Une note confidentielle de Matignon évoque la fermeture de brigades de gendarmerie

Une note confidentielle de Matignon évoque la fermeture de brigades de gendarmerie
LEMONDE.FR avec AFP | 30.09.08 | 20h07

La menace de fermeture de brigades de gendarmerie a refait surface, mardi 30 septembre, avec la révélation d'une note d'un conseiller du premier ministre faisant état de coupes claires. Selon un texte daté du 25 juillet et signé de Stéphane Bouillon, alors conseiller du premier ministre pour les affaires intérieures, et adressé à François Fillon, la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) propose de supprimer quinze escadrons de gendarmes mobiles, soit plus de 1 000 hommes, et de fermer "en trois ans" 175 brigades territoriales sur 1 700.

La note évoque enfin la "restructuration" des huit écoles de la gendarmerie, réparties en province, également dans le cadre de la révision générale des politiques publiques. M. Bouillon préconise ainsi de fermer les écoles de Montargis (Loiret) en 2009, puis celles de Chaumont (Haute-Marne), Châtellerault (Vienne), Le Mans (Sarthe) et Châteaulin (Finistère) à l'horizon 2012 avec deux ouvertures et le maintien des écoles situées actuellement à Montluçon (Allier) et Tulle (Corrèze).

DE SIMPLES PISTES DE TRAVAIL, SELON MATIGNON*

Mardi soir, le directeur de cabinet de M. Fillon, Jean-Paul Faugère, s'est voulu rassurant en affirmant que cette note ne contenait "que des pistes de travail et des informations dépassées".

Le ministère de l'intérieur a affirmé à l'AFP que "rien n'était décidé" et que le contenu de la note "n'engageait que son auteur". Néanmoins, le ministère a confirmé la réduction de quelque 3 000 gendarmes "dans les années à venir", pour laquelle la DGGN doit "soumettre ses propositions". "Aucune proposition n'est arrêtée", a ajouté l'intérieur pour qui "le maillage territorial" des gendarmes sera "assuré au maximum".

Parvenue mardi à l'AFP, cette note suscite "des inquiétudes" parmi les gendarmes, qui doivent passer de la coupe du ministère de la défense à celle de l'intérieur au 1er janvier 2009. L'Inspection générale de l'administration (IGA) a par ailleurs été chargée d'une enquête, pour déterminer les responsables de la "fuite" de la note écrite par François Bouillon.

franline a écrit:il serait préférable d'attendre la version gouvernement .... en ce moment y a des note-fuites de partout , ca devient dingue.

franline a écrit:c'est toujours mieux que les "ON DIT" .....