Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
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Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
CARACAS (Reuters) - Pour garder la santé, rien de mieux pour les Vénézuéliens que d'écouter les discours ridicules des dirigeants de l'opposition, qui provoquent un rire sain, estime Hugo Chavez
Version française Pascal Liétout
http://fr.reuters.com/article/oddlyEnoughNews/idFRPAE51A0OP20090211
ON VA SUIVRE SON CONSEIL ET RIRE DE L'OPPOSITION !
CARACAS (Reuters) - Pour garder la santé, rien de mieux pour les Vénézuéliens que d'écouter les discours ridicules des dirigeants de l'opposition, qui provoquent un rire sain, estime Hugo Chavez
"Il a été démontré que l'observation et l'écoute des dirigeants de l'opposition sont bonnes pour votre santé parce que, vous savez, il est bon de rire, pas seulement pour les bienfaits psychologiques, mais aussi pour vous remonter le moral", a déclaré le président vénézuélien mardi soir.
Le chef de l'Etat soumet dimanche à référendum un projet de modification constitutionnelle qui lèverait toute limitation du nombre de mandats électifs.
D'après les sondages, le "oui" serait légèrement en tête dans les intentions de vote. En 2007,les électeurs vénézuéliens avaient rejeté une proposition similaire.
Chavez, qui a célébré au début du mois ses dix ans au pouvoir, dit avoir besoin de davantage de temps pour édifier ce qu'il qualifie de "socialisme du XXIe siècle".
Ses adversaires l'accusent de dérive autoritaire et le soupçonnent de vouloir interdire la propriété privée.
Si le "non" l'emporte dans les urnes, il devra quitter le pouvoir au terme de son mandat, en 2013.
Version française Pascal Liétout
http://fr.reuters.com/article/oddlyEnoughNews/idFRPAE51A0OP20090211
ON VA SUIVRE SON CONSEIL ET RIRE DE L'OPPOSITION !
Invité- Invité
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
C'est bon de te voir d'accord avec Chavez..
Invité- Invité
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
oui , l'idée de se foutre de l'opposition est bonne.... l'idée de briguer un mandat à vie l'est moins par contre!
Invité- Invité
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
Je ne savais pas que tu approuvais et soutenais les initiatives de CHAVEZ ( homme politique de gauche ... mais ça tu le sais ...! ) et Président d'une République dont la croissance n'est plus à démontrer :
Hugo CHAVEZ ( Ignacio Ramonet – Le Monde Diplomatique )
Peu de gouvernants au monde font l’objet de campagnes de démolition aussi haineuses que M. Hugo Chávez, président du Venezuela. Ses ennemis n’ont hésité devant rien : coup d’Etat, grève pétrolière, exode de capitaux, tentatives d’attentat... On n’avait pas vu un tel acharnement en Amérique latine depuis les attaques de Washington contre M. Fidel Castro. Les calomnies les plus misérables sont colportées contre M. Chávez, conçues par les nouvelles officines de propagande – National Endowment for Democracy (NED), Freedom House, etc. – financées par l’administration du président des Etats-Unis George W. Bush. Dotée de moyens financiers illimités, cette machine à diffamer manipule des relais médiatiques (dont des journaux de référence) et des organisations de défense des droits humains, enrôlés à leur tour au service de ténébreux desseins. Il arrive aussi, ruine du socialisme, qu’une partie de la gauche sociale-démocrate ajoute sa voix à cette chorale de diffamateurs.
Pourquoi tant de haine ? Parce que, à l’heure où la social-démocratie connaît une crise d’identité en Europe, les circonstances historiques semblent avoir confié à M. Chávez la responsabilité de prendre la tête, à l’échelle internationale, de la réinvention de la gauche. Alors que, sur le Vieux continent, la construction européenne a eu pour effet de rendre pratiquement impossible toute alternative au néolibéralisme, au Brésil, en Argentine, en Bolivie et en Equateur, inspirées par l’exemple vénézuélien, les expériences se succèdent qui maintiennent vivant l’espoir de réaliser l’émancipation des plus humbles.
A cet égard, le bilan de M. Chávez est spectaculaire. On comprend que, dans des dizaines de pays pauvres, il soit devenu une référence obligée. Dans le respect scrupuleux de la démocratie et de toutes les libertés, n’a-t-il pas refondé la nation vénézuélienne sur une base neuve, légitimée par une nouvelle Constitution qui garantit l’implication populaire dans le changement social ? N’a-t-il pas rendu leur dignité de citoyens à quelque cinq millions de marginalisés (dont les indigènes) dépourvus de documents d’identité ? N’a-t-il pas repris en main la compagnie publique Petróleos de Venezuela SA (PDVSA) ? N’a-t-il pas déprivatisé et rendu au service public la principale entreprise de télécommunication du pays ainsi que la compagnie d’électricité de Caracas ? N’a-t-il pas nationalisé les champs pétrolifères de l’Orénoque ? Enfin, n’a-t-il pas consacré une part de la rente pétrolière à acquérir une autonomie effective face aux institutions financières internationales, et une autre au financement de programmes sociaux ?
Trois millions d’hectares de terre ont été distribués aux paysans. Des millions d’adultes et d’enfants ont été alphabétisés. Des milliers de dispensaires médicaux ont été installés dans les quartiers populaires. Des dizaines de milliers de personnes sans ressources, atteintes d’affections oculaires, ont été gratuitement opérées. Les produits alimentaires de base sont subventionnés et proposés aux plus démunis à des prix inférieurs de 42 % à ceux du marché. La durée de travail hebdomadaire est passée de 44 heures à 36 heures, tandis que le salaire minimum montait à 204 euros par mois (le plus élevé d’Amérique latine après le Costa Rica). Résultats de toutes ces mesures : entre 1999 et 2005, la pauvreté a baissé de 42,8 % à 37,9 % , tandis que la population vivant de l’économie informelle chutait de 53 % à 40 %. Ces reculs de la pauvreté ont permis de soutenir fortement la croissance, qui, au cours des trois dernières années, a été en moyenne de 12 %, parmi les plus élevées du monde, stimulée aussi par une consommation qui a progressé de 18 % par an.
Devant de tels succès, sans parler de ceux obtenus en politique internationale, faut-il s’étonner que le président Chávez soit devenu, pour les maîtres du monde et leurs affidés, un homme à abattre ?
Hugo CHAVEZ ( Ignacio Ramonet – Le Monde Diplomatique )
Peu de gouvernants au monde font l’objet de campagnes de démolition aussi haineuses que M. Hugo Chávez, président du Venezuela. Ses ennemis n’ont hésité devant rien : coup d’Etat, grève pétrolière, exode de capitaux, tentatives d’attentat... On n’avait pas vu un tel acharnement en Amérique latine depuis les attaques de Washington contre M. Fidel Castro. Les calomnies les plus misérables sont colportées contre M. Chávez, conçues par les nouvelles officines de propagande – National Endowment for Democracy (NED), Freedom House, etc. – financées par l’administration du président des Etats-Unis George W. Bush. Dotée de moyens financiers illimités, cette machine à diffamer manipule des relais médiatiques (dont des journaux de référence) et des organisations de défense des droits humains, enrôlés à leur tour au service de ténébreux desseins. Il arrive aussi, ruine du socialisme, qu’une partie de la gauche sociale-démocrate ajoute sa voix à cette chorale de diffamateurs.
Pourquoi tant de haine ? Parce que, à l’heure où la social-démocratie connaît une crise d’identité en Europe, les circonstances historiques semblent avoir confié à M. Chávez la responsabilité de prendre la tête, à l’échelle internationale, de la réinvention de la gauche. Alors que, sur le Vieux continent, la construction européenne a eu pour effet de rendre pratiquement impossible toute alternative au néolibéralisme, au Brésil, en Argentine, en Bolivie et en Equateur, inspirées par l’exemple vénézuélien, les expériences se succèdent qui maintiennent vivant l’espoir de réaliser l’émancipation des plus humbles.
A cet égard, le bilan de M. Chávez est spectaculaire. On comprend que, dans des dizaines de pays pauvres, il soit devenu une référence obligée. Dans le respect scrupuleux de la démocratie et de toutes les libertés, n’a-t-il pas refondé la nation vénézuélienne sur une base neuve, légitimée par une nouvelle Constitution qui garantit l’implication populaire dans le changement social ? N’a-t-il pas rendu leur dignité de citoyens à quelque cinq millions de marginalisés (dont les indigènes) dépourvus de documents d’identité ? N’a-t-il pas repris en main la compagnie publique Petróleos de Venezuela SA (PDVSA) ? N’a-t-il pas déprivatisé et rendu au service public la principale entreprise de télécommunication du pays ainsi que la compagnie d’électricité de Caracas ? N’a-t-il pas nationalisé les champs pétrolifères de l’Orénoque ? Enfin, n’a-t-il pas consacré une part de la rente pétrolière à acquérir une autonomie effective face aux institutions financières internationales, et une autre au financement de programmes sociaux ?
Trois millions d’hectares de terre ont été distribués aux paysans. Des millions d’adultes et d’enfants ont été alphabétisés. Des milliers de dispensaires médicaux ont été installés dans les quartiers populaires. Des dizaines de milliers de personnes sans ressources, atteintes d’affections oculaires, ont été gratuitement opérées. Les produits alimentaires de base sont subventionnés et proposés aux plus démunis à des prix inférieurs de 42 % à ceux du marché. La durée de travail hebdomadaire est passée de 44 heures à 36 heures, tandis que le salaire minimum montait à 204 euros par mois (le plus élevé d’Amérique latine après le Costa Rica). Résultats de toutes ces mesures : entre 1999 et 2005, la pauvreté a baissé de 42,8 % à 37,9 % , tandis que la population vivant de l’économie informelle chutait de 53 % à 40 %. Ces reculs de la pauvreté ont permis de soutenir fortement la croissance, qui, au cours des trois dernières années, a été en moyenne de 12 %, parmi les plus élevées du monde, stimulée aussi par une consommation qui a progressé de 18 % par an.
Devant de tels succès, sans parler de ceux obtenus en politique internationale, faut-il s’étonner que le président Chávez soit devenu, pour les maîtres du monde et leurs affidés, un homme à abattre ?
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
si tu me relis tu comprendras .
je n'admire pas un connard de ce type , je l'approuve juste en ce qui concerne de rire de l'opposition !...ça s'arrête là !
on peut évidement aussi parler de la croissance chinoise ... sont-ils plus heureux pour autant ? non!
je n'admire pas un connard de ce type , je l'approuve juste en ce qui concerne de rire de l'opposition !...ça s'arrête là !
on peut évidement aussi parler de la croissance chinoise ... sont-ils plus heureux pour autant ? non!
Invité- Invité
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
La croissance ne fait pas forcément le bonheur d'un peuple ... elle peut faire le bonheur d'une petite partie de ce peuple .franline a écrit:si tu me relis tu comprendras .
je n'admire pas un connard de ce type , je l'approuve juste en ce qui concerne de rire de l'opposition !...ça s'arrête là !
on peut évidement aussi parler de la croissance chinoise ... sont-ils plus heureux pour autant ? non!
Je pense que c'est le cas pour les chinois ... car ils sont placés sous un régime totalitaire communiste ... !
CHAVEZ n'est pas un dictateur communiste et de là provient une énorme différence. Les chiffres parlent d'eux-mêmes et les Vénézuéliens également.
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
Je pense que c'est le cas pour les chinois ... car ils sont placés sous un régime totalitaire communiste ... !
Ils sont quand même plus heureux maintenant qu'il y a 15 ans!
shimmy- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
Je le pense également, mais il y a encore d'énormes progrès à faire pour que ce pays soit réellement démocrate et que ces citoyens soient réellement libres. Ce n'est pas le cas actuellement !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
C'est vrai, mais au moins ils mangent!
shimmy- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
d'après une amie Vénézuelienne qui y retourne de temps en temps , ce n'est pas vraiment le cas.Elle envoie de l'argent à sa famille elle aussi .
Invité- Invité
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
franline a écrit:d'après une amie Vénézuelienne qui y retourne de temps en temps , ce n'est pas vraiment le cas.Elle envoie de l'argent à sa famille elle aussi .
Je parlais de la Chine !
shimmy- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
Venezuela - Quel avenir politique pour Chavez ?
Ce dimanche matin, 17 millions d'électeurs vénézuéliens ont été réveillés par des clairons, pour les inviter à sortir de chez eux et accomplir leur devoir. Ils devaient s'exprimer sur un amendement à la constitution qui rendrait notamment possible la réélection du président Hugo Chavez.
Le texte soumis au vote est un amendement modifiant cinq articles de la constitution et permettant que président, maires, députés et gouverneurs puissent se représenter devant les électeurs autant de fois qu'ils le souhaitent. La règle actuelle n'autorise pas plus de deux mandats consécutifs.
Beaucoup d'indécis
La campagne d'un mois pour ce scrutin a été centrée sur la gestion et la personne du président socialiste Hugo Chavez, au pouvoir depuis dix ans et qui a souhaité y rester dix ans de plus pour pouvoir approfondir sa "révolution bolivarienne". Le 2 décembre 2007, les électeurs avaient rejeté une vaste réforme de la constitution d'inspiration socialiste qui prévoyait aussi la possibilité de ré-élire le président au-delà de deux mandats de six ans.
Le scrutin de dimanche intervient près de trois mois après des élections régionales et municipales marquées par un recul du chavisme, qui a perdu trois Etats et la mairie de Caracas. Les partisans de Chavez ont cependant conservé 17 Etats sur 23, et gardé un avantage numérique (5,5 millions de voix contre 4,5 pour l'opposition). Pour dimanche, les instituts de sondages sont toutefois restés très prudents, évoquant un nombre anormalement élevé d'indécis.
va t-il rire s'il ne réussi pas son deuxième référendum ?
Invité- Invité
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
Le parti de Chavez crie victoire
AFP
15/02/2009 | Mise à jour : 22:40 | Ajouter à ma sélection
info ou intox ?
AFP
15/02/2009 | Mise à jour : 22:40 | Ajouter à ma sélection
Le parti du président vénézuélien Hugo Chavez a déclaré près d'une heure avant la fermeture officielle des bureaux de vote que la victoire du "oui" au référendum constitutionnel qui rendrait possible une nouvelle candidature présidentielle, semblait "irréversible".
"La journée d'aujourd'hui est sans aucun doute une journée de célébration", a déclaré un des dirigeants du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), Ali Rodriguez, lors d'une conférence de presse peu avant 17h00 (21h30 GMT).
Rodriguez, qui est aussi ministre des Finances, a ajouté que "selon des sondages réalisés à la sortie des urnes, la tendance est irréversible et la réponse que le peuple a donné est irréversible", tout en appelant l'opposition à ne pas encourager la violence lorsque les résultats seront annoncés.
Les bureaux de vote, ouverts à 6h00 (10h30 GMT), doivent en principe fermer à 18h00 (22h30 GMT)
info ou intox ?
Invité- Invité
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
Chavez gagne le droit de se représenter à la présidentielle
http://www.lefigaro.fr/international/2009/02/16/01003-20090216ARTFIG00240-chavez-gagne-le-droit-de-se-representer-a-la-presidentielle-.php
et bien ça promet.
Lors du référendum de dimanche, 54,4% des électeurs vénézuéliens ont voté en faveur de la levée de toute limitation au nombre de mandats présidentiels consécutifs.
Plus d'un an après s'être fait retoqué lors d'un précédent référendum, Hugo Chavez peut savourer sa victoire. Alors même que l'issue de cette nouvelle consultation était incertaine dimanche, 54,36% des 17 millions de Vénézuéliens appelés aux urnes ont finalement voté en faveur d'un amendement constitutionnel permettant au chef de l'Etat de se présenter à l'élection présidentielle autant de fois qu'il le souhaite. Au total, le «oui» a recueilli 6,3 millions de voix et le «non» cinq millions, tandis que l'abstention a atteint 32,9% des inscrits.
«C'est une victoire nette du peuple, (...) de la révolution», a très vite réagi Hugo Chavez, qui a fêté en décembre dernier ses dix années au pouvoir. «La vérité a triomphé sur le mensonge, la dignité de la patrie l'a emporté sur ceux qui la nient, la constance a gagné», a ajouté l'ancien parachutiste, devant des milliers de partisans rassemblés face au palais présidentiel, à Caracas.
Le leader bolivarien a ensuite lu un message de son mentor, le dirigeant cubain Fidel Castro le félicitant «pour une victoire d'une telle ampleur qu'elle est impossible à mesurer».
L'opposition, qui l'accuse d'être un autocrate, a de son côté reconnu sa défaite, estimant que la «campagne a été celle de David contre Goliath et (que) Goliath a gagné». Omar Barboza, président du mouvement Un nouveau temps (social démocrate), a ainsi dénoncé l'utilisation «sans scrupules» des moyens de l'Etat pour permettre au «oui» de l'emporter. «Notre projet est très différent du projet totalitaire du président Chavez», a-t-il encore dit.
Liesse à Caracas
Immédiatement après l'annonce de la victoire du oui, la capitale vénézuélienne s'est illuminée par des dizaines de feux d'artifices, les détonations des pétards ont résonné et Hugo Chavez s'est affiché au balcon de son palais de Miraflores pour scander l'hymne national.
Des milliers de ses partisans ont fêté la victoire du «oui» dans les rues de Caracas, agitant des drapeaux rouges, couleur emblématique du mouvement présidentiel, le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV).
Jusque là, la loi vénézuélienne n'autorisait pas plus de deux mandats consécutifs, ce qui aurait obligé Hugo Chavez à quitter le pouvoir à l'issue de son deuxième mandat, début 2013, sans pouvoir postuler à nouveau dans la foulée.
Le 2 décembre 2007, les Vénézuéliens avaient rejeté une vaste réforme d'inspiration socialiste de la Constitution qui prévoyait déjà la possibilité de réélire le président au-delà de deux mandats de six ans.
Depuis, le chef de l'Etat vénézuélien, élu en 1998 et réélu en 2006, n'a eu de cesse d'affirmer qu'il avait besoin de temps pour approfondir sa «révolution bolivarienne», précisant qu'il souhaitait rester au pouvoir au moins jusqu'en 2019.
La campagne pour ce référendum s'était d'ailleurs centrée sur son bilan, les chavistes soulignant les progrès sociaux réalisés en dix ans en matière de santé, d'éducation et de logement, tandis que l'opposition dénonçait l'insécurité, la corruption et l'inflation frappant le pays.
http://www.lefigaro.fr/international/2009/02/16/01003-20090216ARTFIG00240-chavez-gagne-le-droit-de-se-representer-a-la-presidentielle-.php
et bien ça promet.
Invité- Invité
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
Avec shimmy ... on parlait des chinois et non des vénézuéliens !franline a écrit:d'après une amie Vénézuelienne qui y retourne de temps en temps , ce n'est pas vraiment le cas.Elle envoie de l'argent à sa famille elle aussi .
J'aimerais bien qu'en France le taux de croissance du pays soit le même que celui du Vénézuéla ... quoi que tu en dises !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
lis le titre de ce SUJET et TU COMPRENDRAS POURQUOI je poste ICI !
Invité- Invité
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
franline a écrit:lis le titre de ce SUJET et TU COMPRENDRAS POURQUOI je poste ICI !
On peut également rire de NOTRE opposition , et les occasions ne manquent pas,mais il me semble qu'elle est censée gouvernée, et pas gouvernée à la petite semaine !
Mais je te signale que tu évoquais le cas d'une prétendue amie vénézuélienne que tu aurais ( tu as des ami(e)s partout et dans tous les secteurs à te lire et qui envoie des fonds à sa famille ... Cette évocation n'avait rien à voir avec le sujet ... !
LIS LE TITRE DE CE SUJET ... et tu comprendras pourqoi j'ai posté un argumentaire sur CHAVEZ !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
Il était effectivement question de rire de l'opposition.....où qu'elle soit !
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
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Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
oui , j'ai grandit dans un pays où les diverses communautés se regroupent .Mon amie sait voir dans son pays d'origine LE VENEZUELA que la population ne vit pas mieux .Chavez étant le président de ce pays je suis dans le sujet...La Chine ne l'est pas.
Après tu peux rire tant que tu veux , c'est le cadet de mes soucis !
Après tu peux rire tant que tu veux , c'est le cadet de mes soucis !
Invité- Invité
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
Grâce à une modification constitutionnelle approuvée ce dimanche par référendum, le président vénézuélien pourrait rester à la tête du pays jusqu'en 2024... A moins que la dégradation de la situation économique et sociale ne l'en empêchent.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/chavez-president-a-vie-pas-si-sur_741331.html
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/chavez-president-a-vie-pas-si-sur_741331.html
Avec la victoire du "oui", par 54,36% (6,3 millions de votes), lors du référendum portant sur la réélection illimitée, le Venezuela est devenu, ce dimanche, le premier pays d'Amérique latine où un président de la République peut, en théorie, se perpétuer indéfiniment par les urnes.
Cette modification constitutionnelle contredit une tradition politique établie sur le continent. Depuis le retour de la démocratie, les chefs d'Etat ne pouvaient, selon les pays, accomplir qu'un seul mandat ou, au maximum, deux mandats consécutifs. Prévue afin de freiner les tentations ou dérives autoritaires dont l'histoire sud-américaine est coutumière, cette disposition a donc volé en éclat à Caracas.
Au passage, le président vénézuélien a fait fi de ce qu'il est convenu d'appeler "l'autorité de la chose jugée". En décembre 2007, les Vénézuéliens avaient en effet rejeté par référendum une proposition de réforme constitutionnelle similaire qui proposait le réélection indéfinie. Cela n'a pas empêché l'ex-colonel putschiste Hugo Chavez de convoquer une nouvelle fois ses citoyens aux urnes - seulement quatorze mois plus tard et au cours du même mandat! - afin d'obtenir, enfin, le résultat qu'il escomptait...
Si Dieu et sa santé le lui permettent, Hugo Chavez pourra donc se présenter à nouveau à la présidentielle de 2012, après avoir passé 14 ans aux commandes du pays, puis tous les six ans jusqu'en 2024, date à laquelle il espère commémorer le bicentenaire de la bataille d'Ayacucho (une des dernières des guerres d'Indépendance), avant de prendre sa retraite à l'âge de 70 ans.
Cependant, bien qu'il règne depuis une décennie presque sans partage sur le Venezuela, les années à venir s'annoncent plus délicates pour Hugo Chavez. Certes, depuis 1999, le pourcentage de foyers pauvres est, selon le gouvernement, passé de 43% à 28%. Certes, les plus nécessiteux se sont vus offrir l'accès gratuit aux soins médicaux de base (prodigués par des médecins cubains) ainsi que des aliments à tarifs réduits (grâce à un circuit de distribution subventionné). Mais il ne faut pas perdre de vue que ces améliorations doivent moins au génie économique ni à une organisation pérenne des services publics qu'aux cours élevés du pétrole - lesquels avaient également été à l'origine de l'âge d'or vénézuélien et de l'amélioration de la qualité de vie pendant les années 1970.
Mauvaises perspectives économiques
Or le baril de brut vénézuélien est tombé à moins de 40 dollars après n'avoir cessé de grimper depuis une décennie. Plus que jamais, le Venezuela est dépendant du pétrole: du fait de la désindustrialisation du pays sous l'ère Chavez, il représente aujourd'hui 94% des exportations vénézuéliennes contre 64% en 1998. Mal gérée et de plus en plus politisée, la société nationale PDVSA (Pétrole du Venezuela S.A.), où seuls les fidèles chavistes peuvent espérer obtenir un emploi, a vu sa production réduire de un million de baril par jour, par rapport à son niveau de 2004.
Pour le moment, Hugo Chavez peut encore puiser dans les réserves de la banque centrale afin de financer ses programmes sociaux. Mais pour combien de temps? Le mois dernier, il a pioché 12 milliards de réserves sur un total de 42 milliards de dollars.
Les perspectives économiques sont mauvaises. "Boostée" par les prix du pétrole, la croissance économique avait atteint 8,4% en 2007 mais seulement 4,8% en 2008. Pour 2009, certains redoutent un scénario de "stagflation": une récession de 2,5% conjuguée à une inflation de 40%. Pour la troisième année consécutive, en effet, l'inflation a atteint 30% en 2008. Un record régional. Signe des temps: PDVSA affiche, par ailleurs, des retards de paiements auprès de ses fournisseurs.
A cela s'ajoute une situation sociale explosive. Avec 15 000 crimes par an, le Venezuela est devenu l'un des pays les plus dangereux de la planète. A Caracas, sa capitale, le taux de criminalité dépasse désormais largement celui affiché à Bogota, la capitale colombienne.
Sur le terrain politique, Hugo Chavez doit maintenant compter avec deux nouveaux paramètres: l'usure du pouvoir et l'existence d'une opposition un peu mieux structurée. Celle-ci s'enorgueillit d'avoir dépassé, dimanche, la barre des 5 millions de suffrages, en exprimant un "no" à Chavez.
Sur la scène internationale, également, deux nouveaux facteurs ont fait leur apparition. Depuis l'élection de l'hyperpopulaire Barack Obama, Hugo Chavez n'est plus en mesure de diaboliser l'hôte de la Maison-Blanche comme il le faisait avec George W. Bush. L'effacement progressif de Fidel Castro de la scène mondiale est une autre mauvaise nouvelle pour le président vénézuélien. D'autant que son frère Raul Castro a pour l'instant privilégié la consolidation de ses liens avec le Brésil, la Russie, la Chine dans l'espoir de se libérer de, la dépendance vis à vis du Venezuela.
Avec une telle recomposition du paysage politique, économique et international, les rêves de pouvoir perpétuel du chef de la révolution "bolivarienne" ne deviendront pas automatiquement réalité.
Invité- Invité
Re: Pour garder la santé, riez de l'opposition, conseille Chavez
Ca, ça vaut tant qu'Obama est en état de grâce, il faudra voir si ça change.
Et pas sûre que la disparition de Castro déserve entièrement Chavez. Il a été adoubé et restera LA figure de l'opposition sudaméricaine. Moraler ou Correa n'ont pas encore la même aura.
Et pas sûre que la disparition de Castro déserve entièrement Chavez. Il a été adoubé et restera LA figure de l'opposition sudaméricaine. Moraler ou Correa n'ont pas encore la même aura.
Invité- Invité
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