Nicolas Sarkozy jeudi sur TF1 et France 2
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Nicolas Sarkozy jeudi sur TF1 et France 2
Le président de la République devrait s'exprimer jeudi à la télévision, une semaine après la journée de grèves et de manifestations.
vous en aviez marre de le voir ... alors jeudi vous pourrez zapper ou regarder !
Ce fut la première grande manif du quinquennat. D'abord minorée par l'Élysée, elle a ensuite été réévaluée en fin de journée. Et dès jeudi soir, Nicolas Sarkozy a décidé de publier un communiqué prenant acte de la mobilisation, et rappelant sa détermination à «agir». Agir, et non pas réformer, car les mots ont été soigneusement pesés pour ne pas provoquer les manifestants. La réponse du président de la République dans les prochains jours se veut donc prudente et graduée.
Le premier temps, pour l'Élysée, est évidemment celui de l'écoute : «une inquiétude s'est manifestée sur fond de crise, et c'est complètement normal. Les Français craignent pour leur emploi. Le président va convier les partenaires sociaux à la mi-février», note sobrement Claude Guéant. Une réunion qui était prévue de longue date, sur le thème de l'agenda social. Mais l'Élysée, par la voie du conseiller social Raymond Soubie, s'est empressé de préciser qu'il y serait question des revendications syndicales du 29 janvier. D'ores et déjà, les syndicats, la CGT en tête, ont fait part de leur scepticisme.
Le deuxième temps est celui de la pédagogie des mesures déjà prises, et qui, selon le gouvernement, anticipent sur les revendications des manifestants. Ce sont tous les petits «coups de pouces» déguisés qui ont été mis en œuvre sans forte visibilité : «Le chômage partiel, qui est l'un des grands sujets de préoccupation des Français, est désormais mieux indemnisé», pointe le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant.
Autres exemples : le RSA, qui sera versé avant le mois de juin, ou la nomination de 5 000 médiateurs chargés de faire l'interface entre l'école et les familles dans 175 quartiers sensibles. Une mesure qui était prévue dans le plan de relance du gouvernement voté jeudi, et que Xavier Darcos a jugé utile d'anticiper. Le ministre de l'Éducation nationale conduit aussi en ce moment une réforme sur la revalorisation de la condition enseignante - un dossier qui n'est pas censé susciter la colère des profs…
Mais, il est évident que cela ne sera pas suffisant. Outre les deux déplacements de terrain prévus cette semaine, le président a donc décidé de sortir l'artillerie lourde, sous la forme d'une longue intervention télévisée. L'idée était dans l'air depuis longtemps, mais désormais, il considère que les esprits sont mûrs. Il s'exprimera donc jeudi prochain, sur TF1 et France 2. Sarkozy veut donc répondre aux mouvements sociaux du 29 janvier en expliquant et justifiant sa stratégie de relance par l'investissement.
La carte de la légitimité démocratique
«Nous avons déjà évité la faillite du système bancaire, ce qui signifie que les entreprises endettées n'ont pas été asphyxiées, et que les salaires ont pu être payés», plaide déjà Brice Hortefeux, le nouveau ministre des Affaires sociales qui a apprécié, vendredi, son premier «bizutage». Il pourrait ajouter que le gouvernement ne croit pas à une relance par le pouvoir d'achat dans un pays dont les habitants ne sont pas endettés. Tout l'espoir du gouvernement est en effet d'entraîner les Français, dont le taux d'épargne est l'un des plus élevés d'Europe, à tirer un peu sur leurs économies.
Enfin, l'Élysée devrait, dans un troisième temps, rester attentif à conduire les réformes de société qui ne présentent pas d'aspérités économiques : la réforme de la justice ou celle des hôpitaux. Vigilant, l'entourage du président souligne néanmoins que rien n'est fixé dans l'opinion publique, dans un sens ou dans un autre. Tout l'art politique de Nicolas Sarkozy et François Fillon sera donc de ne provoquer aucune réaction en chaîne. «Il y a beaucoup de Français qui ont protesté contre la politique du gouvernement le 29, mais ils étaient aussi très nombreux à se dire simplement préoccupés par la situation économique en général.» En dernier ressort, l'Élysée entend jouer la carte de la légitimité démocratique. «Ceux qui ont été élus au suffrage universel, ce ne sont pas les syndicats. Nicolas Sarkozy a été élu par 53 % des Français pour réformer. Il se tient à son mandat.»
vous en aviez marre de le voir ... alors jeudi vous pourrez zapper ou regarder !
Invité- Invité
Re: Nicolas Sarkozy jeudi sur TF1 et France 2
Il est clair que moi aussi je regarderai autre chose!
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Nicolas Sarkozy jeudi sur TF1 et France 2
Je ne manquerai pas de regarder l'intervention du président de la république .
Bassai Dai- Conseiller général
- Nombre de messages : 1126
Age : 53
Date d'inscription : 23/01/2009
Re: Nicolas Sarkozy jeudi sur TF1 et France 2
.."le chômage partiel" est mieux indemnisé , héhé sacré objectif d'atteint. Faute d'avoir réussi à augmenter le pouvoir d'achat , on se réjouit comme on peut à Droite. Chouette, on est trop content.
Invité- Invité
Re: Nicolas Sarkozy jeudi sur TF1 et France 2
C'est sympa de prévenir, je vais prévoir une soirée DVD!
Invité- Invité
Re: Nicolas Sarkozy jeudi sur TF1 et France 2
je comprends mieux pourquoi il y a des grèves maintenant ! ...
Invité- Invité
Re: Nicolas Sarkozy jeudi sur TF1 et France 2
«Le chômage partiel, qui est l'un des grands sujets de préoccupation des Français, est désormais mieux indemnisé»
C'est quoi mieux indemnisé 5% de plus. La droite devrait également dire que les heures de chômage partiel autorisées par le gouvernement étaient passées de 600 à 1000 heures par an; et qu'une grande partie des sommes versées par l'employeur provient d'une subvention de l'état, et que ces employeurs sont exonérés de charge. Le chômage partiel est un bon moyen pour les patrons d'épurer leurs stocks.
C'est quoi mieux indemnisé 5% de plus. La droite devrait également dire que les heures de chômage partiel autorisées par le gouvernement étaient passées de 600 à 1000 heures par an; et qu'une grande partie des sommes versées par l'employeur provient d'une subvention de l'état, et que ces employeurs sont exonérés de charge. Le chômage partiel est un bon moyen pour les patrons d'épurer leurs stocks.
Georges- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2950
Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Nicolas Sarkozy jeudi sur TF1 et France 2
Le chômage partiel sera mieux indemnisé
http://www.lefigaro.fr/economie/2008/12/16/04001-20081216ARTFIG00002-le-chomage-partiel-sera-mieux-indemnise-.php
c'est tout de même une amélioration même si ce n'est pas la panacée .
http://www.lefigaro.fr/economie/2008/12/16/04001-20081216ARTFIG00002-le-chomage-partiel-sera-mieux-indemnise-.php
Syndicats et patronat se sont vite mis d'accord lundi, sous réserve que l'État mette la main à la poche.
Patronat et syndicats avaient rendez-vous lundi matin au Medef pour discuter de la très sensible et actuelle question de l'indemnisation du chômage partiel. Après quatre heures de discussions et deux grosses interruptions de séance, les partenaires sociaux sont parvenus à un projet d'avenant à l'accord interprofessionnel du 21 février 1968, qui avait créé le mécanisme du chômage partiel.
Le texte de lundi comporte trois points.
Primo, le taux d'indemnisation passe à compter du 1er janvier de 50 % à 60 % de la rémunération brute (hors prime).
Deuzio, l'indemnité minimale de chômage partiel - versée par heure perdue à chaque salarié - est portée de 4,42 à 6,84 euros.
Tertio, cette augmentation de 2,42 euros de l'heure chômée doit être supportée au moins à moitié par l'État (le reste à la charge des entreprises), faute de quoi l'avenant sera nul et non avenu.
Si tous les syndicats présents - à l'exception de la CGT qui a parlé d'un «texte au rabais» et de mesures «perdant-perdant» - ont noté des «améliorations sensibles» par rapport à l'existant, peu de leurs revendications ont été intégrées dans le texte final. Tous plaidaient notamment pour un taux d'indemnisation d'au moins 70 %, primes incluses, et une extension du bénéfice de l'allocation aux salariés à temps partiel qui travaillent moins de 18 heures par semaine. Seul le troisième point a au final fait l'objet d'une «lettre paritaire» des négociateurs, appelant le gouvernement à réfléchir à la question des temps partiels.
Les syndicats auraient également souhaité demander au gouvernement de faire preuve de plus de «vigilance» dans les aides aux entreprises. Mais le patronat s'y est opposé. «Ce n'est pas le moment de pousser l'État à des contrôles plus tatillons», a plaidé Benoît Roger-Vasselin, le négociateur du Medef.
Tous les syndicats ont réservé leur réponse, mais le texte devrait être paraphé par trois ou quatre d'entre eux. «Il fallait aller vite car l'urgence est là, a expliqué Stéphane Lardy, de FO. Ce texte va concerner des millions de salariés de TPE-PME non couverts par des accords d'entreprise.» Même son de cloche bienveillant à la CFTC : «Ce texte offre une garantie de revenu décent aux salariés si le chômage partiel tend à se prolonger», explique Olivier Gourlé. «Ce texte revient à demander à l'État de préciser le montant de son engagement», précise Gaby Bonnand, de la CFDT. La balle est maintenant dans le camp du gouvernement mais il ne devrait guère y avoir de surprise : le texte, qui répond à la «commande» de Nicolas Sarkozy, lui convient.
c'est tout de même une amélioration même si ce n'est pas la panacée .
Invité- Invité
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