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Nicolas SARKOZY s'installe dans l'impopularité !

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Nicolas SARKOZY s'installe dans l'impopularité ! Empty Nicolas SARKOZY s'installe dans l'impopularité !

Message  Jeanclaude Ven 27 Fév - 18:27

Sarkozy s'installe dans l'impopularité mais reste sûr de lui

©️ 2009 AFP (Filippo Montef0rte)

Englué dans les difficultés, de l'interminable crise antillaise à l'affaire Pérol en passant par les mauvais chiffres répétés du chômage, Nicolas Sarkozy s'est installé dans l'impopularité mais continue, malgré les critiques, à afficher une foi inébranlable dans sa méthode.

Depuis un mois, les sondages se suivent et se ressemblent tous. La cote de confiance du président y dégringole au point de flirter avec l'étiage atteint il y a un an lorsque les Français lui reprochaient amèrement sa période "bling bling".

Dernières études: moins 7 points dans le baromètre Ifop pour le Journal du Dimanche à 37% de satisfaits, et moins 6 dans celui réalisé par BVA pour Orange, L'Express et France-Inter à 41% de satisfaits.

Et les critiques pleuvent de toutes parts.
- Contre une politique économique qui, pour la gauche et les syndicats, a oublié la consommation mais, pour le Medef, fait la part trop belle au social.
- Contre son intervention tardive dans la crise en Guadeloupe.
- Ou encore conntre la nomination contestée de son collaborateur François Pérol à la tête du groupe Banque populaire/Caisse d'épargne.

A en croire son entourage, Nicolas Sarkozy reste toutefois serein face à cet empilement d'ennuis. Il ne veut y voir que la traduction "normale" du jeu politique et de l'inquiétude des Français face à la crise.

"Que voulez-vous que les socialistes disent d'autre ?", soupire-t-on à l'Elysée. "Depuis le début de la crise, nous n'avons pas fait une seule erreur", se félicite-t-on, "le sommet social a apaisé les manifestations et le calme est revenu en Guadeloupe".

Quant à sa chute dans les sondages, le chef de l'Etat fait mine de s'en désintéresser. "Ce n'est pas parce que les gens rouspètent à cause de la crise qu'ils n'ont plus confiance en lui", estime-t-on à l'Elysée, "vous croyez vraiment qu'ils se disent qu'est-ce que ce serait mieux avec François Bayrou ou avec Ségolène Royal ?"

Si elle ne semble pas perturber outre-mesure le locataire du "château", sa chute dans les sondages commence toutefois à agiter les rangs de sa majorité, où certains pointent du doigt les dangers de la "méthode" Sarkozy.
"Par temps calme, les défauts du président ont été acceptés comme une contrepartie de son volontarisme", estime le député UMP Hervé Mariton, "mais dans la tempête, ils ont plus de mal à passer".


Avec d'autres, l'élu villepiniste de la Drôme lui reproche de "ne pas faire de l'emploi sa seule priorité", "le suremballage médiatique de ses annonces" et un "manque de respect des corps intermédiaires". "Une correction est nécessaire pour éviter d'aller de blocage en blocage", avertit M. Mariton.

Un conseil que le chef de l'Etat balaie d'un revers de main, tout comme la perspective d'une mise en retrait pour cause de surexposition médiatique. "En période de crise, ce que les gens veulent, c'est que le capitaine mène le bateau, qu'il fasse le travail, qu'il prenne des paquets de mer sur les épaules et qu'il ramène le bateau au port", tranche-t-on à l'Elysée.

Dans les semaines qui viennent, Nicolas Sarkozy entend donc bien continuer à tenir le haut de l'affiche, malgré les difficultés. "Les prochains mois seront encore mauvais", pronostique-t-on, "le plan de relance ne portera pas ses fruits avant avril, mai ou même juin".

Alors le chef de l'Etat mise donc sur le facteur temps. "Un peu plus de trois ans encore" le séparent de 2012, fait valoir son entourage, rappelant que leur impopularité n'avait pas empêché les réélections de François Mitterrand en 1988 ou de Jacques Chirac en 2002. "Nous avons du temps", insiste-t-on, "le calendrier politique est raccord avec le calendrier économique".

Dernière mise à jour le: Vendredi 27 Février 2009, 11:17

Jeanclaude
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Message  Invité Ven 27 Fév - 20:26

bof.

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Message  Jeanclaude Sam 28 Fév - 8:22

Paffffffff !

tu es limitée en arguments sur ce sujet ? Razz

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Message  livaste Sam 28 Fév - 9:12

c'estsurtout que cela n'en vaut pas la peine .
la popularité des chefs d'états est malmenée pendant la crise , et spécialement en France où les gauchistes font propagande permanete , préparant déjà 20142 , d'ailleurs sont tellement préoccupés par leur propores avenir qu'ils ne proposent rien se contentent de dire non à tout ,se comtente de faire la propagande puisque l'avenir de la France ils s'en tapent comme c'est pas possible !!!
Il n'y a qu'en France que les partis d'opposition préfèrent ainsi faire crever leur pays , semant la merde , agitant le drapeau rouge , allumant des incendies !
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Message  Invité Sam 28 Fév - 9:35

Jean-Claude a écrit:Paffffffff !

tu es limitée en arguments sur ce sujet ? Razz

En même temps, que dire sur le sujet? c'est bien, c'est pas bien...?

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Message  Invité Sam 28 Fév - 10:37

c'est...bof. rien de particulier a dire .En plus ses posts sont tellement longs et je suis en week-end ... clown

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Message  Jeanclaude Sam 28 Fév - 15:18

livaste a écrit:c'estsurtout que cela n'en vaut pas la peine .
la popularité des chefs d'états est malmenée pendant la crise , et spécialement en France où les gauchistes font propagande permanete , préparant déjà 20142 , d'ailleurs sont tellement préoccupés par leur propores avenir qu'ils ne proposent rien se contentent de dire non à tout ,se comtente de faire la propagande puisque l'avenir de la France ils s'en tapent comme c'est pas possible !!!
Il n'y a qu'en France que les partis d'opposition préfèrent ainsi faire crever leur pays , semant la merde , agitant le drapeau rouge , allumant des incendies !

Tu as la berlue ou tu ne sais pas lire ! Tu n'as pas constaté que même dans les rangs de la majorité le sarkozysme commençait à devenir "impopulaire " ... !
Des propositions de l'opposition il y en a et il y en aura ... mais l'opposition est minoritaire et de ce fait la majorité présidentielle UMPiste fait ce que bon lui semble sans bien même tenir compte des observations des opposants. J'ai regardé les débats de la commission Balladur hier après-midi sur LCP ... c'est afflligeant la manière dont sont malmenés les opposants au régime sarkozyste !
Il me semble que la droite majoritaire se préoccupe également de l'échéance de 2012 ... ou prouve moi le contraire. C'est ça la vie certains professionnels de la politique ( je ne vais pas les nommer ).
C'est quoi ces conneries de drapeaux rouges partout, et des incendies partout ? Tu te crois en Guadeloupe ?

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Message  Jeanclaude Sam 28 Fév - 15:19

franline a écrit:c'est...bof. rien de particulier a dire .En plus ses posts sont tellement longs et je suis en week-end ... clown

Razz Razz J'avais oublié que lorsqu'un texte dépasse 10 lignes tu te lasses, sauf pour tes messages ! pirat

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Message  Invité Sam 28 Fév - 16:49

non pas du tout mais les tiens piquent les yeux.

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Message  Jeanclaude Sam 28 Fév - 19:27

franline a écrit:non pas du tout mais les tiens piquent les yeux.

Je comprends cette douleur aux yeux ... le texte n'est pas très agréable à lire pour quelqu'un de l'UMP j'en conviens !

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Nicolas SARKOZY s'installe dans l'impopularité ! Empty Un bon plan de relance !

Message  Jeanclaude Sam 28 Fév - 19:33

A méditer par nos gouvernants et en particulier notre Président

Qu'est-ce qu'un bon plan de relance ?

Pour lutter efficacement contre une récession, l'intervention de l'Etat doit être massive, coordonnée et rapide. A la lumière de ces critères, le plan de relance français paraît toujours insuffisant : le sommet social du 18 février, malgré les propositions nouvelles, n'a pas changé la donne.

La crise actuelle est due à un double phénomène : d'abord une contraction du crédit, ensuite une réduction de la dépense privée.

Les deux phénomènes ont évidemment des liens : pour une part, c'est parce que les banques hésitent à prêter que la demande privée se réduit. Mais ils ne se réduisent pas l'un à l'autre : c'est aussi parce que les entreprises et les ménages anticipent des difficultés que les premières réduisent leurs investissements et les seconds accroissent leur épargne.

Pour sortir de la crise, il faut donc parvenir à réduire cette contraction de la demande privée, ou, à défaut, à la compenser par un accroissement d'ampleur comparable de la demande publique.

Par exemple, aux Etats-Unis, le plan Obama voté le 16 février représente une injection de dépenses publiques (ou, ce qui revient à peu près au même, une réduction de prélèvements publics) de 780 milliards, soit 5,5 % du PIB américain en 2008. Parce que c'est à peu près l'ampleur prévue de la récession cumulée entre juillet dernier et décembre 2009, le but de l'opération étant de ranimer l'activité économique à hauteur de cette perte, afin d'arrêter de stopper rapidement le cercle vicieux à la baisse engendré par les interdépendances économiques.
Un bon plan de relance est donc d'abord un plan injectant des fonds publics à hauteur de l'importance de la récession mesurée et anticipée.

Mais un bon plan de relance ne se réduit pas à une grandeur quantitative. Son contenu importe également, et ceci de trois façons.

La relance : un effort coordonné

D'abord, il doit chercher à ce que les « fuites » soient les moins importantes possibles. Les « fuites » sont de deux types : il s'agit des importations induites par le surplus de revenu injecté par le plan de relance (dans ce cas, une partie de la dépense publique profite à d'autres pays), ou d'épargne accrue de la part de ceux qui bénéficient de la relance (et dans ce cas, une partie de la dépense publique est stérilisée au lieu de circuler et d'engendrer de l'activité).

Au sein d'une zone économique très intégrée comme l'Union européenne où, en moyenne, le commerce extérieur de chaque pays est effectué à hauteur des deux tiers avec d'autres pays de l'Union, on peut éviter ou réduire le risque inhérent au premier type de « fuites » en coordonnant les plans de relance : s'ils sont simultanés et d'ampleur comparable, il n'y a aucune raison pour que les « fuites » des uns ne compensent pas à hauteur des deux tiers les « fuites » des autres.

Malheureusement, cette coordination n'existe pas, ce qui pousse chaque pays à jouer « perso », au risque d'être accusé de protectionnisme déguisé. Pour réduire ce risque de fuites, il faut donc choisir des types de relance minorant les importations induites. Par exemple l'investissement en logements sociaux est peu générateur d'importations, et serait à la fois porteur d'avenir meilleur pour les nombreux mal logés, facteur de modération des loyers dans le parc privé et source de commandes bienvenues pour le secteur du bâtiment aujourd'hui très touché par la récession.

Quant à l'épargne, pour empêcher qu'elle ne s'accroisse, on peut en réduire la rémunération, mais on peut aussi améliorer la couverture sociale, ce qui réduit d'autant l'épargne de précaution.
On peut surtout veiller à ce que la relance soit ciblée sur les ménages les plus dépensiers, c'est-à-dire les ménages du bas de la première partie de la distribution des revenus.

Ce qui écarte les baisses d'impôts à destination des mieux lotis (ISF ou même impôt sur le revenu, sauf si, dans ce dernier cas, on agit sur les tranches du bas et uniquement sur ceux qui sont imposables à cette seule tranche. Aux Etats-Unis (et bon nombre d'autres pays), la problématique est assez différente, dans la mesure où plus de 80 % des ménages acquittent un impôt sur le revenu.

La relance : une intervention rapide

Ensuite, il faut que l'argent injecté soit dépensé rapidement. S'il faut cinq ans pour y parvenir - c'est le délai minimal dans certains grands travaux, comme la construction d'une ligne de chemin de fer à grande vitesse ou la construction d'un réacteur nucléaire -, les fonds publics seront comme les carabiniers, arrivant toujours en retard.

Or le retard, c'est plus que du retard : c'est aussi une aggravation, du fait du cercle vicieux engendré par les anticipations négatives. Ce qui écarte les propositions trop axées sur de grands travaux ou des investissements exigeant du temps et plaide en faveur d'un soutien aux plus démunis.

Cela conduit à privilégier plutôt les mesures qui soutiennent la consommation (ce qui est en partie contradictoire avec le souci de réduire autant que possible les importations, car les achats de biens de consommation sont très riches en importations).

Mais on peut imaginer des plans de relance mixtes, sous forme de détaxation totale des investissements « verts » des entreprises ou des ménages (ou, si la détaxation n'est pas possible, puisqu'elle requiert un accord européen unanime, des subventions compensatrices) et sous forme d'aides sociales accrues (ou de réduction d'impôts) aux ménages. Une mesure bienvenue serait, par exemple, que les jeunes travailleurs au chômage non indemnisé puissent bénéficier d'une couverture publique contre le chômage, sous forme d'une indemnisation proportionnée au nombre de jours travaillés.

La relance : une injection réversible

Enfin, il faut que cette injection soit réversible. Car elle n'a pas vocation à durer plus longtemps que la récession et doit pouvoir être arrêtée dès lors que l'économie est sur la « bonne pente ». Ce qui écarte par exemple les revendications actuelles de type hausse des salaires ou hausse du Smic. Non que ce ne soit pas important d'y parvenir. Mais le but premier d'un plan de relance n'est pas d'instaurer davantage de justice sociale : il est d'aider à sortir de la récession.

En France, beaucoup de gens ont tendance à qualifier de « crise » la stagnation ou la baisse du pouvoir d'achat dont ils étaient victimes (ou avaient le sentiment d'être victimes au regard des distributions énormes d'argent en bonus, primes, stock options ou retraites dorées dont les dirigeants des grandes sociétés et les traders de la finance faisaient étalage), l'actuelle récession n'étant à leurs yeux que la poursuite d'un mouvement commencé depuis plusieurs années et aggravé par la hausse forte de certains postes de dépenses non ou difficilement négociables (les loyers, l'énergie, la téléphonie, ...). Il n'en est rien.

L'actuelle récession se caractérise par un brutal effondrement de la demande - encore modéré mais qui pourrait se transformer en une baisse bien plus prononcée, de type 1930 -, alors que la stagnation du pouvoir d'achat antérieure relevait plutôt d'une croissance molle accompagnée de créations d'emplois, si bien que les gains de productivité étaient très ralentis et, dans l'ensemble, ne permettaient pas d'augmenter de façon palpable le pouvoir d'achat des salariés en place.

Lutter contre la première - la récession - et contre la deuxième - la stagnation du pouvoir d'achat - ne relève pas forcément des mêmes mesures.

La hausse du Smic pourrait aggraver les difficultés de certaines entreprises, donc aller contre l'emploi à une période où, au contraire, il faut viser à réduire le plus possible les suppressions d'emplois.

En revanche, une hausse de la PPE (prime pour l'emploi, versée jusqu'à 1,4 fois le Smic) ou du RSA peut améliorer le pouvoir d'achat des salariés en situation difficile ... et peut n'être que temporaire.
De même, embaucher un fonctionnaire de plus, c'est prendre un engagement de dépense publique sur une soixantaine d'années (40 ans d'activité, 20 ans de retraite) : des soutiens ponctuels (aux crèches pour réduire leurs tarifs, aux familles ou aux locataires) sont donc préférables, si le but est de sortir de la récession.
Quant au partage des profits en trois tiers (investissements, salariés, actionnaires), il s'agit d'une proposition à la fois très inégalitaire (les salariés des entreprises aux profits élevés, en général déjà plutôt mieux payés que la moyenne, seront les gagnants, sans que cela ait la moindre incidence sur les chômeurs) et lourde d'effets pervers potentiels (dans l'ensemble, les profits nets des entreprises en 2009 risquent d'être très faibles, voire négatifs, comme en 1981, alors même qu'il est nécessaire qu'elles investissent fortement pour s'appuyer sur un modèle de développement durable).

Mieux vaudrait agir par la fiscalité ( relever les taux de l'impôt sur les bénéfices), à condition toutefois qu'il y ait un accord européen pour harmoniser la fiscalité dans ce domaine.

Ce pourrait être facilité par le fait que les pays qui ont le plus joué de la concurrence fiscale sont aussi aujourd'hui ceux qui sont les plus touchés par la crise (Irlande, pays baltes, Pologne, Tchéquie) et cette harmonisation pourrait être le premier volet de la coordination européenne si souhaitable. L'argent récupéré par l'Etat par ce biais servirait alors à abonder les fonds de relance, par exemple sous forme d'augmentation de la PPE.

Un plan de relance insuffisant

A la lumière de cette grille d'analyse, le plan de relance français paraît très insuffisant et largement inadapté.
Insuffisant puisque son montant est faible : 26 milliards, dont 11 qui sont de pures mesures de trésorerie en faveur d'entreprises ayant des avoirs fiscaux, le reste étant étalé sur deux ans, ce qui devrait se traduire par des dépenses publiques supplémentaires d'une dizaine de milliards d'euros en 2009.

A l'échelle américaine, il devrait être de l'ordre de 100 milliards d'euros, à l'échelle allemande ou britannique de l'ordre de 40. Et ceci alors que la récession prévue pourrait atteindre 1,9 % du PIB en 2009 (selon la Commission européenne et le FMI), soit une chute de 2,6 points de la demande privée par rapport à 2008. Pour la compenser, et arrêter le cercle vicieux, il faudrait donc engager aux alentours d'une cinquantaine de milliards d'euros. On est très loin du compte.

Le plan est en outre très inadapté. Les mesures principales, on l'a dit, sont de trésorerie, ce qui veut dire qu'elles ne compensent en rien la baisse de la demande privée : elles seront utiles pour passer un cap difficile, mais n'aideront en rien à remonter la pente.

Le reste du plan est surtout consacré à l'investissement, parfois de long terme et très contestable en termes de développement durable (autoroute). Le soutien à la consommation est réduit à une portion très congrue : 200 euros supplémentaires pour les allocataires du RSA en emploi.

Les résultats du « sommet social »

Le sommet social du 18 janvier n'a guère changé cette donne.

Certes, le fonds d'investissement social (comprendre : un fonds de formation qui financera la formation et le revenu de chômeurs), l'aide annoncée pour les chômeurs non indemnisés et ayant cotisé au moins deux mois à l'assurance chômage, de même que les compléments familiaux annoncés (augmentation de l'allocation de rentrée scolaire de 150 euros par enfant ou augmentation d complément familial versé aux familles nombreuses) aideront des personnes en difficulté.

De même, les allègements fiscaux (suppression de la première tranche d'impôt au bénéfice de ceux qui ne sont imposés que sur cette tranche et crédit d'impôt correspondant pour ceux qui ne payent pas d'impôt) et le passage de l'indemnisation du chômage partiel de 50 % à 75 % sont des mesures bénéfiques pour le pouvoir d'achat et donc participent de la relance.

Mais cela n'ajoutera au mieux que 2,5 milliards d'euros au mini-plan de relance piloté par M. Devedjian, soit un montant trop faible pour servir de levier efficace à une relance.

Surtout, sa principale faiblesse est de rien avancer pour un partage plus juste des résultats des entreprises bénéficiaires en période de crise.

Bref, un parapluie ne permet pas d'affronter une tempête. Surtout lorsque ce parapluie est percé et n'abrite qu'une partie de ceux qui s'efforcent d'y trouver refuge.

Les attentes étaient sans doute déraisonnables : les uns auraient voulu effacer les traces de la crise, les autres changer de capitalisme, les troisièmes résoudre leurs difficultés de vie récurrentes et sortir de la nasse des bas salaires.

Et tous espéraient un remède contre une récession qui prend de l'ampleur.

Aucun de ces objectifs n'a été atteint, et c'est normal. Mais on aurait pu aller plus loin dans chacune de ces directions, alors que seuls quelques petits pas ont été effectués dans certaines. Une occasion a été assez largement manquée...

Par Denis Clerc, fondateur d'Alternatives Economiques et conseiller de la rédaction - 19 Février 2009

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Message  livaste Sam 28 Fév - 22:04

continue à troller , à popurrir les sujets , et tu vas être désactivé .
C'est le comble du trollage , il pourrit ses propres topics !
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Message  Invité Sam 28 Fév - 22:11

C'est génial, troller sur ses propres topics, il fallait y penser! Laughing

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Message  livaste Sam 28 Fév - 22:26

oui , d'ailleurs cela me donne une idée , je connais un forum ( que tu connais aussi Aurélie ) qui serait heureux de ce nouveau jeu !! Razz
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Message  Invité Sam 28 Fév - 22:43

Jean-Claude a écrit:
franline a écrit:non pas du tout mais les tiens piquent les yeux.

Je comprends cette douleur aux yeux ... le texte n'est pas très agréable à lire pour quelqu'un de l'UMP j'en conviens !

a force de troller , tu ne donnes vraiment pas envie d'être lu .

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Message  Jeanclaude Dim 1 Mar - 8:13

franline a écrit:
Jean-Claude a écrit:
franline a écrit:non pas du tout mais les tiens piquent les yeux.

Je comprends cette douleur aux yeux ... le texte n'est pas très agréable à lire pour quelqu'un de l'UMP j'en conviens !

a force de troller , tu ne donnes vraiment pas envie d'être lu .

Ne t'inquiète pas tu n'auras plus guère l'occasion de me lire !

Tu m'as forcé à abandonner ce forum avec des sarcasmes et tes moqueries ... BRAVO TU AS GAGNE !

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Message  Invité Dim 1 Mar - 23:09

je ne vois pas ce que j'ai gagné , je ne suis pas là pour gagner quoique ce soit en fait ; je suis bénévole ! Razz

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Message  Jeanclaude Lun 2 Mar - 7:37

ne fais pas l'innocente ... tu sais très bien ce dont je vex parler
SALUT

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Message  Invité Lun 2 Mar - 9:55

fantasme ?....

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Message  Jeanclaude Lun 2 Mar - 11:21

Inutile de me répondre ... !

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Message  Invité Sam 7 Mar - 17:05

L'horizon s'éclaircit un peu pour le couple exécutif, installé dans l'impopularité avec la crise. La cote de confiance de Nicolas Sarkozy est remontée de trois points en mars par rapport à février, à 42%, tandis que celle de son chef du gouvernement, François Fillon, a pris quatre points, à 44%, sur la même période. C'est ce que montre un sondage CSA pour Le Parisien.

Selon cette enquête, 42% des sondés disent faire confiance au président "pour affronter les principaux problèmes qui se posent au pays", contre 39% en février. Sa cote de "défiance" est en baisse, avec 53% de sondés disant ne pas lui faire confiance, contre 55% en février. 5% des personnes interrogées ne se prononcent pas.

Le chef de l'Etat est devancé de manière un peu plus nette que le mois précédent par le Premier ministre : 44% disent faire confiance à François Fillon (contre 40% en février), et 50% ne lui accordent pas leur confiance (52% en février). 6% ne se prononcent pas.

Sondage réalisé par téléphone le 4 et 5 mars, auprès d'un échantillon national de 901 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, méthode des quotas. Notice complète disponible auprès de la Commission nationale des sondages.

http://tf1.lci.fr/infos/france/politique/0,,4291449,00-du-mieux-pour-sarkozy-et-fillon-.html

les sondages semblent volatiles ...un coup ça monte un coup ça descend ; à l'humeur du jour .... rendeer

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Message  Invité Sam 7 Mar - 19:50

C'est vrai 42 % , c'est bien clown .Une sorte de croissance négative.

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Message  Invité Sam 7 Mar - 23:11

ici une petite rétrospective de l"époque socialiste en pleine crise .... pour te démontrer combien même sous l'époque socialiste le président s'en prenait plein la gueule question popularité dès que ça merdait ... et que son plan de relance n'était pas une bonne idée !


1983 : affronter la crise

Par François Stasse, le 21 mars 2005 — Interview

François Stasse fut conseiller économique du président François Mitterrand de 1981 à 1984. Il revient sur cette période où des choix décisifs pour l’Europe ont été faits.

Quel rôle l’Europe a-t-elle joué dans les choix économiques de la période 1982-1983 et notamment lors de la crise de mars 1983 ?

François Stasse - Pour comprendre la séquence 1982- 1983, il faut d’abord rappeler que les choix économiques de 1981 ont obéi à une logique de politique intérieure. Il s’agissait, notamment par une forte revalorisation du pouvoir d’achat des ménages à faibles revenus, de montrer que la Gauche accomplissait sa tâche historique et, au passage, de prouver aux électeurs communistes qu’ils avaient eu raison de faire confiance à un président socialiste.

Le problème est venu de ce que cette stratégie politique a été mise en oeuvre à un moment défavorable. En effet, le début des années 80 a été marqué par un fort ralentissement de la croissance dans l’ensemble du monde occidental, notamment en Allemagne, notre principal partenaire commercial. La conséquence de ce différentiel de conjoncture entre une demande française dynamique et une tendance dépressive en Europe et aux États-Unis était inéluctable. Nos exportations ont chuté, tandis que les importations de biens étrangers ont explosé. Le déficit de notre commerce s’est très vite creusé, ce qui n’a pas tardé à mettre en péril la stabilité de notre monnaie.
http://www.mitterrand.org/1983-affronter-la-crise.html

L'année 1983 est marquée par le tournant de la rigueur, politique lourdement sanctionnée par les Français lors des scrutins suivants.

http://www.politique.net/2008030701-mitterrand-etat-de-grace-tournant-de-la-rigueur.htm

pour ce qui est de la cote de popularité de Mitterrand ... 10 ans après la crise face à Balladur : Razz

Détenteur du record de la catégorie, Edouard Balladur a été à 23 reprises plus populaire que
François Mitterrand. En avril 1993, il entame ainsi la seconde cohabitation avec une cote de
popularité supérieure de 22 points à celle du Président (56% contre 34%)

http://www.ifop.com/europe/analyses/popularite.pdf

on comprend mieux pourquoi Sarko-Fillon ne veulent pas reproduire les même erreurs !

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Nicolas SARKOZY s'installe dans l'impopularité ! Empty Re: Nicolas SARKOZY s'installe dans l'impopularité !

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