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baisse de popularité du Président SARKOZY

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Message  Invité Dim 22 Fév - 10:11

livaste a écrit:bnon vous ne proposeaz strictement rien , votre silence est assourdissant sur ce point . Sans doute est ce pour cela que vous braillez dans vos manifs , avec des yaka augmenter les allocs et fonkonaugmente les salaires , c'est ce qu'on appelle la pensée magique ( chez l'enfant de moins de 7 ans ) qui croit encore au père noel !

Tu me rappelles une anecdote :
Quand mon fils avait 5 ans , qu'il me cassait les pieds pour que je lui achète un Xeme jouet , je lui avais un jour répondu que je n'avais plus d'argent . Il m'a simplement dit " t'aka faire un chèque " !!!

On se demande qui a un cerveau de 5 ans....Avoir cru à toutes les belles promesses de Sarko. Laughing

A mourir de rire .
On est pas le cul sorti des ronces avec vous et la droite ;... Laughing
Votre nullité est incommensurable. Twisted Evil
9a brasse de l'air , à part ça... pas grand chose.

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Message  Invité Dim 22 Fév - 21:43

oui oui David... clown mais tu n'es pas obligé de venir sur un forum de droite te torturer l'esprit inutilement en nous insultant ... pour ce que ça nous touche ... clown

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Message  Invité Dim 22 Fév - 21:48

franline a écrit:oui oui David... clown mais tu n'es pas obligé de venir sur un forum de droite te torturer l'esprit inutilement en nous insultant ... pour ce que ça nous touche ... clown
Idem. Laughing
Pourquoi tu réponds alors ? Je t insulte pas. Je donne mon avis sur la droite en général. Tu n'es pas la droite à toi toute seule , il me semble.

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Message  Invité Dim 22 Fév - 21:51

idem quoi ? tu as des forums de gauche qui sont prêt a t'accueillir toi et tes propos haineux .... ils en raffolent ! Very Happy

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Message  Invité Dim 22 Fév - 21:53

franline a écrit:idem quoi ? tu as des forums de gauche qui sont prêt a t'accueillir toi et tes propos haineux .... ils en raffolent ! Very Happy

De la haine ? Rien que ça ...De la pitié plutôt. Laughing

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Message  Invité Dim 22 Fév - 21:57

que vient faire Shimmy dans cette histoire ? Shocked

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Message  Invité Dim 22 Fév - 22:04

Rien.
Sarko dévisse de 7 points. Tout va bien, on garde le cap.

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Message  Invité Dim 22 Fév - 22:11

so what ! il fait son job ! Very Happy

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Message  Invité Dim 22 Fév - 22:19

Peu importe les sondages, on s'en tape. Sarkozy ou Royal ferait 70% d'opinion favorable que je ne serais pas pour autant pour eux. Par contre, s'ils avaient des résultats alors j'admettrais que je me suis trompé. Pour l'instant, les résultats ne sont pas là.

saco

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Message  Invité Dim 22 Fév - 22:20

franline a écrit:so what ! il fait son job ! Very Happy
Si tu aimes la médiocrité, libre à toi. Laughing

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Message  livaste Dim 22 Fév - 22:50

saco a écrit:Peu importe les sondages, on s'en tape. Sarkozy ou Royal ferait 70% d'opinion favorable que je ne serais pas pour autant pour eux. Par contre, s'ils avaient des résultats alors j'admettrais que je me suis trompé. Pour l'instant, les résultats ne sont pas là.



pour le moment Saco , les résultats ne sont là dans aucun pays du monde !
Il nous faudra quelques mois avant de savoir quels plans de relance de quels pays ont permis de passer la crise avec le moins de bobos possible .


Dernière édition par livaste le Lun 23 Fév - 14:21, édité 1 fois
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Message  Invité Lun 23 Fév - 12:27

C'est pour cela que je dis que M. Sarkozy n' est pas plus coupable que les autres. Il est juste coupable d'avoir été de ceux qui ont vanté la dérégulation financière allant même jusqu'à vouloir mettre en place des crédits hypothécaires. Tant qu'il n'y a pas de rupture avec l'intégrisme du marché et du profit à court terme, il y a pas trop de possibilité. Je t'avoue que je ne connais pas toutes les données du monde.

bien à toi,

saco

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Message  Invité Mar 24 Fév - 8:48

Le chef de l'État doit à la fois être réceptif aux doléances des Français et ne pas se couper de son propre camp.

Opération résistance. Six semaines après la fin de la présidence de l'Union européenne, l'embellie sondagière ressemble à une parenthèse déjà lointaine. Le chef de l'État se stabilise pour le moment autour de 37 % des voix en moyenne, selon les instituts. Face à ces sondages qui se suivent et se ressemblent, Nicolas Sarkozy ne se fait pas d'illusion sur les mois difficiles qui l'attendent.

Pour résister à la baisse, le président doit soigner son électorat, qui à ce jour lui reste fidèle, à 80 %. Cet effet édredon lui permet d'éviter la vraie dégringolade, celle qui le ferait passer de la zone à risque à la zone rouge. Jacques Chirac l'avait franchie en novembre 1995, en passant sous la barre des 30 %. Et François Mitterrand avait battu tous les records d'impopularité en décembre 1991, avec seulement 22 % d'opinions favorables.

Toute la difficulté est là, pour Nicolas Sarkozy : ne pas être lâché par les électeurs de droite. «Son atout, pour le moment, est que le message sur le maintien du cap réformateur est bien passé dans son camp», constate Jérôme Fourquet, de l'Ifop. «Son électorat n'a pas le sentiment d'une trahison des promesses de campagne», ajoute Brice Teinturier de TNS-Sofres. «Ce n'est pas Chirac en 1995, ou Mitterrand en 1983, au tournant de la ­rigueur», constate-t-il.

Minicoups de pouce

Mais le dosage du message s'avère néanmoins subtil. Car Nicolas Sarkozy veut apparaître réceptif aux doléances des Français. Il a lâché du lest en multipliant les minicoups de pouce, au risque de mécontenter ses électeurs. Pour conserver le soutien de son camp, l'Élysée répète donc sa ligne fondatrice : «Les Français n'attendent pas un grand remaniement, ils veulent que nous continuions les réformes», résume un conseiller du président.

La chute de ces dernières semaines n'est pas vraiment comparable à celle qu'il avait connue entre janvier et avril 2008. «Il y avait un double mouvement de désillusion, à l'égard du pouvoir d'achat et vis-à-vis de l'image présidentielle», rappelle Brice Teinturier. Aujourd'hui, l'opinion «fait un parallèle entre les plans de relance et leurs difficultés quotidiennes. Il y a un écart abyssal qui se paye dans l'opinion», explique-t-il. Les Français savent que Nicolas Sarkozy n'est pas responsable de la crise, mais ils se montrent sévères à l'égard d'un président qui leur a toujours demandé de le juger sur «les résultats» de sa politique. «Tout est en place pour un vote sanction aux prochaines élections européennes», observe Jean-Marc Lech, pour l'institut Ipsos. «François Fillon est désormais indexé sur la baisse de Sarkozy, il ne peut donc pas s'en servir pour se protéger», ajoute-t-il.

Cette sanction dans l'opinion, Nicolas Sarkozy l'assume. Pas question de changer de style et de revenir au président arbitre. «S'il laisse ses ministres, y compris le premier ministre, gérer le conflit en Guadeloupe, on lui reproche de ne rien dire. Quel intérêt a-t-il à laisser faire les autres, quand les Français veulent le voir intervenir sur tous les sujets ?», demande l'Élysée. Nicolas Sarkozy continuera donc d'aller «à la mine».

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/24/01002-20090224ARTFIG00007-sondages-sarkozy-pret-a-assumer-l-impopularite-.php

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Message  Invité Mer 25 Fév - 8:52

Nicolas Sarkozy du point de vue de la politique politicienne est loin d'être mal dans les sondages contrairement à ce que croit une partie de la gauche ou de la droite. Il est plutôt bien. On s'attend à une abstention des électeurs de 30-35% au prochaines élections, sur les 60% restant le tiers lui reste dévoué, l'opposition est fragmentée, le ps encerclée par le modem et le NPA, les idiots utiles et les ralliements se multiplient, l'UMP devrait même progressé aux régionales. Le problème central est la faillite et l'erreur d'analyse de l'ultra-libéralisme prôné par M. Sarkozy. M. Sarkozy nous mène dans le mur mais du point de vue de la politique politicienne tout va bien. C'est tout le cynisme d'une classe politique UMPS....

Les 35 heures et la pseudo-réforme fiscal conduisent aujourd'hui à une explosion de la dette et des déficits. C'est à dire on emprunte sur les marchés financiers... On peut dire qu' heureusement certaines parties du programme économique ultra-mauvais (comme celui de Mme Royal ou de d'autres) n'ont pas été appliqué. J'ai dénoncé qu'il était très dangereux d'accroitre l'endettement privé et l'endettement public en période d'excès de liquidités et de politique monétariste de la BCE. Les réformes devaient être structurel. M. Sarkozy voulait des prêts-hypothécaires, une réforme fiscale non-financée, continuer la destruction de l'Etat en donnant des compétences sans allocations aux collectivités territoriales et donner la personnalité juridique à la BCE... Mme Royal ne disait pas mieux.

Après, je veux bien entendre que les uns ou les autres aiment bien M. Sarkozy ou Mme Royal mais la réalité est là:

M. Sarkozy s'était fixé une obligation de résultat alors que la crise était prévisible (différents rapports). Le résultat, ils sont nuls pour cause de crise, de libre-échange et d' interdépendance trop forte. M. Sarkozy n'a rien fait pour limiter le libre échange et l'interdépendance. Il est donc responsable politiquement. C'est la morale et notre constitution qui veut ça.

bien à vous,

saco

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Message  livaste Mer 25 Fév - 10:10

Saco , aucun politicien du monde ne prévoyait la crise avant 2008 , et ceux qui disent maintenant , experts et économistes inclus , qu'ils l'avait prédie , sont simplement des escrocs et des menteurs , parfois de ceux même qui l'ont précipitée comme le trop célèbre messier .
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Message  livaste Mer 25 Fév - 10:16

Introduction
Perspectives pour l'économie mondiale 2009: Résumé des perspectives



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Les perturbations qui ont commencé à se faire sentir sur les marchés financiers des États-Unis à l'été 2007 se sont transformées en une véritable crise financière mondiale à l'automne 2008 : les marchés du crédit se sont resserrés ; les marchés boursiers ont chuté et une série d'insolvabilités ont menacé l'ensemble du système financier international.
Des injections massives de liquidités par les banques centrales et diverses mesures palliatives instaurées par les gouvernements se sont tout d'abord révélées inefficaces pour contenir la crise.

La politique adoptée en réponse à la crise qui était initialement hésitante est devenue de plus en plus musclée.
Le gouvernement des États-Unis a lancé un plan de sauvetage de 700 milliards de dollars et pris une participation en actions dans neuf grandes banques et plusieurs banques régionales d'importance.

Diverses garanties de dettes et de dépôts ont également vu le jour.
Au même moment, les gouvernements européens ont annoncé des plans d'injection de fonds et d'achat d'actifs des banques de quelque 460 milliards de dollars ainsi que des garanties des dettes des banques totalisant près de 2 billions de dollars.

Au moment de mettre sous presse le 20 novembre 2008, les marchés demeurent volatiles en dépit de ces mesures musclées et de signes indiquant que les conditions de crédit s'améliorent quelque peu dans les pays à revenu élevé.
Les spreads des taux d'intérêt du secteur privé et des États souverains pour les pays en développement ont encore grimpé et un nombre grandissant de pays ont été contraints de demander de l'aide au Fonds monétaire international (FMI).

Au cours de la phase initiale, en 2007, de cette crise financière, les répercussions de la tourmente financière sur les pays en développement étaient relativement modestes.
Cependant, la crise s'est intensifiée en 2008 et en particulier après la mi-septembre, ravivant l'aversion aux risques (le boom précédent avait été placé sous le signe de l'absence d'aversion aux risques) et faisant tarir les flux de capitaux vers les pays en développement.

Par conséquent, les devises de nombreux pays en développement ont enregistré une importante dépréciation et les cours des actions sur les marchés en développement ont reculé, perdant presque la totalité des gains réalisés depuis le début de 2008.
Les premiers appels publics à l'épargne sont inexistants et les primes de risque ont augmenté de plus de 700 points de base sur les obligations d'États souverains et de plus de 1 000 points de base sur les dettes de sociétés établies dans des pays en développement.

Des données très récentes sur les prêts bancaires et les flux directs d'investissements étrangers ne sont pas disponibles, mais tout indique que ces flux ont également diminué, bien que de manière moins conséquente.

Quasiment aucun pays, qu'il soit en développement ou à revenu élevé, n'a échappé aux conséquences de cette crise qui continue de prendre de l'ampleur, mais les pays dont les fondamentaux étaient solides avant la crise ont été moins touchés.
La détérioration des conditions de financement a été plus importante dans les pays ayant de lourds déficits de leur balance commerciale et dans ceux qui montraient des signes de surchauffe et de surabondance d'octrois de crédits avant l'intensification de la crise financière.
Sur les 20 pays en développement dont les économies ont le plus sévèrement réagi à la détérioration des conditions (telle que mesurée par la dépréciation des taux de change, une hausse des spreads et une baisse des marchés boursiers), 6 sont situés en Europe et en Asie centrale, et 8 en Amérique latine et dans les Caraïbes.
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Message  Jeanclaude Mer 25 Fév - 10:47

Excuse-moi ... mais je ne vois pas le rapport entre ton post fort intéressant et le sujet de ce topic !

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Message  livaste Mer 25 Fév - 14:24

tu n'es pas obligé de comprendre dans ce que je disais à Saco , je te pardonne bien sur de ne pas comprendre !
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Message  Invité Mer 25 Fév - 18:06

Non, Livaste de nombreux rapports et de nombreuses publications scientifiques signalaient le risque d'une crise. Quand M. Sarkozy a été élu, l'immobilier américain montrait déjà des signes de ralentissement.

Pour répondre à Jean-Claude, je pense que les sondages ne sont pas très important seul les résultats (objectifs) et les convictions (subjectifs) comptent.

bien à vous,

saco

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Message  Invité Mer 25 Fév - 19:19

on a parlé des subprimes avant ses retombées désastreuses mais on ne pensait pas que ça allait plomber l'économie à ce point!
c'est le congrès américain qui avait demandé aux banques d'accorder des crédits aux ménages modestes ... une obligation .... elles ont donc fait ce qu'on leur demandait mais elles ont voulu compenser les pertes par des placements à hauts risques !

«C'est le Congrès qui a obligé les banques à prêter à des insolvables»

Au moment où tout le monde accuse les banquiers d'avoir provoqué par lucre et inconscience la Crise actuelle, Michel Girardin les disculpe. En s'appuyant sur l'histoire et la culture américaines depuis la Grande Dépression.

Par Laure Lugon Zugravu - Bilan No.259 - 22.10.2008

Et si les banquiers n'étaient pas seuls responsables de cette Crise? Michel Girardin, conseiller économique à l'Union bancaire privée (UBP) à Genève et professeur à l'Université de Lausanne, a remonté à la source historique des subprimes. Il en revient avec un argumentaire polémique qui dédouane les institutions financières et stigmatise le politique.

A quand remontent les fondements de la Crise actuelle?


A la Crise des années 1930. La Fed, née en 1912, a laissé les Banques se débrouiller seules alors qu'elles faisaient face à la bulle des prêts sur marge, ces outils de spéculation qui consistaient à acheter en ne mettant qu'une partie de la somme, le 90% restant étant placé par un broker. Pour faire crever la bulle spéculative, la Fed a augmenté ses taux d'intérêt sans plus fournir de liquidités, ce qui a provoqué une récession au printemps 1929, suivi du krach d'octobre.

Qu'ont fait les Banques?


Dans les années 1930, pour se prémunir contre les crédits à risque, elles ont alors adopté la politique du red lining, soit le cerclage en rouge des quartiers à risque sur les cartes géographiques des villes. Une politique qui a duré jusque dans les années 1970, quand on s'est rendu compte que cette politique cautionnait la discrimination raciale, puisque ces quartiers où les Banques ne prêtaient pas étaient majoritairement peuplés de Noirs, d'Hispaniques et d'Asiatiques.

Ah oui, c'était moche!

Raison pour laquelle Jimmy Carter a fait voter en 1977 le Community Reinvestment Act (CRA), une loi obligeant Banques et caisses d'épargne à appliquer une politique de crédit non discriminatoire sur le principe de l'accès équitable au crédit (fair lending). Bill Clinton a plus tard renforcé le CRA en attribuant aux Banques des notes pour départager celles qui joueraient le jeu des crédits avantageux aux plus pauvres des mauvais élèves qui les leur refuseraient. C'est ainsi que, de fil en aiguille, on en est arrivé à prêter aux ninjas (no income, no job, no assets: pas de revenu, pas de travail, pas de fortune).


Vous en concluez que l'égalité des chances aurait perdu l'économie américaine? Qu'elle a péché par correction politique?


Je dis qu'on ne peut pas résoudre le problème social en faisant fi de la loi économique. Pire: en obligeant le secteur privé à prendre en charge ce à quoi le secteur public devrait pourvoir. Les Etats-Unis refusent l'Etat social tout en obligeant les Banques à en faire, admettez que c'est un énorme paradoxe.

Cela est-il pareil pour Freddie Mac et Fannie Mae, ces institutions de presque service public qui garantissaient les crédits hypothécaires des mauvais clients?

Absolument. On sait que les Américains vivent à crédit. C'est dans leurs moeurs mais de là à ce que ça soit institutionnalisé...

Vous absolvez donc les Banques?


En les accusant, on cherche des coupables et pas des causes. La cause est bel et bien à chercher au Congrès: c'est lui qui a obligé les Banques à octroyer des crédits à des insolvables. C'est un peu facile aujourd'hui de leur jeter l'anathème sans remettre en question les politiques.

Mais c'est tout de même les banquiers qui ont monté des produits qui utilisaient les taux extrêmement bas offerts par le marché pour créer un fort effet de levier!

Oui, ils ont titrisé ces crédits risqués, les ont vendus partout dans le monde à des caisses de pension notamment en tant qu'actifs solides (triple A) alors qu'ils auraient dû finir dans des placements à haut risque. Et ils rassuraient le marché en assurant, comme l'a fait AIG, le risque de faillite d'un émetteur.

Les banquiers portent donc une lourde responsabilité?

Pour moi, elle est limitée car ils n'ont pas créé du risque, ils n'ont fait que le transférer. Or ce qui est pourri le reste, malgré un bel emballage. Doit-on accuser les banquiers de la mauvaise qualité des produits alors qu'ils ne sont responsables que de l'emballage?

La récession est-elle maintenant inévitable?


Si les Etats-Unis ont évité la récession après l'éclatement de la bulle Internet, c'est parce qu'ils en ont gonflé une autre, celle de l'immobilier. Il va falloir maintenant assainir celle-ci aussi. Avec l'aide des Banques centrales, je pense qu'il y aura un fort ralentissement de la croissance mais qu'on va éviter le trou noir. Pour arriver à un taux d'endettement acceptable, il faudra environ cinq ans, selon mes estimations. Pensez que le marché du résidentiel aux Etats-Unis représente 20000 milliards de dollars, et que la baisse actuelle de 20% représente 4000 milliards!

http://www.bilan.ch/%C2%ABcest-le-congres-qui-a-oblige-les-banques-a-preter-a-des-insolvables%C2%BB

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Message  Jeanclaude Mer 25 Fév - 19:38

Le Nobel français d'économie, Maurice Allais, prophète !
par Pierre-Antoine Delhommais – Le Monde,24-01-09

La crise se cherche ses prophètes. Les économistes qui, au milieu de l'aveuglement général, avaient prédit le pire, c'est-à-dire la réalité économique et financière actuelle. La presse américaine loue la clairvoyance des universitaires Nouriel Roubini (New York) et Robert Shiller (Yale).

Bien avant eux, un économiste français avait prédit l'apocalypse. Maurice Allais. Pour preuve, ces extraits d'une longue tribune que le Prix Nobel avait publiée dans Le Figaro, en octobre 1998, en pleine crise financière asiatique, et qui fut reprise, un an plus tard, dans son ouvrage La Crise mondiale d'aujourd'hui (Editions Clément Juglar, 240 pages).

"De profondes similitudes apparaissent entre la crise mondiale d'aujourd'hui et la Grande Dépression de 1929-1934 : la création et la destruction de moyens de paiement par le système du crédit, le financement d'investissements à long terme avec des fonds empruntés à court terme, le développement d'un endettement gigantesque, une spéculation massive sur les actions et les monnaies, un système financier et monétaire fondamentalement instable (...).

Ce qui est éminemment dangereux, c'est l'amplification des déséquilibres par le mécanisme du crédit et l'instabilité du système financier et monétaire tout entier, sur le double plan national et international, qu'il suscite. Cette instabilité a été considérablement aggravée par la totale libération des mouvements de capitaux dans la plus grande partie du monde.

(...) Depuis 1974, une spéculation massive s'est développée à l'échelle mondiale. A New York, et depuis 1983, se sont développés à un rythme exponentiel de gigantesques marchés sur les "stock-index futures", les "stock-index options", les "options on stock-index futures", puis les "hedge funds" et tous "les produits dérivés" présentés comme des panacées (...).

Qu'il s'agisse de la spéculation sur les monnaies ou de la spéculation sur les actions, ou de la spéculation sur les produits dérivés, le monde est devenu un vaste casino où les tables de jeu sont réparties sur toutes les longitudes et toutes les latitudes. Le jeu et les enchères, auxquelles participent des millions de joueurs, ne s'arrêtent jamais. Aux cotations américaines se succèdent les cotations à Tokyo et à Hongkong, puis à Londres, Francfort et Paris. Sur toutes les places, cette spéculation, frénétique et fébrile, est permise, alimentée et amplifiée par le crédit. Jamais dans le passé elle n'avait atteint une telle ampleur (...).

L'économie mondiale tout entière repose aujourd'hui sur de gigantesques pyramides de dettes, prenant appui les unes sur les autres dans un équilibre fragile. Jamais dans le passé une pareille accumulation de promesses de payer ne s'était constatée. Jamais sans doute il n'est devenu plus difficile d'y faire face. Jamais sans doute une telle instabilité potentielle n'était apparue avec une telle menace d'un effondrement général." Sans commentaire.
Ou plutôt si, quelques commentaires, de l'auteur lui-même. Joint au téléphone, Maurice Allais, qui fêtera ses 98 ans le 31 mai, se tient toujours autant au fait de l'actualité mondiale - il a suivi à la télévision la cérémonie d'investiture de Barack Obama, à qui il trouve "d'extraordinaires capacités".

Toujours prêt à débattre, toujours prêt à combattre les "fausses vérités, non vérifiées par les faits". "Ce qui se passe aujourd'hui est une répétition à quelques variantes près de ce qui s'est passé en 1929." En moins grave, aussi grave, plus grave ? "Il faut voir." Sa principale crainte ? Que les hommes politiques ne prennent pas suffisamment conscience de la gravité de la situation : "Parce qu'eux-mêmes n'ont pas connu personnellement la misère. Même le petit facteur. Moi, si".

La crise de 1929, Maurice Allais la connaît par cœur. C'est elle qui a décidé de sa vocation d'économiste. Quand il sort major de Polytechnique, il se destine à une carrière de physicien. Mais un voyage aux Etats-Unis, en 1933, alors au creux de la Grande Dépression, lui fait prendre un autre chemin. "C'était un spectacle incroyable, les gens en étaient réduits à la mendicité, explique-t-il. C'était un phénomène profondément étonnant auquel aucune explication satisfaisante n'était donnée."

C'est à la suite de ce choc qu'il choisit de consacrer toute son énergie et son intelligence à tenter de résoudre "le problème fondamental de toute économie : promouvoir une efficacité économique aussi grande que possible tout en assurant une répartition des revenus qui soit communément acceptable". Maximiser la croissance en minimisant les inégalités.

En 1943, il publie un ouvrage de mille pages, A la recherche d'une discipline économique, rédigé en trente mois, qui lui vaudra, quarante-cinq ans plus tard, le prix Nobel.

Le fait que la crise financière actuelle fasse éclater les clivages idéologiques n'est pas forcément pour lui déplaire, lui qui se proclame "libéral socialiste." "Ce qui m'a valu beaucoup d'ennemis", confie-t-il, dans un pays où l'on aime tant étiqueter. Rejeté par les socialistes pour sa défense à tous crins du marché, repoussé par les libéraux pour ses prises de position contre "la doctrine laisser-fairiste mondialiste".

Maurice Allais, économiste maudit. Dont il était même devenu de bon ton, dans les années 1990, de moquer les longues analyses. Des propos de vieil homme aigri, expliquaient les économistes distingués, incapable de comprendre la modernité de l'économie mondiale. Ils avaient tort de le moquer. A tout point de vue.

Maurice ALLAIS serait-il un menteur ?
Et puis ma chère Livaste, lorsque je ne comprends pas je le dis, nul n'est ssensé tout connaître ... il y a cependant des exceptions à cette règle ! Razz Razz

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Message  Invité Mer 25 Fév - 19:49

Utilisation politique de ses positions

Depuis 1993, ces prises de position servent de caution à l'extrême-droite dans l'abandon de ses positions antérieures reaganiennes en France : le Front national dit s'inspirer des idées récentes d'Allais dans son programme économique (Maurice Allais n'a pas fait de commentaire sur cette appropriation de ses idées).[7]

Ses propositions concernant la création monétaire, le système bancaire et boursier sont tout à fait « révolutionnaires » (voir une note de lecture sur la page La Crise mondiale aujourd'hui) de même que ses propositions concernant la fiscalité dans le livre Pour la réforme de la fiscalité.

Il a publiquement pris position contre le traité constitutionnel européen
(Maurice Allais, "Aveuglements", Le Monde, 14 mai 2005), et s'est également exprimé sur l'Europe dans l'ouvrage paru en décembre 1995 L'Europe en crise. Que faire?.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_d%27Allais

on ne peut que critiquer avec virulence et prévoir l'apocalypse quand on n'adhère pas a un système . Rolling Eyes et on ne vit absolument pas de la même manière qu'en 1929.... nous n'avons pas la même technologie , les mêmes repères , le même mode de fonctionnement qu'a cette même époque ! qu'il connaisse par coeur la crise de 29 , c'est tout en son honneur , mais en faire une référence est stupide .

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Message  Jeanclaude Mer 25 Fév - 20:05

franline a écrit:
on ne vit absolument pas de la même manière qu'en 1929.... nous n'avons pas la même technologie , les mêmes repères , le même mode de fonctionnement qu'a cette même époque ! qu'il connaisse par coeur la crise de 29 , c'est tout en son honneur , mais en faire une référence est stupide .

La crise il l'avait annoncé en 1998 si tu relis le post !

Jeanclaude
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Message  Jeanclaude Mer 25 Fév - 20:05

Sleep

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Message  Invité Mer 25 Fév - 20:15

oui , il est vachement fort pour anticiper quelque chose de "probable" en comparant ce qui ne l'est pas .... et en plus le FN prend référence de ses travaux ... sur l'anti-mondialisme .... tu as raison ... Sleep

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