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LES DISPARUS DE 2010

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Message  livaste Mar 12 Jan - 8:52

Le cinéaste Eric Rohmer est mort
r 11.01.2010, 18h24 | Mise à jour : 12.01.2010, 00h07

LES DISPARUS DE 2010 77312910




Il était l'un des cinéastes les plus secrets de la Nouvelle Vague. Eric Rohmer, hospitalisé depuis une semaine, s'est éteint ce lundi matin à Paris, à l'âge de 89 ans. Cet ancien professeur de lettres et ex-critique des Cahiers du cinéma avait notamment réalisé «Ma nuit chez Maud» en 1960, «Le Genou de Claire» (1970), «Pauline à la plage», «Les nuits de la pleine Lune» (1984) «Le Rayon vert» (1986) et «Les amours d'Astrée et de Céladon» ( 2007).



«Ce n'est pas un travail de faire des films, c'est une passion, comme d'autres ont la passion du jeu ou de la pêche à la ligne», disait Rohmer avant d'ajouter : «Je n'ai jamais eu de déceptions en faisant mes films, je n'ai pas eu l'impression d'en rater un.»

Souvent vu comme le Marivaux ou le Musset du cinéma français, Eric Rohmer a placé la parole au coeur de ses oeuvres, dont l'intrigue narrative se noue autour de la conversation et du badinage amoureux. En cinquante ans, il a signé vingt-cinq longs métrages, un documentaire sur les films Lumière et des programmes scolaires pour la télévision.

Admirateur d'Hitchcock

Né à Tulle (Corrèze) le 4 avril 1920, Jean-Marie Maurice Schérer, de son vrai nom, avait d'abord enseigné la littérature avant de se consacrer à la critique cinématographique, notamment aux «Cahiers du cinéma» de 1957 à 1963.

Défenseur du cinéma classique hollywoodien, Rohmer admirait Hitchcock et lui il avait consacré un livre, cosigné avec Claude Chabrol. «En bon disciple que je suis d'Alfred Hitchcock, il faut qu'il y ait du suspense dans chacun de mes films, je n'aime pas les films ennuyeux», affirmait-il.

«Ma nuit chez Maud», le film de la révélation

S'il fut l'un des tout premiers cinéastes issu des Cahiers à se lancer dans la réalisation, sa reconnaissance hors des cercles de cinéphiles fut tardive, avec «Ma nuit chez Maud» en 1969.

Il avait signé son premier moyen métrage, «Le signe du Lion», dix ans plus tôt, en 1959. «Je suis sauvage, solitaire. J'ai eu dans ma jeunesse des amis qui voulaient faire du cinéma, comme moi, et je les vois très peu», déclarait-il affirmant ne plus avoir de contacts avec Jean-Luc Godard, Claude Chabrol ou Jacques Rivette.

Dès les années 50, ce créateur indépendant et artisanal - il signait tous ses scénarios -, avait fondé sa propre société de production, «Les films du Losange» avec Barbet Schroeder.

Des cycles de contes

Observateur des comportements amoureux et de la comédie sociale, Rohmer avait organisé son oeuvre en «cycles».

Les six «Contes moraux» (1962-72), dont «Ma nuit chez Maud» et «Le genou de Claire», transposaient des contes du XVIIIe siècle, écrits par Marmontel. Avec les «Comédies et proverbes» des années 1980 - «Les nuits de la pleine lune», «Le rayon vert», «L'ami de mon amie» - inspirées d'Alfred de Musset, il analysait les codes de la modernité et les égarements du coeur - une veine poursuivie avec les «Contes des quatre saisons» dans les années 1990.

«Je trouve que mes films sont des contes, pas des contes de fées, mais des contes réalistes comme ceux de Maupassant», a-t-il dit.

Il avait reçu en 2001 un Lion d'Or pour l'ensemble de son oeuvre à la Mostra de Venise qui lui avait déjà attribué sa plus haute récompense pour «Le rayon vert» en 1986.
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Message  livaste Sam 23 Jan - 21:56

Le comédien Roger Pierre, 86 ans, est mort
23.01.2010, 20h03 | Mise à jour : 22h08


LES DISPARUS DE 2010 78932410



Le comédien Roger Pierre est mort ce samedi à l'âge de 86 ans. Il est décédé des suites d'un cancer, selon nos informations. Il était surtout célèbre pour son duo comique avec Jean-Marc Thibault.

Le duo débute dans des cabarets parisiens

Né le 30 août 1923 à Paris, Roger Pierre a débuté en 1946 dans des cabarets et au cinéma dans «le Père tranquille» de René Clément.

La rencontre avec Jean-Marc Thibault a lieu l'année suivante. Ils se produisent alors au «Caveau de la République» puis «Chez ma cousine» et ne se quitteront plus pendant des décennies.
Les deux fantaisistes feront également les beaux soirs des cabarets parisiens comme le Tabou, le Caveau de la Terreur, l'Amiral, le Moulin-Rouge où leurs sketches, en particulier «Le tuyau de caoutchouc», font florès. Ils en écriront quelque trois mille, conjuguant textes, mimes et chansons et utilisant une multitude d'accessoires. Leur succès les entraîne dans la France entière.

Enormes succès à la télévision

Roger Pierre et Jean-Marc Thibault réalisent le film «La vie est belle» en 1956. A la télévision, ils sont également les créateurs d'émissions de variété à succès, notamment «La Grande Farandole» et «Deux sur la 2». De 1972 à 1975, leurs séries historico-comiques «Les maudits rois fainéants» et «Les z'heureux rois z'Henri» font rire la France entière.

En 1976, après 28 ans de collaboration, ils décident de se séparer pour faire carrière individuellement. Néanmoins, ils se retrouvent en 1984 pour un spectacle intitulé «Nos premiers adieux», au Théâtre Antoine à Paris, puis en 1990 à l'Olympia.

Une dernière apparition dans «Les Herbes folles»

Habitué des films comiques («Les durs à cuir», «Gross Paris», «Les malabars sont au parfum», «Bingo»...), il a eu des apparitions remarquées au cinéma dans des registres très différents, en particulier «Mon oncle d'Amérique» d'Alain Resnais (1980). L'acteur a fait sa dernière apparition au cinéma dans «Les Herbes folles» d'Alain Resnais.

Amateur de football et de soldats de plomb, passionné de jardinage, Roger Pierre était aussi l'auteur de plusieurs livres de souvenirs et d'histoires drôles

«C'était un mec excellent»

L'animateur Pierre Bellemare a réagi ce soir sur RTL en saluant ce duo emblématique «du comique français sans aucune vulgarité». «C'était un mec excellent, d'une gentillesse et d'une culture rare», a déclaré Jean-Jacques Peroni, humoriste et comédien, sociétaire des «Grosses Têtes», émission dont Roger Pierre était régulièrement l'invité.


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Message  livaste Lun 25 Jan - 16:11

Le comédien Maxime Leroux est mort
2 réactions | Réagir 25.01.2010, 12h18 | Mise à jour : 12h55


LES DISPARUS DE 2010 79098310



Le comédien Maxime Leroux, qui a interprété de nombreux seconds rôles au cinéma, au théâtre et à la télévision, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 58 ans d'une maladie.

A l'affiche d'une quarantaine de longs métrages dont «La Passion Béatrice» de Bertrand Tavernier, «Chouans !» de Philippe de Broca et «Le Colonel Chabert» de Yves Angelo, Maxime Leroux, qui a connu une carrière prolifique mais discrète, avait été révélé en 1983 dans «Effraction» de Denis Duval, puis «Agent trouble» de Jean-Pierre Mocky.

Jacques Deray («Netchaïev»), Yves Boisset («La Tribu»), Gérard Jugnot («Fallait pas»), Coline Serreau («Romuald et Juliette»), Véra Belmont («Milena») et Patrice Leconte («Tango») avaient été séduits par sa carrure et son air rugueux et ténébreux.

Jean-Paul Rouve lui a offert l'une de ses dernières participations artistiques avec le long métrage «Sans arme, ni haine, ni violence» (2007) sur Albert Spaggiari.

Un enseignant devenu comédien

Après avoir mis un terme à une carrière d'enseignant au début des années 80, Maxime Leroux avait entrepris sur le tard une formation d'acteur à Rouen au Théâtre des Deux-Rives, centre dramatique régional de Haute Normandie dont il était originaire.

Visage familier de la télévision, Maxime Leroux a été au générique de plusieurs séries à succès dont «Gréco» et, en premier rôle, «Le Refuge», où il incarnait un vétérinaire installé dans un village de l'Ardèche.

Au théâtre, il a été dans la distribution d'une quinzaine de pièces dans le public comme dans le privé, notamment à La Colline («La Charrue et les étoiles» de Sean O'Casey), au Tristan-Bernard («Baron» de Jean-Marie Besset) et au Théâtre 13 («Les Forains» de Stephan Wojtowicz, repris ensuite au La Bruyère).


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Message  Invité Lun 25 Jan - 20:55

Livaste, même pas un mot pour SUper Nanny, qu'est-ce que c'est que cette discrimination mortuaire...

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Message  livaste Lun 25 Jan - 20:57

c'est mal tombé ,p our super Nanny , c'était un jour où j'avais la flemme !!!
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Message  livaste Dim 31 Jan - 19:40


L'acteur Pierre Vaneck, un gentilhomme de la scène, est mort

De Benoît FAUCHET (AFP) – Il y a 7 heures

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PARIS — Le comédien Pierre Vaneck est décédé dimanche à l'âge de 78 ans, après une carrière de plus d'un demi-siècle qui aura rendu son élégance et son visage familiers au cinéma, à la télévision et surtout au théâtre, la passion de ce gentilhomme à l'écart des chemins de la gloire.
"Il est décédé ce matin à l'hôpital des suites d'une opération cardiaque qu'il n'a pas supportée", a déclaré à l'AFP son agent, Marie-Laure Munich, saluant "un immense acteur de théâtre et un homme d'une grande humanité".
Né le 15 avril 1931 à Lang-Son (Indochine) sous le nom de Pierre Van Hecke, il a accompli son parcours artistique avec un certain dilettantisme qui l'aura sans doute privé de quelques grands rôles.

Après un passage au Conservatoire marqué par son absentéisme, il fait presque simultanément, au milieu des années 50, ses débuts au cinéma et au théâtre. Sur grand écran, il promène sa belle tête blonde dans "Marianne de ma jeunesse" (1955) de Julien Duvivier. Il tourne en 1956 avec Jules Dassin ("Celui qui doit mourir") et Sacha Guitry ("Si Paris m'était conté"). La critique a tôt fait de voir en ce jeune premier le nouveau Gérard Philipe, mais Pierre Vaneck n'est pas du genre à échafauder un plan de carrière.
"J'ai fait quelques bêtises mémorables. Quand j'étais jeune, j'ai refusé +La Vérité+ de Clouzot et +Les Amants+ de Louis Malle. J'avais quoi? 25 ans, un manque de discernement total et puis, je crois, un orgueil !", confiera-t-il au Nouvel Observateur.
Assez vite, c'est le théâtre qui lui offre ses plus beaux rôles.
Ami d'Albert Camus, dont il joue "Les Possédés" sous sa direction en 1959 avec Michel Bouquet au Théâtre Antoine, Pierre Vaneck est de l'aventure du Festival d'Avignon avec Jean Vilar ("La Guerre de Troie n'aura pas lieu" de Giraudoux) en 1963 et Georges Wilson en 1964 ("Luther" de John Osborne) et 1965 ("Hamlet" de Shakespeare).
C'est grâce à ces séjours chez les Papes que Pierre Vaneck fera la connaissance des monts du Luberon, où il passera désormais le plus clair de son temps, y menant une vie de paysan entretenant amoureusement ses cerisiers.
L'acteur reste à bonne distance des mondanités parisiennes, mais le métier d'acteur se rappelle à lui. En 1988, il reçoit le Molière du meilleur comédien dans un second rôle pour "Le Secret" d'Henri Bernstein au Théâtre Montparnasse. Puis il y a l'aventure d'"Art", le triomphe de Yasmina Reza, qu'il crée en 1994 aux côtés de Fabrice Luchini et Pierre Arditi et joue des centaines de fois.
"C'est quelqu'un qui a beaucoup compté dans ma vie professionnelle.
C'était une personnalité humainement très rare, il n'était pas du tout dans le show-biz. C'était un acteur délicieux, une personne attentive", a témoigné dimanche Yasmina Reza.
Doté d'un "métier considérable" et capable "d'aller au plus profond (d'un rôle) sans jamais utiliser de faux semblants" selon Pierre Arditi, Pierre Vaneck n'aura pas snobé la télévision et ses emplois plus populaires. Parvenu à la maturité, l'acteur a fait le bonheur de sagas estivales comme "Orages d'été", "Les Coeurs brûlés" et "Les Grandes Marées" dans les années 90.
Il était marié à Sophie Becker, fille et soeur des réalisateurs Jacques et Jean Becker, et avait transmis l'amour du jeu à ses petits-enfants Aurélie et Thibaud Vaneck, deux acteurs de la série télévisée à succès "Plus belle la vie".
Copyright ©️ 2010 AFPs »
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J'ai toujours apprécié cet acteur .
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Message  livaste Mer 3 Fév - 20:43

Georges Wilson est mort
Par TF1 News (D'après agence), le 03 février 2010 à 17h07, mis à jour le 03 février 2010 à 17:36
Le metteur en scène et acteur Georges Wilson est décédé mercredi à 88 ans.
LES DISPARUS DE 2010 George10
Georges Wilson avec son fils, l'acteur Lambert Wilson, en 2007

Le comédien et metteur en scène Georges Wilson, disciple de Jean Vilar et père de l'acteur Lambert Wilson, est décédé mercredi à l'âge de 88 ans, a-t-on appris auprès de son agent. Né le 16 octobre 1921 à Champigny-sur-Marne dans le Val-de-Marne, Georges Wilson a dirigé pendant dix ans le Théâtre national populaire (TNP) de Paris (1963-1972).

Engagé par Jean Vilar, auquel il était resté profondément fidèle, il avait auparavant interprété les grands rôles de la plupart des pièces montées par le TNP, L'Ecole des femmes, Mary Tudor, Antigone, Turcaret, Le Cid, campant notamment un inoubliable "Ubu".

Georges Wilson a également été directeur artistique du théâtre de l'Oeuvre de 1978 à 1995, reprenant En attendant Godot avec Rufus et Michel Bouquet. Il a également interprété de nombreux rôles au cinéma, le "Dialogue des carmélites", Une aussi longue absence, ou le capitaine Haddock de Tintin et la toison d'or et à la télévision dans la série Dolmen de TF1.
Par TF1 News (D'après agence) le 03 février 2010 à 17:07

Un très grand Monsieur .
J'avais eu l'occasion de le voir au TNP.
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Message  Invité Jeu 4 Mar - 16:36

Tiens, Jacques Marseille est mort... C'est un historien et économiste important qui disparaît, même s'il va sans dire que ses idées ne sont pas les miennes...
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41856052@7-37,0.html



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Message  Invité Jeu 4 Mar - 16:52

ça me touche , moi j'adhérais à sa logique . LES DISPARUS DE 2010 Icon_sad quoique pour moi l'économie est un sujet que je trouve un peu barbant .... je dois toujours finir son livre "l'argent des français" .... alors que je suis dans le premier tome des millénium (tout autre sujet qui n'a rien à voir avec la politique ou l'économie il va sans dire .... LES DISPARUS DE 2010 Icon_razz ...quoique le personnage principal soit journaliste économique ...)

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Message  livaste Sam 13 Mar - 17:48

Le chanteur Jean Ferrat est décédé
Par TF1 News (Avec agence), le 13 mars 2010 à 16h04, mis à jour le 13 mars 2010 à 17:46
Le chanteur engagé, qui résidait depuis des années en Ardèche, est décédé samedi à l'âge de 79 ans.
LES DISPARUS DE 2010 Le-cha10


Triste nouvelle pour le monde de la chanson française. Le chanteur engagé Jean Ferrat, qui résidait depuis des années en Ardèche, ce qui lui avait inspiré sa célèbre chanson La montagne en 1964, est décédé samedi à l'âge de 79 ans. Il s'est éteint à l'hôpital d'Aubenas, où il avait été hospitalisé quelques jours auparavant, a précisé le sous-préfet de Tournon-sur-Rhône.

Né le 26 décembre 1930 à Vaucresson, dans les Hauts-de-Seine, Jean Ferrat, né Jean Tenenbaum, a 11 ans lorsque son père, juif émigré de Russie, est déporté. L'enfant est sauvé grâce à des militants communistes, ce qu'il n'oubliera jamais. A la Libération, il quitte le lycée pour aider sa famille, et devient aide-chimiste jusqu'en 1954, date à laquelle il passe ses premières auditions dans des cabarets parisiens. Après avoir écrit la musique des Yeux d'Elsa (1956) pour André Claveau, il chante régulièrement à La Colombe, puis fait sa première grande scène à l'Alhambra en 1961 où il triomphe avec Ma môme, et Deux enfants au soleil.

La scène et l'engagement politique

Rapidement, Jean Ferrat choisit d'interpréter des textes plus engagés, comme Nuit et Brouillard (1963), non diffusée par les radios, puis Potemkine (1965), interdite d'antenne. Compagnon de route du PCF, sans jamais en avoir été membre, il affirme haut et fort ne pas être un "béni-oui-oui" du parti. Ainsi ses chansons Camarade qui dénonce l'invasion russe de Prague en 1968, ou Bilan (1980) qui fustige la déclaration de Georges Marchais sur le "bilan globalement positif" des pays de l'Est.

A la scène, qu'il quitte après un passage au Palais des sports en 1972, il préfère son Ardèche d'adoption. En 1974 et 1995, Jean Ferrat consacre avec succès deux albums à Louis Aragon dont il met les textes en musique (Que serais-je sans toi ?, Heureux celui qui meurt d'aimer). Réticent à passer à la télévision, le chanteur sort d'un long silence en 2003, pour l'émission Vivement Dimanche de Michel Drucker. Il y défend ses deux passions, la chanson et la politique, s'insurgeant notamment contre la grande industrie du disque qu'il estime dangereuse pour la liberté de création.

En 2007, Jean Ferrat s'était prononcé en faveur d'une candidature de l'altermondialiste José Bové comme représentant d'une gauche antilibérale pour l'élection présidentielle. Son dernier engagement politique était, dans le cadre de la campagne des élections régionales, le soutien de la liste du Front de Gauche en Ardèche. Jean Ferrat, qui a été marié à la chanteuse Christine Sèvre, décédée en 1981, avait reçu le prix de l'académie Charles Cros (1963) et le grand prix de la chanson de la SACEM (1994).

La secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet s'est déclarée "bouleversée" par la disparition du chanteur Jean Ferrat, toute sa vie compagnon de route du parti sans jamais en avoir été membre, évoquant une "grande perte". Dans un communiqué, Mme Buffet écrit que "notre ami, notre camarade Jean Tenenbaum dit Jean Ferrat est parti ce samedi rejoindre ses amis les poètes". La numéro un du PCF affirme que "pour elle comme pour des millions de Français, quelque chose de nous s'en va avec lui", "tant de personnes" lui étant "redevables de tant de souvenirs intimes ou collectifs".

Adieu Monsieur Ferrat ...
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Message  livaste Sam 13 Mar - 17:52

En hommage à Jean Ferrat .

Jean Ferrat - Nuit et brouillard
]color=blue]
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent

Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été

La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs
Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir

Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux

Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux
Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues

Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers

On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours
Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire
Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare

Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ?
L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été
Je twisterais les mots s'il fallait les twister
Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez

Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent
[/color]
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Message  shimmy Sam 13 Mar - 18:09

Je ne vais pas pleurer ce bolchévik !
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Message  livaste Sam 13 Mar - 18:11

peu importent ses idées politiques , il avait un grand talent de poète .
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Message  Invité Sam 13 Mar - 18:17

livaste a écrit:En hommage à Jean Ferrat .

Jean Ferrat - Nuit et brouillard
]color=blue]
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent

Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été

La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs
Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir

Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux

Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux
Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues

Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers

On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours
Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire
Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare

Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ?
L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été
Je twisterais les mots s'il fallait les twister
Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez

Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent
[/color]

Ce texte a été écrit en mémoire de son père déporté .... il semblait très apprécié en Ardèche où il habitait depuis plus de 40 ans .

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Message  livaste Mer 28 Avr - 21:34

Mort du père de l'astrophysique française
AFP
28/04/2010 | Mise à jour : 21:04 Réagir

L'astrophysicien Evry Schatzman, membre de l'Académie des sciences, médaille d'or du CNRS qui voit en lui le "père de l'astrophysique française", est décédé dimanche 25 avril à l'âge de 89 ans, selon le carnet du Monde de demain.

La ministre de la Recherche, Valérie Pécresse, a salué mercredi la mémoire de ce "chercheur de talent au CNRS, fondateur du laboratoire d'astrophysique de Meudon", considéré comme "un des plus éminents spécialistes de la structure des étoiles et comme le père de l'astrophysique théorique dans la France de l'après-guerre".

Né le 16 septembre 1920 à Neuilly-sur-Seine et ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé de physique et docteur ès-sciences, Evry Schatzman avait commencé sa carrière au CNRS en 1945 où il s'illustre par des travaux sur les naines blanches, la couronne solaire, les rayons cosmiques, les novae, les grands nuages de matière interstellaire.

Fondateur du laboratoire d'astrophysique de Meudon en 1974, il a été ensuite directeur de recherche au CNRS en 1976, à l'Observatoire de Nice puis, à partir de 1988, à l'Observatoire de Paris.

La médaille d'or du CNRS lui avait été attribuée en 1983 pour son oeuvre scientifique qui représente "l'une des contributions les plus importantes et les plus originales dans l'approche et la résolution des grands problèmes fondamentaux" de l'astrophysique, avait alors souligné l'organisme de recherche.

Après avoir créé en 1954 la première chaire d'astrophysique en France, il était devenu professeur à la faculté des sciences de Paris, puis à l'université ParisVII-Denis-Diderot à partir de 1970. Il a aussi enseigné à l'Université libre de Bruxelles (1949-1967). Il avait été admis à l'Académie des sciences en 1985 et était Chevalier de la légion d'honneur.

Membre du parti communiste de 1946 à 1959, il avait été pendant plus de trente ans (1970-2001) président de l'Union rationaliste dont il était membre depuis 1949.
Mme Pécresse a "salué également la mémoire et le courage d'un homme, marqué par la Seconde guerre mondiale qui a su s'impliquer en faveur des droits de l'homme et mener les combats contre toutes les formes de totalitarisme".
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Message  livaste Sam 29 Mai - 9:52

ublihttps://2img.net/i/fa/wysiwyg/text_bold.pngé le 29/05/2010 à 10:02 Reuters
Décès de l'acteur américain Gary Coleman, enfant star déchu


LOS ANGELES (Reuters) - L'acteur américain Gary Coleman, célèbre pour avoir incarné le personnage d'Arnold dans la série télévisée à succès "Diff'rent Strokes" ("Arnold et Willy") dans les années 1980, est décédé vendredi des suites d'une hémorragie cérébrale.

Il avait 42 ans. Coleman avait accédé à la notoriété à l'âge de dix ans en jouant le rôle du jeune Arnold Jackson, fils adoptif d'un riche New-Yorkais.

Mais après la fin de la série, diffusée mondialement entre 1978 et 1986, l'acteur n'avait jamais retrouvé la gloire et avait dû travailler temporairement comme agent de sécurité.

En 1989, il avait engagé des poursuites contre ses parents et son ancien agent pour mauvaise gestion de ses finances. En 1998, il avait été inculpé pour agression après avoir frappé une femme qui lui demandait un autographe. En janvier dernier, il avait été arrêté pour violences conjugales mais son épouse continuait de partager sa vie.

Gary Coleman était atteint d'une affection rénale congénitale qui expliquait sa petite taille de 1,41 m. Il avait subi deux greffes du rein. Selon les médias, une chute à son domicile de Santaquin, dans l'Utah, est à l'origine de l'hémorragie intracrânienne qui l'a emporté.
Bob Tourtellotte, Jean-Stéphane Brosse pour le service français

Adieu "Arnold" !
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Message  livaste Jeu 10 Juin - 22:04

eople | 10 Juin 2010
Ginette Garcin s'est éteinte
La chanteuse et comédienne Ginette Garcin est décédée jeudi matin, à l'âge de 82 ans, des suites d'un cancer. Après des débuts au music-hall, elle s'était tournée vers le cinéma, le petit écran, sans oublier non plus de monter sur les planches.


LES DISPARUS DE 2010 Ginett10
Ginette Garcin dans l'émission Vivement Dimanche en novembre 2009. (Maxppp)

Elle était 'Tante Jeanne' dans la série Famille d'accueil de France 3. Ginette Garcin est décédée jeudi matin, à l'âge de 82 ans, dans un hôpital de Nanterre (Hauts-de-Seine) des suites d'une longue maladie, a indiqué jeudi le site de France 3 Aquitaine. D'après Pure People , elle aurait succombé à une occlusion intestinale, rechute d'un cancer du côlon dont elle souffrait depuis deux ans.

Son visage était bien connu du grand public. Chanteuse et comédienne, à la télévision comme au théâtre, Ginette Garcin avait débuté sa carrière dans le music-hall au sein de l'orchestre de Jacques Hélian dès 1946, avant de travailler avec le compositeur Loulou Gasté, mari de Line Renaud, décédé en 1995. Par la suite, elle sera l'une des premières interprètes de Boby Lapointe et de Jean Yanne pour qui elle enregistra plusieurs chansons sur disque dans les années 1960.

Auteur du Clan des veuves
Dans les années 1970, Ginette Garcin s'était tournée vers le cinéma, sous la direction de Michel Audiard (Le drapeau noir flotte sur la marmite), de Jean Yanne (Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil) ou encore Yves Boisset (Dupont Lajoie). Mais c'est le réalisateur Claude Lellouche qui fera le plus régulièrement appel à la comédienne: Les uns et les autres (1981), Partir, revenir (1985) et Attention bandits! (1987). Plus récemment, elle fit des apparitions dans les films La Beuze ou Les Dalton.

Une carrière cinématographique prolifique qui ne l'empêcha pas non plus de s'installer sur le petit écran. Entre 1987 et 1991, Ginette Garcin jouait un rôle de belle-mère dans la série Marc et Sophie diffusée sur TF1. Touche-à-tout, Ginette Garcin monta également sur les planches à plusieurs reprises. Elle est d'ailleurs l'auteur de la pièce à succès Le clan des veuves qu'elle interpréta avec Jacky Sardou et Mony Dalmès entre 1990 et 1994. Et la dernière "veuve" encore en vie.

Jusqu'au bout, cette figure populaire aura exercé sa passion. Dans la série Famille d'accueil, mais aussi, depuis 2008, aux côtés de l'humoriste Raphaël Mezrahi dans son spectacle Monique est demandée caisse 12. Elle venait même de signer pour reprendre la pièce Toc Toc à la rentrée prochaine, avec son ami Gérard Hernandez.
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Message  livaste Ven 18 Juin - 11:06

Marcel Bigeard, la mort du centurion


Par Etienne De Montety

18/06/2010 | Mise à jour : 12:44 Réagir

L'ancien ministre et grande figure des guerres d'Algérie et d'Indochine s'est éteint vendredi matin à son domicile de Toul. Il avait 94 ans.

C'était un soldat de l'an II devenu maréchal d'Empire. Un gamin de Toul que les guerres du XXe siècle avaient conduit à être l'officier le plus décoré de France. Le général Bigeard était une légende, plus célèbre que ses chefs, les Castries, Navarre, Gilles. Il avait tout fait pour cela: guerrier d'exception en Indochine et en Algérie, se révélant audacieux metteur en scène de sa propre gloire, amateur de parades conçues comme autant de triomphes à la romaine, convoquant la presse, la régalant de coups de gueule, de poses martiales et de répliques de cinéma en adéquation avec son personnage; un centurion, à mi-chemin entre Gabin et Ventura avec les mots taillés pour sa stature: «Arlette Laguiller? Il faudrait la marier à un para.»

Dans son bureau, au milieu des trophées et des médailles, sous le fanion noir «Croire et oser», trônait la photo de Sentenac, jeune sergent-chef tué en Algérie, archange du demi-dieu Bigeard: tout un symbole. Bigeard n'avait-il pas connu tous les grades de l'armée française, assumé pleinement leur grandeur et leurs servitudes?

« Bigeard n'a jamais obéi qu'à Bigeard», disait-il en donnant libre cours à une rhétorique de la troisième personne, servie par une inimitable verve non dénuée d'effets comiques, sinon de modestie. César, dans ses Commentaires, n'était pas moins emphatique. Il n'en revenait pas de ce qu'avait été sa vie. Qui aurait dit au jeune conscrit de 1936, entrant dans la caserne du 23e régiment d'infanterie de forteresse à Haguenau pour accomplir son service militaire, qu'il ne raccrocherait les rangers qu'en 1975 pour s'établir au secrétariat d'État à la Défense, où l'appellerait le président de la République?

«J'ai été rendu à la vie civile en 1938, caporal-chef et antimilitariste, et je suis retourné à la Société générale, où je travaillais depuis mes 15 ans.» Son destin premier était de devenir directeur d'agence à Nancy ou Verdun. La guerre en décida autrement.

Celle de 1914-1918 d'abord, qui fait irruption dans sa vie dès le berceau. Marcel naît en 1916, dans la Lorraine en guerre: hommes mobilisés et, dans les rues, toute son enfance, un cortège d'éclopés, de gazés, de veuves et d'orphelins. En 1939, mobilisé, il est volontaire pour les corps francs. Il est fait prisonnier, s'évade, est repris, s'évade à nouveau. À la troisième tentative, il entre dans la Résistance. Nice, l'Afrique, Londres. En 1944, il est parachuté dans l'Ariège, libère Foix. Il commande alors à une poignée de maquisards (des républicains espagnols, pour la plupart) face à des milliers d'Allemands, mais fait croire à l'occupant que sa troupe est dix fois plus nombreuse.

«Je suis rentré à Toul après la guerre, au volant du cabriolet Mercedes du chef de la garnison allemande, que j'avais immatriculé MG 6-1-42: la date de mon mariage.»

Kessel et Jules Roy lui tressent des lauriers
Déjà il possède le culot, la flambe, cette manière instinctive de considérer qu'un combat se gagne ou se perd aussi dans les têtes. Cette leçon, il l'administrera souvent. Partout où il passera, il haranguera, rectifiera, fera retailler les treillis, imposera la fameuse «casquette Bigeard» pour donner à ses «p'tits gars» «de la gueule». Il devient «Bruno», un indicatif radio devenu un symbole. Ses hommes, les «Bigeard Boys», et son régiment, le «Barnum Circus» , sont tout pour lui. Il impose à chacun un rythme infernal, celui qu'il s'impose à lui-même. C'est cette énergie qui sauvera son bataillon à Tu Lê, après un raid d'une semaine, Viêt-minh aux basques, en octobre 1952. L'état-major s'apprêtait à rayer son bataillon des effectifs quand celui-ci se présentera au général de Linarès. Il y gagnera le surnom historique de «bataillon Zatopek». Il sera encore de la bataille de Diên Biên Phu, insufflant son énergie à l'ensemble du corps expéditionnaire assiégé. Avec ces soldats oubliés de la métropole, il connaîtra la défaite et la captivité. Mais «Bruno» ne baissera jamais la tête.

Chaque fait d'armes est suivi d'un défilé, ou d'une prise d'armes. Les Champs-Élysées, le stade de Hanoï, les rues d'Alger sont les témoins de sa popularité, relayée dans la presse grâce à des admirateurs nommés Lartéguy, Kessel, Jules Roy, qui lui tressent des lauriers jusqu'à en faire un personnage de roman et de cinéma (dans Les Centurions, c'est Anthony Quinn qui incarne Bigeard). Partout où il passe, Diên Biên Phu ou Philippeville, il ne veut pas seulement être le meilleur, il veut être le premier: «C'est une leçon que m'a transmise la mère Bigeard. Quand je n'étais pas premier à l'école, je prenais une trempe.» C'est d'abord elle, Sophie Bigeard, qui a fait Marcel: une femme de fer, l'accablant pour sa promotion jugée trop lente, l'engueulant à son retour d'Indochine pour s'être laissé prendre. Un aiguillon pour aller de l'avant, envers et contre tout. L'autre femme de sa vie s'appelle Gaby. Elle habitait la maison à côté de la sienne, il l'a épousée en 1942 et elle l'a suivi partout, rejoint au fin fond de la jungle ou de la brousse, accompagné des remparts de Toul aux lambris des palais de la république.

Officier adulé ou haï, Bigeard ne sera jamais du sérail. Il n'est pas saint-cyrien. Alors il feint de mépriser ces filières. Pour lui, ontologiquement, les généraux sont des «cons». Et les cours d'état-major? «Face à une situation, il n'y a que deux solutions: celle de l'École de guerre et la bonne.» Il galèje. Mais pas seulement. Face aux bêtes à concours de l'institution militaire, il pallie ses lacunes par une exceptionnelle intuition, des colères et du culot. Et ça marche.

Lorsque le général de Gaulle se rend en Algérie pour la «tournée des popotes», sa visite est pour ce chef atypique mais hors pair qui a réalisé des prodiges sur le terrain: à Saïda, l'homme du 18 Juin s'entend dire quelques vérités sur la situation. Caractère contre caractère. Cette attitude est peu appréciée. En 1960, Bigeard est envoyé en République centrafricaine, avec des étoiles de général de brigade pour apaiser l'impétueux colonel. Cette mutation le sauvera des déchirements que connaîtront ses pairs en 1961 et 1962.

En accédant au pouvoir, en 1974, Valéry Giscard d'Estaing prend conscience d'un fait: l'armée va mal; les blessures de l'Algérie sont mal cicatrisées et Mai 68 y a mis du sel. Des comités de soldats fleurissent; dans les rues des villes françaises, l'uniforme est mal vu. La Grande Muette gronde sourdement. Une solution: Bigeard et son bagou. Celui-là, Giscard le connaît depuis le milieu des années 1950, quand, ministre des Finances, il envoyait au jeune colonel des lettres de félicitations pour ses faits d'armes. Jamais leur amitié ne se démentira: en 1978, le vieux soldat sera encore député et battra les estrades en 1981 pour le président candidat, et VGE sera là pour l'inauguration à Toul de l'avenue du Général-Bigeard.

Les dernières années de son existence, Bigeard fut le conservateur en chef de l'épopée Bigeard, répondant à l'abondant courrier que les Français lui envoyaient. Il recevait des visiteurs de passage, vieux amis ou admirateurs anonymes pour qui il incarnait un pays au combat. Il passait ses journées à répondre, bouillonnait encore, pestait de ne plus pouvoir courir ou nager comme il le faisait quotidiennement au temps de sa splendeur. Toutes générations confondues, ses admirateurs aimaient qu'il leur fasse oublier le temps des défaites.

La baraka
Son retrait de la vie publique fut assombri par les polémiques sur l'usage de la torture en Algérie. Personnalité emblématique de la gloire militaire contemporaine, il fut nommément accusé par une militante du FLN, Louisette Ighilahriz: «Le problème est que je n'étais pas à Alger au moment des faits qu'elle me reproche», assurait-il.

Au contraire, il expliquait qu'il avait tenu récemment à rencontrer à Alger la famille de Larbi Ben M'hidi, ce chef du FLN qu'il avait arrêté et pour qui il confessera avoir eu de l'estime, avant qu'il soit exécuté par les services d'Aussaresses. Le déjeuner avait été, selon ses dires, plus que chaleureux: la paix des braves.

Le général Bigeard avait été plusieurs fois blessé. À Bône, il avait échappé à un attentat et, dans la baie de Diego-Suarez, s'était relevé d'un accident de parachutisme. Il demeurait suspendu à ce qu'il nommait sa «baraka». «Ma vie, c'est une histoire trop rapide. La guerre, la gloriole. J'ai aimé ça, quoi .»

Une carrière exceptionnelle


• Naissance de Marcel Bigeard, le 14 février 1916 à Toul (Meurthe-et-Moselle).

• Parachuté dans l'Ariège en 1943, où il dirige un maquis de la Résistance.

• De 1945 à 1954, effectue trois séjours en Indochine où il devient lieutenant-colonel après son action de défense de la cuvette de Diên Biên Phu.

• Envoyé en Algérie en 1956 où il prend le commandement du 3e régiment de chasseurs parachutistes. En 1958, toujours en Algérie, il dirige le centre d'entraînement à la guerre subversive.

• 1963 : commande la 25 e brigade de parachutistes.

• Général de brigade en 1967.

• Promu général de division, il prend en 1971 le commandement supérieur des Forces françaises du sud de l'océan Indien.

• Est nommé adjoint au gouverneur militaire de Paris le 20 juin 1973.

• Promu général de corps d'armée en décembre 1973.

• Prend en mars 1974 le commandement de la 4 e région militaire, à Bordeaux.

• 31 janvier 1975 : nommé secrétaire d'État à la Défense. Démissionne le 4 août 1976.

• Élu député (UDF) de Meurthe-et-Moselle en 1978. Battu en 1988.

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Message  livaste Dim 11 Juil - 14:02

Les Brigades du Tigre : Pierre Maguelon est mort
LES DISPARUS DE 2010 9979-l10

Pierre Maguelon, qui interpétait Terrasson dans Les Brigades du Tigre, est décédé hier samedi à l'âge de 76 ans, d'une hémorragie cérébrale.
Les Brigades du Tigre sont en deuil. Pierre Maguelon, figure de la série, est mort ce samedi 10 juillet à Perpignan. Il a succombé à une hémorragie cérébrale. Il y incarnait Marcel Terrasson, dit Le Colosse de Rodez, second du commissaire Valentin (Jean-Claude Bouillon) pendant les neuf ans qu'auront duré Les Brigades du Tigre (1974-1983). Claude Desailly, créateur de la série, avait disparu en 2009. Les enquêtes de cette attachante équipe de la Brigade mobilee créées par Georges Clémenceau sont éternellement rediffusées. Orange Cinéma Séries la programme en ce moment.

Pierre Maguelon, moustache et accent du sud familiers des téléspectateurs (il était André Pagnol dans Le Temps des Secrets, le Temps des Amours sur France 2), avait fait une belle carrière au cinéma, dirigé à plusieurs reprises par Claude Sautet (Vincent; François, Paul et les autres ; Un mauvais fils) et Yves Robert (La Gloire de mon Père, Le Château de ma mère) ou encore par Jacques Demy (Trois places pour le 26) , Jean-Paul Rappeneau (Cyrano de Bergerac), Luis Bunuel, Alain Corneau, André Téchiné...


V.S. - dimanche 11 juillet 2010 à 08h58
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Message  livaste Sam 17 Juil - 10:14

Le comédien Bernard Giraudeau est mort


Par Marion Thébaud, Flore Galaud

17/07/2010 | Mise à jour : 11:56 Réactions (3)
LES DISPARUS DE 2010 Girodo10
Crédits photo : AFP
L'acteur de 63 ans, qui souffrait d'un cancer, est décédé samedi matin dans un hôpital parisien.

C'était un esprit vif, curieux, aux aguets. La maladie seule a stoppé cet élan. Bernard Giraudeau, qui souffrait d'un cancer depuis plusieurs années, est décédé samedi matin à l'âge de 63 ans dans un hôpital parisien, a annoncé son agent.

Mais jusqu'au bout, le comédien bourlingeur a lutté. C'était le comédien le plus ­entreprenant de sa génération. Acteur, il accumula les projets au théâtre, au cinéma, tâta de la comédie musicale, tourna des films, écrivit des livres… Voyageur infatigable, il n'a cessé de courir après une forme d'absolu, une quête d'identité, bref, comme Fantasio de Musset, il était insaisissable.

Né au bord de la mer à La Rochelle le 18 juin 1947, Bernard Giraudeau a peut-être connu là ses premiers désirs d'évasion, d'aventures. À 16 ans, il rejoint la Marine nationale et pendant trois ans, il sillonne les mers. A son retour, il intègre le conservatoire national d'art dramatique. Qui l'a découvert dans sa scène du concours de sortie en 1974 se souvient d'un comédien déjà prometteur, plein d'allant, séduisant et émouvant. Un parfait Figaro de Beaumarchais, la douleur aux lèvres : «Ô femme, femme, femme ! créature faible et décevante…» Il rafle le premier prix.

Le théâtre s'intéresse très vite à ce jeune premier qui refuse la notion d'emploi. Il joue La Reine de Césarée, de Brasillach, sous la direction de Jean-Laurent Cochet. Puis Sur le fil d'Arrabal dirigé par Lavelli. Mais aussi dans une comédie musicale, Attention fragile, avec Anny Duperey et dans Le Prince de Hombourg, de Kleist. Des choix pour le moins éclectiques. Mais cela tombe bien, le comédien a toujours été l'as des as pour brouiller les cartes.

Le cinéma ne l'épingle pas plus, même si le triomphe des Spécialistes, réalisé par ­Patrice Leconte en 1985, le propulse au faîte des jeunes séducteurs athlétiques au sourire insolent. Il est avec Gérard Lanvin le duo gagnant du cinéma français dans les années 1980. Très vite, il casse son image de beau gosse en tournant Poussière d'ange, d'Édouard Niermans, où il campe un flic alcoolique. Puis il revient vers le théâtre. Il joue avec Anny Duperey, Pierre Arditi et Emmanuelle Béart La Réputation ou L'amour puni d'Anouilh.


Jouer ne lui suffit plus, alors il passe à la réalisation. Il signe un téléfilm, d'abord, La Face de l'ogre, puis un long-métrage, L'Autre, tiré d'un livre d'Andrée Chedid. Et enfin, Les Caprices d'un fleuve. Cette frénésie qui le caractérise alimentée par un appétit d'entreprendre l'emmène toujours ailleurs. Cela se traduit par une filmographie où il a campé de tout : un aventurier dans Rue barbare, de Gilles Béhat, un fêlé dans Gouttes d'eau sur pierres brûlantes, de François Ozon, un ­séducteur dans L'Année des méduses, de Christopher Franck, un fragile, dans Ce jour-là, de Raoul Ruiz ou encore Molière dans le film de Véra Belmont Marquise…


Sur scène, s'il a débuté dans un boulevard Pauvre France, il a vite joué des pièces plus denses, comme les Liaisons dangereuses de Christopher Hampton d'après Laclos. Il est Valmont, face à Caroline Cellier, Merteuil. Il est l'homme des duos. On le retrouve face à Claude Rich dans K2, pièce américaine de Patrick Myers adaptée par Jean Cau, au côté de Fanny Ardant dans L'Aide-mémoire de Jean-Claude Carrière, auprès de Christiane Cohendy dans Le Libertin d'Eric-Emmanuel ­Schmitt. Puis une dernière fois avec celle qui partageait sa vie Anny Duperey en 1990 pour Le plaisir de rompre et Le Pain de ménage de Jules Renard.

Des rôles qui façonnent l'image d'un séducteur à la Delon qui aurait l'espièglerie d'un Belmondo. Il est le samouraï et le guignolo réuni. Il y a chez lui un charisme de caïd, et un allant de sportif. Un subtil mélange qui le rend inquiétant ou sympathique selon l'angle, la lumière, l'humeur. Mais c'est dans l'écriture ­finalement qu'il se dévoile avec ses doutes, ses errances, ses contradictions. Toute la complexité de l'homme éclate dans ses écrits. Il faut dire que l'écriture le séduit au moment où la maladie le rattrape. Un cancer du rein en 2001, alors qu'il joue Beckett d'Anouilh, avec une récidive quelques années plus tard qui l'empêche de jouer Richard III de Shakespeare qu'il a juste eu le temps de créer dans sa ville La Rochelle, à l'été 2004. Il apprend alors à regarder autour de lui. «J'étais un jeune coq qui gonflait ses plumes avec le talent qui lui était donné», concède-t-il dans un entretien accordé à Télérama. On ne peut pas être plus lucide.

J'aimais bien cet artiste , simple , discret .
On le savait condamné depuis qu'il avait renoncé à subir d'autres interventions !
Adieu l'artiste , tu nous manqueras !
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Message  livaste Mer 21 Juil - 11:33


Mort de Cécile Aubry, auteure du feuilleton télévisé "Belle et Sébastien"
LEMONDE.FR avec AFP | 20.07.10 | 17h27 • Mis à jour le 20.07.10 | 18h35



L'actrice, réalisatrice et écrivaine Cécile Aubry est décédée lundi soir 19 juillet à Dourdan (Essonne), d'un cancer du poumon à l'âge de 81 ans, a indiqué sa belle-fille.

Célèbre notamment pour avoir écrit le feuilleton télévisé à succès des années 1960 "Belle et Sébastien", tiré de son roman et interprété notamment par son fils Mehdi El-Glaoui, ainsi que la série "Coups de foudre", Cécile Aubry avait acquis une renommée internationale dès ses débuts, en incarnant une Manon à fossettes et au sourire faussement candide librement adapté du roman éponyme de l'abbé Prévost dans le film d'Henri-Georges Clouzot, Lion d'or à la Mostra de Venise en 1949.


Née à Paris sous le nom d'Anne-Marie Benard le 3 août 1928, elle avait débuté comme danseuse, suivant une formation de comédienne au Cours Simon. Après Manon, elle signera ensuite un contrat avec le studio américain 20th Century Fox, mais ne tournera que dans quelques films. Dans La Rose noire, elle côtoie Tyrone Power et Orson Welles et, dans Barbe-Bleue (1952) de Christian-Jaque, Hans Albers.

Après avoir épousé Si Brahim El-Glaoui, fils du pacha de Marrakech, elle avait abandonné son métier d'actrice pour devenir écrivain pour enfants, adaptant elle-même ses romans pour la télévision.

Elle est notamment l'auteure de la série des "Poly" et du feuilleton "Belle et Sébastien" qui durera trois saisons, entre 1965 et 1968, avant d'être adapté en série d'animation au Japon.
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Message  livaste Lun 9 Aoû - 8:04



Bruno Cremer, commissaire Maigret à l'écran, est mort


LES DISPARUS DE 2010 Le-com10

le 08 août 2010 à 20h52, mis à jour le 09 août 2010 à 09:03

Le comédien Bruno Cremer, qui incarna à la télévision le commissaire Maigret, est décédé samedi dans un hôpital parisien des suites d'une longue maladie, à l'âge de 80 ans, a annoncé dimanche son agent France Degand.

Le comédien Bruno Cremer, qui incarna à la télévision le commissaire Maigret, est décédé samedi dans un hôpital parisien des suites d'une longue maladie, à l'âge de 80 ans, a annoncé dimanche son agent France Degand. Le président Nicolas Sarkozy a rendu hommage dimanche à Bruno Cremer, décédé samedi, en saluant "un grand comédien cher au coeur des Français". "Le président de la République rend hommage à Bruno Cremer, acteur talentueux, figure familière et attachante de la scène française", déclare Nicolas Sarkozy dans un communiqué. Le comédien Laurent Heynemann a de son côté salué sur LCI "un très grand acteur". "Jean Anouilh a écrit Beckett pour lui", a-t-il ajouté.

Bruno Cremer était un comédien complet, son registre allant du théâtre au cinéma en passant par la télévision pour laquelle il restera un inoubliable Maigret. Il est né le 6 octobre 1929 à Saint-Mandé, près de Paris, d'une mère d'origine belge et d'un père qui prendra la nationalité belge parce que la France n'avait pas voulu l'accepter comme soldat durant la guerre, contrairement à la Belgique. Lui-même choisira la nationalité française à 18 ans.

Après ses études secondaires, il suit des cours de théâtre au Conservatoire et se consacre pendant dix ans à la scène. Il joue Shakespeare, Oscar Wilde, Jean Anouilh. Il débute au cinéma avec Alain Delon dans Quand la femme s'en mêle en 1957, mais sa carrière s'accélère en 1964 avec la 317e section de Pierre Schoendoerffer. Il devient dès lors un acteur populaire et a tourné dans plus de
110 films et téléfilms, selon son agent. Il travaille beaucoup avec Yves Boisset et Jean-Claude Brisseau et joue, entre autre dans Le Bon et le méchant de Claude Lelouch, L'Etranger de Luchino Visconti, Le Convoi de la peur de William Friedkin, Noce blanche de Jean-Claude Brisseau avec Vanessa Paradis.

Il renoue avec le long-métrage dans les années 2000

A partir de 1991, il se fait connaître du grand public grâce au commissaire Maigret, qu'il interprètera jusqu'en 2005. Mettant de côté les tournages pour le cinéma, Bruno Cremer se consacre à son rôle télévisé. Il ne renoue avec le long métrage qu'en 2000, avec le film Sous le sable de François Ozon et Mon père, il m'a sauvé la vie film autobiographique de José Giovanni. En 2002, il retrouve Pierre Schoendoerffer dans Là-haut, un roi au-dessus des nuages. Son autobiographie publiée en 2000 et intitulée Un certain jeune homme, retrace sa jeunesse, ses débuts de comédien et sa vie jusqu'au décès de son père et permet à l'acteur de se livrer avec sincérité dans un portrait sans complaisance. Bruno Cremer avait trois enfants, un fils Stéphane d'un premier mariage, et deux filles de son épouse Chantal avec laquelle il est marié depuis décembre.
le 08 août 2010 à 20:52
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Message  livaste Jeu 19 Aoû - 7:50

Mort du romancier Patrick Cauvin
B.M. | 18.08.2010, 17h54 | Mise à jour : 18h48

L'écrivain français Patrick Cauvin est décédé vendredi dernier à l'âge de 77 ans des suites d'un cancer. L'auteur du roman «E=MC2, mon amour», de son vrai nom Claude Klotz, était né le 6 octobre 1932 à Marseille.

Il est l'auteur d'une trentaine de romans dont plusieurs polars, signés sous ses deux identités. Son dernier livre «Une seconde chance» était paru chez Plon fin janvier.

C'est son roman «E=MC2, mon amour», publié en 1977, qui l'avait révélé au grand public. Cauvin, professeur de Lettres en banlieue durant dix ans, y racontait l'histoire d'amour passionnée entre deux adolescents surdoués que tout sépare. Le roman sera adapté au cinéma par George Roy Hill en 1978.

Ancien collaborateur de la revue Pilote, Cauvin a souvent travaillé pour le cinéma et la télévision. Un autre de ses romans, «Monsieur Papa», a ainsi également eu droit à une transposition sur grand écran, avec Daniel Auteuil et Claude Brasseur. Il écrit également les scénarios de deux films de Patrice Leconte, «Le Mari de la coiffeuse» avec Jean Rochefort et de «L'homme du train» avec Johnny Hallyday et toujours Jean Rochefort.

En 1997, ce supporteur fidèle de l'OM publie «Villa Vanille» puis «Présidente» en 1998 avant «Pythagore, je t'adore» en 2001, dans lequel les deux protagonistes de «E=MC2», Lauren et Daniel, se retrouvent vingt-deux ans après. Le roman connaît aussi un franc succès.
L'année suivante, Patrick Cauvin se met dans la peau de son double Claude Klotz en signant un thriller haletant, «Le sang des roses». Il écrira encore notamment «Les Pantoufles du Samouraï» (2008) et «Déclic» (2009).

L'écrivain sera incinéré au crématorium du Père Lachaise vendredi à 14 heures.


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Message  livaste Lun 30 Aoû - 20:29

Mort d'Alain Corneau : l'immense émotion du monde du cinéma

30.08.2010, 17h04 | Mise à jour : 19h42
Le décès d'Alain Corneau des suites d'un cancer dans la nuit de dimanche à lundi a suscité une immense émotion dans le milieu du cinéma et une vague d'hommages de la part des hommes politiques.

Daniel Auteuil qui avait tourné l'adaptation au cinéma du roman «Le deuxième souffle», s'est dit «sous le choc».


Au micro de RTL, Gérard Depardieu rappelle qu'il «y avait beaucoup de souffrance ces dernières semaines. Il m'avait dit : Ne viens pas me voir, ça ne sert à rien». L'acteur a tourné de nombreux films avec le réalisateur, dont «Le choix des armes», «Fort Saganne» et «Tous les matins du monde», César du meilleur film et qui avait valu à Alain Corneau celui du meilleur réalisateur en 1991.
«Il rayonnait encore d'optimisme»

Alain Chabat regrette «un mec très joyeux, enthousiaste et enjoué, un mec vraiment super». «J'avais tourné une fois avec lui pour «Le Cousin». C'était un polar, plutôt tendu et sombre, mais j'ai le souvenir d'un tournage extrêmement joyeux», raconte-t-il sur RTL.

Quant au réalisateur Claude Lelouch, également interviewé par RTL, il salue sa «bonne humeur permanente. Je l'ai croisé quand il était malade et il rayonnait encore d'optimisme». «C'est un homme qui aimait le cinéma et qui l'a servi. Il ne méprisait jamais le public. Il y a une tradition Corneau, un style Corneau. Il fait partie des quelques metteurs en scène dont on reconnait l'écriture». Claude Lelouch avait produit le film «Ça n'arrive qu'aux autres» dans lequel Alain Corneau - alors assistant-réalisateur - avait rencontré sa future compagne Nadine Trintignant.

«Un art de musique autant que d'image»

Les politiques ont également rendu hommage à Alain Corneau. Nicolas Sarkozy a salué un «grand réalisateur» qui «pratiquait le cinéma comme un art de musique autant que d'image». Il voit aussi en lui un «homme courageux qui a su défendre les droits des auteurs en toutes circonstances, sans jamais céder à la démagogie».

Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, regrette «un cinéaste extraordinairement éclectique» doté d'un «talent magistral pour le film noir». Pour le Premier ministre, François Fillon, il restera comme «un maître incontesté du cinéma d'atmosphère».

Pour la première secrétaire du PS, Martine Aubry, Alain Corneau «a marqué notre mémoire collective».

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Message  livaste Mar 31 Aoû - 18:58

Laurent Fignon est mort
Mots clés : Cyclisme

Guillaume Loisy (Sport24.com)
31/08/2010 | Mise à jour : 16:37 Réactions (107)

Laurent Fignon s'est éteint à l'âge de 50 ans

LES DISPARUS DE 2010 Sport210

L'ancien champion cycliste français Laurent Fignon est décédé mardi des suites d'un cancer. Il avait 50 ans.

Le cyclisme français pleure une légende. Laurent Fignon, double vainqueur du Tour de France (1983 et 1984) est décédé mardi des suites d'un cancer à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. L'ancien coureur devenu consultant pour la télévision avait 50 ans. Lundi soir, Lance Armstrong, survivant d'un cancer des testicules et proche de Fignon, lui avait lancé un dernier message via Twitter, «Allez Laurent !!!». Cette fois, la maladie a été la plus forte.

Une légende du Tour
Né à Paris dans le XIIIe arrondissement le 12 août 1960, Laurent Fignon avait débuté sa carrière de cyclisme professionnel en 1982 chez Renault, aux côtés de Bernard Hinault et sous les ordres de Cyrille Guimard. Aux côtés des deux champions, le Parisien gravit rapidement les échelons en remportant le Critérium International dès sa première saison. Lieutenant de Hinault sur le Giro puis la Vuelta, deux courses remportées par le Breton, Fignon roule sur les traces du maître en s'imposant en 1983 dans le Tour de France. Une édition à laquelle Hinault ne participe pas. A 23 ans, la carrière du «blond à lunettes» est lancée. L'année suivante, Fignon confirme en signant une nouvelle victoire dans la Grande Boucle. Impérial en montagne, il surclasse son ancien mentor devenu adversaire. Roi des Alpes, il est alors au sommet de sa carrière. Des blessures à répétition l'empêcheront de briller dans les éditions suivantes mais ses victoires à Milan-San Remo (1988, 1989) lui confèrent toujours un statut de grand parmi le peloton. En 1989, il écrit malgré lui une nouvelle page de la légende du Tour de France en échouant à 8 secondes de l'Américain Greg Lemond lors d'un contre-la-montre sur les Champs-Elysées resté dans toutes les mémoires. Fignon ne remportera jamais de 3e Tour de France mais s'imposera dans le Tour d'Italie (1989).

Un consultant franc et incisif
En 1993, après onze ans chez les professionnels, il décide de raccrocher son vélo après un abandon dans le Tour de France. Organisateur de courses (notamment Paris-Nice) sous l'égide de «Laurent Fignon Organisation», qu'il vendra plus tard au groupe Amaury, Fignon s'était reconverti consultant pour la télévision. Après avoir fait ses armes derrière le micro chez Eurosport, il avait rejoint France Télévisions en 2006 ainsi qu'Europe 1 en 2008 et impose son style incisif et plein de franchise. Le 14 juin 2009, il annonce qu'il souffre d'un cancer des voies digestives mais ne renonce pas à son métier de consultant. Dans un livre intitulé «Nous étions jeunes et insouciants» sorti l'année dernière, l'ancien coureur reconnait avoir pris des amphétamines et de la cortisone durant sa carrière. Très affaibli par son traitement, il avait tout de même tenu sa place lors de la dernière Grande Boucle aux côtés de Thierry Adam pour ce qui constituera la dernière course d'un très grand champion.

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