Crise de la dette : duel à distance entre Royal et Aubry
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Crise de la dette : duel à distance entre Royal et Aubry
Crise de la dette : duel à distance entre Royal et Aubry
le 14 août 2011 à 14h14 , mis à jour le 14 août 2011 à 15h18
le 14 août 2011 à 14h14 , mis à jour le 14 août 2011 à 15h18
Les deux candidates à la primaire socialiste ont choisi ce dimanche pour exposer leur projet économique en vue de 2012. Ségolène Royal dans Le Parisien, Martine Aubrey dans le JDD.
Hasard du calendrier ou stratégie politique, Ségolène Royal et Martine Aubry ont entamé un duel à distance au sujet du règlement de la crise de la dette. Toutes deux ont présenté ce dimanche quelques unes de leurs pistes de travail en vue des présidentielles de 2012.
Ségolène Royal a choisi Le Parisien pour proposer "l'ouverture d'états généraux sur la réforme des prélèvements et de l'impôt, puis un référendum pour stabiliser les règles pendant cinq ans".La candidate aux primaires PS envisage également "l'entrée de l'Etat au capital des banques qui sont aidées et l'interdiction de la spéculation sur les dettes publiques", car "dans les pays qui contrôlent les banques, la croissance est au rendez-vous".
La présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes a réaffirmé qu'elle était confiante sur ses chances de s'imposer au Parti Socialiste puis de battre Nicolas Sarkozy en 2012. "Je vais prouver que je suis la plus forte et la plus expérimentée pour battre Nicolas Sarkozy, pour rassembler largement de l'extrême gauche aux centres humanistes et surtout pour agir vraiment : je serai la présidente des solutions", a-t-elle déclaré. Et ce, malgré les sondages qui la disent distancée."Les sondages actuels sont des bulles spéculatives", a-t-elle répondu, précisant que "beaucoup d'électeurs ne savent pas qu'ils peuvent tous voter aux primaires sans être adhérents".
Liguées contre "le président-déficit"
Certains veulent peut-être rester dans le confort des sondages", a-t-elle affirmé pour expliquer que les débats entre candidats n'aient pas encore commencé. Une pic qui s'adresse sûrement à Martine Aubry. La Première secrétaire du Parti socialiste a, elle, expliqué dans le JDD comment elle entendait réduire la dette. Un plan en trois mesures immédiates : "supprimer 10 milliards de niches fiscales sur les 70 milliards créés depuis 2002; en parallèle, pour relancer la croissance, baisser à 20% l'impôt sur les sociétés qui réinvestissent, notamment les PME et le monter à 40% pour celles qui privilégient les dividendes; enfin, financer un plan d'action pour l'emploi des jeunes en supprimant les subventions absurdes aux heures supplémentaires qui bloquent les embauches dans un pays qui souffre du chômage".
Si leurs idées sont différentes, les deux concurrentes socialistes montrent toutes les deux du doigt la politique budgétaire menée par gouvernement. "Bien sûr il y a la crise, mais comme la Cour des Comptes l'a montré, les deux tiers des déficits sont dus à la politique de M. Sarkozy. Les résultats sont mauvais car la politique menée est mauvaise. Il faut en changer", a affirmé Martine Aubry. Pour Ségolène Royal, l'objectif des réformes qu'elle souhaite entreprendreconsiste à rattraper "le temps de retard" de Nicolas Sarkozy."Nous sommes présidés par 'le président-déficit' : il a plus que doublé le déficit public, en grande partie à cause des cadeaux fiscaux faits aux grandes fortunes", a-t-elle dénoncé.
Hasard du calendrier ou stratégie politique, Ségolène Royal et Martine Aubry ont entamé un duel à distance au sujet du règlement de la crise de la dette. Toutes deux ont présenté ce dimanche quelques unes de leurs pistes de travail en vue des présidentielles de 2012.
Ségolène Royal a choisi Le Parisien pour proposer "l'ouverture d'états généraux sur la réforme des prélèvements et de l'impôt, puis un référendum pour stabiliser les règles pendant cinq ans".La candidate aux primaires PS envisage également "l'entrée de l'Etat au capital des banques qui sont aidées et l'interdiction de la spéculation sur les dettes publiques", car "dans les pays qui contrôlent les banques, la croissance est au rendez-vous".
La présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes a réaffirmé qu'elle était confiante sur ses chances de s'imposer au Parti Socialiste puis de battre Nicolas Sarkozy en 2012. "Je vais prouver que je suis la plus forte et la plus expérimentée pour battre Nicolas Sarkozy, pour rassembler largement de l'extrême gauche aux centres humanistes et surtout pour agir vraiment : je serai la présidente des solutions", a-t-elle déclaré. Et ce, malgré les sondages qui la disent distancée."Les sondages actuels sont des bulles spéculatives", a-t-elle répondu, précisant que "beaucoup d'électeurs ne savent pas qu'ils peuvent tous voter aux primaires sans être adhérents".
Liguées contre "le président-déficit"
Certains veulent peut-être rester dans le confort des sondages", a-t-elle affirmé pour expliquer que les débats entre candidats n'aient pas encore commencé. Une pic qui s'adresse sûrement à Martine Aubry. La Première secrétaire du Parti socialiste a, elle, expliqué dans le JDD comment elle entendait réduire la dette. Un plan en trois mesures immédiates : "supprimer 10 milliards de niches fiscales sur les 70 milliards créés depuis 2002; en parallèle, pour relancer la croissance, baisser à 20% l'impôt sur les sociétés qui réinvestissent, notamment les PME et le monter à 40% pour celles qui privilégient les dividendes; enfin, financer un plan d'action pour l'emploi des jeunes en supprimant les subventions absurdes aux heures supplémentaires qui bloquent les embauches dans un pays qui souffre du chômage".
Si leurs idées sont différentes, les deux concurrentes socialistes montrent toutes les deux du doigt la politique budgétaire menée par gouvernement. "Bien sûr il y a la crise, mais comme la Cour des Comptes l'a montré, les deux tiers des déficits sont dus à la politique de M. Sarkozy. Les résultats sont mauvais car la politique menée est mauvaise. Il faut en changer", a affirmé Martine Aubry. Pour Ségolène Royal, l'objectif des réformes qu'elle souhaite entreprendreconsiste à rattraper "le temps de retard" de Nicolas Sarkozy."Nous sommes présidés par 'le président-déficit' : il a plus que doublé le déficit public, en grande partie à cause des cadeaux fiscaux faits aux grandes fortunes", a-t-elle dénoncé.
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Crise de la dette : duel à distance entre Royal et Aubry
Complètement d'accord ! et elles osent se présenter à la fonction " suprême" pour sortir le pays de la petite dette creusée laborieusement depuis quelques années ! Manquent pas de culot !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
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