Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
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Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
A Reims, Ségolène Royal va tenter de faire échouer aux yeux de l'opinion un front uni contre sa victoire dans le parti.
Le dernier mot reviendra au vote des militants le 20 novembre.
- le 14/11/2008 - 10h37
EN DIRECT : toutes les coulisses, les rebondissements et les images du Congrès de Reims grâce aux deux envoyés spéciaux de LCI.fr et les équipes de LCI et TF1
Allez , je compte sur vous tous pour relayer ce congrès qui sera sans aucun doute mémorable !!
Le dernier mot reviendra au vote des militants le 20 novembre.
- le 14/11/2008 - 10h37
EN DIRECT : toutes les coulisses, les rebondissements et les images du Congrès de Reims grâce aux deux envoyés spéciaux de LCI.fr et les équipes de LCI et TF1
"Vous étiez trop jeune pour Rennes, alors on vous a organisé Reims". Cette boutade d'un dirigeant socialiste désabusé à LCI.fr en dit long sur le spectacle qui se prépare de vendredi après-midi à dimanche dans le parc des Expositions de Reims. Toutes les conditions sont réunies pour un congrès socialiste tragiquement mémorable : un parti divisé en quatre motions, des haines tenaces et des militants fatigués de ces déchirures et batailles d'égos.
En ce vendredi matin, la situation reste confuse. Ségolène Royal dit son "envie" de diriger le parti, Bertrand Delanoë est prêt à contribuer au rassemblement, et un front "anti-Ségolène" tente d'émerger entre Benoît Hamon et Martine Aubry. Alors qu'on attendait qu'elle franchisse le Rubicon, l'ex-candidate à l'Elysée dont la motion est arrivée en tête du vote des militants (29%), a voulu mettre ses adversaires au pied du mur, en entretenant le suspense sur sa candidature jusqu'au dimanche matin, au moment où seront annoncées à Reims les postulants au premier secrétariat. La situation est telle que certains redoutent un jeu de massacre dans la ville des sacres. "Halte au feu !", a lancé Vincent Peillon, bras droit de Ségolène Royal, en dénonçant "les conciliabules d'arrière-boutique".
Mais la mise en garde de Peillon aura eu peu d'écho puisqu'encore vendredi matin, une réunion se déroulait à Paris entre Bertrand Delanoë, Benoît Hamon et Martine Aubry, les principaux concurrents de Ségolène Royal, à quelques heures de l'ouverture du congrès à Reims.
Royal mise tout sur les militants le 20 novembre
Mais les conciliabules sont allés bon train : jeudi matin, des représentants des motions de Bertrand Delanoë (25,29%), Martine Aubry (24,32%) et Benoît Hamon (18,46%) se sont rencontrés à l'Assemblée nationale, pour la première fois depuis le vote des militants le 6 novembre. Mais, selon un proche d'une des motions, les amis du maire de Paris ont opposé une fin de non-recevoir à une candidature de Martine Aubry ou Benoît Hamon au poste de premier secrétaire. Résultat: "on pourrait s'orienter vers un accord entre les deux motions Aubry et Hamon avec comme candidat Benoît Hamon", souligne cette source.
Le maire de Paris a écrit à Ségolène Royal en l'assurant qu'il s'inscrivait "dans une logique d'échange" tout en rappelant les " différences". Il a adressé aussi une missive aux militants mettant en garde contre les "postures tactiques" et les "logiques individualistes", et se disant prêt à contribuer à un rassemblement "sur la base d'une ligne politique claire". La maire PS de Lille a jugé les propositions de Ségolène Royal "pas à la hauteur des enjeux", tout en souhaitant un rassemblement "sans exclusive". Ses proches soulignent qu'ils ne sont "pas convaincus par les propositions de Ségolène Royal. "Martine Aubry n'est ni candidate, ni pas candidate" au poste de premier secrétaire, ajoutent-ils dans une formule sibylline.
Un responsable strauss-kahnien, lui, ne "voit pas comment on peut faire un front uni anti-Ségolène. L'opinion ne comprendrait pas. Et Martine n'a pas envie de se crasher contre un mur". Ségolène Royal a clairement laissé entendre qu'à défaut d'un accord au terme du Congrès dimanche, "le suffrage universel" des militants prévu le 20 novembre pour élire le premier secrétaire trancherait entre les orientations proposées aux socialistes". "On n'est pas obligés de faire émerger aux forceps une majorité car, après, il y aura le vote des militants", a-t-elle affirmé mercredi soir à quelques journalistes, exprimant ainsi sa confiance dans son aptitude à réunir une majorité.
Allez , je compte sur vous tous pour relayer ce congrès qui sera sans aucun doute mémorable !!
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
quand on voit leurs manipulations internes qu'on ne s'étonne pas ensuite que les militants ne suivent pas....
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
je me nomme "envoyé spéciel " ; comptez sur moi pour des vous faire vivre au plus près ce congrès ( d'autant qu'il ne fait pas beau ici )
Votre envoyée spéciale impartiale !!!!!
Votre envoyée spéciale impartiale !!!!!
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
ce qui est marrant c'est qu'en 2012 , si elle se rereprésente aux présidentielles les militants devront voter pour encore elle par dépit !
en gros en 2007 beaucoup ont voté pour elle comme d'autres ont voté pour chirac en 2002 .... et autant chirac que royal (même si un a gagné et l'autre non) s'octroient une légitimité et une popularité qui ne leur est pas dûes!
en gros en 2007 beaucoup ont voté pour elle comme d'autres ont voté pour chirac en 2002 .... et autant chirac que royal (même si un a gagné et l'autre non) s'octroient une légitimité et une popularité qui ne leur est pas dûes!
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Avec un de mes amis on a hésité à aller jusqu'à Reims pour le spectacle, finalement on a opté pour Lemercier.
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Anna a écrit:Avec un de mes amis on a hésité à aller jusqu'à Reims pour le spectacle, finalement on a opté pour Lemercier.
moi j'aurais opté pour Reeims !!
Outre que c'est une ville où il fait bon boire , , il y a ce week end un spectacle qui va durer plus qu'un spéctacle de Lemercier !!!!
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
En direct de Reims
De notre envoyé spécial à Reims ,Samuel Laurent
14/11/2008 | Mise à jour : 17:16 | .
De notre envoyé spécial à Reims ,Samuel Laurent
14/11/2008 | Mise à jour : 17:16 | .
Adeline Hazan, la maire PS de Reims, accueille bertrand Delanoë à l'hôtel de ville.
REPORTAGE - Pour inaugurer le congrès, les socialistes se sont retrouvés dans les salons de l'Hôtel de ville de Reims à la mi-journée. Au programme : champagne, conciliabules et déclarations publiques de bonnes intentions...
Adeline Hazan, la maire PS de Reims, a beau répéter qu'elle est «heureuse » d'accueillir ses amis socialistes, le temps n'est pas à la fête vendredi à l'hôtel de ville. Sous un ciel bien sombre, les caciques du parti arrivent un à un pour un pot «amical» d'avant congrès, aussitôt entourés d'une forêt de micros et de caméras.
«Je me demande s'il n'y a pas plus de journalistes que de délégués», s'amuse Aurélie Filipetti, jeune députée proche de Ségolène Royal. Si les autres motions ont envoyé pléthore de représentants, la jeune femme est la seule ambassadrice de l'ex-candidate socialiste à la présidentielle présente à Reims vendredi matin. Au grand désarroi d'Adeline Hazan, à qui Ségolène Royal avait « promis qu'elle viendrait ». Finalement, elle n'arrivera qu'en fin d'après-midi, et ne dira que samedi si elle est ou non candidate.
Delanoë : « aucune préoccupation personnelle »
De Jean-Marc Ayrault (motion Delanoë) à Jack Lang (motion Aubry), tous ont un seul credo : rassemblement, unité, sortie de crise. «Il y a urgence à être au service des Français », conjure François Hollande à son arrivée. «Il faut être conscients des enjeux, la récession mondiale, l'échec des libéraux et de Nicolas Sarkozy. Le PS doit être à la hauteur».
Car, comme le note Laurent Fabius, le parti «joue gros» ce week-end. Coupé en quatre par le vote des militants, il doit parvenir à se réconcilier pour éviter de s'enliser dans ses divisions. Pour le moment, l'appel au dialogue lancé par Ségolène Royal n'a pas eu d'effet : Martine Aubry a dit non, Bertrand Delanoë a observé un mutisme total. Qui n'a pas changé lorsqu'il arrive à Reims. «Le PS doit être dans l'utilité pour les Français, pas dans les querelles de personnes », s'est borné à expliquer le maire de Paris. On le disait pressé par ses proches d'être candidat au poste de premier secrétaire ? « Moi, je n'ai aucune préoccupation personnelle», assure-t-il.
En coulisses, les tractations vont pourtant bon train entre partisans du maire de Paris et proches de Martine Aubry. Que faire ? Comment la contrer ? C'est la question qui agite les ténors du PS. Si tous refusent la perspective de voir l'ex-candidate s'emparer du parti, ils craignent également de donner l'impression de mépriser les militants en mettant en place un front anti-Royal. Quant à cette dernière, elle devrait légitimer sa candidature par un appel des militants en sa faveur.
Lang : «On ne peut pas ne pas trouver de solution »
Si Royal est candidate, le front de ses opposants pourrait envoyer Martine Aubry la combattre. Tout se réglerait alors dans les urnes, lors de l'élection du premier secrétaire par les militants PS, jeudi prochain. Une situation inédite dans l'histoire du parti.
Au-dessus de Reims plane un fantôme, celui du congrès de Rennes en 1990 : déchiré entre Jospin et Fabius, qui revendiquaient tous deux la succession de Mitterrand, le PS n'était pas parvenu à former de majorité. De guerre lasse, les socialistes avaient jeté l'éponge et renvoyé à plus tard leurs divisions.
Marylise Lebranchu, ancienne ministre de la justice et soutien de Martine Aubry, veut y croire. « Beaucoup de leaders sont raisonnables et en viennent à penser que s'effacer est une bonne stratégie », assure-t-elle. Dans la salle municipale, entre deux coupes de champagne, les groupes vont et viennent, les conciliabules se succèdent. «On ne peut pas ne pas trouver de solution», assure Jack Lang, comme pour s'en convaincre.
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Le congrès du PS en direct : Royal est candidate
Julie Cloris | 14.11.2008, 14h12 | Mise à jour : 22h02
Le Parti socialiste se cherche un nouveau chef et un nouveau souffle. Alors que commence le congrès de Reims, ce vendredi à 15 heures, nos reporters du Parisien.fr vous font vivre en direct toute l'actualité, les discours, les coulisses et les tractations de ce rendez-vous politique majeur, mais dont l'issue semble, pour l'heure, plus qu'incertaine.
Julie Cloris | 14.11.2008, 14h12 | Mise à jour : 22h02
Le Parti socialiste se cherche un nouveau chef et un nouveau souffle. Alors que commence le congrès de Reims, ce vendredi à 15 heures, nos reporters du Parisien.fr vous font vivre en direct toute l'actualité, les discours, les coulisses et les tractations de ce rendez-vous politique majeur, mais dont l'issue semble, pour l'heure, plus qu'incertaine.
leparisien.fr21h20. Jusqu'au bout. Benoît Hamon, qui avait déjà dit qu'il irait jusqu'au bout, répète devant sa tente qu'il ne lâchera rien.
20h50. 20h40. Côté motion C. Une conférence de presse de Benoît Hamon est annoncée pour 21 heures devant la tente où se tenait son AG.
20h30. Côté motion A. Tel un funambule, Bertrand Delanoë tente de sauver sa motion, arrivée deuxième derrière celle de Royal, mais loin des 40% qu'il comptait obtenir. Par la voix de Michel Sapin, le maire de Paris fait savoir qu'il ne soutiendra ni la candidature d'Aubry ni celle d'Hamon. En revanche, il entend toujours nouer une alliance sur un texte commun, et à condition que le candidat présenté par ce front soit issu de sa motion. Et il attend une réponse demain matin.
20h15. Royal veut forcer le sort. A la sortie de la salle plénière, les soutiens de la motion E ont le sourire : leur championne présente sa candidature. Faute d'avoir pu nouer des alliances, Royal va faire cavalier seul, comptant sur le vote du 20 novembre pour l'emporter. Tenant un point presse, Manuel Valls justifie cette décision, après une semaine d'atermoiements.
20h05. Côté motion E. Devant les partisans de l'ancienne candidate à la présidentielle, à huis clos des journalistes, François Rebsamen propose un duo prévisible : Ségolène Royal et Vincent Peillon.
19h30. Rendez-vous sous la tente. Avec pas mal de retard, les différentes motions se retirent pour tenir des assemblées générales. La E, celle de Royal, arrivée en tête le 6 novembre, s'installe dans la salle plénière. Les autres sont réparties dans des grandes tentes blanches plantées à l'extérieur. Des tentes tout confort : estrade, rangées de chaises blanches moulées, parquet isolant et un chauffage qui tourne à plein. L'ambiance n'a sans doute pas besoin de ça.
18h45. Très applaudi. Au terme de 45 minutes de discours, François Hollande est très applaudi. Premier signe de vie d'une assemblée qui semblait jusque-là patienter. «Quelle que soit l'issue du congrès, je vous dis : la route est longue et nous la ferons ensemble, jusqu'au bout de nos forces», a affirmé le premier secrétaire sortant.
18h20. Dix, vingt, cent ? François Hollande est à la tribune depuis vingt minutes. Il évoque «Nicolas Sarkozy, qui prétend qu'il a lu toutes les motions, mais parfois je m'interroge». Puis la récession. Le ton s'emballe. «Ce n'est pas facile, j'en conviens.» Combien de fois, depuis le début de l'année, le premier secrétaire du PS a-t-il employé cette expression ? Dix, vingt, cent fois ? Plus, certainement...
17h30. Synchronisation parfaite. A l'heure dite, la voiture de Ségolène Royal a fait son entrée, aile est, du parc des expositions. Accompagnée de Vincent Peillon et rejointe par David Assouline, l'ancienne candidate à la présidentielle a dû attendre que le service d'ordre desserre l'étau pour ouvrir les portières. Même scénario à l'intérieur, une mouche ne s'y glisserait pas. L'essaim grouillant de caméras provoque presque une émeute. Heureux hasard, à l'intérieur de la salle plénière, Dominique Bertinotti, fidèle royaliste, est à la tribune. Quelques voix s'élèvent cependant pour demander le calme aux portes. Ségolène Royal entre alors, telle une rock star. Mais les applaudissements de ses grands concerts manquent à l'appel.
17h15. On attend Royal. La tenante du titre, avec 29% des suffrages à sa motion, se fait attendre. Ségolène Royal, qui avait envoyé Aurélie Filipetti au pot de l'amitié, prend son temps. On annonce son arrivée vers 17h30, sans certitude.
16h30. A ma gauche, à ma droite... De la masse des délégués au visage méconnu émergent quelques têtes. Bertrand Delanoë a rejoint les Parisiens, Martine Aubry les représentants du nord de la France. Tous deux sont au premier rang. Laurent Fabius, avec les Normands, est sur le côté. A l'exact opposé de la salle, Arnaud Montebourg noircit des pages de notes.
16 heures. Silencieuse buvette. Avant de rentrer dans «la plénière», immense salle où se tiendra le congrès, les socialistes mangent. A la buvette, on ne sert pas de thé, mais on peut, si l'on veut, boire une coupe de champagne en mordant dans un rillettes-cornichons. Les propos «off» sont aussi énigmatiques que les propos officiels : personne n'avance de candidat certain. Et Michel Sapin fuit les journalistes.
15h30. Rendez-vous au Palais des expositions. Le congrès de Reims s'ouvre... devant une salle vide. Les différents tenants des motions ayant déjeuné après le pot de l'amitié, et la grève des trains retardant les délégués, c'est dans une salle au sixième pleine que s'ouvrent les débats.
13h55. Où mange-t-on ? Cambadélis et Lang quittent l'Hôtel de Ville. Fabius et Aubry rient aux éclats dans le hall d'entrée, manteau sur les épaules. Adeline Hazan attire son amie pour lui montrer son bureau. Claude Bartolone, lieutenant de Fabius, leur emboîte le pas, puis fait demi-tour. La question : où la table a-t-elle été réservée pour le déjeuner ?
13h40. «Mais si, il y a encore des socialistes !» Les socialistes ont faim. Pas de débat, semble-t-il : les buffets offerts par la mairie sont dévastés en trois minutes. Les flûtes de Pommery passent de main en main. Avalant quelques lentilles disposées sur une cuillère en bois, une jeune femme raconte à une autre avoir eu son père au téléphone : «Je lui ai dit : Mais si, il y a encore des socialistes !»
13h30. Champagne. Sous les dorures de la salle des fêtes, à l'étage, Adeline Hazan accueille ses invités. «Nous voulons que ce soit le congrès de l'ambition, pas celui des ambitions personnelles. Reims est la ville des sacres et de la paix, ce sera notre programme pour trois jours.» François Hollande voudrait lui «que le congrès de Reims soit un grand cru, celui qui a permis le processus vers la victoire» (à la présidentielle de 2012).
13h15/13h16. Aubry et Delanoë ensemble ou pas ? Consort ou consortium ? Martine Aubry et Bertrand Delanoë arrivent au même moment, mais séparément sur le parvis. Aucun évoque le petit déjeuner.
13h15. On se pousse,s'il vous plait ! La solitude du conducteur. La voiture de Pierre Moscovici est cernée par les photographes, le conducteur peine à faire son créneau.
13 heures. Hollande appelle à l'union. Le premier secrétaire est là. François Hollande, qui porte la couronne jusqu'à vendredi, arrive souriant. Appel à l'union, importance de ce rendez-vous, il redit tout. Mais boude la
12h20. Jack Lang arrive le premier. L'ancien ministre de la Culture, qui avait annulé sa présence à La Rochelle de crainte de sifflets après le congrès de Versailles, a décidé d'être de Reims.
Midi. Les choses sérieuses commencent. A Reims, devant son hôtel de ville en pierre de Caen, Adeline Hazan s'apprête à recevoir ses invités. «Tous les ténors sont conviés», assure ce soutien de Martine Aubry. Dans l'avenue qui fait face au fronton, des guirlandes de petits drapeaux bleu blanc rouge -celles de la commémoration du 11 Novembre- claquent toujours au vent.
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
et comme je sais que vous suivez avec passion les débats ::
EN DIRECT : Royal parle, et que fait Aubry ?
En coulisses minute par minute - Les tractations pour construire un front anti-Royal sont si compliquées que la candidature de la maire de Lille est pleine d'incertitudes.
Tout au long de la journée, suivez minute par minute l'avancée des débats avec notre envoyé spécial.
, Renaud PILA - le 15/11/2008 - 16h20
EN DIRECT : Royal parle, et que fait Aubry ?
En coulisses minute par minute - Les tractations pour construire un front anti-Royal sont si compliquées que la candidature de la maire de Lille est pleine d'incertitudes.
Tout au long de la journée, suivez minute par minute l'avancée des débats avec notre envoyé spécial.
, Renaud PILA - le 15/11/2008 - 16h20
16h05 : Les premiers sifflets au Congrès
Le discours enflammé de Laurent Fabius à la tribune contre une alliance avec le centre et pour un ancrage clair du PS à gauche a provoqué une montée de tension dans la grande salle du Congrès. Alors qu'une grande partie des délégués applaudissait l'ancien Premier ministre, certains sifflaient ces déclarations. Ségolène Royal vient d'entrer dans la salle. L'atmosphère est électrique.
15h10 : Le camp Aubry ne répond (presque) plus...
Les arrivées de sms se rarifient du côté des négociateurs de la motion Aubry. Tractations ensablées, terminées ou fichues ? "Plus de nouvelles vers 16h", nous dit-on. Dans un restaurant de Reims, Pierre Mauroy aurait affirmé que Martine Aubry serait prête à être candidate bien qu'elle soit "ronchon". Mais prudence...
14h45 : "Un jour, Ségo s'emportait devant moi contre les tarifs bancaires..."
Le déjeuner s'éternise... et les discours prennent du retard. Prévue à 15 heures, Ségolène Royal devrait aux dernières nouvelles s'exprimer vers 16 heures dans la grande salle. Comment vont réagir les militants ? Quel message va-t-elle faire passer ? Quelle forme va prendre son discours ? "On lui a fourni des notes, confiait hier soir un membre de sa garde rapprochée, mais comme toujours, c'est elle qui structure ses discours, comme elle le sent. C'est une intuitive. Un jour, elle s'emportait devant moi contre les tarifs bancaires en regardant des relevés de compte. Deux jours après, elle le ressortait dans une réunion publique et ça faisait une dépêche AFP".
12h15 : Martine enlisée ?
Avant le déjeuner, l'ambiance dans le Congrès et surtout dans les salles des presse s'emballe "Ça devient amusant", explique un habitué de ces rendez-vous. Tout le monde est suspendu à la décision de la maire de Lille et tout le monde se pose la même question : "Martine a-t-elle encore les moyens de contrer la dynamique de Ségolène ?" Pour les plus nombreux, Martine Aubry n'a plus intérêt à déclarer sa candidature : pas de majorité assurée, fausse neutralité de Delanoë qui continue à lui en vouloir et un match médiatique violent contre l'ex-candidate à la présidentielle. "Elle n'a pas la même rage de gagner que Ségolène. Dans un combat comme celui-là, c'est pas jouable", confiait vendredi un hollandais. De sources concordantes, les tractations pour bâtir un front anti-Royal sont très compliquées. Mais d'autres continuent à parier sur une candidature Aubry, avec Benoît Hamon et une partie de la motion Delanoë en soutien.
11h15 : Regards croisés aux Crayères...
Il y des rencontres qu'on préfère ne pas faire. Mais dans une ville comme Reims, les grandes tables ne sont pas légion. D'où la scène surréaliste vécue hier soir par les clients des Crayères, un prestigieux restaurant logé dans un superbe château. Des amis de Bertrand Delanoë ont réservé une table et s'installent tranquillement pour une soirée au calme. Mais quelques instants plus tard, un serveur s'aperçoit qu'à quelques mètres de là dînent également Jack Lang et un collaborateur. L'ancien ministre de la Culture n'a pas soutenu le maire de Paris pour le Congrès mais Aubry. Des regards en coin s'échangent entre les deux motions... Mais des clients se rendant aux toilettes tombent sur une troisième motion : Vincent Peillon, Gérard Collomb et François Rebsamen échangent autour de bons vins dans la salle à côté. "On était entre Audiard et Chabrol", confie à LCI.fr un des convives socialistes.
10h30 : Martine Aubry prête à monter au créneau ?
Une candidature de Martine Aubry au poste de Premier secrétaire du PS est "fortement probable", a déclaré Yves Durand, interrogé à Reims. Pour le député du Nord, proche de la maire de Lille, elle "est la seule qui est au point d'équilibre et peut rassembler une nouvelle majorité, je ne vois pas qui d'autre peut le faire". Et "le rassemblement qui peut se faire autour d'elle" serait "conforme au vote des militants" le 6 novembre, marqué par "une demande d'ancrage à gauche et de changement".
"Si ce n'est pas Martine Aubry, c'est Ségolène Royal" qui deviendra Première secrétaire, "donc, chacun doit prendre ses responsabilités, notamment Bertrand Delanoë", a encore estimé Yves Durand. Selon lui, "l'accord de fond est assez facile à trouver" avec le maire de Paris et les partisans de sa motion, mais "il faut que chacun trouve sa place" dans le dispositif de rassemblement. Le député a rappelé que "Mme Aubry ne pose pas de préalable sur son propre nom".
9h40 - Royal, Delanoë et Aubry attendus à la tribune
C'est à 9h30 qu'a débuté cette deuxième journée du Congrès, avec l'ouverture du débat général, en présence de 4000 personnes. Jusqu'à 20 heures ce soir, des représentants des motions vont s'exprimer devant les militants.
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Fais gaffe à toi livaste!
http://www.rue89.com/blog-ps/2008/11/15/reims-le-service-dordre-du-ps-semporte-puis-menace
http://www.rue89.com/blog-ps/2008/11/15/reims-le-service-dordre-du-ps-semporte-puis-menace
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Ouf , n'ayant pas de caméra , ils ne me la feront pas manger !!!
On respire pour Anna qui hésitait à y aller !!!
On respire pour Anna qui hésitait à y aller !!!
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Tu prends toujours des risques quand tu voyages, il faut assumer. Puis j'avais mon garde du corps.
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Chez les éléphants du PS, le principal risque pour un observateur est de tomber dans le coma à la suite de discours complètement à chier.
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Et la cerise sur le gâteau !!
Attention , c'estdu très grand Ségolène !!!
Publié le 15/11/2008 à 17:03 - Le Point.fr
Attention , c'estdu très grand Ségolène !!!
Publié le 15/11/2008 à 17:03 - Le Point.fr
Coup de théâtre à Reims. Dans son discours devant les militants et les principaux cadres du Parti Socialiste, Ségolène Royal a proposé une consultation directe des militants sur la question des alliances du PS avec le centre, en se prononçant pour cette ouverture refusée par ses rivaux socialistes et en plaidant pour un "nouveau front populaire". Selon la présidente de Poitou-Charentes, il s'agit de la proposition que s'apprête à faire sa motion un peu plus tard lors de la "commission des résolutions" du PS chargée de bâtir une synthèse.
S'adressant directement au maire de Paris Bertrand Delanoë qui avait appelé à un compromis, Ségolène Royal lui a lancé: "Je ne doute pas de ta sincérité sur la question du refus des alliances avec le centre et je voudrais te répondre devant tous en toute transparence". "Il y aura une consultation directe de militants sur la question des alliances", a lancé l'ex-candidate à la présidentielle, soulevant l'enthousiasme de l'auditoire.
Ségolène Royal a par ailleurs exhorté les socialistes à "se lever" pour "rallumer tous les soleils et toutes les étoiles", en concluant son discours à la tribune du Congrès de Reims, sans évoquer sa candidature à la tête du parti, annoncée officiellement la veille par Manuel Valls. "Nous sommes la gauche", "Nous sommes les socialistes et nous étions déjà là le 14 juillet 1789", a lancé l'ex-candidate à la présidentielle. "Nous sommes ceux qu'on croit dans la tombe et qui se lèvent", a-t-elle insisté. "Nous sommes ce qui renaît quand tout paraît perdu", a ajouté Mme Royal. "Nous sommes le socialisme, levons-nous, vertu et courage, car nous rallumerons tous les soleils, toutes les étoiles du ciel, nous sommes les socialistes, il reste tant à faire, alors faisons-le, nous sommes les socialistes, tous ensemble", a-t-elle conclu.
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Ouahhhhh , elle est en forme. Elle a fumé ?
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Mes condoléances aux militants et sympathisants soc-dèms. Un enterrement, ce n'est jamais drôle.
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
C'est plus qu'un enterrement là, je vais me payer une désintox' de la social-démocratie...
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
David , elle n'a pas besoin de fumer à Reims , là bas , ça carbure au champ dès 10 heures !!
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
livaste a écrit:David , elle n'a pas besoin de fumer à Reims , là bas , ça carbure au champ dès 10 heures !!
Ouai mais là à ce 'niveau' , il y a forcément du mélange dans l'air.
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Je crois que c'est naturel chez elle, pas besoin de mélanges. Elle est juste complètement conne...
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Je vous assure les amis , vous auriez du y participer , vous n'auriez rien regretté , ils ont dans cette région des crus ..., et pour reprendre des forces , vous pouviez toujours aller rigoler en suivant le congrès !!!
Mais rassurez vous , vous aurez d'autres occasions , et si ce n'est avec le ps , les autres partis offrent aussi des occasions !!
Mais rassurez vous , vous aurez d'autres occasions , et si ce n'est avec le ps , les autres partis offrent aussi des occasions !!
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
Je suis restée un an au Pinder socialiste, et rien que dans ma section ce ne sont pas les occasions qui m'ont manquer de rigoler...
Mais au bout d'un moment, ça va bien, on passe à autre chose (pas eux puisqu'ils me harcèlent encore et toujours )
Mais au bout d'un moment, ça va bien, on passe à autre chose (pas eux puisqu'ils me harcèlent encore et toujours )
Invité- Invité
Re: Congrès PS - Le décor du psychodrame est planté
David a écrit:livaste a écrit:David , elle n'a pas besoin de fumer à Reims , là bas , ça carbure au champ dès 10 heures !!
Ouai mais là à ce 'niveau' , il y a forcément du mélange dans l'air.
Mouais enfin s'il n'y avait que Royal, ça irait encore...
Invité- Invité
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