Comment taxer nos amis les riches ?
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Comment taxer nos amis les riches ?
Comment taxer nos amis les riches
Jean-Marc VITTORI - 28/09/10 - 00:38
Voila un crime presque parfait ! Alors que le bouclier fiscal est mort, les hommes politiques de gauche et aussi de droite continuent d'en débattre comme s'il était encore vivant, efficace, repoussant les flèches du percepteur. Certes, il existe toujours officiellement un dispositif plafonnant le prélèvement des impôts directs (impôt sur le revenu et sur la fortune, taxes foncières et d'habitation) à 50 % du revenu d'un foyer. Mais ce dispositif est ébréché par la loi sur les retraites, et il va l'être à nouveau par le budget 2011. Ceux qui continuent d'y croire raisonnent en technocrates obsédés par l'impact du troisième chiffre après la virgule. S'ils faisaient l'effort de se mettre dans la tête d'un citoyen fortuné, ils comprendraient aussitôt que le bouclier a disparu. Il faudrait être fou pour renoncer à s'expatrier vers des cieux fiscalement plus cléments au nom d'un bouclier encore neuf et déjà troué ! Le seul effet du dispositif pour les contribuables qui en profitent est désormais un effet d'aubaine.
On hésite toutefois à le dénoncer haut et fort. Car au pays du bricolage fiscal, quelques têtes bien-pensantes pourraient aussitôt imaginer des pansements pour boucher les trous d'un bouclier lui-même déjà conçu comme une compensation du stupide impôt de solidarité sur la fortune (ISF). A moins de dix-huit mois de l'élection présidentielle, il est hélas peu vraisemblable que l'on s'oriente vers la solution de bon sens qui consiste à supprimer le bouclier et l'ISF en relevant le taux marginal supérieur de l'impôt sur le revenu et éventuellement la taxation des successions. La solution est pourtant envisagée par des hommes politiques de droite et aussi de gauche. Qui savent bien qu'il resterait de quoi s'étriper sur les bancs de l'Assemblée à propos du relèvement du taux marginal à 50 %, de la création d'une supertranche surtaxée de revenus au-delà de 200.000 euros ou d'un accroissement des prélèvements sur les héritages pour s'aligner sur les normes anglo-saxonnes.
Avec la crise, la taxation des foyers aisés est redevenue un sujet brûlant. Aux Etats-Unis, Barack Obama veut supprimer les allégements d'impôts pour les Américains gagnant plus de 200.000 dollars par an. Au Royaume-Uni, le tory David Cameron a maintenu le relèvement de 40 % à 50 % du taux marginal de l'impôt sur le revenu décidé l'an dernier par le travailliste Gordon Brown. Il n'y a aucune raison que la France échappe au débat. Et il n'y a aucune raison que les riches français soient moins taxés que les riches britanniques. Au contraire : la France étant championne du monde de la dépense publique parmi les grands pays, elle doit aussi être championne du monde de l'impôt. Sauf à devenir championne du monde du déficit, titre périlleux en ces temps de marchés défiants.
Pour continuer à financer des mégadéficits, il y aurait bien une piste révolutionnaire, explorée par la France il y a un peu plus de deux siècles : l'emprunt forcé. Si l'Etat n'arrivait plus à lever des fonds sur les marchés internationaux, les contribuables seraient forcés de lui prêter de l'argent, dans une proportion augmentant en fonction de leurs revenus. En 1793, alors que les caisses publiques étaient vides, la Convention avait voté un emprunt progressif sur les revenus. " Tu es riche […], je veux que tu prêtes ta fortune à la République ", avait lancé lors des débats le pourtant modéré négociant en toile Pierre-Joseph Cambon, financier réputé, celui-là même qui a donné son nom à la rue parisienne où est aujourd'hui installée la Cour des comptes. A l'époque, l'emprunt n'avait finalement pas pu être levé, comme le racontait à la fin du XIX e siècle le théoricien anarchiste Pierre Kropotkine : " Comment le prélever sur les riches qui ne voulaient pas payer ? La saisie ? La vente ? Mais cela demandait tout un mécanisme, et il y avait déjà tant de biens nationaux mis en vente ! " Aujourd'hui, il y a beaucoup plus d'argent qui circule. Il serait par exemple plus facile de créer une conduite forcée sur les tuyaux par lesquels les Français épargnent 200 milliards d'euros par an. L'emprunt forcé, une idée baroque ? C'est pourtant exactement ce que sont en train de faire les Etats avec les nouvelles règles de prudence imposées aux banquiers et aux assureurs, qui vont de facto les contraindre à acheter davantage d'obligations notées AAA -c'est-à-dire émises en très grande majorité par… les Etats.
http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/020818641272
Jean-Marc VITTORI - 28/09/10 - 00:38
Voila un crime presque parfait ! Alors que le bouclier fiscal est mort, les hommes politiques de gauche et aussi de droite continuent d'en débattre comme s'il était encore vivant, efficace, repoussant les flèches du percepteur. Certes, il existe toujours officiellement un dispositif plafonnant le prélèvement des impôts directs (impôt sur le revenu et sur la fortune, taxes foncières et d'habitation) à 50 % du revenu d'un foyer. Mais ce dispositif est ébréché par la loi sur les retraites, et il va l'être à nouveau par le budget 2011. Ceux qui continuent d'y croire raisonnent en technocrates obsédés par l'impact du troisième chiffre après la virgule. S'ils faisaient l'effort de se mettre dans la tête d'un citoyen fortuné, ils comprendraient aussitôt que le bouclier a disparu. Il faudrait être fou pour renoncer à s'expatrier vers des cieux fiscalement plus cléments au nom d'un bouclier encore neuf et déjà troué ! Le seul effet du dispositif pour les contribuables qui en profitent est désormais un effet d'aubaine.
On hésite toutefois à le dénoncer haut et fort. Car au pays du bricolage fiscal, quelques têtes bien-pensantes pourraient aussitôt imaginer des pansements pour boucher les trous d'un bouclier lui-même déjà conçu comme une compensation du stupide impôt de solidarité sur la fortune (ISF). A moins de dix-huit mois de l'élection présidentielle, il est hélas peu vraisemblable que l'on s'oriente vers la solution de bon sens qui consiste à supprimer le bouclier et l'ISF en relevant le taux marginal supérieur de l'impôt sur le revenu et éventuellement la taxation des successions. La solution est pourtant envisagée par des hommes politiques de droite et aussi de gauche. Qui savent bien qu'il resterait de quoi s'étriper sur les bancs de l'Assemblée à propos du relèvement du taux marginal à 50 %, de la création d'une supertranche surtaxée de revenus au-delà de 200.000 euros ou d'un accroissement des prélèvements sur les héritages pour s'aligner sur les normes anglo-saxonnes.
Avec la crise, la taxation des foyers aisés est redevenue un sujet brûlant. Aux Etats-Unis, Barack Obama veut supprimer les allégements d'impôts pour les Américains gagnant plus de 200.000 dollars par an. Au Royaume-Uni, le tory David Cameron a maintenu le relèvement de 40 % à 50 % du taux marginal de l'impôt sur le revenu décidé l'an dernier par le travailliste Gordon Brown. Il n'y a aucune raison que la France échappe au débat. Et il n'y a aucune raison que les riches français soient moins taxés que les riches britanniques. Au contraire : la France étant championne du monde de la dépense publique parmi les grands pays, elle doit aussi être championne du monde de l'impôt. Sauf à devenir championne du monde du déficit, titre périlleux en ces temps de marchés défiants.
Pour continuer à financer des mégadéficits, il y aurait bien une piste révolutionnaire, explorée par la France il y a un peu plus de deux siècles : l'emprunt forcé. Si l'Etat n'arrivait plus à lever des fonds sur les marchés internationaux, les contribuables seraient forcés de lui prêter de l'argent, dans une proportion augmentant en fonction de leurs revenus. En 1793, alors que les caisses publiques étaient vides, la Convention avait voté un emprunt progressif sur les revenus. " Tu es riche […], je veux que tu prêtes ta fortune à la République ", avait lancé lors des débats le pourtant modéré négociant en toile Pierre-Joseph Cambon, financier réputé, celui-là même qui a donné son nom à la rue parisienne où est aujourd'hui installée la Cour des comptes. A l'époque, l'emprunt n'avait finalement pas pu être levé, comme le racontait à la fin du XIX e siècle le théoricien anarchiste Pierre Kropotkine : " Comment le prélever sur les riches qui ne voulaient pas payer ? La saisie ? La vente ? Mais cela demandait tout un mécanisme, et il y avait déjà tant de biens nationaux mis en vente ! " Aujourd'hui, il y a beaucoup plus d'argent qui circule. Il serait par exemple plus facile de créer une conduite forcée sur les tuyaux par lesquels les Français épargnent 200 milliards d'euros par an. L'emprunt forcé, une idée baroque ? C'est pourtant exactement ce que sont en train de faire les Etats avec les nouvelles règles de prudence imposées aux banquiers et aux assureurs, qui vont de facto les contraindre à acheter davantage d'obligations notées AAA -c'est-à-dire émises en très grande majorité par… les Etats.
http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/020818641272
Jeanclaude- Député
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Re: Comment taxer nos amis les riches ?
je ne vois pas pourquoi on devrait taxer plus les riches à + de 50% et je ne vois pas pourquoi on considère la France comme marginale sur la taxation des riches alors qu'au Royaume-Uni ils augmentent les impôts sur les hauts revenus de 40% à 50%.... ce qui revient au même .
l'article ne dit pas de combien Obama augmente les impôts sur les revenus de + de 250 000$...
Par Stephen COLLINSON
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00281186-obama-et-les-republicains-s-affrontent-sur-la-fiscalite-des-riches.htm
aucun article ne dit de combien il veut augmenter les impôts des riches et , de combien ils sont actuellement taxés... serait-ce trop honteux d'en parler librement en France tellement le taux doit être bas ? en attendant , ils veulent TOUS maintenir les allègements d'impôts de la classe moyenne...qu'ils considèrent comme telle s'ils gagnent jusqu'à 250 000$ !!!
le tout en précisant que le taux de chômage des américains est de 10%....
l'article ne dit pas de combien Obama augmente les impôts sur les revenus de + de 250 000$...
Barack Obama et ses adversaires républicains s'affrontent sur la fiscalité des Américains les plus aisés, chaque camp espérant sortir gagnant de ce débat potentiellement explosif à un mois et demi d'élections où se jouera la marge de manoeuvre du président.
Alors que le Congrès vient de recommencer à siéger après les vacances d'été, les leaders républicains au Sénat ont fermement soutenu la prolongation de ces allègements fiscaux adoptés en 2001 et 2003 sous le président républicain George W. Bush et qui arrivent à expiration à la fin de l'année.
A l'époque, les Etats-Unis traversaient une période de prospérité, à l'inverse de la période actuelle où déficit budgétaire et dette élevés requièrent selon M. Obama de redistribuer les ressources en priorité à la classe moyenne pour relancer la machine économique.
Le président souhaite donc une prolongation des allègements pour les familles touchant moins de 250.000 dollars par an. En revanche, il veut mettre fin à ceux dont bénéficient les familles gagnant plus.
Le chef de la majorité au Sénat Harry Reid, proche allié de M. Obama, a dit mardi espérer "que les républicains (au Sénat) ne prennent pas en otage les classes moyennes pour protéger ces cadeaux pour les millionnaires et les milliardaires".
M. Reid a ensuite ajouté qu'il "espère" avoir les voix au Sénat pour prolonger les allégements fiscaux pour les classes moyennes.
Mais le chef de la minorité républicaine du Sénat, Mitch McConnell, a rétorqué que "nous ne devons pas augmenter les impôts au milieu d'une récession".
Selon lui, "750.000 petites entreprises américaines, parmi nos plus productives et génératrices d'emplois, seraient touchées par cette augmentation d'impôts".
Dimanche, le leader de la minorité républicaine à la Chambre, John Boehner, avait pour sa part indiqué qu'il laisserait les démocrates mettre fin aux allègements fiscaux des plus riches, si cela permettait de ne pas retarder la prolongation des allègements d'impôts pour les classes moyennes.
La plupart des candidats républicains aux législatives du 2 novembre ne résistent toutefois pas à l'occasion de présenter leurs adversaires démocrates comme des partisans d'une fiscalité lourde, selon eux "tueuse d'emplois".
L'émergence de ce débat expose aussi les difficultés des démocrates et de la Maison Blanche, qui comptaient sur un redémarrage de la croissance économique après la crise pour soulager une classe moyenne durement touchée par un chômage flirtant toujours avec les 10%.
Mais en l'absence de reprise vigoureuse, les démocrates concentrent leur message sur l'héritage économique des années Bush qui continue selon eux à peser sur les finances, et affirment que sans les mesures de relance adoptées au début de la présidence Obama, la situation serait encore pire.
Ils accusent aussi M. Boehner, qui pourrait devenir le président de la Chambre si les républicains y obtenaient la majorité, de vouloir mener la même politique "que celle qui nous a mis dans cette situation", comme le répète M. Obama au long de ses discours.
Pour l'instant, aucun des deux camps ne semble avoir convaincu une majorité d'Américains. Un récent sondage USA Today-Gallup avait déterminé que 37% des personnes interrogées voulaient voir tous les allègements maintenus, 44% voulaient qu'ils soient seulement maintenus pour ceux gagnant moins de 250.000 dollars par an, et 15% souhaitaient voir tout le dispositif expirer.
Par Stephen COLLINSON
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00281186-obama-et-les-republicains-s-affrontent-sur-la-fiscalite-des-riches.htm
aucun article ne dit de combien il veut augmenter les impôts des riches et , de combien ils sont actuellement taxés... serait-ce trop honteux d'en parler librement en France tellement le taux doit être bas ? en attendant , ils veulent TOUS maintenir les allègements d'impôts de la classe moyenne...qu'ils considèrent comme telle s'ils gagnent jusqu'à 250 000$ !!!
le tout en précisant que le taux de chômage des américains est de 10%....
Invité- Invité
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
Quand va t on enfin parler des charges énormes qui pèsent sur les classes moyennes ?
On entend les pour et les contre les impôts des " riches " mais jamais personne ne se soucie des classes moyennes , qui une fois les IR , et taxes payées , se rapproche en revenus disponibles , des classes dites défavorisées !
On entend les pour et les contre les impôts des " riches " mais jamais personne ne se soucie des classes moyennes , qui une fois les IR , et taxes payées , se rapproche en revenus disponibles , des classes dites défavorisées !
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
de toutes manières , faire payer les riches encore plus ne ferait qu'accroitre le volonté de moins inverstir , donc de moins créer d'emplois ,et moins produire et accroitre aussi le désir de foutre le camps .
le bouclier fiscal retiré serait une absurdité tant c'est avant tout un symbole aux yeux de la gauche .Cette gauche n'arrive pas à prouver que même en les taxant plus , ça n'améliorera en rien l'état des finances en France ; tant qu'on considèrera la richesse comme une tare la croissance ne décollera pas.
le bouclier fiscal retiré serait une absurdité tant c'est avant tout un symbole aux yeux de la gauche .Cette gauche n'arrive pas à prouver que même en les taxant plus , ça n'améliorera en rien l'état des finances en France ; tant qu'on considèrera la richesse comme une tare la croissance ne décollera pas.
Invité- Invité
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
j'en sais fichtrement rien , personne n'en parle .c'en est désespérant.livaste a écrit:Quand va t on enfin parler des charges énormes qui pèsent sur les classes moyennes ?
On entend les pour et les contre les impôts des " riches " mais jamais personne ne se soucie des classes moyennes , qui une fois les IR , et taxes payées , se rapproche en revenus disponibles , des classes dites défavorisées !
je sais que ceux (comme moi) qui ont bénéficiés de la déduction des intérêts d'emprunt pourront continuer d'en bénéficier même si cette "niche fiscale" est abrogée à partir de janvier 2011.
Mais je trouve dommage qu'on retire ce dispositif pour les nouveaux accédants à un bien immobilier à partir de janvier 2011 alors que le marché repart...c'était un plus non négligeable pour les nouveaux acquéreurs de la classe moyenne .
Il est vrai que ce dispositif sera remplacé par un autre le prêt à taux zéro.
http://vosdroits.service-public.fr/F10799.xhtml
ce qui me semble pas mal mais qui ignore la classe moyenne médiane et supérieure.
Invité- Invité
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
livaste a écrit:Quand va t on enfin parler des charges énormes qui pèsent sur les classes moyennes ?
On entend les pour et les contre les impôts des " riches " mais jamais personne ne se soucie des classes moyennes , qui une fois les IR , et taxes payées , se rapproche en revenus disponibles , des classes dites défavorisées !
C'est clair.
Tout le monde s'excite sur les avantages accordés aux "riches" ou sur une éventuelle augmentation de leurs impôts, mais les classes moyennes tout le monde s'en fout.
Pourtant je trouve bien plus préoccupant de ponctionner 400 euros par mois d'IR sur un salaire net de 2.000 € ou 100 euros par mois sur une retraite de 800 euros que de ponctionner 500.000 euros sur un revenu net de 1.000.000 €.
Oui, c'est sûr que la taxation serait bien supérieure.
Mais le reste à vivre n'est pas le même non plus...
Et pourtant le coût de la vie est bien le même pour tous...
Je peux vous le dire : pour un célibataire de la classe moyenne travaillant et habitant dans une grande ville comme Paris, c'est un vrai bonheur d'habiter en France...
Enfin, on entendra toujours un ou deux connards répondre : "Si vous les payez, c'est que vous les gagnez !"
"Ben oui, connard, et si on me taxait à 100 % de mes revenus aussi ça voudrait dire que je les gagne..."
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: Comment taxer nos amis les riches ?
franline a écrit:de toutes manières , faire payer les riches encore plus ne ferait qu'accroitre le volonté de moins inverstir , donc de moins créer d'emplois ,et moins produire et accroitre aussi le désir de foutre le camps .
le bouclier fiscal retiré serait une absurdité tant c'est avant tout un symbole aux yeux de la gauche .Cette gauche n'arrive pas à prouver que même en les taxant plus , ça n'améliorera en rien l'état des finances en France ; tant qu'on considèrera la richesse comme une tare la croissance ne décollera pas.
Le bouclier fiscal est complètement vidé de sa substance et Mme Lagarde l'a dit elle-même hier soir sur "antenne 2". Elle souhaite ques les fiscalités françaises et allemandes se rapprochent ... or en allemangne IL N'Y A PAS DE BOUCLIER FISCAL contrairement aux affirmations de quelques personnalités très mal informées.
La richesses n'est pas une tare dans la mesure où elle sert à la croissance d'un pays ... ! Est-ce le cas en France ou chaque citoyen essaye au maximum de payer le moins d'impôts ( ne dis pas le contraire nous
sommes tous, je dis bien TOUS, dans ce cas Dès que l'on peut échapper à un quelconque impôt on cherche immédiatement le moyen d'y échapper. Je parle bien évidemment des classes moyennes et supérieures ... un "smicard" n'a pas lieu de se préoccuper de ce genre de traficotage, il a juste à payer !
La richesses n'est pas une tare dans la mesure où elle sert à la croissance d'un pays ... ! Est-ce le cas en France ou chaque citoyen essaye au maximum de payer le moins d'impôts ( ne dis pas le contraire nous
sommes tous, je dis bien TOUS, dans ce cas Dès que l'on peut échapper à un quelconque impôt on cherche immédiatement le moyen d'y échapper. Je parle bien évidemment des classes moyennes et supérieures ... un "smicard" n'a pas lieu de se préoccuper de ce genre de traficotage, il a juste à payer !
Jeanclaude- Député
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Re: Comment taxer nos amis les riches ?
Tu dis exactement la même chose que moi sur le fait de DEVOIR toujours payer des impôts ; ce qui poussent beaucoup de gens à ne pas vouloir bosser plus , créer plus d'emplois , investir plus parce qu'ils en ont tout bonnement marre de casquer!...et au final ça crée moins de croissance!
le gouvernement américain l'a compris en maintenant la faible imposition de leur classe moyenne( qui s'estime autrement que chez nous).
en Allemagne , ils ont viré l'ISF dans les années 90 déjà .
ici un extrait d'un article de l'expantion :
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/pour-faire-revenir-les-riches-il-faut-baisser-les-impots_239696.html
en gros , même avec le bouclier fiscal les plus riches n'ont aucune raison financière à rester en France ; d'autant plus que supprimer les paradis fiscaux s'avère complètement utopique même avec la meilleure volonté du monde !
je pense qu'il est préférable (comme le font les suisses) d'augmenter les salaires suffisement afin de permettre a plus de monde de payer des impôts tout en leur permettant de mieux vivre et , prélever à la source l'impôt tant qu'à faire.
le gouvernement américain l'a compris en maintenant la faible imposition de leur classe moyenne( qui s'estime autrement que chez nous).
en Allemagne , ils ont viré l'ISF dans les années 90 déjà .
ici un extrait d'un article de l'expantion :
En réalité, les politiques font l'erreur de calquer les principes de la concurrence fiscale entre Etats sur la concurrence économique entre les entreprises. Sur un marché, une société peut baisser ses tarifs, mais pas au-delà de son coût de revient. La concurrence conduit donc vers ce plancher de prix. Dans le domaine fiscal, le prix ne tend pas vers un minimum acceptable pour faire fonctionner un Etat, mais... vers zéro. Dans ces conditions, réduire drastiquement les taxes dans un grand pays comme la France, l'Allemagne ou les Etats-Unis ne suffira jamais à lutter contre les exonérations de régions sans services publics, comme les Bermudes ou les îles Caïmans. Les paradis plus importants, comme la Suisse, fonctionnent avec une formule tout aussi anticoncurrentielle : des exilés choyés par les services fiscaux et des habitants imposés sur leurs salaires. Les plus aisés des Helvètes paient même l'ISF... pour soulager les autres.
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/pour-faire-revenir-les-riches-il-faut-baisser-les-impots_239696.html
en gros , même avec le bouclier fiscal les plus riches n'ont aucune raison financière à rester en France ; d'autant plus que supprimer les paradis fiscaux s'avère complètement utopique même avec la meilleure volonté du monde !
je pense qu'il est préférable (comme le font les suisses) d'augmenter les salaires suffisement afin de permettre a plus de monde de payer des impôts tout en leur permettant de mieux vivre et , prélever à la source l'impôt tant qu'à faire.
Invité- Invité
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
Jean-Claude a écrit:
La richesses n'est pas une tare dans la mesure où elle sert à la croissance d'un pays ... ! Est-ce le cas en France ou chaque citoyen essaye au maximum de payer le moins d'impôts ( ne dis pas le contraire nous
sommes tous, je dis bien TOUS, dans ce cas Dès que l'on peut échapper à un quelconque impôt on cherche immédiatement le moyen d'y échapper. Je parle bien évidemment des classes moyennes et supérieures ... un "smicard" n'a pas lieu de se préoccuper de ce genre de traficotage, il a juste à payer ! [/justify]
Raconte pas n'importe quoi ,un smicard ne paie pas l'IE et seuls 46% des contribuables y ont droit .
Par contre ceux qui ne peuvent pas tricher sont les salariés de la classe moyenne qui ne vivent que de leurs salaires , où tout , absolument tout est déclaré par l'employeur .
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
Prenez un salaire brut chargé, retirez les charges patronales, les charges salariales, l'impôt sur le revenu, les taxes locales, la TVA sur tout produit ou service acheté et diverses autres babioles... et il vous restera à peine 20% de votre salaire brut chargé de base.
La majeure partie des revenus du français moyen va dans les caisses de l'Etat d'une manière ou d'une autre.
La majeure partie des revenus du français moyen va dans les caisses de l'Etat d'une manière ou d'une autre.
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: Comment taxer nos amis les riches ?
Bertolt_Brecht a écrit:
La majeure partie des revenus du français moyen va dans les caisses de l'Etat d'une manière ou d'une autre.
c'est le système qui a fait ses preuves... en URSS et dans ses satellites !!!
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
livaste a écrit:
Raconte pas n'importe quoi ,un smicard ne paie pas l'IE et seuls 46% des contribuables y ont droit .
Par contre ceux qui ne peuvent pas tricher sont les salariés de la classe moyenne qui ne vivent que de leurs salaires , où tout , absolument tout est déclaré par l'employeur .
Un smicard célibataire paue l'IR que cela te convienne ou pas ! Par contre j'admets que de nombeux smicads ne payent pas cet impôt.
Mais comme dit fort justement Bertolt, ces salariés au bas de l'échelle payent des cotisations sociales, leur employeur également ( pourquoi dit-on : salaire chargé !), ils payent également la TVA ... et si tu fais bien le compte il ne leur reste pas grand chose et de toutes manières beaucoup moins que les classes moyennes, les travailleurs indépendants ( agant commercial, VRP et autre .., les artisans et commerçants ... etc !
Je n'ai pas dit que les classes moyennes trichaient mais pour elles, étant donné leurs revenus, elles peuvent se permettre des placements défiscalisés, ce que ne peut pas faire le smicard !
Jeanclaude- Député
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Re: Comment taxer nos amis les riches ?
Faisons un simple calcul ;
X , smicard a droit à l'APL , aux HLM ( j'ai vérifié ) donc un loyer presque nulet contrairement à ce que tu dis , ne paie pas l'IR ( c'est un fait seuls 46% de contribuables le paient )
Y , classe moyenne , comme l'exemple de Bertolt , gagne 2000 euros par mois , et s'acquitte de 200 euros d'IR par mois mais il n'a donc pas accès aux HLM , et dans le privé , à Paris et banlieue , le moindre studio , c'est 700 euros par mois ..
Il reste à notre classe moyenne , 1100 euros .......
et j'ai des exemples !
X , smicard a droit à l'APL , aux HLM ( j'ai vérifié ) donc un loyer presque nulet contrairement à ce que tu dis , ne paie pas l'IR ( c'est un fait seuls 46% de contribuables le paient )
Y , classe moyenne , comme l'exemple de Bertolt , gagne 2000 euros par mois , et s'acquitte de 200 euros d'IR par mois mais il n'a donc pas accès aux HLM , et dans le privé , à Paris et banlieue , le moindre studio , c'est 700 euros par mois ..
Il reste à notre classe moyenne , 1100 euros .......
et j'ai des exemples !
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
un agent co gagne sa commission brut , déduit ses charges qui frôlent les 50% avant de déclarer le reste aux impôts.... au final , tout le boulot fournit et qui semble cher pour certains , finalement ne rapporte pas grand chose si on considère en plus que ce n'est pas un salarié avec protection de l'emploi mais son propre patron qui prend des risques sans pour autant avoir un parachute social en cas de problème.
et ses revenus ne sont pas fixes , sont aléatoires .ce qui le tient c'est l'amour de son travail .
et ses revenus ne sont pas fixes , sont aléatoires .ce qui le tient c'est l'amour de son travail .
Invité- Invité
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
Jean-Claude a écrit:
Je n'ai pas dit que les classes moyennes trichaient mais pour elles, étant donné leurs revenus, elles peuvent se permettre des placements défiscalisés, ce que ne peut pas faire le smicard !
On ne doit pas avoir la même définition de la classe moyenne...
C'est à partir de quel salaire pour toi qu'on entre dans cette tranche, par curiosité ?
Non, parce qu'avec 2.000 ou 2.500 € par mois, une fois que tu as payé ton loyer, tes impôts divers, assurances, abonnements (électricité, gaz, téléphone, internet,...), transports, tes trois repas par jour, etc... il te reste à peu près que dalle en fait.
Alors les placements defiscalisés...
En France, si tu es célibataire de la classe moyenne, tu as une rondelle large comme le tunnel du Mont Blanc : tu paies tout plein pot, voire plus cher, zéro avantages, zéro remise ! Tu es une bonne pompe à fric pour les institutions comme pour les commerçants.
Comme dirait ma très chère grand tante : tu l'as dans le fion mon colon !
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: Comment taxer nos amis les riches ?
livaste a écrit:Faisons un simple calcul ;
X , smicard a droit à l'APL , aux HLM ( j'ai vérifié ) donc un loyer presque nulet contrairement à ce que tu dis , ne paie pas l'IR ( c'est un fait seuls 46% de contribuables le paient )
Y , classe moyenne , comme l'exemple de Bertolt , gagne 2000 euros par mois , et s'acquitte de 200 euros d'IR par mois mais il n'a donc pas accès aux HLM , et dans le privé , à Paris et banlieue , le moindre studio , c'est 700 euros par mois ..
Il reste à notre classe moyenne , 1100 euros .......
et j'ai des exemples !
Un smicard célibataire, paie des impôts sur le revenu, et je ne suis pas certain qu'il ait droit à l'APL.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
franline a écrit:un agent co gagne sa commission brut , déduit ses charges qui frôlent les 50% avant de déclarer le reste aux impôts.... au final , tout le boulot fournit et qui semble cher pour certains , finalement ne rapporte pas grand chose si on considère en plus que ce n'est pas un salarié avec protection de l'emploi mais son propre patron qui prend des risques sans pour autant avoir un parachute social en cas de problème.
et ses revenus ne sont pas fixes , sont aléatoires .ce qui le tient c'est l'amour de son travail .
Tu parles pour des travailleurs "indépendants" ! S'ils sont dans cette catégorie de travailleurs c'est, à mon avis, un choix personnel qui a été pris en connaissance de cause ! L'indépendance est fort intéressante mais a des contraintes et des risques ... mais des risques qui n'en a pas actuellement ? J'ai tout au long de ma carrière aimé mon travail et ce n'est donc pas la panacée de ces seuls travailleurs indépendants. J'ai aussi au long de ma carrière essuyé des licenciements de PDG faisant passer le profit avant l'humain, or j'étais DRH et ma priorité était le bien-être des salariés, seule condition pour obtenir d'eux un bon et excellent travail !
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
tu vois , les mandants avec qui je coopèrent voient les choses sous ton angle ; ils forment , prennent le temps d'expliquer le job , investissent du temps , des moyens pour qu'au final les agents co avec qui ils bossent restent...alors que la plupart des agences sont des arnaqueurs abusant de leurs mandataires en leur ponctionnant plus de la moitié de leur com'... les miens me laissent 80% .Je suis autonome , je manage moi-même mon emploi du temps et j'ai à ma disposition des outils , logiciels ,paperasses ect... qui me facilite le travail.
Ils ont ouvert en pleine crise , tout le monde se foutait de leur gueule en pariant à la mort assurée de la boite...ce sont ceux qui ont le plus vendu ! commissions revues à la baisse par respect pour l'acquéreur mais , accompagnement , engagement envers ces acheteurs et envers les vendeurs , ce qui a permis qu'ils aient une réputation exceptionnelle !
ils sont de droite.
Quand tu veux gagner du pognon , travailler dans une bonne ambiance et dans le respect des autres il suffit d'y mettre ce qu'il faut; du bon sens ! ca n'a rien de politique , c'est une logique qui va de soi quand tu décides de réussir.
Ils ont ouvert en pleine crise , tout le monde se foutait de leur gueule en pariant à la mort assurée de la boite...ce sont ceux qui ont le plus vendu ! commissions revues à la baisse par respect pour l'acquéreur mais , accompagnement , engagement envers ces acheteurs et envers les vendeurs , ce qui a permis qu'ils aient une réputation exceptionnelle !
ils sont de droite.
Quand tu veux gagner du pognon , travailler dans une bonne ambiance et dans le respect des autres il suffit d'y mettre ce qu'il faut; du bon sens ! ca n'a rien de politique , c'est une logique qui va de soi quand tu décides de réussir.
Invité- Invité
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
Il ne s'agit pas de taxer les riches mais de soumettre à contribution un certain nombre de managers qui ne travaillent pas davantage que leurs ouvriers et qui n'ont pas pris le moindre risque financier pour exercer la direction de l'entreprise.
PAr ailleurs, dois je rappeler que si le rôle des entrepreneurs est de developper leur entreprises afin qu'elles créent davantage de richesses, d'emplois....il n'est pas, pour les managers de se comporter en spéculateurs afin de s'en mettre plein les poches.
Qu'un dirigeant réussisse, qui pourra s'en plaindre, mais qu'un ami du Président devienne premier patron de France pour le seul mérite d'avoir versé à l'UMP un chèque important ne me semble pas en conformité avec l'intérêt economique et social du pays.
PAr ailleurs, dois je rappeler que si le rôle des entrepreneurs est de developper leur entreprises afin qu'elles créent davantage de richesses, d'emplois....il n'est pas, pour les managers de se comporter en spéculateurs afin de s'en mettre plein les poches.
Qu'un dirigeant réussisse, qui pourra s'en plaindre, mais qu'un ami du Président devienne premier patron de France pour le seul mérite d'avoir versé à l'UMP un chèque important ne me semble pas en conformité avec l'intérêt economique et social du pays.
patriote reformiste- Conseiller général
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Age : 43
Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
"mais qu'un ami du Président devienne premier patron de France"
Tu parle de quel patron ?
Tu parle de quel patron ?
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
Georges a écrit:livaste a écrit:Faisons un simple calcul ;
X , smicard a droit à l'APL , aux HLM ( j'ai vérifié ) donc un loyer presque nulet contrairement à ce que tu dis , ne paie pas l'IR ( c'est un fait seuls 46% de contribuables le paient )
Y , classe moyenne , comme l'exemple de Bertolt , gagne 2000 euros par mois , et s'acquitte de 200 euros d'IR par mois mais il n'a donc pas accès aux HLM , et dans le privé , à Paris et banlieue , le moindre studio , c'est 700 euros par mois ..
Il reste à notre classe moyenne , 1100 euros .......
et j'ai des exemples !
Un smicard célibataire, paie des impôts sur le revenu, et je ne suis pas certain qu'il ait droit à l'APL.
non , au titre de l'IR , il doit 0 euro , tu peux faire le calcul .
Et oui , et j'en suis certaine , pour avoir traiter les dossiers , un smicard a droit à l'APL , c'est même pour eux qu'elles ont été créees !
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
livaste a écrit:Georges a écrit:livaste a écrit:Faisons un simple calcul ;
X , smicard a droit à l'APL , aux HLM ( j'ai vérifié ) donc un loyer presque nulet contrairement à ce que tu dis , ne paie pas l'IR ( c'est un fait seuls 46% de contribuables le paient )
Y , classe moyenne , comme l'exemple de Bertolt , gagne 2000 euros par mois , et s'acquitte de 200 euros d'IR par mois mais il n'a donc pas accès aux HLM , et dans le privé , à Paris et banlieue , le moindre studio , c'est 700 euros par mois ..
Il reste à notre classe moyenne , 1100 euros .......
et j'ai des exemples !
Un smicard célibataire, paie des impôts sur le revenu, et je ne suis pas certain qu'il ait droit à l'APL.
non , au titre de l'IR , il doit 0 euro , tu peux faire le calcul .
Et oui , et j'en suis certaine , pour avoir traiter les dossiers , un smicard a droit à l'APL , c'est même pour eux qu'elles ont été créees !
Tu as peut-être raison. Personnellement je paie peu d'impôt : avec 385 000 € déclaré en 2009, je n'aurais payé cette année que 69400 €, aprés la déduction du chèque envoyé par les impôts et les niches fiscales; on est bien loin des soi-disant 50% du bouclier fiscal; et encore Mme Bétencourt deuxième ou troisiéme fortune de France ne paie que 9% d'impots, elle paierait plus en Suisse. Le gouvernement essaie de convaincre "le petit peuple" que les plus riches paient beaucoup d'impôt, mais c'est complétement faux. Pour mois cela ne me gêrait pas d'en payer 2 à 3 fois plus.
Georges- Président du Conseil Général
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Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
Georges a écrit:"mais qu'un ami du Président devienne premier patron de France"
Tu parle de quel patron ?
M. Proglio, Mme Lauvergeon, M. Lagardère? M. Bouygues ou le PDG de Vinci qui n'a pas investi un sous dans son entreprise. Et bien d'autres
patriote reformiste- Conseiller général
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Age : 43
Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Comment taxer nos amis les riches ?
Au sujet des bouygues, peut de personnes savent que la soeur de Martin Bouygues, amie de Sarkozy et héritiére de Francis Bouygues est fiscalement domiciliée en Suisse.
Georges- Président du Conseil Général
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Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
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