La crise de la dette, de A à Z
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La crise de la dette, de A à Z
La crise de la dette, de A à Z
Publié le 21 juillet 2011 à 08h26
Par Thomas Morel, Christine Ollivier et Tiphaine Thuillier
C'est ainsi un peu plus clair ! Enfin c'est ce que je souhaite ... mais je suis ouvert à toutes contestations de ces informations ! A vos clavier ....
Publié le 21 juillet 2011 à 08h26
Pour ceux qui ne suivent pas tout à la crise que connaissent les pays européens, France Soir a fait un petit lexique de tous ces termes récurrents. Dans la nuit de mercredi à jeudi, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont enfin trouvé un accord.
Agences de notation
Elles sont devenues la bête noire des politiques. Les trois agences américaines Fitch, Moody’s et Standard & Poor’s, qui évaluent la capacité des gouvernements à rembourser leur dette, ont pratiquement droit de vie ou de mort sur ceux-ci. A tel point que de plus en plus de voix réclament l’émergence d’une alternative aux agences américaines
Banques
Ce sont elles qui prêtent aux gouvernements l’argent demandé. A ce titre, elles sont elles aussi exposées en cas de faillite d’un Etat. Par exemple, BNP Paribas détient 5,04 milliards d’euros d’obligations grecques, 3,7 milliards d’euros de titres espagnols et même 21,9 milliards de dette souveraine italienne ! Certaines capitales (dont Paris) suggèrent d’instaurer une taxe sur les banques européennes. L’implication du secteur privé –volontaire ou non – dans le plan d’aide à la Grèce fait débat. La piste de la taxe constitue une troisième voie jugée préférable au rééchelonnement ou au rachat de dette. Selon des premiers calculs, cette taxe pourrait rapporter entre 20 et 30 milliards sur trois ans mais elle est rejetée par les principales intéressées.
Comptes bancaires
Peut-on vraiment tout perdre ? Dans le cas peu probable où une banque française ferait faillite, les dépôts des particuliers sont garantis par un fonds spécial, le Fonds de garantie des dépôts. Celui-ci couvre à hauteur de 100.000 € par banque et par déposant les sommes qui seraient perdues en cas de faillite. Cela signifie que si vous avez plusieurs comptes au sein d’une même banque dont le montant total excède 100.000 €, vous courez le risque d’y perdre. Entrent dans le cadre de ce dispositif les comptes courants, les livrets ou encore les plans d’épargne.
Dollar
Que va-t-il se passer aux Etats-Unis ? Le pays est à l’heure actuelle endetté au-delà de ce que son Parlement autorise. Si démocrates et républicains ne trouvent pas d’accord avant le 2 août, le pays se trouvera dans une situation critique : avec des dettes à rembourser, mais pas l’argent pour y parvenir. Dans ce cas, le gouvernement américain se verrait dans l’obligation de fermer certaines administrations ou d’augmenter massivement les impôts pour tenir ses engagements, avec à la clé une forte récession dans le pays.
Explosion de l’euro
La zone euro vit des instants cruciaux. Quoi qu’il sorte du sommet des dirigeants européens, cette crise a mis au jour les très fortes divergences qui opposent ses dix-sept membres. L’agacement de l’Allemagne – et les difficultés à s’accorder – face au soutien grec est révélateur des tensions qui règnent entre les détenteurs de la monnaie commune. Certains vont même jusqu’à envisager le scénario catastrophe : une expulsion du « malade grec » de cette zone euro afin qu’il allège sa dette publique et cesse de plomber ses voisins. Une sortie que l’Italie, le Portugal ou l’Espagne, également fragiles, pourraient également prendre.
Faillite d’un Etat
C’est une solution qui commence à être envisagée par certains : mettre un Etat en situation de faillite. Est-ce vraiment possible ? Comme pour une entreprise, on parle de faillite quand un pays ne peut plus rembourser sa dette. Mais le parallèle s’arrête là, car on n’a encore jamais assisté à la liquidation pure et simple d’un Etat, à son absorption par un autre. Si le pays reconnaît officiellement qu’il est en défaut de paiement, sa dette est renégociée avec ses prêteurs (les banques) tant sur le montant que sur la durée des échéances. Ces derniers perdent donc au passage une partie des sommes prêtées et fixent des conditions drastiques pour les futurs prêts consentis.
Grèce
C’est là que tout a commencé. En 2009, les Européens stupéfaits découvrent l’ampleur de la dette grecque : 340 milliards d’euros, soit 150 % de son PIB, le résultat d’une fraude fiscale massive, d’une économie souterraine qui représente un cinquième du PIB et de dépenses publiques inconsidérées. Le gouvernement grec a menti à ses partenaires sur les vrais chiffres pendant des années. Incapable de rembourser ses créanciers, la Grèce appelle à l’aide. En mai 2010, l’UE et le FMI décident de lui prêter 110 milliards d’euros sur trois ans pour éviter la banqueroute. En échange, les Grecs adoptent un plan d’austérité drastique : 28,4 milliards d’euros d’économies en cinq ans, et 50 milliards de privatisations. Les mesures (réforme des retraites, coupes dans les salaires des fonctionnaires, hausse de la TVA) jettent dans la rue des millions de Grecs et risquent fort de plonger le pays dans la récession. Mais cela ne suffit toujours pas. Aujourd’hui, les Européens devraient donc mettre de nouveau la main à la poche, pour un nouveau plan d’aide d’une ampleur similaire au premier.
Italie
Si la faillite de la Grèce serait coûteuse, celle de l’Italie mettrait l’Europe à genoux et risquerait d’entraîner la France dans la tourmente. Or c’est au tour désormais de la troisième économie européenne d’être attaquée par les marchés, en raison de son énorme dette de 1.900 milliards d’euros (environ 120 % du PIB). Rome a répondu en adoptant au pas de charge un plan d’austérité de 48 milliards d’euros. Mais après l’Irlande et le Portugal, l’Espagne aussi est sous pression.
Krach
Les places boursières européennes pataugent dans un climat morose. Lundi, le CAC 40 a clôturé en baisse et atteint son point le plus bas en un an. Depuis le mois d’avril, il a même plongé de 10 %.
Les investisseurs, inquiets des dérapages des dettes publiques, attendent avec intérêt les conclusions du sommet européen d’aujourd’hui. De plus, les débats américains autour du relèvement du plafond de la dette avant le 2 août prochain n’arrangent pas la confiance des marchés.
Merkel
Pas question que l’Allemagne, première économie européenne, paie pour tous les autres. La chancelière Angela Merkel campe sur ses positions et exige que les pays européens en difficulté fassent les mêmes efforts budgétaires que ceux que les Allemands ont accomplis à la fin des années 1990. Elle veut aussi que les banques contribuent au sauvetage de la Grèce, au nom de la « morale ». Au risque de déstabiliser toute la zone euro.
Or
C’est « la » valeur refuge en temps de guerre comme en période de crise. Du coup, le cours de l’or s’envole. Il a franchi lundi pour la première fois la barre des 1.600 $ l’once. En dix ans, le cours de l’or a été multiplié par cinq.
Prélèvements obligatoires
La France va-t-elle être obligée d’augmenter les impôts pour contenir ses déficits ? Officiellement, il n’en est pas question, en tout cas pas avant la présidentielle de 2012. Mais la commission des finances du Sénat a prévenu que, pour tenir ses engagements européens, le gouvernement pourrait être contraint, si la croissance n’était pas au rendez-vous, de trouver jusqu’à 11 milliards d’euros supplémentaires : soit en faisant plus d’économies, soit en augmentant les impôts.
Rigueur
Elle menace la France si la pression des marchés se renforce. Il faudra alors donner des gages supplémentaires en matière de maîtrise des déficits publics. Si le mot est tabou pour le gouvernement français, celui-ci mène déjà une rigueur qui ne dit pas son nom. Le ministre de l’Economie, François Baroin, prépare déjà les esprits à de nouvelles coupes dans les niches fiscales. « Il est très probable que nous devrons aller, dans le cadre de la loi de finances 2012, au-delà des 3 milliards de réductions de niches prévus », a-t-il prévenu. Objectif : tenir à tout prix les engagements de la France en matière de déficits publics : ils doivent se limiter à 5,7 % du PIB en 2011, 4,6 % en 2012 et 3 % en 2013.
Socialistes
Les uns après les autres, les candidats à la primaire socialistes se rallient, sous la pression de la crise européenne et de la droite, à la maîtrise des finances publiques. Pas question en effet de laisser croire, comme le suggère déjà Nicolas Sarkozy, qu’une victoire de la gauche en 2012 pourrait se traduire par une fuite en avant des déficits, avec à la clé une sanction des agences de notation. Martine Aubry et François Hollande insistent donc désormais sur leur volonté de ramener dès 2013 le déficit public à 3 % du produit intérieur brut (PIB). Le projet socialiste jugeait pourtant jusque-là plus « raisonnable » d’envisager un retour sous les 3 % en 2014 seulement. Reste à savoir comment les socialistes comptent financer leur programme pour l’après-2012. Le projet du PS prévoit de supprimer pour 50 milliards d’euros de niches fiscales, de taxer les revenus du capital ou de fusionner l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée (CSG). La moitié des ressources supplémentaires ainsi générées seront attribuées à la réduction du déficit. Aubry envisage désormais que les « deux tiers » de cette somme y soient finalement consacrés dès la première année. Quitte à se lier les mains en plaçant de facto le début du quinquennat sous le signe de la rigueur. Pour autant, les socialistes refusent de voter la « règle d’or » voulue par Nicolas Sarkozy, qui imposerait aux prochains gouvernements de s’engager sur une stratégie pluriannuelle de réduction des déficits.
Titanic
« Comme sur le Titanic, les passagers de première classe eux-mêmes ne pourront pas s’en sortir. » L’avertissement a été lancé aux « Grands » de l’Union européenne par le ministre italien des Finances, Giulio Tremonti.
Zizanie
La crise de la dette est un moment de vérité pour l’Union européenne. Pour en sortir, les Européens devront prouver leur capacité à « jouer collectif », lors du sommet extraordinaire réuni aujourd’hui à Bruxelles. Faute de quoi, c’est l’avenir de la zone euro lui-même qui sera menacé. « Personne ne doit se faire d’illusion, la situation est très grave », a prévenu le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
Elles sont devenues la bête noire des politiques. Les trois agences américaines Fitch, Moody’s et Standard & Poor’s, qui évaluent la capacité des gouvernements à rembourser leur dette, ont pratiquement droit de vie ou de mort sur ceux-ci. A tel point que de plus en plus de voix réclament l’émergence d’une alternative aux agences américaines
Banques
Ce sont elles qui prêtent aux gouvernements l’argent demandé. A ce titre, elles sont elles aussi exposées en cas de faillite d’un Etat. Par exemple, BNP Paribas détient 5,04 milliards d’euros d’obligations grecques, 3,7 milliards d’euros de titres espagnols et même 21,9 milliards de dette souveraine italienne ! Certaines capitales (dont Paris) suggèrent d’instaurer une taxe sur les banques européennes. L’implication du secteur privé –volontaire ou non – dans le plan d’aide à la Grèce fait débat. La piste de la taxe constitue une troisième voie jugée préférable au rééchelonnement ou au rachat de dette. Selon des premiers calculs, cette taxe pourrait rapporter entre 20 et 30 milliards sur trois ans mais elle est rejetée par les principales intéressées.
Comptes bancaires
Peut-on vraiment tout perdre ? Dans le cas peu probable où une banque française ferait faillite, les dépôts des particuliers sont garantis par un fonds spécial, le Fonds de garantie des dépôts. Celui-ci couvre à hauteur de 100.000 € par banque et par déposant les sommes qui seraient perdues en cas de faillite. Cela signifie que si vous avez plusieurs comptes au sein d’une même banque dont le montant total excède 100.000 €, vous courez le risque d’y perdre. Entrent dans le cadre de ce dispositif les comptes courants, les livrets ou encore les plans d’épargne.
Dollar
Que va-t-il se passer aux Etats-Unis ? Le pays est à l’heure actuelle endetté au-delà de ce que son Parlement autorise. Si démocrates et républicains ne trouvent pas d’accord avant le 2 août, le pays se trouvera dans une situation critique : avec des dettes à rembourser, mais pas l’argent pour y parvenir. Dans ce cas, le gouvernement américain se verrait dans l’obligation de fermer certaines administrations ou d’augmenter massivement les impôts pour tenir ses engagements, avec à la clé une forte récession dans le pays.
Explosion de l’euro
La zone euro vit des instants cruciaux. Quoi qu’il sorte du sommet des dirigeants européens, cette crise a mis au jour les très fortes divergences qui opposent ses dix-sept membres. L’agacement de l’Allemagne – et les difficultés à s’accorder – face au soutien grec est révélateur des tensions qui règnent entre les détenteurs de la monnaie commune. Certains vont même jusqu’à envisager le scénario catastrophe : une expulsion du « malade grec » de cette zone euro afin qu’il allège sa dette publique et cesse de plomber ses voisins. Une sortie que l’Italie, le Portugal ou l’Espagne, également fragiles, pourraient également prendre.
Faillite d’un Etat
C’est une solution qui commence à être envisagée par certains : mettre un Etat en situation de faillite. Est-ce vraiment possible ? Comme pour une entreprise, on parle de faillite quand un pays ne peut plus rembourser sa dette. Mais le parallèle s’arrête là, car on n’a encore jamais assisté à la liquidation pure et simple d’un Etat, à son absorption par un autre. Si le pays reconnaît officiellement qu’il est en défaut de paiement, sa dette est renégociée avec ses prêteurs (les banques) tant sur le montant que sur la durée des échéances. Ces derniers perdent donc au passage une partie des sommes prêtées et fixent des conditions drastiques pour les futurs prêts consentis.
Grèce
C’est là que tout a commencé. En 2009, les Européens stupéfaits découvrent l’ampleur de la dette grecque : 340 milliards d’euros, soit 150 % de son PIB, le résultat d’une fraude fiscale massive, d’une économie souterraine qui représente un cinquième du PIB et de dépenses publiques inconsidérées. Le gouvernement grec a menti à ses partenaires sur les vrais chiffres pendant des années. Incapable de rembourser ses créanciers, la Grèce appelle à l’aide. En mai 2010, l’UE et le FMI décident de lui prêter 110 milliards d’euros sur trois ans pour éviter la banqueroute. En échange, les Grecs adoptent un plan d’austérité drastique : 28,4 milliards d’euros d’économies en cinq ans, et 50 milliards de privatisations. Les mesures (réforme des retraites, coupes dans les salaires des fonctionnaires, hausse de la TVA) jettent dans la rue des millions de Grecs et risquent fort de plonger le pays dans la récession. Mais cela ne suffit toujours pas. Aujourd’hui, les Européens devraient donc mettre de nouveau la main à la poche, pour un nouveau plan d’aide d’une ampleur similaire au premier.
Italie
Si la faillite de la Grèce serait coûteuse, celle de l’Italie mettrait l’Europe à genoux et risquerait d’entraîner la France dans la tourmente. Or c’est au tour désormais de la troisième économie européenne d’être attaquée par les marchés, en raison de son énorme dette de 1.900 milliards d’euros (environ 120 % du PIB). Rome a répondu en adoptant au pas de charge un plan d’austérité de 48 milliards d’euros. Mais après l’Irlande et le Portugal, l’Espagne aussi est sous pression.
Krach
Les places boursières européennes pataugent dans un climat morose. Lundi, le CAC 40 a clôturé en baisse et atteint son point le plus bas en un an. Depuis le mois d’avril, il a même plongé de 10 %.
Les investisseurs, inquiets des dérapages des dettes publiques, attendent avec intérêt les conclusions du sommet européen d’aujourd’hui. De plus, les débats américains autour du relèvement du plafond de la dette avant le 2 août prochain n’arrangent pas la confiance des marchés.
Merkel
Pas question que l’Allemagne, première économie européenne, paie pour tous les autres. La chancelière Angela Merkel campe sur ses positions et exige que les pays européens en difficulté fassent les mêmes efforts budgétaires que ceux que les Allemands ont accomplis à la fin des années 1990. Elle veut aussi que les banques contribuent au sauvetage de la Grèce, au nom de la « morale ». Au risque de déstabiliser toute la zone euro.
Or
C’est « la » valeur refuge en temps de guerre comme en période de crise. Du coup, le cours de l’or s’envole. Il a franchi lundi pour la première fois la barre des 1.600 $ l’once. En dix ans, le cours de l’or a été multiplié par cinq.
Prélèvements obligatoires
La France va-t-elle être obligée d’augmenter les impôts pour contenir ses déficits ? Officiellement, il n’en est pas question, en tout cas pas avant la présidentielle de 2012. Mais la commission des finances du Sénat a prévenu que, pour tenir ses engagements européens, le gouvernement pourrait être contraint, si la croissance n’était pas au rendez-vous, de trouver jusqu’à 11 milliards d’euros supplémentaires : soit en faisant plus d’économies, soit en augmentant les impôts.
Rigueur
Elle menace la France si la pression des marchés se renforce. Il faudra alors donner des gages supplémentaires en matière de maîtrise des déficits publics. Si le mot est tabou pour le gouvernement français, celui-ci mène déjà une rigueur qui ne dit pas son nom. Le ministre de l’Economie, François Baroin, prépare déjà les esprits à de nouvelles coupes dans les niches fiscales. « Il est très probable que nous devrons aller, dans le cadre de la loi de finances 2012, au-delà des 3 milliards de réductions de niches prévus », a-t-il prévenu. Objectif : tenir à tout prix les engagements de la France en matière de déficits publics : ils doivent se limiter à 5,7 % du PIB en 2011, 4,6 % en 2012 et 3 % en 2013.
Socialistes
Les uns après les autres, les candidats à la primaire socialistes se rallient, sous la pression de la crise européenne et de la droite, à la maîtrise des finances publiques. Pas question en effet de laisser croire, comme le suggère déjà Nicolas Sarkozy, qu’une victoire de la gauche en 2012 pourrait se traduire par une fuite en avant des déficits, avec à la clé une sanction des agences de notation. Martine Aubry et François Hollande insistent donc désormais sur leur volonté de ramener dès 2013 le déficit public à 3 % du produit intérieur brut (PIB). Le projet socialiste jugeait pourtant jusque-là plus « raisonnable » d’envisager un retour sous les 3 % en 2014 seulement. Reste à savoir comment les socialistes comptent financer leur programme pour l’après-2012. Le projet du PS prévoit de supprimer pour 50 milliards d’euros de niches fiscales, de taxer les revenus du capital ou de fusionner l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée (CSG). La moitié des ressources supplémentaires ainsi générées seront attribuées à la réduction du déficit. Aubry envisage désormais que les « deux tiers » de cette somme y soient finalement consacrés dès la première année. Quitte à se lier les mains en plaçant de facto le début du quinquennat sous le signe de la rigueur. Pour autant, les socialistes refusent de voter la « règle d’or » voulue par Nicolas Sarkozy, qui imposerait aux prochains gouvernements de s’engager sur une stratégie pluriannuelle de réduction des déficits.
Titanic
« Comme sur le Titanic, les passagers de première classe eux-mêmes ne pourront pas s’en sortir. » L’avertissement a été lancé aux « Grands » de l’Union européenne par le ministre italien des Finances, Giulio Tremonti.
Zizanie
La crise de la dette est un moment de vérité pour l’Union européenne. Pour en sortir, les Européens devront prouver leur capacité à « jouer collectif », lors du sommet extraordinaire réuni aujourd’hui à Bruxelles. Faute de quoi, c’est l’avenir de la zone euro lui-même qui sera menacé. « Personne ne doit se faire d’illusion, la situation est très grave », a prévenu le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
Par Thomas Morel, Christine Ollivier et Tiphaine Thuillier
C'est ainsi un peu plus clair ! Enfin c'est ce que je souhaite ... mais je suis ouvert à toutes contestations de ces informations ! A vos clavier ....
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: La crise de la dette, de A à Z
Merci ! en espérant qu'elle va susciter des réactions !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
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