Taxe carbone , le gouvernement prendra aux classes laborieuses pour donner aux autres

un truc a dire encore : il n'est nullement question de rembourser les entreprises avec cette taxe ; il y aura donc une redistribution de taxe aux collectivités locales....la part entreprises ! ce que je trouve logique , les entreprises routières utilisent les routes , le rail-fret , le "pénichage" de + en + .... il est logique qu'ils contribuent à l'entretien des réseaux routiers , ferroviaires, fluviales !... il n'est par contre nullement question de baisse du coût du travail dans les propos de Sarko .. mais peut-être que ce l'est du fait de ne pas taxer en carbone à hauteur de ce qu'est la TP.

edit:

ce qui m'intrigue c'est comment feront-ils pour calculer le CO2 émis par les entreprises dans quelques années .... celles qui auront investi dans des panneaux solaires , photovoltaïques ,récupération des eaux de pluie afin d'arroser leur devanture fleuri et accueillante , investi dans des voitures et camions propres , poubelles réccup' ,toilettes "sèches" , parking équipés de rechargeurs de batteries , investissements dans la recherches environnementales , reboisement environnemental de leur terrain , plantes dépolluantes de l'environnement intérieur des bureaux, ...paieront-elles encore cette fameuse taxe si elles autogèrent leur consommation d'énergie ?

c'est une énormité , même cette taxe que seules les entreprises françaises payeront !
Une stupidité sans nom , à moins que le but soit de faire délocaliser les dernières entreprises installées en France !
on nous avait promis moins de taxes de fait on en aura davantage !
Et c'est du pipeau de croire que nous serons rembourser des sommes payées pour le chaufage cet hiver .
Mon frangin habite dans l'est , l'hiver le - 17 est fréquent il lui faut 2 cuves de fuel pour faire la saison , cetet taxe inique va donc léser toutes les régions qui connaissent des hivers rigoureux , l'est , le nord , les Alpes , les Pyrénées ,le centre et j'en oublie !
C'est vraiment une honte !

livaste a écrit:c'est une énormité , même cette taxe que seules les entreprises françaises payeront !
Une stupidité sans nom , à moins que le but soit de faire délocaliser les dernières entreprises installées en France !
on nous avait promis moins de taxes de fait on en aura davantage !
Et c'est du pipeau de croire que nous serons rembourser des sommes payées pour le chaufage cet hiver .
Mon frangin habite dans l'est , l'hiver le - 17 est fréquent il lui faut 2 cuves de fuel pour faire la saison , cetet taxe inique va donc léser toutes les régions qui connaissent des hivers rigoureux , l'est , le nord , les Alpes , les Pyrénées ,le centre et j'en oublie !
C'est vraiment une honte !

s"il avait une cuve autre ...qui consomme moins , ou avec un autre système de chauffage , avec une isolation plus efficace... peut-être paierait-il moins sa consommation de fioul ou d'une autre énergie .
Il existe des compensations fiscales , budgetaire pour mieux s'équiper .
je ne dis pas qu'il le peut ; il est illusoire de croire qu'avec un crédit à taux zéro tout le monde peut emprunter pour rénover son chez soi mais , dans l'absolu le gouvernement a mis des mesures avantageuses pour réduire le coût de consommation énergétique au service des français .

oui Franline s'il était moins douillets et qu'il supporte que l'eau gèle dans ses canalisations , il pourrait , comme au MA ne pas chauffer !
Et Sarko , et con bandit ,et hulot , tu crois qu'ils en chauffent pas l'hiver , tu crois que l'Elysée ne rejette pas de carbone ?

Plus de taxes , voilà qu'il n'avait pas promis !

je ne te parle pas Livaste de ne pas chauffer mais d'améliorer son isolation , investir grâce au crédit à taux zéro dans un système de chauffage moins gourmand .
je ne l'accuse pas , je propose ,je suggère juste des pistes .

edit :

je dis ça parce que lorsque j'habitais le Muy , nous avions refait l'isolation des combles , investi dans une clim réversible et , EDF nous avait remboursé 500€ .... on avait apprécié le gain en plus d'un chauffage plus efficace que le poele à bois(trop chaud) ou le chauffage électrique (trop budgétivore).

il n'a pas attendu tes conseils pour se doter d'une isolation performante , il n'a pas attendu les conseils de Sarko pour se doter de chaudière dernier cri ( et encore lui il en a les moyens )!

ne t'en prend pas à moi Livaste, je ne faisais que suggérer ce que j'ai pu faire dans le passé moi-même et , j'ai effectivement pu économiser en coût énergétique .

oui mais en l'occurence , à part ne pas chauffer , il ne peut rien améliorer .

Franline, pour avoir une installation qui consomme moins, encore faut il avoir les moyens de l'installer.

D'autres pistes, autrement plus sérieuse auraient pu être envisagée et c'est pourquoi je continue à penser que le Gouvernement se laisse embarquer dans une vision etriquée du phénomène environnemental preconisé par les Verts.

les Verts ne semblent pas du même avis que toi !
sinon,Livaste a précisé que son frère avait les moyens .... qu'il a fait tous les travaux nécessaires ; il ne devrait donc pas consommer 2 cuves de fioul par an .J'ai pu vivre en Alsace dans une maison de 180m2 vieille de 150 ans et , dieu sait combien les hivers sont rudes là bas , je consommais 1 cuve par hiver de 1000l....c'était en 97.
sinon, j'avais bien précisé que tout le monde ne peut pas emprunter Patriote ....tu peux me relire c'est écrit plus haut ; je ne suis pas non plus naïve.
des décisions ont été prises dans le Grenelle de l'environnement II pour avantager aussi les propriétaires ET locataires afin d'améliorer l'habitat .

Sinon, quelles pistes devraient envisagées le gouvernement au juste , autre que celles ci ? s'abstenir et espérer.... j'aurais apprécier , pour mon porte-monnaie ! j'aurais aussi apprécié qu'il fasse pression sur les pays de l'UE pourtant présidés par la Suède ; grand pays donneur de leçons sur l'environnement justement ..... pour taxer tous les pays ne respectant pas les normes environnementales ! ...mais demande ça à la Bulgarie , la Hongrie ,.... certains en sont encore à la charrue et aux boeufs ; pensent-ils rester à cet état archaïque de l'évolution de la société pour se sentir à la pointe de la non-pollution ?

Bref, il faut plus+ que s'appeler Sarkozy pour convaincre des cons .

Je suis entièrement d'accord avec toi....Plutôt que de se fourvoyer dans une taxe carbonne qui aboutira à la mise en place d'une usine à gaz fiscale, le Gouvernement, au travers les élus de droite au parlement européen aurait du exiger la mise enplace d'une taxe environnementale qui frapperait les produits venant des pays ne respectant aucune norme et prouduisant donc au detriment des enjeux ecologiques.

Cela aurait eu le mérite de la coherence, aurait dissuadé de cautionner de telles productions irresponsables tout en se situant à la hauteur de l'enjeu, la France ne rejettant que le 5/1000ème du CO2 mondial, conséquence bien derisoire face aux 3 pays qui en rejettent les 50% (Inde, Etats Unis et Chine, sans parler de la Russie)

Pourquoi le MPF et le FN ne l'ont pas fait.

Le fait qu'ils n'aient jamais eu le pouvoir y est sans doute pour beaucoup

Bertolt_Brecht a écrit:Le fait qu'ils n'aient jamais eu le pouvoir y est sans doute pour beaucoup

Je parlais des votes au parlement européen.

Au temps pour moi.

un pelé et trois tondus n'ont jamais pu influencer quoique ce soit.

sinon, il me semble que le gouvernement attende Copenhague pour agir ... influencer le plus de pays possible à la sensibilisation climatique afin de faire changer quelques règles au sein de l'OMC pour ensuite faire passer cette taxe aux frontières européennes avec des arguments moins "nationalistes"....plus "écologiquement moraux"et financièrement rentable.

Sauf que :

On connait le dilemne du prisonnier : trois complices sont dans une cellule, ils auraient interêt à coopérer entre eux, mais chacun joue son propre jeu. Une application de la théorie des jeux à la réunion de Copenhague

Article d' Éloi Laurent et Jacques Le Cacheux (OFCE, Centre de recherche en économie de Sciences Po).

La partie qui se joue avant le sommet de Copenhague sur le climat ressemble à s’y méprendre, depuis quelques mois, à un classique dilemme du prisonnier : les États-nations auraient tout intérêt à coopérer pour éviter le pire, mais l’attrait de gains qu’ils croient pouvoir obtenir aux dépens des autres semble les pousser inexorablement vers la plus mauvaise des solutions pour tous.

Au centre de ce jeu se trouvent les trois plus grands émetteurs de gaz à effet de serre (GES) : la Chine, les États-Unis et l’Union européenne (en 2007, ils représentaient respectivement 21 %, 20 % et 14 % des émissions mondiales de GES, l’Inde et la Russie, les deux suivants, ne comptant que pour 4 % et 6 %). Si une seule de ces trois puissances se tenait à l’écart d’un éventuel accord à Copenhague, celui-ci serait privé de toute portée réelle.

Dans cette partie en triangle, un joueur aura l’avantage d’abattre ses cartes en dernier : la Chine. Cette position privilégiée découle de la responsabilité historique des pays développés dans le changement climatique, 77 % des émissions cumulées depuis le 18e siècle leur étant imputables (la Chine est responsable d’environ 7 % de ce total, soit dix fois moins). Qui plus est, près de la moitié de l’augmentation, de 2002 à 2007, de la part chinoise dans les émissions mondiales (de 14 % à 21 %) peut être attribuée aux exportations de biens manufacturés vers les pays développés et non à des sources intérieures.

La séquence idéale de négociation de Copenhague est donc la suivante : les États-Unis et l’Union européenne donnent l’exemple de politiques ambitieuses pour ouvrir la voie à un accord proche du consensus scientifique, fédèrent autour de cet accord les pays développés pour finalement convaincre la Chine et les pays émergents d’accepter un mode durable de développement économique garanti par des cibles contraignantes de réduction de GES.

C’est ici que les États-Unis et l’Union européenne sont tentés de bluffer, ce qui revient dans le contexte écologique mondial à jouer, au sens propre, avec le feu. Partenaires commerciaux majeurs l’un de l’autre également embourbés dans une récession vertigineuse, la tentation est grande pour eux d’interpréter à tort leur effort commun comme un jeu à somme nulle et de tenter de pousser leur avantage l’un au détriment de l’autre. D’autant qu’ils ont chacun des arguments convaincants à faire valoir : l’UE peut se prévaloir de sa position de leader mondial contre le
changement climatique pour relâcher son effort et exiger des États-Unis au moins une mise à niveau avant toute concession supplémentaire ; l’administration Obama peut se targuer de vouloir rompre avec l’aveuglement obscurantiste de l’administration Bush, et réclamer la mansuétude européenne dans un contexte politique intérieur fragilisé par les affrontements partisans et la multiplicité des chantiers engagés.

À six mois de Copenhague, cette configuration géopolitique se traduit par un grand bluff dont les conséquences pourraient s’avérer tout simplement catastrophiques. Avec le « paquet climaténergie », l’Union européenne a conclu en décembre dernier un accord passoire, très en retrait par rapport à ses ambitions du printemps 2007 et dont l’efficacité écologique paraît douteuse. L’administration Obama s’emploie de son côté à donner des gages idéologiques aux Républicains et des assurances économiques aux Démocrates qui, mis ensemble, rendent
irréaliste, voire virtuelle, la stratégie américaine de développement durable.

Or, il faudra plus que des transferts substantiels, financiers et technologiques pour convaincre la Chine de jouer le jeu de Copenhague : l’élément essentiel qui la fera basculer dans un développement durable profitable à toute la planète est la crédibilité des engagements américains et européens.

À ce stade, cette crédibilité fait défaut.

http://energie.lexpansion.com/articles/climat/2009/06/Sommet-de-Copenhague--le-grand-bluff/

Il faut tout faire pour déclencher la décision.

Tout est bon pour ne rien faire : les doutes scientifiques, comme le sentiment d’impuissance face à l’immensité des besoins. A l’époque Bush, à quoi bon faire des efforts alors que les Américains refusent de mettre en question l’American way of life ? Et maintenant, à quoi bon puisque l’Amérique d’Obama a décidé de prendre le leadership de la lutte contre l’effet de serre ?
C’est un des drames du développement durable : il est le plus souvent présenté comme une obligation morale, du Nord vis-à-vis du Sud, et de la génération actuelle vis-à-vis des générations futures. Bien sûr, cette obligation morale existe, mais elle ne suffit pas à déclencher le passage à l’acte. La morale et le business ne cohabitent pas toujours très bien. Tant que la perception « moralisante » du développement durable sera dominante, les gens « sérieux », les décideurs, les financiers, ne le prendront que comme une contrainte, au lieu d’en faire une opportunité.

http://energie.lexpansion.com/articles/climat/2009/06/Copenhague--le-climat-doit-etre-une-bonne-affaire/
on sent bien que ce sera encore un sommet qui ne servira à rien à moins d'un miracle ....ahhhhhhhhh mais, on a Obama le messie !!!

"un pelé et trois tondus n'ont jamais pu influencer quoique ce soit."

!Alors pourquoi voter pour un pelé et trois tondus !

Georges a écrit:"un pelé et trois tondus n'ont jamais pu influencer quoique ce soit."

!Alors pourquoi voter pour un pelé et trois tondus !

par conviction en espérant que l'influence de ses idées grandisse au fil du temps.... un peu comme au NPA je suppose.

La France ne rejette que les 5/1000ème du CO2 lorsque 3 pays seulement en rejette les 50%...Voilà une réalité qui aurait du inciter le Gouvernement à prevoir une taxe carbone mais qui ne s'appliquerait qu'aux produits provenant de ces pays peu respectueux de l'environnement.

Cela aurait eu le mérite de la coherence et de l'efficacité, sans parler de la justice qu'une telle mesure represente en comparaison à la fragilisation de la reprise et du pouvoir d'achat.