François Fillon se succède à lui-même

http://www.europe1.fr/Politique/Francois-Fillon-se-succede-a-lui-meme-309598/

C'est la preuve de son incapacité, de ses absence de marges de manoeuvres au sein de sa majorité.....

Fillon a remarquablement su rebondir et represente, pour les valeurs de l'UMP qui ne sont pas les miennes, une pointure sérieuse, plus crédible que l'agité en vue des prochaines echeances.

patriote reformiste a écrit:C'est la preuve de son incapacité, de ses absence de marges de manoeuvres au sein de sa majorité.....

Fillon a remarquablement su rebondir et represente, pour les valeurs de l'UMP qui ne sont pas les miennes, une pointure sérieuse, plus crédible que l'agité en vue des prochaines echeances.

Je ne pige pas ton post ! Veux-tu dire que le fait d'être renommé Premier Ministre est la preuve de l'incapacité de François Fillon ? Ou bien veux-tu parler du Président Sarkozy ?

Je parle, evidemment de Sarkozy. Fillon, au contraire, sort renforcé de cette sequence.

Annoncé viré depuis des mois, par le Président de la République lui même, son sérieux, son audience auprès de la majorité et sa prise de position recente en faveur d'une nécessaire continuité de l'action ont privé le Président agité de toute marge de manoeuvre.

Tout ça pour ça! Cinq longs mois d’hypothèses, de rumeurs, de compétition entre le Premier ministre et son numéro deux, Jean-Louis-Borloo, d’ongles ministériels rongés et finalement Nicolas Sarkozy garde Fillon. Le président de la République met fin à l’invraisemblable feuilleton d’un remaniement annoncé six mois à l’avance. Un dimanche et en deux temps. En annonçant, d’abord, le maintien du chef du nouveau gouvernement, avant de détailler la composition de son équipe.

Une première sous la Ve République. Le président de la République, de retour du G20 de Séoul (Corée du sud) a donc accepté, samedi soir, la démission de son Premier ministre, en application de l’Article 8 de la Constitution, mais ne l’a pas immédiatement reconduit dans ses fonctions. Manière de montrer qu’il est le seul à maîtriser son calendrier?

«Après trois années et demi de réformes courageuses, conduites malgré une sévère crise économique et financière mondiale, je m'engage, sous l'autorité du chef de l'Etat, avec détermination, dans une nouvelle étape», a aussitôt écrit le Premier ministre dans un communiqué publié par ses services, soulignant «la fidélité de [son] engagement aux côtés de Nicolas Sarkozy» et l’«adhésion à son action pour le pays». Ses pistes pour la fin du quinquennat: «renforcer la croissance de son économie au service de l'emploi, promouvoir les solidarités et assurer la sécurité de tous les Français.»

La reconduction de François Fillon, reçu à deux reprises à l’Elysée samedi, ne faisait guère de doute ces derniers jours. Un Premier ministre en sursis depuis des mois, en retrait sur la conduite du dossier sécuritaire de l’été, qui s’était déjà dit prêt à relever un «nouveau challenge» et avait rappelé que Sarkozy n’était pas son «mentor». Pas franchement usé mais comme forcé au départ au nom d’un nouveau souffle après trois ans et demi à Matignon.

Face à Fillon: Jean-Louis Borloo, le président du Parti radical qui a mené une campagne tous azimuts pour convaincre de sa crédibilité au poste de Premier ministre, et conjuguait les atouts pour un Sarkozy soucieux, à 18 mois de la présidentielle, de décoller son étiquette de «Président des riches». Mais l’agacement présidentiel suscité par l’idée d’un «tournant social» du quinquennat, la mauvaise gestion de la crise du carburant par le ministre de l’Ecologie, et un intense forcing des députés UMP largement pro-Fillon – ils ont lancé des «boules puantes» diront les centristes - auront eu raison de Jean-Louis Borloo. L’hypothèse d’un troisième homme – François Baroin, Bruno Le Maire, Michèle Alliot-Marie, etc. – s’était, elle, dissipée. Sarkozy a-t-il joué à faire monter Borloo pour prouver qu’il avait l’embarras du choix? Ou s'est-il, au final, plié aux réclamations de Fillon et de son camp?

Celui-ci, qui plaide depuis 2007 pour la «stabilité gouvernementale», a donc tout de même réussi à imposer ce credo, très loin du discret «collaborateur» -comme l’avait appelé Sarkozy -, ou rhabillé par les mauvaises langues de l'Elysée en «Droopy» ou «Mister Nobody» au début du quinquennat.

Reste désormais pour Nicolas Sarkozy à recoller les morceaux de cette singulière primaire qui s’est tenue entre le Premier ministre et le favori des «matignonables». Le président de la République aurait proposé le Quai d’Orsay à Jean-Louis Borloo, reçu samedi en fin d’après-midi, qui se serait laissé le temps de la réflexion.

Sans doute pas tout à fait suffisant pour gérer l’amertume des centristes, balayés par «la vieille garde RPR» et déçus de voir leur champion rater la marche. Episode qui motive plus que jamais le cercle pro-Borloo — qui a rendez-vous dès lundi soir — à recomposer la famille éclatée pour pouvoir peser au sein de la majorité.

EXCELLENT !!!! Je suis hyper soulagée que Fillon reste !!!!
l'UMP aurait perdu ma voix si Borloo avait été choisi c'est une certitude !
Maintenant , reste à voir qui gicle .... Besson, MAM , Bachelot , Kouchner , Amara , Yade , Chatel ,....???
j'espère que Woerth restera!

franline a écrit:EXCELLENT !!!! Je suis hyper soulagée que Fillon reste !!!!
l'UMP aurait perdu ma voix si Borloo avait été choisi c'est une certitude !
Maintenant , reste à voir qui gicle .... Besson, MAM , Bachelot , Kouchner , Amara , Yade , Chatel ,....???
j'espère que Woerth restera!

moi aussi je suis contente que Filon reste à son post , cependant ,un petit regret , j'aurais aimé qu'il se mette en retrait pour préparer 2012!

Fillon dispose, effectivement d'une envergure que n'a pas le Président de la République.

On notera au passage la disparition du ministère de l'immigration et de l'identité nationale ce qui en dit long sur la sincèrité de l'engagement sarkozyste sur ce sujet.

Pour le reste, croire que le Gouvernement qui est composé de ministres aussi usés qu'insignifiant est une erreur.....Mais je ne crois pas que ce "pschiiit" dont semble se passioner les élites au pouvoir passione les français.

très drôle , quand on voit les personnalités du fn , d'oser critiquer ce nouveau gouvernement !!!

Livaste...Ce que tu appelles le "nouveau Gouvernement" est tout de même, à l'heure actuelle, composé de personnalités éminentes qui composèrent les équipes qui ont laissé à la France l'héritage dont UMP se plaints constamment.

Pour le reste, je ne connais pas encore la feuille de route et je reste en attente, du discours de ce soir et du 24 novembre afin de mesurer et de me prononcer sur les orientations qui seront mises en oeuvre par cette équipe !

l'UMP se plaint de l'équipe actuelle ??? tu as lu cela où , dans National hebdo ???
Les adhérents et sympathisants de l'UMP sont satisfaits , au contraire , et attendent , comme toi , la feuille de route .

Juppé que j'apprécie pourtant en tant qu'homme n'aurait pas dû accepter ce poste même si il est à un poste particulier puisque ses compte-rendus se feront envers l'Elysée uniquement... ou alors,je pense qu'il aurait dû prendre le risque de laisser le clés de Bordeaux à un autre justement parce qu'il est ancien premier ministre ... il aurait dû montrer l'exemple .
il a agit comme si les cumuls ne posaient aucun problème particulier ; j'apprécie moyennement....et je ne suis pas bordelaise!!
l'autre hic c'est Besson ... mais bon , en même temps il est plus dans son domaine , il arrivera peut-être à mieux que son prédécesseur Estrosi que j'apprécie aussi(beaucoup moins pour ses cumuls à lui aussi!)

Moi j'aime bien Juppé .

Livaste....Ce que je dis étant que l'UMP déplore sans cesse le bilan héritée par les predecesseurs de Sarkozy et nomme aujourd'hui, à des postes de responsabilités des anciens ministres qui en sont, en grande partie responsable.

Les français attendaient un nouveau cap, une nouvelle orientation et voient desormais le retour de la clanification et le maintien des mêmes aux responsabilités.

Je ne crois pas que l'on puisse croire que ces personnes, battus dans les urnes( pour M. Juppé) concernant les responsabilités nationales puissent faire aujourd'hui l'inverse de l'heritage qu'elles ont leguè à la France.

L'absence de vision du Président de la République qui n'a, hélàs, pas avancé la moindre solution pour répondre aux difficultés concrètes sera, je crois la marque de fabrique de ce nouveau Gouvernement.

Quant à la feuille de route, rien de bien nouveau si ce n'est la création d'une 5ème risque par la Securité Sociale dont le financement sera mis en consultation jusqu'à l'année prochaine d'une part et la recherche d'une fiscalité sur le patrimoine qui devra être explorée.....Hormis ces mesurettes, rien de concret n'est apparu. Le Premier ministre devra faire son discours de politique générale devant une majorité qui tend à s'étriquer de plus en plus.

on n'attendais pas qu'un champion frontiste trouve quelque chose de positif , d'autant que j'ai bien remarqué que tu avais attendu que madame le pen s'exprime pour répéter son balbla !

Desolé de ne pas passer ma vie devant mon PC mais je me forge moi même mon opinion.

Mme Le Pen s'est prononcé le soir même mais je n'étais pas sur la même chaine, par conséquent, j'ai considéré par moi même qu le Président auto satisfait n'évait évoqué que des mesurettes pour terminer son mandat et avait beaucoup parlé de lui, très peu de la France. Considérant que sa politique était son devoir, il persiste à penser que c'est la fatalité....Mme Le Pen n'a pas tenu exactement ces propos là, en estimant qu'il n'avait developpé aucune solution, aucune vision de la France.....

Alors, cesses un peu ton aggressivité et entre un peu dans le débat !

tu devais avoir des lunettes déformantes ,mêmes les leaders de gauche n'ont pas vu un président satisfait !
Tiens , en parlant de ta cheftaine en puissance , je lui ai trouvé une bien petite mine , pas la grande forme !

Mais oui, cesses ton obsession, ce n'est pas Marine qui est responsable de la politique devant les français....Ce n'est pas sur elle que porte les evaluations, mais sur le President.

Ke sais à quel point cela derange de devoir rendre des comptes mais c'est ainsi !

Sur le fonds, je n'ai pas entendu un responsable, de gauche, du centre et même certain à l'UMP (Villepin, par exemple) voir le President non satisfait.

Il n'a cessé de vanter les mérites de son action, fataliste, estimant qu'il faisait ce qu'il peut, (ben voyons). Je crois que ce sont des propos de fin de règne, mais ce n'est que mon avis. Ensuite, libre à toi de chercher à detourner le débat pour porter ton attention sur le maquillage de Mme Le Pen, mais je crois, sincèrement, que ce n'est pas cela qui interesse les français ou les intervenants de ce forum !

livaste a écrit:Moi j'aime bien Juppé .

Je l'aime bien aussi Livaste (d'autant plus qu'il est parti enseigner au Québec pendant un an et que son séjour lui a beaucoup plu!!) ; ce qui me gêne c'est qu'il soit resté maire de Bordeaux.S'il avait cédé sa place à son adjoint ou demander des élections anticipées , j'aurais trouvé ça super bien par principe .
Maintenant , j'aime bien l'entendre parler ; il a une prose, une façon de parler , de s'exprimer qu'on entend de nos jours que trop rarement.J'apprécie aussi le fait qu'il accepte un poste de ministre d'Etat alors qu'il a été premier ministre... il aurait pu refuser par fierté .

Ne t'inuiète pas pour les Bordelais , comme c'est toujours le cas dans n'importe quelle ville de France , ils sont " fiers " et escomptent quelques avantages !
Je rappelle que c'est une longue tradition , Mauroisquinquin était pm et ..maire de Lille !

Guillaume Perrault
31/08/2009 | Mise à jour : 20:48 Réactions(59)


La loi limite le cumul des mandats électifs mais n'interdit pas d'être à la fois ministre et maire d'une grande ville ou président de conseil général ou de conseil régional. Cette pratique a longtemps été courante. De 1981 à 1984, Pierre Mauroy fut à la fois premier ministre et maire de Lille. Entre 1986 et 1988, Jacques Chirac cumula les fonctions de chef du gouvernement et de maire de Paris. À peine nommé premier ministre en 1995, Alain Juppé devint maire de Bordeaux.

livaste a écrit:Ne t'inuiète pas pour les Bordelais , comme c'est toujours le cas dans n'importe quelle ville de France , ils sont " fiers " et escomptent quelques avantages !
Je rappelle que c'est une longue tradition , Maurois était pm et ..maire de Lille !

Pour ce qui est de la satisfaction des Bordelais je ne peux pas me prononcer sur leur fierté ou non, mais s'ils estiment pouvoir profiter d'aides diverses du fait de la position gouvernementale de leur Maire cette situation n'est pas normale ( bien qu'usuelle ).
Pierre MAUROIS, de mémoire, n'avait jamais pris d'engagement par deux fois devant les Lillois de ne pas cumuler une responsabilité nationale et en même temps locale !
Comparons ce qui est comparable et évitons les amalgames quelque peu tendancieux !