Quelle identité pour l'Europe ?
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Quelle identité pour l'Europe ?
Quelle identité pour l'Europe ?
LeFigaro.fr | 30/06/2008 | Mise à jour : 19:13
Le philosophe Jean-François Mattei explique la crise de l'Europe par sa difficulté à accepter son histoire et son identité.
«Si l'Europe est étrangère à son passé parce que ceux qui étaient chargés de le transmettre s'en sont détournés, elle n'est plus une civilisation mais une étiquette qui n'évoque pour ses habitants qu'une administration bruxelloise ou un Parlement strasbourgeois» (...)
«Doit-on pour cela non seulement refuser les racines chrétiennes, parce que l'Europe, selon les beaux esprits, n'est pas un club chrétien, mais aussi ses racines grecques, car, ont insisté les mêmes, la Grèce était esclavagiste, et bientôt ses racines rationnelles, puisque les Lumières n'ont éclairé qu'un esclavage qui répugne aux Indigènes de la République ? Faut-il enfin abolir tout passé, et donc toute identité à force de le juger à défaut de l'assumer ?
Contre ce refus qui oscille entre la mauvaise foi et la bonne repentance, Karel Kosik, le philosophe marxiste tchèque, affirmait que «l'Europe, c'est la Grèce antique, le christianisme, les Lumières c'est Diderot, Mozart, Kant». Mais c'était pour déplorer, dans Un troisième Munich ?, que ce monde n'existe plus quand l'Europe postcommuniste se trouve vouée au «rien» ou au «trop-plein de vide». Que pourrait-elle alors promettre à ses habitants ?» (...)
(lire)
LeFigaro.fr | 30/06/2008 | Mise à jour : 19:13
Le philosophe Jean-François Mattei explique la crise de l'Europe par sa difficulté à accepter son histoire et son identité.
«Si l'Europe est étrangère à son passé parce que ceux qui étaient chargés de le transmettre s'en sont détournés, elle n'est plus une civilisation mais une étiquette qui n'évoque pour ses habitants qu'une administration bruxelloise ou un Parlement strasbourgeois» (...)
«Doit-on pour cela non seulement refuser les racines chrétiennes, parce que l'Europe, selon les beaux esprits, n'est pas un club chrétien, mais aussi ses racines grecques, car, ont insisté les mêmes, la Grèce était esclavagiste, et bientôt ses racines rationnelles, puisque les Lumières n'ont éclairé qu'un esclavage qui répugne aux Indigènes de la République ? Faut-il enfin abolir tout passé, et donc toute identité à force de le juger à défaut de l'assumer ?
Contre ce refus qui oscille entre la mauvaise foi et la bonne repentance, Karel Kosik, le philosophe marxiste tchèque, affirmait que «l'Europe, c'est la Grèce antique, le christianisme, les Lumières c'est Diderot, Mozart, Kant». Mais c'était pour déplorer, dans Un troisième Munich ?, que ce monde n'existe plus quand l'Europe postcommuniste se trouve vouée au «rien» ou au «trop-plein de vide». Que pourrait-elle alors promettre à ses habitants ?» (...)
(lire)
sarkonaute- Maire
- Nombre de messages : 904
Date d'inscription : 23/06/2008
Re: Quelle identité pour l'Europe ?
Très intéressant cet article, et le constat du tout économique qui a laissé de côté la culture me paraît imparable.
Mais néanmoins, sous toutes ces bonens paroles, il me semble que l'auteur évite un éceuil pourtant incontournable: quid des particularismes?
A le lire, on réellement l'impression que ne sont concernés que les héritages français, germains et grecs. Mais je rappelle qu'en Europe, et je vais me limiter au 27, il y a d'autres culutres qui ne devraient pas être exclues d'un tel héritage: celte, scandinave, slave, maure, etc, etc. Et que certaines n'ont pas percé des aires géographiques allant de Londres à Bucarest ou d'Oslo à Rome.
La bien pensance et les discours généralistes que dénoncent l'auteur de ce texte en sont aussi les principaux points faibles.
Mais néanmoins, sous toutes ces bonens paroles, il me semble que l'auteur évite un éceuil pourtant incontournable: quid des particularismes?
A le lire, on réellement l'impression que ne sont concernés que les héritages français, germains et grecs. Mais je rappelle qu'en Europe, et je vais me limiter au 27, il y a d'autres culutres qui ne devraient pas être exclues d'un tel héritage: celte, scandinave, slave, maure, etc, etc. Et que certaines n'ont pas percé des aires géographiques allant de Londres à Bucarest ou d'Oslo à Rome.
La bien pensance et les discours généralistes que dénoncent l'auteur de ce texte en sont aussi les principaux points faibles.
Invité- Invité
Re: Quelle identité pour l'Europe ?
oui, c'est tres franco-centré.
je pense aussi que l'europe a besoin de formaliser sa 3e voix entre libéralisme et droits collectifs, exces de bonapartisme et pignolade démocratique, libertés individuelles et besoin de protection des cadres traditionnels, et de penser l'intégration des nouveaux arrivants, car cela chamboule énormément l'identité traditionnelle.
l'europe se cherche.
je pense aussi que l'europe a besoin de formaliser sa 3e voix entre libéralisme et droits collectifs, exces de bonapartisme et pignolade démocratique, libertés individuelles et besoin de protection des cadres traditionnels, et de penser l'intégration des nouveaux arrivants, car cela chamboule énormément l'identité traditionnelle.
l'europe se cherche.
sarkonaute- Maire
- Nombre de messages : 904
Date d'inscription : 23/06/2008
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