Présidentielle : rien n'est joué selon les sondeurs
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Présidentielle : rien n'est joué selon les sondeurs
Présidentielle : rien n'est joué selon les sondeurs
14/07/2011 | Mise à jour : 19:52
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/07/14/01002-20110714ARTFIG00404-presidentielle-rien-n-est-joue-selon-les-sondeurs.php
14/07/2011 | Mise à jour : 19:52
A neuf mois de l'élection présidentielle, les sondeurs considèrent tous que les jeux sont très ouverts. La moitié des électeurs n'a pas encore fait son choix.
Les sondeurs sont unanimes: rien n'est joué pour 2012. «Nous sommes dans la photographie de l'opinion. Pas encore dans le pronostic», analyse Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion de l'Ifop. «Dans une présidentielle, l'opinion peut bouger considérablement» confie Roland Cayrol, l'ancien patron de l'institut CSA. Rappelant que la moitié des électeurs n'a pas encore fait son choix, il ajoute: «Je ne lis pas dans le marc de café. Aujourd'hui, je ne ferais aucun pronostic.» À neuf mois de l'élection présidentielle, les sondeurs considèrent tous que les jeux sont très ouverts.
Le sondage CSA pour RMC, BFM TV et 20 minutes, donnant pour la première fois Nicolas Sarkozy en tête face à Martine Aubry au premier tour et au coude-à-coude avec François Hollande, marque-t-il toutefois une rupture?
«Les primaires chez les Verts et le dépôt des candidatures socialistes ont eu un effet de politisation accélérée sur l'électorat français.
Jusqu'à fin juin, les Français regardaient Nicolas Sarkozy comme la figure sur laquelle ils projetaient toutes leurs attentes et leurs difficultés en période de crise. Avec ces primaires, ils raisonnent davantage en relatif et moins en absolu», explique Jérôme Sainte-Marie, directeur général adjoint de CSA.
Le chef de l'État commence aussi à toucher les bénéfices de sa stratégie de représidentialisation, initiée en début d'année, lorsque sa cote de popularité était au plus bas. «La méthode a fonctionné. L'Élysée a stoppé la chute», souligne Roland Cayrol. «Nicolas Sarkozy, qui, il y a un an, prononçait le discours de Grenoble, a choisi depuis plusieurs mois de sous-traiter la sécurité à son ministre de l'Intérieur Claude Guéant. Il est dans une séquence beaucoup moins sécuritaire. Et il prend des voix au centre quand Borloo peine à mordre sur l'électorat UMP», analyse Jérôme Fourquet.
Mais les inconnues sont encore nombreuses.
Et les coups de théâtre éventuels toujours possibles, comme l'a démontré l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, le 14 mai à New York. L'électorat tenté par un vote DSK n'a pas encore complètement digéré l'affaire ou, à tout le moins, ne s'est pas encore totalement repositionné. Le candidat socialiste ne sera désigné qu'en octobre.
Au centre, il faudra attendre la fin de l'été ou le début de l'automne pour savoir si le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, se lancera ou non dans la course, résume Bruno Jeanbart, directeur des études politiques d'OpinionWay.
Au-delà d'une offre politique beaucoup trop floue, l'évolution de la crise de la dette pèsera. Elle pourrait toutefois profiter à Sarkozy. «Les gens attendaient un match DSK-Sarkozy. Ils voulaient une campagne de pédagogie sur le G20, le FMI, la mondialisation, estime Roland Cayrol.
Si la crise s'amplifie et qu'ils ont le président du conseil général de Corrèze ou la maire de Lille, les électeurs pourraient être amenés à penser que le compte n'y est pas.» Nicolas Sarkozy pourrait alors marquer des points. À condition que la situation sur le front de l'emploi s'améliore et que la France n'essuie pas une dégradation de sa note, situation qui pourrait alors faire le jeu de Marine Le Pen
.Les sondeurs sont unanimes: rien n'est joué pour 2012. «Nous sommes dans la photographie de l'opinion. Pas encore dans le pronostic», analyse Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion de l'Ifop. «Dans une présidentielle, l'opinion peut bouger considérablement» confie Roland Cayrol, l'ancien patron de l'institut CSA. Rappelant que la moitié des électeurs n'a pas encore fait son choix, il ajoute: «Je ne lis pas dans le marc de café. Aujourd'hui, je ne ferais aucun pronostic.» À neuf mois de l'élection présidentielle, les sondeurs considèrent tous que les jeux sont très ouverts.
Le sondage CSA pour RMC, BFM TV et 20 minutes, donnant pour la première fois Nicolas Sarkozy en tête face à Martine Aubry au premier tour et au coude-à-coude avec François Hollande, marque-t-il toutefois une rupture?
«Les primaires chez les Verts et le dépôt des candidatures socialistes ont eu un effet de politisation accélérée sur l'électorat français.
Jusqu'à fin juin, les Français regardaient Nicolas Sarkozy comme la figure sur laquelle ils projetaient toutes leurs attentes et leurs difficultés en période de crise. Avec ces primaires, ils raisonnent davantage en relatif et moins en absolu», explique Jérôme Sainte-Marie, directeur général adjoint de CSA.
Le chef de l'État commence aussi à toucher les bénéfices de sa stratégie de représidentialisation, initiée en début d'année, lorsque sa cote de popularité était au plus bas. «La méthode a fonctionné. L'Élysée a stoppé la chute», souligne Roland Cayrol. «Nicolas Sarkozy, qui, il y a un an, prononçait le discours de Grenoble, a choisi depuis plusieurs mois de sous-traiter la sécurité à son ministre de l'Intérieur Claude Guéant. Il est dans une séquence beaucoup moins sécuritaire. Et il prend des voix au centre quand Borloo peine à mordre sur l'électorat UMP», analyse Jérôme Fourquet.
Mais les inconnues sont encore nombreuses.
Et les coups de théâtre éventuels toujours possibles, comme l'a démontré l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, le 14 mai à New York. L'électorat tenté par un vote DSK n'a pas encore complètement digéré l'affaire ou, à tout le moins, ne s'est pas encore totalement repositionné. Le candidat socialiste ne sera désigné qu'en octobre.
Au centre, il faudra attendre la fin de l'été ou le début de l'automne pour savoir si le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, se lancera ou non dans la course, résume Bruno Jeanbart, directeur des études politiques d'OpinionWay.
Au-delà d'une offre politique beaucoup trop floue, l'évolution de la crise de la dette pèsera. Elle pourrait toutefois profiter à Sarkozy. «Les gens attendaient un match DSK-Sarkozy. Ils voulaient une campagne de pédagogie sur le G20, le FMI, la mondialisation, estime Roland Cayrol.
Si la crise s'amplifie et qu'ils ont le président du conseil général de Corrèze ou la maire de Lille, les électeurs pourraient être amenés à penser que le compte n'y est pas.» Nicolas Sarkozy pourrait alors marquer des points. À condition que la situation sur le front de l'emploi s'améliore et que la France n'essuie pas une dégradation de sa note, situation qui pourrait alors faire le jeu de Marine Le Pen
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/07/14/01002-20110714ARTFIG00404-presidentielle-rien-n-est-joue-selon-les-sondeurs.php
Et on dira que je ne suis pas " objectif" ! Mais ces quelques argumentations amènent malgré tout à réflexion ! je sais ... les infos viennent du Figaro qui n'est pas un fervent de l'opposition c'est le moins que l'on puisse dire !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Présidentielle : rien n'est joué selon les sondeurs
J'en suis certaine , rien n'est joué , sauf qu'on sait déjà qu'une eva joly ne fera que de la figuration !!!!!
Re: Présidentielle : rien n'est joué selon les sondeurs
livaste a écrit:J'en suis certaine , rien n'est joué , sauf qu'on sait déjà qu'une eva joly ne fera que de la figuration !!!!!
Elle ne sera certainement pas la seule ... je vois bien aussi Mélenchon et quelques autres centristes s'il ne font pas alliance !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Présidentielle : rien n'est joué selon les sondeurs
Maintenant les instituts pondent des études pour dire que "rien n'est joué à 10 mois de l'élection". Waouh, j'en reste souffle coupé
Par contre, vu le tempo et le niveau de la campagne, j'attendrais avant d'affirmer que Joly ne fera que de la figuration. Beaucoup d'eau (de pluie) va couler sous les ponts d'ici mai 2012, et vu comme c'est parti, beaucoup d'autres conneries rsiquent d'être faites et dites d'ici là.
Par contre, vu le tempo et le niveau de la campagne, j'attendrais avant d'affirmer que Joly ne fera que de la figuration. Beaucoup d'eau (de pluie) va couler sous les ponts d'ici mai 2012, et vu comme c'est parti, beaucoup d'autres conneries rsiquent d'être faites et dites d'ici là.
Invité- Invité
Re: Présidentielle : rien n'est joué selon les sondeurs
Anna a écrit:Maintenant les instituts pondent des études pour dire que "rien n'est joué à 10 mois de l'élection". Waouh, j'en reste souffle coupé
Par contre, vu le tempo et le niveau de la campagne, j'attendrais avant d'affirmer que Joly ne fera que de la figuration. Beaucoup d'eau (de pluie) va couler sous les ponts d'ici mai 2012, et vu comme c'est parti, beaucoup d'autres conneries rsiquent d'être faites et dites d'ici là.
En fait tu tiens le même discours que les sondeurs que tu critiques en début de ton post !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Présidentielle : rien n'est joué selon les sondeurs
Dommage que je ne sois pas rémunérée pour ça
Invité- Invité
Re: Présidentielle : rien n'est joué selon les sondeurs
Anna a écrit:Dommage que je ne sois pas rémunérée pour ça
demande ... sait-on jamais !
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Présidentielle : rien n'est joué selon les sondeurs
Ils se sont fait tellement allumer les sondeurs (et parfois à juste titre) qu'ils en sont réduits à faire des études bateau... C'est moche...
Après le "rien n'est joué pour 2012", ne manquez pas "Nous pouvons affirmer que le Président sera un homme ou une femme" ou encore "le candidat élu sera issu d'une tendance située entre l'extrême gauche et l'extrême droite"...
Ce n'est pas Coluche qui disait que de ceux qui n'avaient rien à dire, les plus intelligents étaient encore ceux qui se taisaient ?
Après le "rien n'est joué pour 2012", ne manquez pas "Nous pouvons affirmer que le Président sera un homme ou une femme" ou encore "le candidat élu sera issu d'une tendance située entre l'extrême gauche et l'extrême droite"...
Ce n'est pas Coluche qui disait que de ceux qui n'avaient rien à dire, les plus intelligents étaient encore ceux qui se taisaient ?
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Age : 114
Date d'inscription : 29/06/2009
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