Borloo décidé à quitter l'UMP
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Borloo décidé à quitter l'UMP
Borloo décidé à quitter l'UMP
06/04/11 | 16:13
http://www.lesechos.fr
06/04/11 | 16:13
Le patron du Parti radical devrait annoncer jeudi soir qu'il prend ses distances avec le parti présidentiel. Et ne s'interdit pas de concourir à la présidentielle de 2012.
Cette fois, sa décision est prise. « Et il serait étonnant qu'il fasse machine arrière », assure l'un de ses proches. Jean-Louis Borloo, le patron du Parti radical, jusque-là adossé à l'UMP, devrait annoncer jeudi soir dans « A vous de juger », sur France 2, son souhait de quitter le parti présidentiel.
Sans attendre le congrès du Parti radical, les 14 et 15 mai prochains. « L'affaire est tranchée », confie le ministre centriste de la Ville, Maurice Leroy. Une telle décision inquiète une majorité déjà amoindrie par le départ de Dominique de Villepin. « L'UMP a besoin de Jean-Louis Borloo (...) Ce serait une très grande perte », a déclaré jeudi le chef de file de l'UMP, Jean-François Copé.
Déjà plusieurs semaines que cela dure, que Jean-Louis Borloo joue sa partition solo, en désaccord mineur, désormais majeur avec la majorité présidentielle. De sa critique, vive, contre le débat sur la laïcité au retrait, médiatisé, de l'extension de la déchéance de nationalité par ses amis députés. Sans oublier son appel à « faire barrage au FN » quitte à « voter PS » au second tour des cantonales. « Il souhaite apparaître comme une alternative à une UMP sécuritaire », indique son entourage.
Un teasing intelligent
Le chef de l'Etat, qui l'avait convié mardi dans la Somme, a bien tenté de l'amadouer. En vain, semble-t-il. « Dieu sait si Sarkozy a essayé de le rattraper par tous les moyens, mais ce serait faire injure à Jean-Louis de penser que la pression de l'Elysée pourrait l'arrêter », insiste un fidèle lieutenant. « Il fait un teasing intelligent et a quitté le gouvernement, habilement, sans casser la vaisselle », souligne le député Nouveau Centre Jean-Christophe Lagarde.
Les résultats des cantonales ont accéléré les choses. Avec, en filigrane, la seule question de taille, celle d'une candidature à la présidentielle.
N'en déplaise à l'UMP, affolée par la myriade de candidatures potentielles, risquées pour Nicolas Sarkozy, qui selon les sondages récents pourrait être privé de second tour.
« Borloo n'est pas un irresponsable et il est loyal envers la majorité », prévient toutefois Maurice Leroy, avant d'ajouter : « Il n'est pas de ceux qui ont envie d'être président depuis le biberon jusqu'à leur mort, mais cela ne signifie pas qu'il n'ait pas pour autant envie d'y aller. » Un « remake » des atermoiements de Dominique Strauss-Kahn ? « DSK, ça fait trois ans que ça dure, Borloo, lui, aura tranché d'ici à six mois au plus tard », assure Maurice Leroy
Une confédération des centres en gestation
Pour l'heure, Laurent Hénart, député radical de Meurthe-et-Moselle et bras droit de Jean-Louis Borloo, arpente les antichambres médiatiques de l'Assemblée pour faire entendre la petite musique de son patron. « Entre une gauche exsangue et une droite qui se droitise, il y a un large espace pour une grande famille centriste », espère l'ancienne secrétaire d'Etat Nouveau Centre Valérie Létard, alliée de toujours de Jean-Louis Borloo.
Celui qui fut il y a encore six mois « matignonable » -« la blessure est pansée », dit un proche -, oeuvre à la future confédération des centres -de l'Alliance centriste, du sénateur Jean Arthuis, à la Gauche moderne, de Jean-Marie Bockel. Et à la constitution d'un groupe à l'Assemblée pour les législatives de 2012.
Cavada las « des petits concours d'ego stériles »
La confédération des centres, co-orchestrée par le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, et Jean-Louis Borloo, devrait être finalisée au plus tard début mai. Les deux hommes, qui se sont longuement parlé au lendemain des cantonales, entendent aller vite. L'ancien ministre de la Défense, très à la peine dans les sondages, a déjà fait savoir qu'il s'effacerait devant Jean-Louis Borloo s'il le fallait dans la course à l'Elysée. « Si Jean-Louis reprend le flambeau de la candidature à la présidentielle, cela va même soulager Morin », ironise un allié de l'ancien ministre de l'Ecologie.
Et ses nombreux partisans de louer les qualités de leur leader : « avec Jean-Louis, on peut entrer dans le temps de l'espérance », s'enthousiasme déjà Rama Yade, prompte à plancher sur son futur programme présidentiel. « L'urgence, c'est la confédération », insiste cependant le vice-président du Nouveau Centre, Jean-Marie Cavada, las « des petits concours d'ego stériles ». Reste aussi le cas François Bayrou, central pour des centristes qui font mine de ne pas y penser.
CAROLINE DERRIEN
Cette fois, sa décision est prise. « Et il serait étonnant qu'il fasse machine arrière », assure l'un de ses proches. Jean-Louis Borloo, le patron du Parti radical, jusque-là adossé à l'UMP, devrait annoncer jeudi soir dans « A vous de juger », sur France 2, son souhait de quitter le parti présidentiel.
Sans attendre le congrès du Parti radical, les 14 et 15 mai prochains. « L'affaire est tranchée », confie le ministre centriste de la Ville, Maurice Leroy. Une telle décision inquiète une majorité déjà amoindrie par le départ de Dominique de Villepin. « L'UMP a besoin de Jean-Louis Borloo (...) Ce serait une très grande perte », a déclaré jeudi le chef de file de l'UMP, Jean-François Copé.
Déjà plusieurs semaines que cela dure, que Jean-Louis Borloo joue sa partition solo, en désaccord mineur, désormais majeur avec la majorité présidentielle. De sa critique, vive, contre le débat sur la laïcité au retrait, médiatisé, de l'extension de la déchéance de nationalité par ses amis députés. Sans oublier son appel à « faire barrage au FN » quitte à « voter PS » au second tour des cantonales. « Il souhaite apparaître comme une alternative à une UMP sécuritaire », indique son entourage.
Un teasing intelligent
Le chef de l'Etat, qui l'avait convié mardi dans la Somme, a bien tenté de l'amadouer. En vain, semble-t-il. « Dieu sait si Sarkozy a essayé de le rattraper par tous les moyens, mais ce serait faire injure à Jean-Louis de penser que la pression de l'Elysée pourrait l'arrêter », insiste un fidèle lieutenant. « Il fait un teasing intelligent et a quitté le gouvernement, habilement, sans casser la vaisselle », souligne le député Nouveau Centre Jean-Christophe Lagarde.
Les résultats des cantonales ont accéléré les choses. Avec, en filigrane, la seule question de taille, celle d'une candidature à la présidentielle.
N'en déplaise à l'UMP, affolée par la myriade de candidatures potentielles, risquées pour Nicolas Sarkozy, qui selon les sondages récents pourrait être privé de second tour.
« Borloo n'est pas un irresponsable et il est loyal envers la majorité », prévient toutefois Maurice Leroy, avant d'ajouter : « Il n'est pas de ceux qui ont envie d'être président depuis le biberon jusqu'à leur mort, mais cela ne signifie pas qu'il n'ait pas pour autant envie d'y aller. » Un « remake » des atermoiements de Dominique Strauss-Kahn ? « DSK, ça fait trois ans que ça dure, Borloo, lui, aura tranché d'ici à six mois au plus tard », assure Maurice Leroy
Une confédération des centres en gestation
Pour l'heure, Laurent Hénart, député radical de Meurthe-et-Moselle et bras droit de Jean-Louis Borloo, arpente les antichambres médiatiques de l'Assemblée pour faire entendre la petite musique de son patron. « Entre une gauche exsangue et une droite qui se droitise, il y a un large espace pour une grande famille centriste », espère l'ancienne secrétaire d'Etat Nouveau Centre Valérie Létard, alliée de toujours de Jean-Louis Borloo.
Celui qui fut il y a encore six mois « matignonable » -« la blessure est pansée », dit un proche -, oeuvre à la future confédération des centres -de l'Alliance centriste, du sénateur Jean Arthuis, à la Gauche moderne, de Jean-Marie Bockel. Et à la constitution d'un groupe à l'Assemblée pour les législatives de 2012.
Cavada las « des petits concours d'ego stériles »
La confédération des centres, co-orchestrée par le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, et Jean-Louis Borloo, devrait être finalisée au plus tard début mai. Les deux hommes, qui se sont longuement parlé au lendemain des cantonales, entendent aller vite. L'ancien ministre de la Défense, très à la peine dans les sondages, a déjà fait savoir qu'il s'effacerait devant Jean-Louis Borloo s'il le fallait dans la course à l'Elysée. « Si Jean-Louis reprend le flambeau de la candidature à la présidentielle, cela va même soulager Morin », ironise un allié de l'ancien ministre de l'Ecologie.
Et ses nombreux partisans de louer les qualités de leur leader : « avec Jean-Louis, on peut entrer dans le temps de l'espérance », s'enthousiasme déjà Rama Yade, prompte à plancher sur son futur programme présidentiel. « L'urgence, c'est la confédération », insiste cependant le vice-président du Nouveau Centre, Jean-Marie Cavada, las « des petits concours d'ego stériles ». Reste aussi le cas François Bayrou, central pour des centristes qui font mine de ne pas y penser.
CAROLINE DERRIEN
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Jeanclaude- Député
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Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
Cela n'étonnera personne. Nous auront sûrement à droite en 2012 :Zarkozy, Villepin, Borloo, Boutin, NDA...
Sarkozy comme je le dis depuis longtemps aura du mal à passer le 1er tour, surtout si Hulot (plutôt de droite) est le candidat Vert. Tout cela se présente plutôt bien.
Sarkozy comme je le dis depuis longtemps aura du mal à passer le 1er tour, surtout si Hulot (plutôt de droite) est le candidat Vert. Tout cela se présente plutôt bien.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
A gauche, il y aura Le PS, le FG, Lo et peut-être le NPA.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
Voue en oubliez certainement ! Au hasard " chasse -pêche - nature" ça c'est un parti de gouvernement et qui un programme et puis le "patron maçon" vous l'avez mis aux oubliettes ... non mais !
Jeanclaude- Député
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Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
livaste a écrit:il quitte l'UMP , enfin une bonne nouvelle !!
Je suis d'accord avec toi, une chance de moins pour Sarkozy de participer au 2e tours.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
une chance de regagner les voix de droite , tout le monde à l'UMP sait que le boulet borloo est de gauche caviar !
Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
je dirais même que Hulot doit être plus à droite que Borloo !! monsieur TAXE !livaste a écrit:une chance de regagner les voix de droite , tout le monde à l'UMP sait que le boulet borloo est de gauche caviar !
Invité- Invité
Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
livaste a écrit:une chance de regagner les voix de droite , tout le monde à l'UMP sait que le boulet borloo est de gauche caviar !
Borloo de gauche
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
L'ayant écouter et analyser son parcours tortueux politique j'émets quelques réserves à le classer à "gauche" ... mais il est relativement à classer ( centre gauche sans doute ! ). Une chose est certaine, à priori il sera candidat à la prochaine présidentielle et contraitement aux idées toutes faites de certains médias cette candidature peut-être utile à N.Sarkozy !
Jeanclaude- Député
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Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
Jean-Claude a écrit:L'ayant écouter et analyser son parcours tortueux politique j'émets quelques réserves à le classer à "gauche" ... mais il est relativement à classer ( centre gauche sans doute ! ). Une chose est certaine, à priori il sera candidat à la prochaine présidentielle et contraitement aux idées toutes faites de certains médias cette candidature peut-être utile à N.Sarkozy !
A mon avis Hulot sera plus utile à Sarkozy que Borloo.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
Rama Yade quitte l'UMP avec Borloo, qu'elle juge "prêt et déterminé" pour 2012
L'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade a indiqué vendredi qu'elle quittait l'UMP avec Jean-Louis Borloo, soulignant que le président du Parti radical était "prêt et déterminé" pour 2012, où "il ne sera pas là pour faire de la figuration, ni servir de supplétif".
"Je suis le chemin emprunté par Jean-Louis, et j'invite d'ailleurs tous ceux qui sont en quête du même chemin d'espérance à le faire. Je fais comme lui, je suis solidaire et déterminée comme lui", a déclaré Mme Yade sur RMC et BFM-TV.
"De toutes façons, on n'était plus dans les organes exécutifs de l'UMP. Il n'y avait plus de liens organiques qui nous reliaient", a souligné l'ex-secrétaire d'Etat aux Sports qui a rejoint le parti radical en décembre dernier.
Jean-Louis Borloo "n'est pas là pour négocier quoi que ce soit, il est là pour aller au terme de sa démarche, ce n'est pas un candidat autorisé mais un candidat libre", a aussi affirmé Mme Yade. Selon elle, "la clarté de son propos hier (jeudi) soir est la preuve de sa détermination". Il "s'est exprimé en homme atypique mais en homme d'Etat".
"Il est prêt et déterminé, je pense qu'il ne sera pas là pour faire de la figuration, ni servir de supplétif", a insisté l'élue au conseil régional d'Ile-de-France, également ambassadrice à l'Unesco.
"C'est une page de l'histoire politique qui se tourne (...). L'UMP, auparavant, était une machine électorale qui savait gagner, rassembler aussi l'ensemble de ses sensibilités. On est arrivés à un moment où des sensibilités importantes ne se sont plus senties chez elles", a aussi affirmé Mme Yade.
"Les Radicaux et plus largement l'aile gauche de la majorité, qui englobe des gaullistes, des chrétiens-démocrates, des socio-démocrates, ont besoin d'être entendus, respectés, considérés".
Selon elle, "il y a eu une fracture idéologique sur deux points majeurs: d'abord notre rapport à l'identité républicaine" et "deuxièmement le rapport à la crise". Le Parti radical considère qu'"on est Français par volonté, par adhésion et pas en fonction des origines ou de la religion". Face à la crise, il veut établir "un projet de société fondé sur l'espérance, l'unité nationale et la cohésion sociale", a-t-elle expliqué>.
"On ne peut pas séparer les Français Canal historique et puis les autres", a aussi déclaré l'ex-secrétaire d'Etat issue de la diversité, indiquant qu'elle n'avait pas supporté la phrase du ministre de l'Intérieur Claude Guéant selon laquelle "les Français ne se sentent plus chez eux".
AFP
Et bien, et bien, c'est l'hémorragie à l'UMP...
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
Oui, là c'est le délitement ; l'UMP va finir par être une coquille vide...
Invité- Invité
Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
Jean-Louis Borloo a décidé de quitter l'UMP. Derrière lui, il veut entraîner le Parti radical, membre fondateur du parti présidentiel. Mais il ne quitte pas pour autant la majorité.
Ce n'est pas une rupture mais une prise de distance. En quittant l'UMP, Jean-Louis Borloo ne tourne pas totalement le dos à Nicolas Sarkozy. Les membres du Parti radical, très présents dans les médias ce vendredi matin, ont fait d'ailleurs figure d'acrobates pour expliquer l'ambiguïté de la démarche.
Car annoncer qu'ils quittent l'UMP, notamment à cause de sa "dérive droitière" tout en restant alliés à la droite; annoncer qu'ils veulent proposer un projet politique alternatif à celui de l'UMP tout en assumant qu'ils gouverneront ensemble s'ils gagnent en 2012 est un vrai numéro d'équilibrisme.
Pour bien comprendre la logique qui sous-tend ce éloignement des radicaux et des centristes, il faut remonter avant 2002, avant la création de l'UMP. Jusqu'alors, la droite classique, c'est-à-dire l'ex-RPR et les centristes regroupés au sein de l'UDF étaient deux familles politiques distinctes, mais qui naturellement s'alliaient pour constituer une majorité.
Ces coalitions gouvernementales entre le RPR et l'UDF se sont faites d'ailleurs au prix de compromis politiques difficiles, tant les désaccords entre les deux partis pouvaient être importants sur certains sujets. Rien qu'en matière de politique européenne, les aspirations fédéralistes des centristes ont échauffé plus d'un gaullise à l'époque.
Retour sur le futur
Cette alliance se traduisait lors des élections par des comportements parfois contradictoires. Lors de chaque élection présidentielle, la droite et le centre présentaient chacun leur candidat. En 1988, Chirac et Barre. En 1995, Chirac et Balladur. En 2002, Chirac et Bayrou. Mais lors de législatives, le RPR et l'UDF ont souvent présenté des candidats communs.
La création de l'UMP en 2002 devait justement marquer la fin de cette alliance à deux têtes. Mais presque 10 ans après, de nombreux centristes ou radicaux sont nostalgiques de cet ancien équilibre. D'où la volonté de Jean-Louis Borloo et les siens de faire marche arrière.
La démarche signifie fatalement l'échec de l'UMP. Car bien qu'elle soit une machine de guerre électorale, cette fusion de partis n'est pas parvenu à effacer les désaccords politiques entre ces différentes composantes. Aujourd'hui ce sont les radicaux, mais il est fort probable que d'autres formations, à l'instar des chrétiens-démocrates de Christine Boutin, quittent elles aussi l'UMP dans les prochains mois.
Borloo veut-il abattre Sarkozy?
Au-déla de cette émancipation politique de Jean-Louis Borloo et des radicaux, cette prise de distance n'a t-elle pas un autre but: réaliser une OPA sur la majorité. Totalement déconsidéré dans l'opinion, Nicolas Sarkozy voit s'éloigner sa réélection, sondage après sondage. Et donc, le moment serait opportun pour mettre le chef de l'Etat sur la touche et tenter de prendre le commandes de la majorité.
Une stratégie qui s'apparenterait à un défi à Nicolas Sarkozy, qui était jusqu'alors le chef incontesté de la majorité. D'où la réticence de certains radicaux à ces velléités d'indépendance.
Patrice Gassenbach, le président de la fédération de Paris du Parti radical, a estimé ce vendredi que Jean-Louis Borloo "a mis la charrue avant les boeufs" en annonçant qu'il quittait l'UMP et qu'il était "prêt" pour 2012.
Et Jean Léonetti, vice-président du groupe UMP à l'Assemblée nationale s'est quant à lui désolidarisé de l'ancien ministre de l'Ecologie. "Je ne peux pas partager la stratégie car c'est une stratégie de rupture avec l'UMP. Les idées que Jean-Louis Borloo développe aujourd'hui et qu'il a défendues au sein du gouvernement peuvent continuer à peser au sein de l'UMP" a lancé le député-maire d'Antibes.
Ce n'est pas une rupture mais une prise de distance. En quittant l'UMP, Jean-Louis Borloo ne tourne pas totalement le dos à Nicolas Sarkozy. Les membres du Parti radical, très présents dans les médias ce vendredi matin, ont fait d'ailleurs figure d'acrobates pour expliquer l'ambiguïté de la démarche.
Car annoncer qu'ils quittent l'UMP, notamment à cause de sa "dérive droitière" tout en restant alliés à la droite; annoncer qu'ils veulent proposer un projet politique alternatif à celui de l'UMP tout en assumant qu'ils gouverneront ensemble s'ils gagnent en 2012 est un vrai numéro d'équilibrisme.
Pour bien comprendre la logique qui sous-tend ce éloignement des radicaux et des centristes, il faut remonter avant 2002, avant la création de l'UMP. Jusqu'alors, la droite classique, c'est-à-dire l'ex-RPR et les centristes regroupés au sein de l'UDF étaient deux familles politiques distinctes, mais qui naturellement s'alliaient pour constituer une majorité.
Ces coalitions gouvernementales entre le RPR et l'UDF se sont faites d'ailleurs au prix de compromis politiques difficiles, tant les désaccords entre les deux partis pouvaient être importants sur certains sujets. Rien qu'en matière de politique européenne, les aspirations fédéralistes des centristes ont échauffé plus d'un gaullise à l'époque.
Retour sur le futur
Cette alliance se traduisait lors des élections par des comportements parfois contradictoires. Lors de chaque élection présidentielle, la droite et le centre présentaient chacun leur candidat. En 1988, Chirac et Barre. En 1995, Chirac et Balladur. En 2002, Chirac et Bayrou. Mais lors de législatives, le RPR et l'UDF ont souvent présenté des candidats communs.
La création de l'UMP en 2002 devait justement marquer la fin de cette alliance à deux têtes. Mais presque 10 ans après, de nombreux centristes ou radicaux sont nostalgiques de cet ancien équilibre. D'où la volonté de Jean-Louis Borloo et les siens de faire marche arrière.
La démarche signifie fatalement l'échec de l'UMP. Car bien qu'elle soit une machine de guerre électorale, cette fusion de partis n'est pas parvenu à effacer les désaccords politiques entre ces différentes composantes. Aujourd'hui ce sont les radicaux, mais il est fort probable que d'autres formations, à l'instar des chrétiens-démocrates de Christine Boutin, quittent elles aussi l'UMP dans les prochains mois.
Borloo veut-il abattre Sarkozy?
Au-déla de cette émancipation politique de Jean-Louis Borloo et des radicaux, cette prise de distance n'a t-elle pas un autre but: réaliser une OPA sur la majorité. Totalement déconsidéré dans l'opinion, Nicolas Sarkozy voit s'éloigner sa réélection, sondage après sondage. Et donc, le moment serait opportun pour mettre le chef de l'Etat sur la touche et tenter de prendre le commandes de la majorité.
Une stratégie qui s'apparenterait à un défi à Nicolas Sarkozy, qui était jusqu'alors le chef incontesté de la majorité. D'où la réticence de certains radicaux à ces velléités d'indépendance.
Patrice Gassenbach, le président de la fédération de Paris du Parti radical, a estimé ce vendredi que Jean-Louis Borloo "a mis la charrue avant les boeufs" en annonçant qu'il quittait l'UMP et qu'il était "prêt" pour 2012.
Et Jean Léonetti, vice-président du groupe UMP à l'Assemblée nationale s'est quant à lui désolidarisé de l'ancien ministre de l'Ecologie. "Je ne peux pas partager la stratégie car c'est une stratégie de rupture avec l'UMP. Les idées que Jean-Louis Borloo développe aujourd'hui et qu'il a défendues au sein du gouvernement peuvent continuer à peser au sein de l'UMP" a lancé le député-maire d'Antibes.
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Jeanclaude- Député
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Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
Jean-Claude a écrit:L'ayant écouter et analyser son parcours tortueux politique j'émets quelques réserves à le classer à "gauche" ... mais il est relativement à classer ( centre gauche sans doute ! ). Une chose est certaine, à priori il sera candidat à la prochaine présidentielle et contraitement aux idées toutes faites de certains médias cette candidature peut-être utile à N.Sarkozy !
on se souviendra facilement de ses fameuses taxes qu'ils voulaient faire payer aux français comme la taxe pique-nique, la taxe carbone(prévue au départ mais payable par les pays pollueurs comme la chine-taxe aux frontières qui a été refusée par 9 pays de l'UE- et non les français! )
Invité- Invité
Dans la majorité, le départ de Borloo de l'UMP enthousiasme ou inquiète
Dans la majorité, le départ de Borloo de l'UMP enthousiasme ou inquiète
En annonçant son départ de l'UMP, suivi de celui de Rama Yade, Jean-Louis Borloo a fait un pas vers la présidentielle 2012, divisant un peu plus la majorité de Nicolas Sarkozy, où cette annonce a provoqué vendredi des réactions contrastées.
http://actu.orange.fr/politique/dans-la-majorite-le-depart-de-borloo-de-l-ump-enthousiasme-ou-inquiete_122788.html
pour ma part, je ne le regretterais pas ! ce sont ces personnes qui rendent la droite molle, ou attentiste.qui lui retire l'élan dont elle a besoin pour agir concrètement !
En annonçant son départ de l'UMP, suivi de celui de Rama Yade, Jean-Louis Borloo a fait un pas vers la présidentielle 2012, divisant un peu plus la majorité de Nicolas Sarkozy, où cette annonce a provoqué vendredi des réactions contrastées.
Le président du Parti radical est l'une des figures de proue de la future confédération centriste en construction aux côtés d'Hervé Morin (Nouveau centre), Jean-Marie Bockel (Gauche Moderne) et Jean Arthuis (Alliance centriste).
Dans cette famille politique, la prestation télévisée de l'ancien ministre a logiquement plutôt suscité l'enthousiasme, même si quelques voix se sont élevées pour contester sa stratégie.
"La confédération des centres est en marche", a dit François Sauvadet (NC) après l'émission.
A l'image de son président, qu'elle a rejoint tout récemment au sein du Parti radical, l'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade a annoncé vendredi qu'elle quittait aussi l'UMP.
"Je suis le chemin emprunté par Jean-Louis, et j'invite d'ailleurs tous ceux qui sont en quête du même chemin d'espérance à le faire. Je suis solidaire et déterminée comme lui", a-t-elle déclaré.
Pour Mme Yade, Jean-Louis Borloo "est là pour aller au terme de sa démarche, ce n'est pas un candidat autorisé mais un candidat libre".
Un avis partagé par Dominique Paillé, vice-président du Parti radical, selon qui le départ de Borloo de l'UMP doit logiquement "déboucher sur une candidature" en 2012.
L'ex-porte-parole de l'UMP impute sa rupture à un "autisme incompréhensible" du parti et de Nicolas Sarkozy qui ont droitisé "un discours et un comportement".
André Rossinot, ex-patron des radicaux, juge que son successeur "peut être celui qui ramènera dans le camp de la majorité des électeurs aujourd'hui tentés par la gauche ou les écologistes", mettant ainsi la majorité "à l'abri d'un 21 avril à l'envers".
Certains radicaux ont cependant marqué des réserves sur les orientations de leur président.
"Je ne peux pas partager sa stratégie de rupture", dit Jean Leonetti, vice-président du groupe UMP à l'Assemblée. "Les idées qu'il développe et qu'il a défendues au sein du gouvernement peuvent continuer à peser à l'UMP", fait-il valoir.
"Borloo a mis la charrue avant les boeufs", abonde Patrice Gassenbach, président des radicaux de Paris, pour qui sortir de l'UMP ne se justifie que si on se déclare candidat à la présidentielle "ce qui n'a pas été le cas" jeudi soir.
A l'UMP, le secrétaire général du parti Jean-François Copé a regretté le départ de l'ex-ministre en s'interrogeant sur son éventuelle candidature pour 2012.
"C'est pour moi une vraie interrogation". "Est-ce qu'on doit se diviser en autant de candidats qu'on a de talents dans notre majorité ? Je ne suis pas sûr", a-t-il demandé.
Sur le même ton, le patron des députés UMP Christian Jacob a estimé que "ce qui compte en politique, c'est le principe de réalité. Or, ce qui nous fait gagner depuis 10 ans, c'est l'union", a-t-il dit.
Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré ressentir "un peu de tristesse" et craindre que "l'on ne reparte en arrière".
"L'heure de vérité se situera au moment de l'annonce des candidatures présidentielles", a affirmé le secrétaire général adjoint de l'UMP Marc-Philippe Daubresse.
Pierre Méhaignerie, autre centriste de l'UMP, a estimé que Jean-Louis Borloo regarderait malgré tout "à deux fois avant d'être candidat" et la déléguée générale de l'UMP, Nadine Morano, espéré qu'il respecterait "le moment venu le choix de l'unité de la famille".
http://actu.orange.fr/politique/dans-la-majorite-le-depart-de-borloo-de-l-ump-enthousiasme-ou-inquiete_122788.html
pour ma part, je ne le regretterais pas ! ce sont ces personnes qui rendent la droite molle, ou attentiste.qui lui retire l'élan dont elle a besoin pour agir concrètement !
Invité- Invité
Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
J'espère qu'il aura un bon résultat aux présidentielles, et qu'il piquera un maximum de voix à Sarko.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
il ne les aura pas au premier tour, et ses voix iront au second au bénéfice de la droite.... surtout avec un programme d'assistanat PS.
Invité- Invité
Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
A ta place je ne démolirais pas Borloo aussi rapidement ! Quand au programme du PS une nouvelle fois démontre moi quelles sont les mesures d'assistanat que propose ce parti avec des sources et non des écrits personnels ! On ne demande qu'à te croire mais encore faut-il prouver ce que tu annonces sans complexes !franline2 a écrit:il ne les aura pas au premier tour, et ses voix iront au second au bénéfice de la droite.... surtout avec un programme d'assistanat PS.
Jeanclaude- Député
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Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
sache que si borloo se retrouvait face au PS au second tour, je n'irais PAS VOTER ! pour moi, c'est du pareil au même!
Invité- Invité
Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
franline2 a écrit:sache que si borloo se retrouvait face au PS au second tour, je n'irais PAS VOTER ! pour moi, c'est du pareil au même!
C'est tout à fait ton droit et je le respecte ! Pour moi aucune ambiguité Borloo les yeux fermés !
Je remarque sur le "programme d'assistanat" du PS tu ne nous as toujours pas fourni tes sources ... le blblabla c'est bien, c'est même parfois assez comique, mais il serait de bon ton quand on annonce une telle affirmation d'apporter la preuve de nos écrits ! On m'a réclamé les sources d'un de mes posts ... pourquoi pas à toi ?
Jeanclaude- Député
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Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
et comment tu appelles les faux emplois jeunes , si ce n'est de l'assistanat doublé d'une escroquerie ?
Premier exemple !
Premier exemple !
Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
avril 2011
Martine Aubry et la faillite des emplois-jeunes
Martine Aubry et la faillite des emplois-jeunes
Bernard Zimmern
Comment conduire les jeunes à l’exclusion
Martine Aubry, ce n’est pas seulement « la dame des 35 heures » [1], c’est aussi et surtout celle qui a inventé comment exclure les jeunes de la société en les enfermant dans des emplois-bidons. Dont il a fallu gérer la mise en liquidation comme celle de la CGEP (Compagnie de Gestion des Emplois Partagés) qui a mis sur la paille 250 jeunes, non sans que cette liquidation ne s’entoure d’un léger parfum de scandale financier (Voir ci-dessous). En ressortant dans le programme du Parti Socialiste l’idée de lancer 300.000 emplois-jeunes (dénommés emplois d’avenir), Martine Aubry pense-t-elle que les Français ont la mémoire si courte ?
Dossier 77 de l’iFRAP, Chômage des jeunes, décembre 2001
D’une longue enquête que nous avions menée de 1999 à 2001, sur les emplois-jeunes de Martine Aubry [2], rappelons ce « médiateur » de la RATP qui était si content lorsqu’il avait pu orienter 10 passagers du métro dans la journée ; ou ces bac+7 qui avaient trouvé au Palais de justice un emploi comme appariteur d’accueil. Des jeunes relâchés dans la société quelques années plus tard sans aucune formation réelle, ayant seulement été injectés comme des fonctionnaires de seconde ou troisième zone en appoint d’emplois publics déjà surchargés et donc perçus comme des concurrents par les fonctionnaires titulaires car accédant à une sous-fonction publique sans passer par les concours.
Mais il y a eu mieux : les associations d’insertion créées par la même Martine Aubry consistant à subventionner des associations pour placer des chômeurs… mais en faisant inscrire dans la loi les créant les ETTI (Entreprises de Travail Temporaire d’Insertion) qu’un embauché ne pouvait rester plus d’un mois chez un employeur quelconque. D’où un rapport DARES de décembre 1999 où 220 ETTI avaient placé 34.300 exclus pour un équivalent de 4.050 salariés plein temps [3]. Comment littéralement turbiner la misère pour faire sortir les exclus des statistiques du chômage.
Saura-t-elle une fois de plus abuser les Français avec ce qui fut le summum de la vision énarchique de la société : l’énarque qui fait surgir des emplois par sa seule décision, comme dans les Mamelles de Tirésias, le héros de l’opéra de Poulenc qui accouche de 100.000 enfants par la seule force de sa volonté. Interrogée sur I-télé le 4 avril 2011, elle donnait comme exemple d’emploi-jeune : établir des bilans énergétiques ; probablement parce que c’est à l’Etat de satisfaire un tel besoin. Même si sa satisfaction n’est pas rentable. Ou si la création de ces emplois-jeunes vient concurrencer et détruire des emplois légitimes.
Pour aider Martine Aubry, suggérons- lui toute une série de produits ou de services qui correspondent à des besoins non encore satisfaits : le vélo à décollage vertical qui permet de se rendre à son bureau sans passer par des rues encombrées, la banque à domicile qui vous permet d’imprimer des billets par internet sans avoir à se déplacer, le scooter de l’eau qui permet d’aller en plongée, la construction à la porte de Paris d’une colline qui permette aux skieurs de s’entraîner l’hiver sans avoir à encombrer les trains et ajouter leur trace carbone dans le TGV.
A la décharge de Martine Aubry, la droite n’a pas su beaucoup mieux faire. L’actuel Président a bien essayé avec l’ISF-TEPA de combler le trou de financement des créations d’entreprise qui fait que toute la haute administration et tous les politiques invoquent la toute puissance créatrice de l’innovation mais sans comprendre que cette puissance tutélaire ne descend sur terre que lorsqu’on met à la disposition de ses adorateurs des fonds suffisants pour créer des entreprises viables.
Les Profiteurs de l’Etat, extrait sur les emplois-jeunes
Ce qui implique fâcheusement pour Martine Aubry d’impliquer les riches ; car seuls les individus sont capables de sélectionner efficacement les projets d’entreprises : le capital-investissement a compris depuis longtemps que ce n’était pas son rôle, qu’il ne pouvait valablement investir qu’en développement d’entreprises déjà en fonctionnement, pas, sauf exception, en amorçage. Et que l’Etat est encore moins capable d’être efficace, sauf en complément de l’investisseur privé.
Avec un tel programme, si Martine Aubry triomphe en 2012, la droite est assurée que le Parti Socialiste ne résoudra pas le problème du chômage et qu’elle reviendra au pouvoir (pour préparer l’alternance suivante ?).
La Compagnie de Gestion des Emplois Partagés
Cette association avait été créée à l’initiative de Martine Aubry pour gérer les emplois-jeunes de la SNCF et de la RATP, des emplois subventionnés par l’État à hauteur de 15.000 € par emploi et par an au titre des emplois-jeunes. Elle a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de grande instance de Paris le 30 janvier 2004 suite à une déclaration de cessation de paiement par le conseil d’administration de cette association le 16 janvier. Cela a eu pour conséquence le licenciement immédiat de 250 jeunes sans compter la trentaine de salariés permanents, avec un passif de 7,6 millions d’euros.
D’après un article du Parisien du 27/2/2005, signé Christophe Dubois, ce dépôt de bilan n’a pas eu lieu seulement parce qu’une idée généreuse avait été mise à mal mais, parce que profitant de l’ argent public et du manque de contrôle généralisé, un certain nombre d’intérêts très privés se seraient servis. Le Comité d’entreprise de la CGEP aurait ainsi dénoncé un « système de sous-facturation permanente au profit de la RATP », « la production de faux bilans comptables » et « des emplois fictifs de complaisance » dont un adjoint au maire PS de Paris, les « abus de notes de frais » avec des notes d’hôtel à 1.200 francs la nuit et les voyages TGV en première classe. Sans compter « des primes de départ conséquentes accordées à des cadres qui ont fait des passages éphémères ».
Ce serait la RATP qui aurait fait les avances de trésorerie pour renflouer les caisses.
Re: Borloo décidé à quitter l'UMP
livaste a écrit:et comment tu appelles les faux emplois jeunes , si ce n'est de l'assistanat doublé d'une escroquerie ?
Premier exemple !
Excuse moi mais je ne regarde pas derrière mais devant ! En clair je regarde les propositions de chaque parti politique sans à priori !
Evidemment si tu veux remonter à 1999 c'est tout à fait ton droit ! Si on travaille ainsi on peut trouver aussi de telles "bourdes" à droite, mais ce n'est pas ainsi que je fonctionne !
A propos des 30 propositions du PS publiées récemment dites moi où vous avez lu une qulconque allusion ou proposition d'assistanat ! Je ne demande qu'à vous croire mais donnez des infos précises actuelles et pas des infos de 1999 !
Evidemment si tu veux remonter à 1999 c'est tout à fait ton droit ! Si on travaille ainsi on peut trouver aussi de telles "bourdes" à droite, mais ce n'est pas ainsi que je fonctionne !
A propos des 30 propositions du PS publiées récemment dites moi où vous avez lu une qulconque allusion ou proposition d'assistanat ! Je ne demande qu'à vous croire mais donnez des infos précises actuelles et pas des infos de 1999 !
Jeanclaude- Député
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