La survie de SeaFrance se joue aujourd'hui
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La survie de SeaFrance se joue aujourd'hui
La survie de SeaFrance se joue aujourd'hui
le 16 novembre 2011 à 07h44 , mis à jour le 16 novembre 2011 à 09h28
Le tribunal de commerce de Paris scelle ce mercredi le sort de la compagnie de ferries trans-Manche. Deux projets de reprise sont sur la table... mais l'option qui semble la plus probable est celle d'une mise en liquidation pure et simple.
Il faudrait voir pourquoi ils en sont arrivés là .
le 16 novembre 2011 à 07h44 , mis à jour le 16 novembre 2011 à 09h28
Le tribunal de commerce de Paris scelle ce mercredi le sort de la compagnie de ferries trans-Manche. Deux projets de reprise sont sur la table... mais l'option qui semble la plus probable est celle d'une mise en liquidation pure et simple.
le 16 novembre 2011 à 07:44C'est ce mercredi, en cours d'après-midi, que le tribunal de commerce de Paris doit décider du sort de la compagnie française de ferries en Manche SeaFrance, en grave difficulté financière. Seule compagnie française à assurer la liaison Calais-Douvres, elle souffre depuis 1994 de la concurrence du tunnel sous la Manche. La crise économique de 2008-2009 lui avait porté un coup supplémentaire, l'obligeant à supprimer plus de 700 emplois en 2010 et à être placée en redressement judiciaire. Deux options sont envisagées : une reprise par un des deux repreneurs en lice... ou la mise en liquidation pure et simple.
Bruxelles refuse le projet de renflouement de SeaFrance
La première offre pour cette filiale de la SNCF émane de l'armateur Louis Dreyfus Armateurs (LDA), associé au groupe de ferries danois DFDS. Elle prévoit la sauvegarde de 460 emplois équivalent temps plein, le maintien sous pavillon français, la reprise de trois navires pour 5 millions d'euros et un investissement de 50 millions d'euros pour des réparations aux bateaux, former le personnel et relancer la compagnie. Pour Niels Smedegaard, président de DFDS, elle permettrait de regrouper les activités dans le détroit de SeaFrance, de la compagnie danoise et de la compagnie de ferries LD Lines, filiale du groupe Louis Dreyfus Armateurs. Une façon d'économiser des coûts "alors que nous sommes clairement en situation de surcapacité" sur les liaisons trans-Manche, selon lui.
Menaces sur les navires
L'autre option est un projet de Scop (Société coopérative et participative) présenté par la CFDT, syndicat majoritaire de l'entreprise. Elle prévoit de conserver l'intégralité des 880 emplois en CDI de la filiale de la SNCF.
L'offre de la direction de SeaFrance, qui prévoyait une recapitalisation à hauteur de 160 millions d'euros via notamment un prêt de la SNCF, a été retoquée pour sa part par la Commission européenne, qui l'a jugée contraire aux règles de la concurrence. La France va engager un recours contre cette décision auprès du tribunal de l'Union européenne, mais celui-ci semble avoir peu de chances d'aboutir.
L'annonce du tribunal interviendra dans un climat tendu entre direction et syndicats de SeaFrance. Mardi, la compagnie a décidé de laisser à quai ses bateaux, disant craindre pour la sécurité des passagers et du personnel, alors que certains syndicalistes ont menacé de faire couler des navires, notamment si l'offre LDA-DFDS l'emportait.
Il faudrait voir pourquoi ils en sont arrivés là .
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