L'Europe adopte un plan de soutien à l'Irlande
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L'Europe adopte un plan de soutien à l'Irlande
L'Europe adopte un plan de soutien à l'Irlande
Par lefigaro.fr
21/11/2010 | Mise à jour : 21:50
Par lefigaro.fr
21/11/2010 | Mise à jour : 21:50
Le nouveau plan de rigueur irlandais ne devrait pas toucher à l'impôt sur les sociétés mais le Smic horaire devrait être amputé de 1 euro.
Les ministres européens des Finances ont donné leur accord lors d'une conférence téléphonique ce dimanche soir. Le montant de l'aide n'est pas encore connu mais sera inférieur à 100 milliards d'euros.
Ce sera moins de 100 milliards d'euros. Les ministres européens des Finances ont accueilli «favorablement» dimanche soir la demande d'aide de l'Irlande et se sont dits prêts sur le principe à la faire bénéficier d'un plan de soutien pour sauver ses banques en crise.
Plus tôt dans la journée,le ministre des Finances irlandais, Brian Lenihan, avait annoncé qu'il allait recommander dimanche soir à ses collègues de recourir au plan de sauvetage de l'Union européenne et du Fonds monétaire international. Le gouvernement s'est réuni de façon extraordinaire dimanche après-midi pour finaliser un nouveau plan de rigueur, condition pour obtenir cette aide internationale. Le gouvernement avait pourtant, jusqu'au début de la semaine dernière, repoussé l'idée d'une telle aide.
Le montant exact de l'aide n'a pas été fixé
Lors d'une réunion par conférence téléphonique, les ministres de la zone euro ont accordé, selon une source diplomatique, leur «feu vert» de principe pour que Dublin puisse bénéficier de ce plan international qui prévoit un recours à un mécanisme de prêts garantis par les pays de l'Union monétaire, à des prêts du FMI, ainsi qu'à des prêts garantis sur le budget de l'UE. Ce dispositif devrait aussi être complété par des prêts bilatéraux du Royaume-Uni et de la Suède - deux pays non membres de la zone euro.
Le montant de l'aide n'a pas été fixé à ce stade. Le ministre belge des Finances Didier Reynders, dont le pays préside l'UE, a évoqué dimanche soir un volume total de «moins de 100 milliards d'euros». L'aide sera financée d'une part par un «Mécanisme européen de facilité financière» - une enveloppe de prêts allant jusqu'à 60 milliards d'euros de prêts garantis par le budget de l'UE -, par le Fonds européen de stabilité financière - jusqu'à 440 milliards d'euros de prêts garantis par les pays de la zone euro et d'autres pays européens non membres de la zone euro qui le souhaitent - et enfin par le FMI, a-t-il dit. Ce plan en trois volets pour venir en aide à un pays de la zone euro en difficulté financière avait été mis en place au printemps suite à la crise de la dette en Grèce.
«Désordres sociaux»
Avant tout, la première étape sera d'organiser des tests de résistance sur les institutions concernées, a précisé le ministre des Finances irlandais. Brian Lenihan s'est dit confiant dans le fait que le FMI et l'UE approuve le nouveau plan de rigueur irlandais. Le gouvernement ne touchera toutefois pas au très bas impôt sur les sociétés, comme le réclamait Paris. Le plan de rigueur vise à économiser 15 milliards d'euros sur quatre ans, soit près de 10% de l'ensemble du Produit intérieur brut (PIB) irlandais. Le déficit public doit être ramené de 32% cette année (en comptant l'aide aux banques) à 3% en 2014, comme le stipulent les règles européennes.
Si le gouvernement ne compte pas toucher à l'impôt sur les sociétés, il abaissera le salaire minimum, un des plus élevés d'Europe. Il serait rammené de 8,65 euros à 7,65 euros de l'heure. Cette mesure, et le plan de rigueur dans son ensemble, provoquera «des désordres sociaux», a prévenu le responsable du deuxième syndicat de l'industrie TEEU, Eamon Devoy. Son organisation appelle à «la désobéissance civile». Une journée de manifestations est prévue samedi prochain.
Re: L'Europe adopte un plan de soutien à l'Irlande
Prêts de 85 milliards d'euros pour l'Irlande
Par Marine Rabreau
28/11/2010 | Mise à jour : 12:58
L'Irlande, l'UE et le FMI sont tombés d'accord sur les grandes lignes d'un plan d'aide au pays. Les ministres des Finances européens se réunissent à partir de 13 heures ce dimanche pour finaliser les derniers détails, notamment les taux d'intérêt et la durée de ces prêts.
Par Marine Rabreau
28/11/2010 | Mise à jour : 12:58
L'Irlande, l'UE et le FMI sont tombés d'accord sur les grandes lignes d'un plan d'aide au pays. Les ministres des Finances européens se réunissent à partir de 13 heures ce dimanche pour finaliser les derniers détails, notamment les taux d'intérêt et la durée de ces prêts.
Presque sept mois après l'octroi d'un prêt de 110 milliards d'euros à la Grèce, l'Union européenne (UE) pioche de nouveau dans son fonds européen de stabilité financière. Cette fois-ci, pour l'Irlande.
D'après une source diplomatique citée par l'Agence France Presse, le gouvernement irlandais et la mission d'experts européens et du FMI sont en effet tombés d'accord sur les grandes lignes d'un plan d'aide d'un montant, attendu, de 85 milliards d'euros. Christine Lagarde a confirmé en début d'après-midi que le plan était «quasiment bouclé».
Une partie importante du programme prévu, 35 milliards d'euros, doit servir à renflouer les banques irlandaises, criblées de dettes à la suite de l'éclatement d'une bulle immobilière. Le reste ira à l'Etat irlandais, qui a vu son déficit public bondir à 32,1% du PIB. Objectif : passer à 9,1% en 2011, puis à 7% en 2012 et à 5,5% en 2013. In fine, la différence entre les dépenses de l'État et ses recettes devrait se limiter à 2,8% en 2014, soit légèrement au dessous des obligations européennes (3%).
Plusieurs dizaines de milliers de personnes, entre 50.000 et 150.000 selon les sources, ont manifesté samedi contre ce plan de rigueur qui doit être soumis au Parlement.
Réunion des ministres des Finances à partir de 13 heures
Ce programme de prêts doit encore être adopté dans la journée par les ministres des Finances européens qui se réunissent à Bruxelles à partir de 13 heures ce dimanche. Ils doivent finaliser les derniers détails du plan, notamment le taux d'intérêt pour ces prêts.
Hier, la télévision publique irlandaise évoquait un taux de 6,7%. Soit bien plus que les 5,2% fixés pour la Grèce. De son côté, le quotidien The Irish Times, qui cite une source qui participe aux négociations encore en cours, rapporte que le taux d'intérêt ne devrait pas être aussi haut même s'il dépasse les 5,2% appliqués à la Grèce.
Rigueur en contrepartie
En échange de ce soutien financier, l'Europe exige que le gouvernement irlandais mette en place son plan rigoureux de restrictions budgétaires annoncé mercredi dernier.
Il s'agit d'une cure de quatre années, qui sera composé aux deux tiers par des coupes budgétaires (15 milliards d'euros) et par un tiers (5 milliards) d'une hausse de la fiscalité. Notamment, la TVA sera augmentée de 21% à 22% en 2013, puis à 23% en 2014. Mais, l'impôt sur les sociétés restera à 12,5% malgré les accusations d'autres pays européens de pratiquer le «dumping fiscal».
Stopper la contagion
Un tel plan d'aide à l'Irlande a pour premier objectif d'éteindre le feu en Europe. Les marchés financiers, bousculés par cette nouvelle crise de la dette souveraine en Europe, concentrent en effet leur inquiétude sur la contagion à d'autres pays européens. Portugal et Espagne en ligne de mire.
En fin de semaine, il se disait dans les salles de marchés que la Banque centrale européenne et une majorité de pays de la zone euro faisaient déjà pression sur le gouvernement portugais pour qu'il sollicite à son tour une aide européenne. Ce qui a été démenti par les têtes dirigeantes européennes.
Tandis qu'en Espagne, ce sont les difficultés rencontrées au niveau de ses régions. Dans ce pays décentralisé, elles croulent sous une dette cumulée d'environ 105 milliards d'euros. Cette liberté des communautés autonomes complique l'effort gouvernemental pour réduire les déficits. Les municipalités souffrent aussi.
S'exprimant après une réunion avec 37 patrons de grandes entreprises espagnoles, le chef de gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a assuré que «s'il est nécessaire d'accélérer les réformes, nous le ferons».
Un fonds permanent pour l'Europe
Angela Merkel et Nicolas Sarkozy sont sur la même longueur d'onde quand il s'agit de pérenniser le fonds européen de stabilité financière (FESF). Ils ont de nouveau affirmé que le mécanisme d'aide aux pays de l'UE en difficulté resterait en vigueur «sans modification jusqu'en 2013», mais que les deux gouvernements «travaillent intensément à une proposition commune pour un mécanisme de règlement des crises permanent qui viendra s'y substituer après 2013».
Dans le prolongement de son entretien téléphonique avec la Chancelière allemande jeudi , et de sa rencontre avec le Président de la Commission européenne José Manuel Barroso, hier, le président de la République a poursuivi ses consultations sur la situation de la zone euro en s'entretenant par téléphone avec le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, le premier ministre portugais, José Socrates, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero.
Re: L'Europe adopte un plan de soutien à l'Irlande
la TVA sera augmentée de 21% à 22% en 2013, puis à 23% en 2014. Mais, l'impôt sur les sociétés restera à 12,5% malgré les accusations d'autres pays européens de pratiquer le «dumping fiscal».
je préfèrerais qu'en France on descende les taxes sur le travail aussi bas ce qui permettrait plus de créations d'emplois et , qu'en contre-partie la TVA soit relevée vu que c'est la plus grosse recette de l'Etat ! qu'on les accuse de dumping fiscal c'est peut-être vrai mais , si au lieu d'accuser il faisait un effort pour permettre autant de compétitivité , ce serait peut-être mieux .
Pour la question des banques et son renflouement ...là ils ont joué débile à l'américaine comme l'Espagne d'ailleurs .... un peu de régulation aurait été plus intelligent !
Invité- Invité
Re: L'Europe adopte un plan de soutien à l'Irlande
Il me semble Franline qu'il faut une justice et qu'on ne peut demander aux consommateurs , seuls , de prendre à leur compte toutes les charges , les entreprises , qui bénéficient des équipements collectifs , par exemple , doivent aussi être mises à contribution .
Si on n'y prend garde , nous n'aurons plus aucun emploi en France , sauf à accepter des salaires de misères et la fin de la sécu et des retraites .
Regarde le papier sur l'entreprise thé Eléphant , les actionnaires décident de fermer l'usine française alors que sur le paquet de thé , le coût de revient réel est estimé à 15 cents , quand on sait ce que nous payons ledit paquet !
Pour moi , c'est effectivement là qu'il faut réguler , mais pas seulement en France , dans tous les pays .
Et c'était par là qu'il fallait commencer à construire l'UE .
Si on n'y prend garde , nous n'aurons plus aucun emploi en France , sauf à accepter des salaires de misères et la fin de la sécu et des retraites .
Regarde le papier sur l'entreprise thé Eléphant , les actionnaires décident de fermer l'usine française alors que sur le paquet de thé , le coût de revient réel est estimé à 15 cents , quand on sait ce que nous payons ledit paquet !
Pour moi , c'est effectivement là qu'il faut réguler , mais pas seulement en France , dans tous les pays .
Et c'était par là qu'il fallait commencer à construire l'UE .
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