Le plan américain profite aux Bourses européennes
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Le plan américain profite aux Bourses européennes
Bourse : Paris profite du plan américain
23.03.2009, 19h06 | Mise à jour : 21h27
23.03.2009, 19h06 | Mise à jour : 21h27
Tous les articles de la rubrique Leparisien.fr avec AFPParis a débuté la semaine sur une note optimiste, avec un rebond des valeurs financières. Ce lundi, le CAC 40 a gagné 2,81% à 2.869,57 points. Comme les autres marchés européens (Londres a pris 2,86%, Francfort 2,65% et l'Eurostoxx 50 3,35%), la Bourse française s'est emballée dans le sillage de Wall Street qui a fini en trombe (Dow Jones: +6,89%, Nasdaq +6,39%).
Les Etats-Unis font la chasse aux prêts douteux
Washington a mis au point un nouveau «programme d'investissement public-privé», qui lèvera des fonds afin de créer de toutes pièces un marché pour les actions et prêts douteux émis par les banques, a expliqué Tim Geithner, le secrétaire d'Etat au Trésor dans une tribune du Wall Street Journal. «Le programme d'investissement public-privé fournira initialement 500 milliards de dollars avec la possibilité d'être porté à mille milliards de dollars», a souligné le secrétaire d'Etat américain.
Il a répété lundi que l'économie américaine avait besoin d'un système financier fonctionnel pour pouvoir repartir, et que l'Etat devait lui même se mouiller pour inciter les investisseurs à revenir sur les marchés. Selon le Trésor américain, la présence d'actifs invendables dans les bilans des banques est à l'origine de la crise du crédit et les empêche de prêter autant qu'elles le pourraient avec des bilans «propres».
Le rebond de BNP Paribas et de Société générale
Cette annonce a propulsé les valeurs financières. Ainsi, BNP Paribas a progressé de 9% à 34,50 euros, Natixis de 7,91% à 1,36 euro, Axa de 5,75% à 9,90 euros, Société Générale de 8,74% à 31,80 euros et Crédit Agricole de 5,61% à 9,17 euros.
«Aujourd'hui, ce qui intéresse les investisseurs, c'est le sauvetage des banques. (...) Tout le monde sait que le marché repartira avec les banques, explique Frédéric Rozier, gérant d'actions chez Meeschaert Gestion Privée. Les volumes sont encore trop faibles pour valider le rebond» mais un retour du CAC 40 à 3.000 points n'est toutefois pas à exclure à court terme.
Du côté des valeurs, les industrielles comme ArcelorMittal (+4,10% à 14,72 euros) ou Alstom (+4,46% à 41,14 euros) sont restées dans le haut de la cote. Air France-KLM a de son côté pris 2,52% à 7,23 euros après avoir manifesté son intérêt pour la compagnie aérienne tchèque CSA, en passe d'être privatisée.
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Crise: le directeur du FMI douche l'optimisme à peine naissant des marchés
23.03.2009, 18h47
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23.03.2009, 18h47
Le directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn a mis en garde lundi à Genève contre la situation "extrêmement inquiétante" de l'économie mondiale, douchant les premier signes d'optimismes venant tout juste de redonner des couleurs aux marchés.
"La situation est inquiétante et difficile (...) elle constitue le premier revers en plus de 50 ans pour la croissance mondiale", s'est alarmé M. Strauss-Kahn s'appuyant sur les dernières prévisions du FMI faisant état d'une récession mondiale pour l'année se situant entre 0,5 et 1%.
La contraction devrait être plus sévère parmi les pays les plus industrialisés (-3%) mais les économies émergentes sont à leur tour "durement frappées", a-t-il ajouté, dressant un tableau peu réjouissant des menaces qui planent sur le monde.
"Tout ceci va bouleverser de façon spectaculaire le chômage dans de nombreux pays" et "menace de jeter des millions de personnes dans la pauvreté", s'est alarmé le directeur du FMI.
Citant les données "effrayantes" du Bureau international du travail et de la Banque mondiale, le Français a rappelé que 50 millions de personnes étaient susceptibles de perdre leur emploi en raison de la débâcle économique actuelle tandis que 46 millions pourraient tomber dans la pauvreté.
Une situation qui, selon lui, pourrait non seulement conduire à des troubles sociaux mais aussi alimenter des guerres: "ceci peut constituer la racine d'agitation sociale, menacer la démocratie et peut-être même, dans certains cas, se terminer en guerre", a-t-il avancé.
Des propos alarmistes qui vont à rebours de l'optimisme tout juste naissant des marchés.
Dopées par l'annonce de la Maison Blanche d'un plan pouvant aller jusqu'à 1.000 milliards de dollars pour débarrasser les banques de leurs actifs douteux, les Bourses mondiales rebondissaient fortement lundi, Tokyo prenant 3,39% tandis que Londres clôturait sur un gain de 2,86%, Paris de 2,81%. Quant à New-York, il prenait plus de 4% vers 15H00 GMT.
Outre le plan américain, les investisseurs s'accrochent manifestement aux messages survenus ces derniers temps tentant de vendre l'idée que le bout du tunnel n'est peut-être pas si loin.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet a ainsi assuré le 9 mars que l'économie mondiale se rapprochait "du moment de la reprise". Mercredi, il a laissé entendre que 2010 serait "peut être l'année d'une reprise modérée".
Et dimanche une des principales conseillères économiques du président américain Barack Obama, Christina Romer, s'est dite "extrêmement confiante" de voir dans un an des signes de reprise aux Etats-Unis.
Le directeur du FMI s'est pour sa part montré prudent sur cette question: "il y a une possibilité de reprise en 2010 mais cela dépendra de certaines conditions" et en particulier "des politiques audacieuses mises en oeuvre par les gouvernements", a-t-il prévenu.
"Mais il faut agir maintenant", a-t-il insisté, plaidant, une dizaine de jours avant le sommet du G20 à Londres, pour une relance massive par la demande, dans la mesure où les politiques monétaires ont atteint leurs "limites" après l'utilisation par les banques centrales de mesures "non conventionnelles".
Enfin, se donnant un ton aux connotations socialistes inattendues pour le FMI, Dominique Strauss-Kahn a assuré que le Fonds allait désormais lutter contre les fléaux mondiaux, en posant une nouvelle "conditionnalité sociale" pour l'octroi de ses prêts.
"Une partie de l'aide devra être utilisée pour protéger les plus vulnérables" notamment avec des "filets de sécurité" sociaux, a-t-il martelé.
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