiens, ils ne sont décidément pas aidés!
Peut-être que le refus d'accueillir Ben Ali marquera le début d'une attitude plus éthique de la part de nos dirigeants?
Quant aux pauvres Haïtiens, ils ne sont décidément pas aidés!
Invité- Invité
Re: L'ex-dictateur Duvalier de retour en Haïti
Aurélie a écrit:Oui, la France perpétuant une tradition de terre d'asile pour les autocrates, que le monde entier nous envie...
Peut-être que le refus d'accueillir Ben Ali marquera le début d'une attitude plus éthique de la part de nos dirigeants?
Quant aux pauvres Haïtiens, ils ne sont décidément pas aidés!
Concernant BEN ALI j'ai cru lire que ces enfants étaient en France !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: L'ex-dictateur Duvalier de retour en Haïti
D'après notre formidable gouvernement, "ils n'ont pas vocation à rester".
Y'a intérêt. On a déjà trop d'autocrates qui s'accaparent une certaine quantité de biens immobiliers du pays et qui nous font honte rien que par leur présence sur notre sol.
Y'a intérêt. On a déjà trop d'autocrates qui s'accaparent une certaine quantité de biens immobiliers du pays et qui nous font honte rien que par leur présence sur notre sol.
Invité- Invité
Re: L'ex-dictateur Duvalier de retour en Haïti
PORT-AU-PRINCE (AP) — Des policiers haïtiens ont accompagné mardi l'ancien dictateur Jean-Claude Duvalier hors de son hôtel et l'ont conduit dans un tribunal de Port-au-Prince, sans dire s'il était inculpé pour des crimes commis à l'époque où il était au pouvoir à Haïti, entre 1971 et 1986. Sa compagne a toutefois assuré qu'il n'avait pas été arrêté.
Jean-Claude Duvalier, surnommé "Bébé Doc", était calme quand il est sorti de son hôtel. Il n'a fait aucune déclaration. Il n'était pas menotté au moment où il est monté dans un véhicule de la police.
Des journalistes ont demandé à sa compagne, Véronique Roy, s'il était arrêté, mais elle s'est contenté de rire, sans faire de commentaires. A l'extérieur de l'hôtel, il a été hué par certaines personnes, et applaudi par d'autres.
Encadré sur la route par un convoi de véhicules de police, il a été conduit jusqu'à un tribunal de la capitale haïtienne, alors que plusieurs dizaines de ses partisans bloquaient des rues pour essayer d'empêcher une éventuelle incarcération de l'ancien dictateur.
Véronique Roy a parlé à un journaliste d'Associated Press par téléphone alors qu'elle était à l'intérieur du tribunal. Interrogé sur une éventuelle arrestation de son compagnon, elle a affirmé: "Absolument pas". Elle a précisé qu'elle ignorait pourquoi les autorités avaient décidé de l'escorter jusqu'au tribunal et qu'elle ne pensait pas qu'ils y resteraient longtemps. "Nous sommes très détendus, nous buvons du café et de l'eau", a-t-elle dit à AP. "Ils disent qu'ils font des photos. Nous ne savons pas pourquoi."
Un peu plus tôt dans la journée, des responsables de la justice haïtienne, parmi lesquels le procureur général d'Haïti, avaient rencontré en privé Jean-Claude Duvalier, 59 ans, à l'Hôtel Karibe, où il séjournait depuis son arrivée dans le pays, dimanche.
Plusieurs dizaines d'officiers de la police nationale haïtienne étaient postés à l'intérieur et autour de l'hôtel. Un véhicule de la police utilisé pour le transport de prisonniers était garé devant la porte principale de l'hôtel.
En exil en France depuis sa chute en 1986, Jean-Claude Duvalier a fait un retour surprise dimanche en Haïti, 25 ans après avoir été renversé par la population d'un pays aujourd'hui confronté à une profonde crise politique, une épidémie de choléra et une reconstruction quasi-inexistante un an après le séisme de janvier 2010.
A Genève, un porte-parole du Haut commissariat aux droits de l'Homme (HCDH) de l'ONU a affirmé mardi que le retour surprise dans son pays de l'ancien dictateur haïtien pourrait permettre son inculpation pour des atrocités commises pendant ses 15 années passées au pouvoir.
En 1986, les Haïtiens avaient dansé dans la rue pour fêter la chute de Jean-Claude Duvalier, qui marquait la fin d'une ère de terreur et de répression ouverte en 1957 avec l'accession à la présidence de son père, François Duvalier, dit "Papa Doc". "Bébé Doc" lui avait succédé en 1971, à l'âge de 19 ans.
Des mouvements tels qu'Amnesty International et Human Rights Watch ont exhorté les autorités haïtiennes à juger M. Duvalier pour les crimes commis par sa police secrète (les "Tontons Macoutes"), qui torturait et tuait les opposants politiques.
"Le pays où les crimes ont été commis est un endroit où il est beaucoup plus facile d'engager des poursuites", a déclaré à l'Associated Press Rupert Colville, porte-parole du HCDH. AP
Jean-Claude Duvalier, surnommé "Bébé Doc", était calme quand il est sorti de son hôtel. Il n'a fait aucune déclaration. Il n'était pas menotté au moment où il est monté dans un véhicule de la police.
Des journalistes ont demandé à sa compagne, Véronique Roy, s'il était arrêté, mais elle s'est contenté de rire, sans faire de commentaires. A l'extérieur de l'hôtel, il a été hué par certaines personnes, et applaudi par d'autres.
Encadré sur la route par un convoi de véhicules de police, il a été conduit jusqu'à un tribunal de la capitale haïtienne, alors que plusieurs dizaines de ses partisans bloquaient des rues pour essayer d'empêcher une éventuelle incarcération de l'ancien dictateur.
Véronique Roy a parlé à un journaliste d'Associated Press par téléphone alors qu'elle était à l'intérieur du tribunal. Interrogé sur une éventuelle arrestation de son compagnon, elle a affirmé: "Absolument pas". Elle a précisé qu'elle ignorait pourquoi les autorités avaient décidé de l'escorter jusqu'au tribunal et qu'elle ne pensait pas qu'ils y resteraient longtemps. "Nous sommes très détendus, nous buvons du café et de l'eau", a-t-elle dit à AP. "Ils disent qu'ils font des photos. Nous ne savons pas pourquoi."
Un peu plus tôt dans la journée, des responsables de la justice haïtienne, parmi lesquels le procureur général d'Haïti, avaient rencontré en privé Jean-Claude Duvalier, 59 ans, à l'Hôtel Karibe, où il séjournait depuis son arrivée dans le pays, dimanche.
Plusieurs dizaines d'officiers de la police nationale haïtienne étaient postés à l'intérieur et autour de l'hôtel. Un véhicule de la police utilisé pour le transport de prisonniers était garé devant la porte principale de l'hôtel.
En exil en France depuis sa chute en 1986, Jean-Claude Duvalier a fait un retour surprise dimanche en Haïti, 25 ans après avoir été renversé par la population d'un pays aujourd'hui confronté à une profonde crise politique, une épidémie de choléra et une reconstruction quasi-inexistante un an après le séisme de janvier 2010.
A Genève, un porte-parole du Haut commissariat aux droits de l'Homme (HCDH) de l'ONU a affirmé mardi que le retour surprise dans son pays de l'ancien dictateur haïtien pourrait permettre son inculpation pour des atrocités commises pendant ses 15 années passées au pouvoir.
En 1986, les Haïtiens avaient dansé dans la rue pour fêter la chute de Jean-Claude Duvalier, qui marquait la fin d'une ère de terreur et de répression ouverte en 1957 avec l'accession à la présidence de son père, François Duvalier, dit "Papa Doc". "Bébé Doc" lui avait succédé en 1971, à l'âge de 19 ans.
Des mouvements tels qu'Amnesty International et Human Rights Watch ont exhorté les autorités haïtiennes à juger M. Duvalier pour les crimes commis par sa police secrète (les "Tontons Macoutes"), qui torturait et tuait les opposants politiques.
"Le pays où les crimes ont été commis est un endroit où il est beaucoup plus facile d'engager des poursuites", a déclaré à l'Associated Press Rupert Colville, porte-parole du HCDH. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110118.FAP3885/bebe-doc-conduit-dans-un-tribunal-de-port-au-prince.html
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: L'ex-dictateur Duvalier de retour en Haïti
Haïti : l'ancien dictateur Duvalier rattrapé par la justice
Réagir 19.01.2011, 07h18 | Mise à jour : 08h27
beaucoup d'esbroufe pour pas grand chose !
La justice de son pays l'a peut être inculpé mais visiblement laissé en totale liberté , sans même le moindre CJ !
Réagir 19.01.2011, 07h18 | Mise à jour : 08h27
Jean-Claude Duvalier est rattrapé par son passé sulfureux. L'ancien dictateur haïtien a été inculpé pour corruption, détournements de fonds et association de malfaiteurs mardi par la justice de son pays, qui l'a cependant laissé en liberté, moins de 48 heures après son retour inopiné.
Un retour qui reste inexpliqué, après 25 ans d'exil en France.
Celui qu'on surnommait «Baby Doc» - il a succédé à son père François Duvalier, alias «Papa Doc» - a quitté le Palais de justice mardi vers 17h15 locales (23 heures à Paris). La police était venus le chercher en fin de matinée à l'hôtel Karibe de Port-au-Prince, sous les cris de ses partisans exigeant sa libération et la démission de l'actuel président, René Préval. Il a été inculpé pour des faits commis sous sa présidence (1971-86).
«Il est libre mais il reste à la disposition de la Justice» a précisé l'un de ses défenseurs. «Il n'y a pas d'autre audition prévue pour l'instant», a observé Raynold Georges, autre avocat de Jean-Claude Duvalier. «Il n'y a pas de dossier. On a essayé de faire un montage», a ajouté ce dernier.
Soupçonné d'avoir fait tuer des milliers d'opposants
L'ex-dicateur est ressorti de sa comparution sans menottes, accompagné de sa femme Véronique Roy. A l'AFP qui lui demandait comment il allait, l'ancien président a simplement répondu «bien». Le couple s'est engouffré dans une voiture, escortée par des véhicules de la police, puis a regagné son hôtel.
Outre l'accusation de fraude, Jean-Claude Duvalier est accusé par des organisations internationales de défense des droits de l'homme d'être responsable de la mort de milliers d'opposants sous sa présidence. Michèle Montas, ancienne porte-parole du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et dont l'époux défunt, le journaliste Jean Dominique, avait été intimidé puis exilé sous le régime Duvalier, a indiqué qu'elle porterait plainte dans les tout prochains jours. La plainte portera sur «la destruction de Radio Haïti, sur l'arrestation, la torture et l'envoi en exil dont j'ai été victime ainsi que beaucoup de nos journalistes le 28 novembre 1980», a-t-elle expliqué.
Au chapitre des détournements, la Suisse prévoit de rendre au peuple haïtien quelque 5,7 millions de dollars déposés dans des banques du pays. La famille Duvalier a tenté pendant des années de s'opposer à cette restitution.
Mystère sur les raisons de son retour
Jean-Claude Duvalier s'est borné depuis son retour à déclarer qu'il était venu «pour aider» les Haïtiens après le tremblement de terre qui a dévasté le pays il y a tout juste un an. Une conférence de presse annoncée par ses proches initialement pour lundi ne s'est jamais concrétisée. Ce retour survient en pleine crise politique en Haïti, près de deux mois après une élection présidentielle dont les résultats n'ont toujours pas été officiellement proclamés. Le Conseil électoral provisoire haïtien (CEP) a indiqué mardi soir qu'il ne comptait pas changer les résultats du premier tour publiés le 7 décembre.
Le CEP avait auparavant reçu le rapport d'une mission d'experts de l'Organisation des Etats américains (OEA) chargée d'évaluer le processus électoral contesté. Les résultats du premier tour avaient placé l'ex-première dame d'Haïti Mirlande Manigat en première position avec 31% des voix, Jude Célestin soutenu par le pouvoir avait obtenu 22% des suffrages. M. Préval doit partir en principe le 7 février.
Dans ce contexte, la présence de Jean-Claude Duvalier «ajoute au fardeau» du pays, a déploré Philip Crowley, porte-parole de la diplomatie américaine. Le ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, s'est dit «ravi» des accusations portées contre l'ex-dictateur.
Un autre ex-président haïtien, Jean-Bertrand Aristide, exilé en Afrique du Sud à la suite d'un coup d'Etat en 2004, a tenté d'obtenir un nouveau passeport des autorités de son pays pour retourner en Haïti mais sa demande a été rejetée, a affirmé mardi un avocat de Miami qui suit le dossier.
beaucoup d'esbroufe pour pas grand chose !
La justice de son pays l'a peut être inculpé mais visiblement laissé en totale liberté , sans même le moindre CJ !
Re: L'ex-dictateur Duvalier de retour en Haïti
Duvalier veut être élu président d'Haïti
AFP
19/01/2011 | Mise à jour : 21:00
c'est la meilleure de la journée !
AFP
19/01/2011 | Mise à jour : 21:00
L'ancien dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier est rentré en Haïti dans l'espoir d'être candidat à une nouvelle élection présidentielle et d'être élu, a déclaré son porte-parole Henri-Robert Sterlin.
. Sterlin, ancien ambassadeur d'Haïti à Paris, a expliqué que le retour dimanche soir de M. Duvalier, après 25 années d'exil en France, visait à provoquer l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle, les résultats du premier tour du 28 novembre étant contestés.
"Il faut tout bouleverser pour qu'on annule les élections", a déclaré M. Sterlin. "Et qu'après il y ait de nouvelles élections générales où Duvalier se présente. Et là, bingo" (il est élu).
M. Duvalier, au pouvoir de 1971 à 1986, a été inculpé mardi de corruption par la justice de son pays pour des fraudes commises sous sa présidence.
c'est la meilleure de la journée !
Re: L'ex-dictateur Duvalier de retour en Haïti
Duvalier soutenu par un ex-député US
AFP
22/01/2011 | Mise à jour : 08:30
Un grand démocrate , sans aucun doute , ce dépité US !
Bon il a gagné , je vais le mettre dans nos boulets !
AFP
22/01/2011 | Mise à jour : 08:30
Un ancien parlementaire républicain américain, Bob Barr, s'est rangé aux côtés de Jean-Claude Duvalier après l'appel de l'ancien dictateur haïtien à "la réconciliation", lancé hier à Port-au-Prince. "Duvalier a expliqué que l'amour qu'il ressent pour son pays et la compassion pour le désastre subi lors du séisme de l'année dernière ont dépassé les risques encourus par son retour en Haïti", a indiqué M. Barr dans un communiqué envoyé sur son site internet.
Représentant de la Géorgie (sud-est) au Congrès américain entre 1995 et 2003, Bob Barr, un conservateur pur et dur, a été l'un des chefs de file de la procédure de destitution lancée contre l'ancien président Bill Clinton.
M. Duvalier a déclaré que Bob Barr et les procureurs Ed Marger et Mike Puglise de Géorgie "le représenteraient pour diffuser son message d'espoir au monde", selon le communiqué. Dans une déclaration prononcée dans la capitale haïtienne, "Baby Doc" a fait part vendredi de sa "profonde tristesse" aux "victimes de (son) gouvernement" et appelé à "la réconciliation nationale".
Un grand démocrate , sans aucun doute , ce dépité US !
Bon il a gagné , je vais le mettre dans nos boulets !
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