Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
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Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
un petit sondage , pour se détendre sur l'express
Le congrès du PS, à Reims, c'est
Le congrès du PS, à Reims, c'est
un espoir pour la France 4%
un beau débat démocratique 4%
la commedia dell'arte 43%
un combat de coqs! 35%
le cadet de mes soucis 14%
Nombres de votes: 3145
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
8% de 3145 ça fait 250 personnes en gros.un espoir pour la France 4%
un beau débat démocratique 4%
250 personnes à faire enfermées.
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
tu peux aussi t'amuser à répondre , moi je n'ai pas hésité , j'ai choisi , après hésitations , combat de coqs !!
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Y'a rien qui me convient, jamais je n'insulterais la Commedia dell'arte que j'adore pour la comparer au PS.
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
c'est pour la même raison que j'ai choisi le combat de coq !!
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
C'est quand même surréaliste ce congrès , où l'on voit des leaders d'importance se balancer des attaques , se bouffer le nez pour chopper un bout de pouvoir , alors que la planète entière est au bord du gouffre , si elle n'est pas déjà en train de tomber !
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Pour montrer à Anna qu'elle aurait du aller à Reims !!
«Ce congrès, c'est la fin du vieux parti»
A Reims, les militants sont dans le même état que leur parti. Pas terrible. Et au bord de la crise de complexité face aux jeux d'alliance entre motions ACD (Delanoë Hamon Aubry) contre E (Royal).
MATTHIEU ECOIFFIER
«Ce congrès, c'est la fin du vieux parti»
A Reims, les militants sont dans le même état que leur parti. Pas terrible. Et au bord de la crise de complexité face aux jeux d'alliance entre motions ACD (Delanoë Hamon Aubry) contre E (Royal).
MATTHIEU ECOIFFIER
«Sur internet, y 'a une mauvaise image qui ressort du PS, avec tous ces moments de gravitude. Tous les candidats parlent d'unité, mais elle est où?» se demande Nael, jeune sympathisant parisien. «Tout le monde parle de fraternité et de solidarité, mais je la vois pas» constate dépité son pote Toufik, 20 ans plutôt séduit par Julien Dray.
12 h30 samedi. A la buvette, Stéphane et Michel la quarantaine sont déjà passés du café au champagne. Ils se descendent des blidas (petits verres plats) à deux euros pour se remonter le moral. «Pour l'instant on est encore dans le untel qui ne veut pas d'untel. On a plein d'intelligences au PS. Mais si elles se braquent sur les egos, on en sortira encore plus mal qu'à Rennes. Ce Congrès ne sera pas au service des français» angoisse Michel, parisien et delanoïste. «Un congrès se juge une fois épanoui, comme une fleur» poétise Stéphane visiblement déjà un peu pété.
«On se dope au champagne pour résister à la déprime . Ségolène va parler, on va y aller et on va gagner. On reste zen en montrant aux autres notre soucis de rassembler, mais s'il y a un front anti-Ségolène, les militants trancheront par leur vote le 20 novembre, et les Français jugeront» vocalise Bity, une belle femme noire en pull rouge, juriste spécialiste du droit des étrangers dans l'Isère.
Assis à une table de bistrot, Wilfrid, 29 ans, le crâne ras, écrit une centaine de carte postales aux couleurs roses du Congrès de Reims à ses camarades restés à Bourg-les-Valence. «Ce qui se passe, ça ne se joue pas à mon niveau» explique-t-il. « Le faible score de chacune des motions, c'est la preuve qu'il n'y a pas de leadership, que les militants n'arrivent pas à trancher. Et ils ne peuvent plus piffer les alliances par obligation et non par idéologie » . Il s'est intéressé très jeune à la politique pour obtenir de son maire un gymnase pour jouer au foot avec ses potes. Avant de devenir adjoint au maire et assistant du sénateur local. La section qu'il a montée il y a trois ans est passé de 17 à 100 adhérents en trois ans: «une génération de trentenaires qui ne sont pas lié à Pierre Paul ou Jacques. Mes copains sont chômeurs ou gagnent 1200 euros par mois, j'ai envie de les défendre. On est archaïques au PS. On y arrivera que si on ouvre notre gueule. Trop de militants ne peuvent pas s'exprimer car il faut toujours suivre leurs élus et les chefs ».
«Ségolène c'est l'appareil»
Wilfrid trouve « hallucinant » que Royal « incarne le renouvellement et Delanoë le vieux parti: «Ségolène c'est l'appareil. Elle est là parce que Guerini, Frêche et Rebsamen ont fait voter pour elle dans les grandes fédérations».
Ce rejet de la caporalisation et de la notabilisation du PS est pourtant partagé par de nombreux militants séduits par Ségolène Royal. C'est la cas d' Elyette, la cinquantaine: « les militants socialistes en ont marre qu'on leur demande de ne pas de réfléchir, mais d'obéir aux chefs. Ils veulent être formés et comprendre . Ségolène a cette démarche participative. Dans ses assemblées générales, c'est la foire sympathique, tout le monde s'exprime » explique cette fidèle du premier NPS, avec l'accent des montagnes. Le ticket Royal en première secrétaire avec Peillon en numéro 2 est pour elle la garnatie que l'on pourra « être royaliste sans être royaliste . Avec Ségolène les militants vont reprendre le pouvoir » assure Elyette: « Ce. Congrès, c'est la fin du vieux parti, les vieilles méthodes qui s'écroulent ».
Entre salle plénières, AG de motion sous les chapiteaux et la buvette, les militants, comme les journalistes, essaient de se tenir informés des jeux d'alliance. « Il ya un clan anti-Ségolène qui se met en place. Elle va s'en prendre plein la gueule, ça va être dur. Mais un peu magiquement, à chaque fois elle se relève, après les primaires, la bravitude, et cette campagne interne où elle a fait 29%.» constate Thomas, 22 ans et les cheveux roux en bataille « Comme l'a dit Hollande c'est nécessaire que tout le monde s'engueule, qu'il y ait des débats. Mais c'est plus possible de continuer comme ça. Après le vote du 20 novembre on saura ou on ira ».Le Congrès s'est aussi l'occasion d' observer et de se faire une idée sur les têtes d'affiches du parti. «Il y a un mot qui passe entre les gens qui disent avoir cotoyé Ségolène, comme quoi elle serait fofolle. Mais les fous sont parfois des visionnaires. Et si elle est bien encadrée, elle a ses chances en 2012 » raconte Thomas.
Le sentiment qu'une page se tourne et que cette fois ce sont les militants auront le dernier mot est un sentiment largement approuvé par les militants, quelle que soit leur sensibilité. « La différence avec le Congrès de Rennes (celui de la division ndlr) c'est que cette fois il y a un vote dans la foulée et que rien ne sera réglé par un conclave à Solférino. C'est une situation historiquement inédite. On a plus un Mitterand qui incarnait la gauche et s'imposait sur l'éventail des possibles » rappelle Jean-Marcel qui porte des lunettes des cheveux gris, et sait de quoi il parle puisqu'il a participé à tous les Congrès du PS depuis celui d'Epinay en 1971. Il a voté pour la motion Delanoë mais ne s'affole pas devant le bordel ambiant: « c'est vrai qu'on est dans le cas de figure le plus compliqué qu'on pouvait imaginer. Le sortant ne se représente pas. Le courant arrivé en tête n'est pas à même de construire une majorité. Et sa candidate pose problème à tous les autres ». Jean-Marcel comprend que les jeunes militants y perdent leur latin. Mais il reste zen et confiant. « A Epinay, on y croyait pas le samedi soir. Et le dimanche matin on y est arrivés. Et puis, rien ne dit qu'être premier secrétaire soit la voie Royale pour la présidentielle » conclut-il.
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Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Début des tractations au congrès de Reims
C.J. et C.M. (lefigaro.fr) avec agences et nos envoyés spéciaux à Reims.
15/11/2008 | Mise à jour : 20:58
MINUTE PAR MINUTE - Les représentants de toutes les motions socialistes ont la nuit pour définir une ligne politique officielle. Les temps forts de cette journée.
Pour la synthèse, ou à défaut, savoir qui sera majoritaire dans le parti, rendez-vous cette nuit sur lefigaro.fr.
il faudra donc attendre demain pour connaître la suite de cette histoire !
C.J. et C.M. (lefigaro.fr) avec agences et nos envoyés spéciaux à Reims.
15/11/2008 | Mise à jour : 20:58
MINUTE PAR MINUTE - Les représentants de toutes les motions socialistes ont la nuit pour définir une ligne politique officielle. Les temps forts de cette journée.
Pour la synthèse, ou à défaut, savoir qui sera majoritaire dans le parti, rendez-vous cette nuit sur lefigaro.fr.
20h30. Synthèse impossible ? C'est la fin des discours et le début des tractations. Les représentants de toutes les motions socialistes vont s'enfermer dans le palais des Congrès de Reims, à l'autre bout de la ville par rapport au parc des expositions où se tient la grande messe socialiste. Objectif de ce que certains dans le parti appellent «la nuit des longs couteaux» : réaliser la fameuse synthèse entre leurs divergences pour définir une ligne politique officielle du parti.
Cette fois, la mission semble impossible. Comme ce n'est plus arrivé depuis 1990 et le congrès de Rennes, le PS risque de terminer la nuit aussi éclaté qu'il la commence. Ségolène Royal semble décidée à ne rien céder, Martine Aubry, qui a tendu une ultime fois la main à Benoît Hamon et se dit déterminée à «aller jusqu'au bout», n'a pas réussi à rassembler et craint de se présenter. Benoît Hamon reste sur ses positions et aurait même rédigé son discours de candidature pour dimanche matin. Quant à Bertrand Delanoë, il apparaît hors jeu.
Seule solution pour les anti-Royal : s'allier contre elle et proposer un autre texte d'orientation pour la mettre en minorité. Tout en sachant que quoiqu'il arrive, elle reste la mieux placée pour être élue par les militants jeudi prochain. Jospin, qui avait mis en place ce système d'élections au suffrage direct en 1993, doit avoir les oreilles qui sifflent...
Mais Ségolène Royal n'est peut-être pas si isolée que cela. Les derniers bruits de couloir évoquent des alliances entre les royalistes et certains partisans du maire de Paris, qui commencent à douter. La date limite de dépôt des candidatures pour la succession de François Hollande est fixée à demain matin.
19h30 : «Pas de caméras !» Quand Segolene Royal convoque une conférence de presse, ce n'est pas celle dont on a l'habitude. Dejà, micros et cameras sont interdits, ce qui a le don d'agacer les journalistes de television ou de radio. Ensuite, la présidente de Poitou-Charentes et ses fidèles n'ont pas trouvé mieux que de se placer en rang d'oignon contre un mur de béton, composant un tableau quelque peu incongru. Surtout, mis à part quelques infinitésimales précisions, le message reste sensiblement identique à ce que la candidate a expliqué à la tribune un peu plus tôt : elle proposera que la question de l'appel au centre se règle par un vote de militants et en cas d'absence de synthèse, ces derniers trancheront dans les urnes jeudi prochain. Restera cette scène, une cinquantaine de journalistes massés en rond dans un coin de salle, la moitié n'entendant rien ou presque, et quatre socialistes décidés à affronter l'appareil du parti...
il faudra donc attendre demain pour connaître la suite de cette histoire !
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Hamon pense "gagner" face à Royal
Source : AP
Bien je l'ai copié cet article pour comparer le résultat !!
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Source : AP
Benoît Hamon, candidat déclaré au poste de premier secrétaire du Parti socialiste, pense qu'il va "gagner" face à Ségolène Royal "parce que les militants sont attachés à la perspective que nous proposons et au renouvellement que j'incarne".
Dans un entretien publié dans "Le Journal du Dimanche", Benoît Hamon, représentant de l'aile gauche du parti, estime que ce sont "deux visions du parti qui s'opposent".
"Avec Ségolène, le parti devient un parti démocrate à l'italienne, tourné vers le centre. Son numéro deux Vincent Peillon a déjà évoqué un contrat de gouvernement avec le MoDem", note-t-il. "Ce n'est pas sérieux, ni même honnête, de faire croire que l'on peut mettre en oeuvre un projet de gauche avec des ministres libéraux!", assure-t-il.
Bien je l'ai copié cet article pour comparer le résultat !!
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Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Face à Chantal Goya, n'importe qui devrait rafler la mise, mais apparemment ce n'est pas comme ça que raisonnent certains militants PS. Je ne jure plus de rien du coup!
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Hier , jai cru qu'ils allaient faire front contre Ségolène mais il semble que les leaders sont encore plus idiots que certains royalistes !
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Je prends connaissance des tractations , bof , je ne crois pas que cela puisse rassurer les militants !
Aubry va affronter Royal,
Delanoë jette l'éponge
C.J. et C.M. (lefigaro.fr) avec agences et nos envoyés spéciaux à Reims, Samuel Laurent et Samuel Potier
16/11/2008 |
Capture LCI
MINUTE PAR MINUTE - Aucun accord n'a été trouvé entre les ténors du PS. Ségolène Royal s'en remet au vote des militants. Martine Aubry a déposé sa candidature au contraire du camp Delanoë qui ne présente pas de candidat et ne donne pas de consignes de vote.
Donc seul Delanoe s'est retiré , qui sait si ce geste ne sera pas apprécié par les militants ???
on comprend !!
Et puis qu'il se rassure , il ne perd rien !!!
[quote]03h01. Le «no comment» de Martine Aubry. Pas un mot, pas un regard ou presque. Le visage fermé, les traits tirés, la maire de Lille et l'ensemble de sa délégation quittent le Palais des congrès dans le mutisme. Pressés de questions, Jean-Paul Huchon consent à murmurer un «on a pas le droit de parler...» Plus discret encore, Arnaud Montebourg lâche : «vous comprendrez que ce soir je préfère... le silence.»[/quote]
Combien va t il rester de militants après ce triste spectacle ?,
Je n'ai pas une admiration sans borne pour Royal , mais il est vrai que le ps semble curieusement d'un autre âge !
Nous en étions donc rester à ce point .
Aubry va affronter Royal,
Delanoë jette l'éponge
C.J. et C.M. (lefigaro.fr) avec agences et nos envoyés spéciaux à Reims, Samuel Laurent et Samuel Potier
16/11/2008 |
Capture LCI
MINUTE PAR MINUTE - Aucun accord n'a été trouvé entre les ténors du PS. Ségolène Royal s'en remet au vote des militants. Martine Aubry a déposé sa candidature au contraire du camp Delanoë qui ne présente pas de candidat et ne donne pas de consignes de vote.
9h56 : Aubry se déclare candidate. Ils seront trois à se disputer le poste de pPremier secrétaire du PS : Ségolène Royal, Benoît Hamon et Ségolène Royal. La maire de Lille Martine Aubry a déposé dimanche matin sa candidature au poste de Premier secrétaire du PS, a révélé son soutien Claude Bartolone.
8h50. Delanoë jette l'éponge. Pour ne pas «ajouter de la division à la division», la motion Delanoë ne présentera pas de candidat et ne donnera pas de consigne pour le vote militant qui doit désigner jeudi un Premier secrétaire du PS, ont confié de proches du maire de Paris. «Je ne propose pas qu'on ait une candidature», a expliqué Bertrand devant ses fidèles. «J'accepte l'inconvénient que tel ou tel fasse tel ou tel choix», a-t-il ajouté.
8h00 : Réunion des troupes. Chaque grande motion rassemble ses partisans pour décider du candidat qui va les représenter. Si les motions Aubry et Delanoë doivent encore désigner leurs candidats, Ségolène Royal et Benoît Hamon devraient maintenir leurs candidatures.
Donc seul Delanoe s'est retiré , qui sait si ce geste ne sera pas apprécié par les militants ???
7h30 : DSK est trop accaparé par le G20 pour penser au PS. Interrogé par la presse française à l'issue d'une conférence de presse après la fin du sommet du G20, pour savoir s'il avait «le temps de suivre Reims», le directeur du FMI a répondu: «pas vraiment non, pas vraiment...». «C'est Reims contre qui?», a-t-il ensuite lancé au moment de s'éclipser, provoquant les rires des journalistes.
on comprend !!
Et puis qu'il se rassure , il ne perd rien !!!
03h24. La triste conclusion de François Hollande. Cynique ou désespéré ? Les déclarations de l'actuel premier secrétaire, en plein milieu de la nuit, laissent pantois. Après avoir constaté qu'aucune majorité n'a pu émerger après des heures de discussions, François Hollande ose : «C'est pas facile de rassembler le parti, moi je l'ai fait pendant onze ans. On m'a reproché la synthèse molle au Congrès du Mans (en 2005, Ndlr), mais là... je préfère un peu plus de mollesse à de la dureté». La seule note d'humour de cette nuit qui se termine sur un constat cruel. Le PS n'a toujours pas de majorité, ni de leader. «C'est un moment difficile pour le PS, mais qui sera surmonté par les militants», espère François Hollande. La motion Delanoë doit décider dimanche matin si elle présente ou non un candidat face à ségolène Royal et Benoît Hamon.
[quote]03h01. Le «no comment» de Martine Aubry. Pas un mot, pas un regard ou presque. Le visage fermé, les traits tirés, la maire de Lille et l'ensemble de sa délégation quittent le Palais des congrès dans le mutisme. Pressés de questions, Jean-Paul Huchon consent à murmurer un «on a pas le droit de parler...» Plus discret encore, Arnaud Montebourg lâche : «vous comprendrez que ce soir je préfère... le silence.»[/quote]
02h45. Hamon toujours candidat... et main tendue à Aubry. Les choses s'éclaircissent (un peu). Benoît Hamon annonce qu'il maintient sa candidature au poste de premier secrétaire, une candidature de «changement». «Les militants veulent-ils que l'on poursuive cette forme d'improvisation stratégique ?» s'interroge-t-il. Qui du camp de Martine Aubry ? «J'estime que nous ne sommes pas loin d'un accord...» Quant à Bertrand Delanoë, «pour l'instant, c'est non».
02h26. Manuel Valls affligé par un «spectacle déplorable». Le député-maire d'Evry, soutien actif de Ségolène Royal, se lamente auprès des journalistes. Consterné par la tournure des événements : «certains n'en ont rien à cirer du spectacle déplorable qu'on donne !», tonne-t-il. Il prédit un dimanche matin «très chaud». Les militants socialistes, eux, risquent de se réveiller avec la gueule de bois...
Combien va t il rester de militants après ce triste spectacle ?,
01h56. La motion Delanoë veut reprendre la main. Pierre Moscovici juge qu'après l'échec de Ségolène Royal à rassembler les socialistes, c'est désormais au tour de la motion arrivée en seconde position de jouer ce rôle. En l'occurrence celle de Bertrand Delanoë, soutenue par le député du Doubs. Mais les partisans de Martine Aubry risquent de ne pas l'entendre de cette oreille. Apparemment, le scrutin du 6 novembre dernier serait contesté dans certaines sections socialistes. Bref, le climat de Reims semble de plus en plus en plus délétère.
01h20. Ségolène Royal claque la porte. Les rumeurs étaient donc fondées. La présidente de Poitou-Charentes apparaît en haut de l'escalator, entourée de sa garde rapprochée (Manuel Valls, Vincent Peillon, Najat Belkacem, Jean-Noël Guérini, Gérard Collomb). Ils descendent en silence, le visage sans expression, vers la meute de journalistes. Ségolène Royal prend un ton grave : elle claque la porte de la commission des résolutions, faute d'accord de fond avec ses adversaires. «Les militants devront choisir jeudi», annonce-t-elle, avant de durcir ses propos. «La main tendue aux autres parties n'a pas été saisie», pas plus que «les compromis» proposés, sans plus de détails. «Les militants vont avoir à choisir entre les méthodes d'un autre âge et un nouveau Parti socialiste tournée vers l'avenir, avec une nouvelle génération», assène-t-elle, cinglante. «Le PS a besoin de changer en profondeur ses codes, ses méthodes, ses pesanteurs». Elle ne dira pas un mot de plus et s'éclipse, poursuivie par les photographes. Bousculade. Une échauffourée débute même entre le service d'ordre et certains journalistes. La deuxième en deux jours. La tension monte d'un cran, et dans le même temps, la commission des résolutions continuent.
00h12. Première fausse alerte. Un agent de sécurité surgit d'un escalier en courant : «ça risque de descendre !», glisse-t-il dans son élan. Le conclave socialiste toucherait-il déjà à sa fin ? En bas de l'escalator qui mène à la salle de la commission des résolutions, située au premier étage, c'est l'agitation. Un mur de caméra et de photographes se dresse en quelques secondes. Vingt-cinq minutes d'attente... et une fausse alerte. Les derniers échos laissent toutefois entendre que Ségolène Royal s'apprêterait à quitter la réunion pour en dévoiler les premières conclusions.
Je n'ai pas une admiration sans borne pour Royal , mais il est vrai que le ps semble curieusement d'un autre âge !
22h50. Hamon pense «gagner» face à Royal. Le jeune représentant de la gauche du parti socialiste assure, dans un entretien au Journal du Dimanche, qu'il va «gagner» face à Ségolène Royal, «parce que les militants sont attachés à la perspective que nous proposons et au renouvellement que j'incarne». Il ajoute, cinglant : «Avec Ségolène, le parti devient un parti démocrate à l'italienne, tourné vers le centre. Ce n'est pas sérieux, ni même honnête, de faire croire que l'on peut mettre en oeuvre un projet de gauche avec des ministres libéraux !».
20h30. Synthèse impossible ? C'est la fin des discours et le début des tractations. Les représentants de toutes les motions socialistes vont s'enfermer dans le palais des Congrès de Reims, à l'autre bout de la ville par rapport au parc des expositions où se tient la grande messe socialiste. Objectif de ce que certains dans le parti appellent «la nuit des longs couteaux» : réaliser la fameuse synthèse entre leurs divergences pour définir une ligne politique officielle du parti.
Nous en étions donc rester à ce point .
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Congrès PS - La déception de Delanoë, Aubry à gauche toutes
Le maire de Paris a expliqué pourquoi il jetait l'éponge. Matrine Aubry a ensuite expliqué que ce combat n'était pas une querelle de "personnes".- le 16/11/2008 - 11h20
Retour à la case départ , il n'est rien sorti de ces affrontements d'égos !
Le maire de Paris a expliqué pourquoi il jetait l'éponge. Matrine Aubry a ensuite expliqué que ce combat n'était pas une querelle de "personnes".- le 16/11/2008 - 11h20
Delanoë "triste" et "déçu" pour le PS
Deux sentiments résument dimanche matin le discours qu'a tenu Bertrand Delanoë devant les 4000 militants réunis en Congrès à Reims. La "déception" et la "tristesse". "Nous n'avons pas trouvé de compromis, je le regrette", a lancé avec émotion le maire de Paris à la tribune. "Nous (la motion A) n'aurons pas de candidat au poste de premier secrétaire. Mais au nom de la motion A, je crois dans le socialisme", a-t-il lancé. "Vous pourrez toujours compter sur les convictions d'engagements du militant que je suis", a-t-il conclu.
Peillon : "Nous étions prêts au compromis"
Montant à la tribune quelques minutes après le maire de Paris, Vincent Peillon a exprimé au nom de Ségolène Royal l'amer regret de n'avoir pu trouver un compromis, rejetant cet échec sur les autres motions qui ont, selon lui, obstinément refusé le dialogue en arguant de faux prétextes. "Nous aurions aimé annoncer le rassemblement des socialistes", a-t-il lancé. Mais "ce rassemblement des socialistes ne sera pas possible". Appelant au "respect de la diversité", qui "doit être à chaque moment notre force", il a appelé à "construire la volonté commune, lever les malentendus". Pour cela, a-t-il assuré, "dans les heures qui viennent, nous allons recommencer ce qu'a fait Ségolène Royal depuis le vote des militants (...) le rassemblement auquel a appelé Ségolène Royal".
Mais, a-t-il souligné, "il faut justifier aux yeux des Français que ce rassemblement n'ait pas eu lieu. Nous l'avons recherché, en sincérité, sur le fond. Comme vous tous, délégués du congrès, nous avions entendu ce que disaient nos responsables : que les différences n'étaient pas si importantes. Il semble qu'elles le soient devenues". Dès lors, Vincent Peillon a dénoncé : "Aucun amendement ne nous a été présenté. Nous respectons cette démarche politique. Mais nous disons : il faudra surmonter les blocages qui consistent à ne pas vouloir un dialogue (...) Sans vouloir blesser personne, il nous semble dans notre parcours politique que Michel Rocard se sente plus proche de Ségolène Royal que de Gérard Filoche, ce qui n'est une critique ni pour l'un, ni pour l'autre (huées dans la salle), et nous n'avons pas compris en quoi nous devions être exclus d'un dialogue que nous demandions". Un commentaire acerbe conclu par cet ultime regret : "La motion E était prête au compromis (...) Le parti socialiste a besoin de courage, il a besoin de vérité".
Aubry : pas une "opposition de personne"
Le ton grave, Martine Aubry s'est ensuite présentée à la tribune. "Nous ne sommes pas dans un Congrès d'opposition de personne. Je respecte chacune des personnes qui s'est exprimée ici. Mais la grandeur de la politique, c'est d'aller au bout de ses convictions, pour relancer la France".
Expliquant les raisons pour lesquelles un accord n'a pas pu être trouvé, la maire de Lille a ajouté : "Très majoritairement, en tout cas c'est notre analyse, les militants nous ont dit : nous voulons un parti ancré à gauche, qui s'oppose à Nicolas Sarkozy. Seule la gauche peut permettre de porter l'espérance et l'espoir. Le militants nous ont dit : il faut rénover et changer. A partir de maintenant, chacun doit défendre ce à quoi il croit. Et la France nous regardera autrement. Nous avons discuté avec Ségolène. Mais nous ne pouvions accepter une alliance pour différentes raisons", dont notamment la question sociale, le pouvoir d'achat, le Smic et l'Europe. "Le PS reste un parti militant. C'est ce que nous voulons : un parti à gauche, européen, de militants", a-t-elle conclu.
Retour à la case départ , il n'est rien sorti de ces affrontements d'égos !
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
C'est vrai cela change de l'UMP où le candidat est élu à 99% comme dans les républiques bannanières. Les Français ne sont pas vraiment habitués a voir la démocratie fonctionner au sein des partis politiques.
Georges- Président du Conseil Général
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Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Je suis d'accord avec toi sur l'UMP mais très sincèrement, je ne crois pas que le PS soit un exemple de "démocratie" ou alors il en utilise la moëlle jusqu'à montrer son absurdité.
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
encore de la désinformation georges !!
mais dans ton parti , il y a des votes , autrement qu'à mains levées ??
mais dans ton parti , il y a des votes , autrement qu'à mains levées ??
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
livaste a écrit:encore de la désinformation georges !!
mais dans ton parti , il y a des votes , autrement qu'à mains levées ??
Le NPA fonctionne démocratiquement, les décisions sont prisent dans les comités locaux et remontent à l'échelon national.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Comme les cellules du pc !!!!!
Les votes en faveur de sarkozy ont été le fait d'envirom 63 % des adhérents , qui se sont exprimés , majoritairement sans consigne , deuls derrière leurs claviers !
Les votes en faveur de sarkozy ont été le fait d'envirom 63 % des adhérents , qui se sont exprimés , majoritairement sans consigne , deuls derrière leurs claviers !
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Georges a écrit:C'est vrai cela change de l'UMP où le candidat est élu à 99% comme dans les républiques bannanières. Les Français ne sont pas vraiment habitués a voir la démocratie fonctionner au sein des partis politiques.
En tous cas il a bien été élu au suffrage universel de façon démocratique .
La démocratie a parlé .
Quand on voit "l'opposition" on se demande combien obtiendra t-il en 2012 ...
56 % ?
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Ce ne seront sûrement pas les voix du Modem qui manqueront ...
Le nouveau Centre planté, il en est fini de Bayrou en tant qu'arbitre
Son spectacle affligeant de celui qui ne veut pas perdre en dit long sur sa vision de l'ouverture .
Le nouveau Centre planté, il en est fini de Bayrou en tant qu'arbitre
Son spectacle affligeant de celui qui ne veut pas perdre en dit long sur sa vision de l'ouverture .
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Il y a bien d'autres hommes politiques. Quand au nouveau centre, ca existe encore ce machin ?
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Le Nouveau Centre est le Parti construit sur les ruines de l'UDF de Bayrou .
Il existe bel et bien et représente ceux et celles ne se reconnaissant pas dans l'UMP, et encore moins chez Bayrou désormais mais qui ont des convictions de droite et y tiennent .
Il existe bel et bien et représente ceux et celles ne se reconnaissant pas dans l'UMP, et encore moins chez Bayrou désormais mais qui ont des convictions de droite et y tiennent .
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
et la suite ...
COULISSES : "Je crois que je vais me tirer de ce parti"
De notre envoyé spécial à Reims - Après 72 heures d'un "jeu de massacre", dans les couloirs du congrès, les militants s'épanchent.-
le 16/11/2008 - 17h07
[b]16 heures : Déjà des tensions dans le camp Royal ?
13 heures : "Je crois que je vais me tirer de ce parti"
12h30 : Aubry, une militante en boucle
11h30 : Ariane Mnouchkhine visiblement tendue avant le discours de son "amie Ségolène"
Pourtant ce n'est pas du théâtrece congrès mais du grand guigno l !!
11h00 Aparté entre Valls et Lang : "il faut revoir entièrement notre fonctionnement"
10h00 : Colère des partisans de Delanoë
COULISSES : "Je crois que je vais me tirer de ce parti"
De notre envoyé spécial à Reims - Après 72 heures d'un "jeu de massacre", dans les couloirs du congrès, les militants s'épanchent.-
le 16/11/2008 - 17h07
17 heures : DSK : "Reims contre qui ?"
Dominique Strauss-Kahn s'en est tiré par une boutade politique. Alors que des journalistes français lui demandaient samedi si, en plein G20 à Washington, il avait le temps de suivre Reims, il a eu cette réplique : "Non. Mais Reims contre qui ?". Le directeur du FMI devait s'exprimer dimanche au 20 heures de TF1, ce qui réjouissait l'un de ses amis : "hasard du calendrier aidant, rien de mieux que de paraitre éloigné de cette foire d'égos et de s'exprimer sur les grands problèmes de la planète".
[b]16 heures : Déjà des tensions dans le camp Royal ?
"On a un peu plus de 72 heures pour convaincre et tout le monde ne joue pas franc-jeu derrière Ségolène". Visés par cette source interne à la motion E, Julien Dray et Jean-Noël Guérini. Le premier n'aurait toujours pas digéré la mise en avant de Vincent Peillon et de Manuel Valls pendant tout le Congrès. Et surtout l'échec de son plan pour être candidat. Quant au second, il n'avait jamais souhaité, en son for intérieur, que Ségolène Royal prenne les rênes du PS. "Il craint les effets ravageurs de ce spectacle, ne la voit pas en chef de parti et a eu sûrement un petit regret lorsqu'il a vu que Martine aurait pu faire l'affaire", explique cette source. "Du coup, pas certains du tout des chances de Royal, ils ont préféré passer leur temps ce week-end à placer leurs mecs au Conseil national". Non sans un certain succès. Il y a quelques jours, la présidente de la région Poitou-Charentes confiait à quelques journalistes que "tenir sa motion était en soi un exercice de rassemblement". Elle ne faisait pas si bien dire. Pour elle commence la mère de toutes les batailles. [/b]
13 heures : "Je crois que je vais me tirer de ce parti"
"T'es content de bientôt appartenir à une secte ?", lâche un vieux délégué du parti socialiste à un de ses amis devant le secrétariat. Quelques mètres plus loin, un des soutiens de Ségolène Royal pendant la campagne répond comme en écho : "on verra le résultat, mais je crois que je vais me tirer de ce parti. Je ne supporte plus l'image qu'il a donnée aux télévisions ce week-end". Après 72 heures d'un "jeu de massacre" pour reprendre l'expression d'un chauffeur de taxi qui a suivi le show à la radio heure par heure, de nombreux militants hésitent entre soulagement qu'il n'y ait pas eu de débordement, et tristesse. Seules les gardes rapprochées des trois compétiteurs sont remontées à bloc avant la bataille.
12h30 : Aubry, une militante en boucle
Totalement hermétique aux journalistes depuis le début du congrès, Martine Aubry est venue, vers midi, s'exprimer dans la salle de presse. Moins bien organisée en communication que Ségolène Royal, elle a provoqué une cohue parmi les journalistes qui craignaient de ne pas avoir leurs sons ou leurs images. La maire de Lille a voulu offrir à la presse l'image d'une candidate militante, attachée aux valeurs de gauche et à une certaine conception du parti. Puis, difficile à interrompre, elle s'est lancée dans une vibrante défense de l'héritage de la gauche, en assurant que le congrès avait été utile au parti. Contrairement à Ségolène Royal, elle a tenu à faire taire les commentaires sur une "nuit des résolutions" très tendue. Objectif pour le camp Aubry : apparaître comme le pôle de stabilité jusqu'au vote des militants, auxquels la maire de Lille a évidemment fait référence en boucle.
11h30 : Ariane Mnouchkhine visiblement tendue avant le discours de son "amie Ségolène"
La grande dame de théâtre se tient debout, tout au fond de la salle. Elle semble aussi concentrée que si c'était son propre discours. Elle confiait hier à LCI.fr avoir trouvé l'intervention de l'ex-candidate à la présidentielle ,"très réussie, pleine de vérité et de sensibilité. Et si elle a paru hésitante au début, c'est parce qu'elle se donne Ségolène, elle donne d'elle même, y compris avec ses faiblesses". Interrogé pour savoir si elle lui avait donné des conseils dans la préparation de ce Congrès, la metteure en scène a souri gentiment : "c'est de la vie privée". Bien sûr, on n'insiste pas.
Pourtant ce n'est pas du théâtrece congrès mais du grand guigno l !!
11h00 Aparté entre Valls et Lang : "il faut revoir entièrement notre fonctionnement"
Avant les discours de Martine Aubry, Ségolène Royal et BenoÎt Hamon, Manuel Valls et Jack Lang discutent à l'abri des caméras. Dans un Congrès totalement électrisé, ils tombent d'accord pour qualifier ce spectacle de "dingue". "Nous sommes amis dans la vie et même si nous ne soutenons pas la même candidate, nous voyons bien qu'il faut entièremenent revoir le fonctionnement de notre parti. Ce n'est plus possible". Et Jack Lang de confier : "je soutiens Martine, notamment parce que Ségolène propose une pratique du parti que j'ai trop connu pendant la campagne présidentielle..."
10h00 : Colère des partisans de Delanoë
L'entourage du maire de Paris regrette la stricte "logique de blocage" qui a motivé l'attitude de la motion menée par Martine Aubry. Avec cette candidature, les partisans de Martine Aubry "prennent la responsabilité historique de livrer le Parti à Ségolène Royal, dont ils se comportent comme des alliés objectifs", a-t-on ajouté dans l'entourage du maire de la capitale.
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
François Hollande quitte par la petite porte la direction d'un PS éclaté
LEMONDE.FR avec AFP | 16.11.08 | 17h13 •
Après onze ans de règne, François Hollande quitte la direction du PS par la petite porte, laissant, à l'issue du congrès de Reims, un parti éclaté, balkanisé. A l'inverse des quatre précédents Congrès qu'il avait présidés, celui-ci ne s'est pas achevé par un discours flamboyant et longuement ovationné, mais par l'étalage des divisions, rivalités et rancœurs des candidats à sa succession.
J'ai presque de la peine pour Hollande , ses camarades sont tellement dans leurs problèmes de pouvoir qu'ils ont tout simplement oublié le sortant !
LEMONDE.FR avec AFP | 16.11.08 | 17h13 •
Après onze ans de règne, François Hollande quitte la direction du PS par la petite porte, laissant, à l'issue du congrès de Reims, un parti éclaté, balkanisé. A l'inverse des quatre précédents Congrès qu'il avait présidés, celui-ci ne s'est pas achevé par un discours flamboyant et longuement ovationné, mais par l'étalage des divisions, rivalités et rancœurs des candidats à sa succession.
L'architecte des synthèses les plus improbables – comme au Mans en 2005 –, qui lui ont permis en onze ans de rassembler un parti traversé depuis des lustres par les luttes de courants et de clans, a cette fois échoué. "La nuit des longs couteaux" – réunion nocturne des chefs chargée de trouver un accord entre courants – s'est soldée par des claquements de portes et des déclarations vengeresses. "J'ai pris acte qu'il n'y avait aujourd'hui pas de majorité au Parti socialiste, c'est un moment difficile", a reconnu le député de Tulle.
PERTE D'INFLUENCE
Son pressant appel à l'unité, vendredi à la tribune du congrès a été ignoré : "Il n'y aura pas de victoire possible en 2012 sans un Parti socialiste fort, convaincant et uni, alors soyons unis", avait-il demandé dans un discours pour une fois dénué de son humour légendaire. Il a dénoncé "le démon de l'ambition personnelle" qui dévore les chefs de courants, qui louchent pour la plupart vers l'Elysée. Mais dans la course à la présidence qui opposait en 2007 de nombreux prétendants, Hollande n'était pas absent. Le socialiste "le plus brillant de sa génération", comme il a parfois été qualifié, n'est pas alors parvenu à imposer sa candidature, se contentant de gérer les ambitions des autres. Pour 2012, il ne s'interdit rien.
Le premier secrétaire sortant, qui avait de lui-même décidé de quitter la tête du PS, n'a pas su imposer un successeur de son choix : l'échec de la motion du maire de Paris Bertrand Delanoë, qu'il défendait, témoigne de sa perte d'influence alors qu'il y a six mois encore, il croyait qu'"aucune majorité ne peut se faire" sans lui.
Elu par 90 % des militants le 27 novembre 1997, après le congrès de Brest, pour succéder à Lionel Jospin arrivé à Matignon, M. Hollande, 54 ans, présente un bilan en demi-teinte : le PS dispose de pouvoirs locaux jamais égalés dans son histoire, mais reste impuissant à gagner des élections nationales. Stéphane Le Foll, le plus fidèle allié du premier secrétaire sortant, le défend : "Les divisions existaient avant lui, il ne les a pas créées. Pendant 11 ans, il a cherché à rassembler par le compromis."
J'ai presque de la peine pour Hollande , ses camarades sont tellement dans leurs problèmes de pouvoir qu'ils ont tout simplement oublié le sortant !
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