Delanoë dépense 10 millions d’euros pour un squat d’artistes à Paris
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Delanoë dépense 10 millions d’euros pour un squat d’artistes à Paris
Delanoë dépense 10 millions d’euros pour un squat d’artistes à Paris
Paris : Bertrand Delanoë a dépensé 10 millions d’euros pour un squat d’artistes. L’ex-squat du 59, rue de Rivoli a été inauguré officiellement par le maire de Paris, le 07 septembre 2009.
Le tout, “dans une ambiance de congratulation générale” a-t-on pu dire.
À lire ce qui suit vous comprendrez mieux pourquoi…
Le coût de l’ensemble de l’opération pour le contribuable parisien : 10 millions d’euros.
4,57 millions d’euros pour le rachat de l’immeuble en 2002. 5,56 millions d’euros pour les travaux, dont 1,2 million pour le plancher. On ne peut rien refuser à des génies : la mairie prête des camions pour le déménagement et répond à l’exigence de nos “Picassiettes” en les accueillant provisoirement rue de la Tour des Dames (IXe), dans un immeuble en attente de réaménagement.
Le 1er novembre 1999, le squat accapare un immeuble laissé vacant par le Crédit lyonnais. Le collectif «Chez Robert, électron libre» y organise des expositions gratuites. L’État porte plainte contre les artistes qui sont condamnés à être expulsés le 4 février 2000. Bertrand Delanoë s’empare du sujet pendant sa campagne et leur promet un tout autre sort s’il est élu. En mars 2001, les artistes respirent. Ils seront choyés.
Artistes ingrats
Sur place, chacun de nos 32 futurs Botticelli venus du monde entier bénéficie d’un atelier de 15 à 20 m², pour le montant faramineux de 130 euros par mois, hors charges. Ça doit être ça la vie d’artiste… Un pépin quand même : les artistes ne peuvent loger sur les lieux, la mairie ayant jugé la demande trop onéreuse … Et puis il y a les 50 000 euros de charges annuels. Des sponsors sont espérés. Mc Donald serait sur les rangs. Bientôt la subvention du ministère de la Culture ?
La propreté, c’est le vol !
Las, l’aménagement des 1 500 m² ne fait pas que des heureux : larges baies vitrées, grands murs blancs, poutres apparentes et parquet. Tout est neuf, propre, blanc, «presque trop», regrettent les anciens squatteurs. N’est-ce pas à leur ingratitude que l’on reconnaît les Grands ? Les mêmes craignent que, sans banderole politique sur la façade, «le lieu [ non plus que leur talent ?] ne suscite plus la curiosité» des passants.
Laissons l’inénarrable mot de la fin à Gaspard Delanoë (rien à voir avec l’édile), Président du collectif et “Ubu Loi” en puissance :
Gaspillage d’argent public : le contribuable paie le loyer des squatters
http://www.observatoiredessubventions.com/2009/delanoe-depense-10-millions-deuros-pour-un-squat-dartistes-a-paris/
Paris : Bertrand Delanoë a dépensé 10 millions d’euros pour un squat d’artistes. L’ex-squat du 59, rue de Rivoli a été inauguré officiellement par le maire de Paris, le 07 septembre 2009.
Le tout, “dans une ambiance de congratulation générale” a-t-on pu dire.
À lire ce qui suit vous comprendrez mieux pourquoi…
Le coût de l’ensemble de l’opération pour le contribuable parisien : 10 millions d’euros.
4,57 millions d’euros pour le rachat de l’immeuble en 2002. 5,56 millions d’euros pour les travaux, dont 1,2 million pour le plancher. On ne peut rien refuser à des génies : la mairie prête des camions pour le déménagement et répond à l’exigence de nos “Picassiettes” en les accueillant provisoirement rue de la Tour des Dames (IXe), dans un immeuble en attente de réaménagement.
Le 1er novembre 1999, le squat accapare un immeuble laissé vacant par le Crédit lyonnais. Le collectif «Chez Robert, électron libre» y organise des expositions gratuites. L’État porte plainte contre les artistes qui sont condamnés à être expulsés le 4 février 2000. Bertrand Delanoë s’empare du sujet pendant sa campagne et leur promet un tout autre sort s’il est élu. En mars 2001, les artistes respirent. Ils seront choyés.
Artistes ingrats
Sur place, chacun de nos 32 futurs Botticelli venus du monde entier bénéficie d’un atelier de 15 à 20 m², pour le montant faramineux de 130 euros par mois, hors charges. Ça doit être ça la vie d’artiste… Un pépin quand même : les artistes ne peuvent loger sur les lieux, la mairie ayant jugé la demande trop onéreuse … Et puis il y a les 50 000 euros de charges annuels. Des sponsors sont espérés. Mc Donald serait sur les rangs. Bientôt la subvention du ministère de la Culture ?
La propreté, c’est le vol !
Las, l’aménagement des 1 500 m² ne fait pas que des heureux : larges baies vitrées, grands murs blancs, poutres apparentes et parquet. Tout est neuf, propre, blanc, «presque trop», regrettent les anciens squatteurs. N’est-ce pas à leur ingratitude que l’on reconnaît les Grands ? Les mêmes craignent que, sans banderole politique sur la façade, «le lieu [ non plus que leur talent ?] ne suscite plus la curiosité» des passants.
Laissons l’inénarrable mot de la fin à Gaspard Delanoë (rien à voir avec l’édile), Président du collectif et “Ubu Loi” en puissance :
Camarade contribuable, on t’aura averti !
« Nous allons continuer à squatter, repérer les immeubles vides pour créer des essaims d’art partout. La réouverture du 59 Rivoli est un espoir pour les artistes. Il faut s’unir et continuer à squatter ensemble dans la légalité ».
Gaspillage d’argent public : le contribuable paie le loyer des squatters
http://www.observatoiredessubventions.com/2009/delanoe-depense-10-millions-deuros-pour-un-squat-dartistes-a-paris/
Invité- Invité
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