G20: le sommet miné par les tensions débouche sur un accord à minima
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G20: le sommet miné par les tensions débouche sur un accord à minima
G20: le sommet miné par les tensions, débouche sur un accord a minima
De Olivier BAUBE (AFP) – Il y a 1 jour
SEOUL — Les dirigeants des pays du G20 ont renouvelé vendredi à Séoul leur engagement à travailler ensemble à la relance de l'économie mondiale, sans toutefois parvenir à de réels progrès en raison de la détermination de la Chine et des Etats-Unis à ne pas compromettre leur propre croissance.
Les pays les plus puissants de la planète ont ainsi mis en garde, à l'issue de leur sommet de Séoul, contre des politiques économiques "non coordonnées", aux conséquences nécessairement désastreuses "pour tous".
"Une croissance inégale et des déséquilibres croissants alimentent la tentation d'abandonner des solutions communes en faveur d'actions non coordonnées", affirme le G20. Ce genre d'actions "non coordonnées ne peuvent que faire empirer la situation pour tous", ont jugé les pays du G20, toutefois beaucoup plus timides lorsqu'il s'est agi de prendre des mesures concrètes.
Les dirigeants des pays du G20 ont certes convenu de s'abstenir de toute "dévaluation compétitive" et de "favoriser des taux de change davantage déterminés par le marché". Mais cet engagement est une copie conforme de celui déjà pris par leurs ministres des Finances fin octobre lors d'une réunion en Corée du Sud.
"C'est un G20 pour rien. Simplement, tant qu'on discute, on ne se fait pas la guerre", a résumé pour l'AFP l'économiste Elie Cohen.
Les pays du G20 ont encore fort à apprendre en matière de coopération, a jugé de ce point de vue vendredi à Séoul le directeur-général du Fonds Monétaire International (FMI) Dominique Strauss-Kahn. L'évolution du G20 est comparable à celle de l'Union européenne, au sein de laquelle les pays ont appris à coopérer même s'ils n'en n'avaient "pas tellement envie", a-t-il expliqué devant la presse. "Maintenant que nous sommes dans l'après-crise, même si des problèmes demeurent, les pays ont moins envie de coopérer. Ils sont d'abord préoccupés par la politique de leur pays", a-t-il ajouté.
Le président américain Barack Obama a toutefois souligné vendredi devant la presse qu'il y avait un large consensus dans le monde sur la voie à suivre pour une reprise économique globale.
Attaqué de toutes parts après des mesures de relance controversées, le président américain s'est défendu de tout égoïsme réaffirmant tout au long de ce sommet qu'une relance américaine solide était bonne pour la croissance mondiale. L'injection de quelque 600 milliards de liquidités par la banque centrale américaine, qui a aussi pour effet d'affaiblir le dollar, a pourtant été vivement critiquée par plusieurs de ses partenaires, Chine et Allemagne en tête, les deux plus gros exportateurs de la planète.
Le président chinois Hu Jintao, plus déterminé que jamais à ne pas mettre en péril la formidable croissance de son pays, a pour sa part présenté à ses homologues son propre plan d'action, en quatre points, dont l'objectif est d'assurer une croissance mondiale "forte, durable et équilibrée", sans aucun engagement concret sur une réduction des formidables excédents chinois.
Il s'était engagé jeudi devant M. Obama à continuer sur la voie d'une réévaluation du yuan, réclamée avec insistance par Washington. Mais, a-t-il averti, cela ne pourra se faire que dans un "environnement extérieur favorable" et de manière progressive.
En matière de régulation financière, un engagement fort pris l'an dernier à l'occasion de leurs précédents sommets, les pays du G20 ont assuré qu'ils mettraient "totalement" en oeuvre les nouvelles normes bancaires, dites de Bâle III, destinées à renforcer un secteur à l'origine de la pire crise qu'ait connu le monde depuis la grande dépression des années 30.
Le président français Nicolas Sarkozy, arrivé vendredi matin dans la capitale sud-coréenne, a pris les rênes du G20 à l'issue de ce sommet, le cinquième depuis novembre 2008. Il a promis de conduire cette présidence avec "réalisme et responsabilité", soulignant que les chantiers que la France entendait mener à cette occasion étaient "colossaux".
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De Olivier BAUBE (AFP) – Il y a 1 jour
SEOUL — Les dirigeants des pays du G20 ont renouvelé vendredi à Séoul leur engagement à travailler ensemble à la relance de l'économie mondiale, sans toutefois parvenir à de réels progrès en raison de la détermination de la Chine et des Etats-Unis à ne pas compromettre leur propre croissance.
Les pays les plus puissants de la planète ont ainsi mis en garde, à l'issue de leur sommet de Séoul, contre des politiques économiques "non coordonnées", aux conséquences nécessairement désastreuses "pour tous".
"Une croissance inégale et des déséquilibres croissants alimentent la tentation d'abandonner des solutions communes en faveur d'actions non coordonnées", affirme le G20. Ce genre d'actions "non coordonnées ne peuvent que faire empirer la situation pour tous", ont jugé les pays du G20, toutefois beaucoup plus timides lorsqu'il s'est agi de prendre des mesures concrètes.
Les dirigeants des pays du G20 ont certes convenu de s'abstenir de toute "dévaluation compétitive" et de "favoriser des taux de change davantage déterminés par le marché". Mais cet engagement est une copie conforme de celui déjà pris par leurs ministres des Finances fin octobre lors d'une réunion en Corée du Sud.
"C'est un G20 pour rien. Simplement, tant qu'on discute, on ne se fait pas la guerre", a résumé pour l'AFP l'économiste Elie Cohen.
Les pays du G20 ont encore fort à apprendre en matière de coopération, a jugé de ce point de vue vendredi à Séoul le directeur-général du Fonds Monétaire International (FMI) Dominique Strauss-Kahn. L'évolution du G20 est comparable à celle de l'Union européenne, au sein de laquelle les pays ont appris à coopérer même s'ils n'en n'avaient "pas tellement envie", a-t-il expliqué devant la presse. "Maintenant que nous sommes dans l'après-crise, même si des problèmes demeurent, les pays ont moins envie de coopérer. Ils sont d'abord préoccupés par la politique de leur pays", a-t-il ajouté.
Le président américain Barack Obama a toutefois souligné vendredi devant la presse qu'il y avait un large consensus dans le monde sur la voie à suivre pour une reprise économique globale.
Attaqué de toutes parts après des mesures de relance controversées, le président américain s'est défendu de tout égoïsme réaffirmant tout au long de ce sommet qu'une relance américaine solide était bonne pour la croissance mondiale. L'injection de quelque 600 milliards de liquidités par la banque centrale américaine, qui a aussi pour effet d'affaiblir le dollar, a pourtant été vivement critiquée par plusieurs de ses partenaires, Chine et Allemagne en tête, les deux plus gros exportateurs de la planète.
Le président chinois Hu Jintao, plus déterminé que jamais à ne pas mettre en péril la formidable croissance de son pays, a pour sa part présenté à ses homologues son propre plan d'action, en quatre points, dont l'objectif est d'assurer une croissance mondiale "forte, durable et équilibrée", sans aucun engagement concret sur une réduction des formidables excédents chinois.
Il s'était engagé jeudi devant M. Obama à continuer sur la voie d'une réévaluation du yuan, réclamée avec insistance par Washington. Mais, a-t-il averti, cela ne pourra se faire que dans un "environnement extérieur favorable" et de manière progressive.
En matière de régulation financière, un engagement fort pris l'an dernier à l'occasion de leurs précédents sommets, les pays du G20 ont assuré qu'ils mettraient "totalement" en oeuvre les nouvelles normes bancaires, dites de Bâle III, destinées à renforcer un secteur à l'origine de la pire crise qu'ait connu le monde depuis la grande dépression des années 30.
Le président français Nicolas Sarkozy, arrivé vendredi matin dans la capitale sud-coréenne, a pris les rênes du G20 à l'issue de ce sommet, le cinquième depuis novembre 2008. Il a promis de conduire cette présidence avec "réalisme et responsabilité", soulignant que les chantiers que la France entendait mener à cette occasion étaient "colossaux".
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Jeanclaude- Député
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Re: G20: le sommet miné par les tensions débouche sur un accord à minima
SEOUL (AP) — Accord a minima à Séoul. Les dirigeants du G-20, dont la France a pris la présidence pour un an, ont refusé vendredi d'appuyer les efforts de Washington pour contraindre la Chine à réévaluer le yuan, promettant simplement de s'abstenir de toute "dévaluation compétitive".
Le sommet de deux jours organisé à Séoul n'a pas permis de régler l'épineux conflit sur la monnaie chinoise, qui fait craindre une guerre commerciale.
Dans le communiqué final, les chefs d'Etat et de gouvernement ont tenté de donner l'impression d'unité qui prévalait il y a deux ans lors du premier du G-20, convoqué en pleine crise financière mondiale.
Mais de profondes divergences, en particulier sur le yuan, ont contraint les négociateurs à travailler toute la nuit pour arriver à un communiqué édulcoré. Certains dirigeants ont malgré tout tenté de présenter ce cinquième sommet du G-20 comme un succès, soulignant les engagements à lutter contre le protectionnisme et à se doter d'outils l'an prochain pour mesurer les "grands déséquilibres persistants" dans les échanges commerciaux internationaux.
"Notre principal sujet a été la question des changes et des déséquilibres mondiaux (...) Il me semble que c'est déjà un succès que les Vingt acceptent de considérer que c'est un problème", a déclaré le président français, Nicolas Sarkozy, à l'issue du sommet qui marque le début de la présidence française du groupe pour un an.
L'échec des Etats-Unis à rallier le soutien des autres pays sur le yuan souligne le déclin de l'influence américaine sur la scène internationale, notamment sur les questions économiques. Le président américain Barack Obama a également essuyé un revers en échouant à conclure cette semaine un accord de libre-échange avec la Corée du Sud.
La promesse contenue dans le communiqué final de refuser "toute dévaluation compétitive" est une grosse déception pour Washington, qui accuse Pékin de maintenir le yuan à un niveau artificiellement bas pour favoriser les exportations chinoises. Une telle déclaration n'a qu'une portée réduite, les Etats ne dévaluant leur devise que dans des situations extrêmes, comme une grave crise financière.
Les Etats-Unis n'ont pas réussi à faire inclure dans le texte le terme de "sous-évaluation compétitive", qui aurait montré une prise de position plus ferme du G-20 à l'égard de la politique monétaire chinoise. La position des Etats-Unis à Séoul a été affaiblie par la décision de la Réserve fédérale d'injecter 600 milliards de dollars de liquidités dans le but de relancer l'économie américaine, mesure qui pousse le billet vert à la baisse.
Le risque d'une guerre des monnaies persiste "complètement", a déclaré le ministre brésilien des Finances Guido Mantega. Le contentieux sur le yuan menace également d'entraîner une résurgence du protectionnisme.
Il est peu probable que l'accord de Séoul permette de réduire l'énorme déficit commercial enregistré par les Etats-Unis avec un pays comme la Chine, même si les dirigeants du G-20 ont dit vouloir avancer sur la question. Les "grands déséquilibres persistants" des comptes courants seraient évalués grâce à des "lignes directrices indicatives" devant être déterminées ultérieurement, selon le communiqué.
Les chefs d'Etat et de gouvernement ont demandé que ces lignes directrices soient fixées par le G-20 avec l'aide du Fonds monétaire international (FMI) notamment. Ils ont aussi demandé une réunion de leurs ministres des Finances et gouverneurs de banque centrale au premier semestre 2011 pour faire le point.
Le sommet laisse les analystes sur leur faim. "La seule décision concrète semble être que (les chefs d'Etat et de gouvernement) devraient continuer à mesurer la taille du problème plutôt que de faire quelque chose pour le régler", note Stephen Lewis, chef économiste de Monument Securities, basé à Londres, en référence à la question des déséquilibres mondiaux.
AP
lma/v/st
Le sommet de deux jours organisé à Séoul n'a pas permis de régler l'épineux conflit sur la monnaie chinoise, qui fait craindre une guerre commerciale.
Dans le communiqué final, les chefs d'Etat et de gouvernement ont tenté de donner l'impression d'unité qui prévalait il y a deux ans lors du premier du G-20, convoqué en pleine crise financière mondiale.
Mais de profondes divergences, en particulier sur le yuan, ont contraint les négociateurs à travailler toute la nuit pour arriver à un communiqué édulcoré. Certains dirigeants ont malgré tout tenté de présenter ce cinquième sommet du G-20 comme un succès, soulignant les engagements à lutter contre le protectionnisme et à se doter d'outils l'an prochain pour mesurer les "grands déséquilibres persistants" dans les échanges commerciaux internationaux.
"Notre principal sujet a été la question des changes et des déséquilibres mondiaux (...) Il me semble que c'est déjà un succès que les Vingt acceptent de considérer que c'est un problème", a déclaré le président français, Nicolas Sarkozy, à l'issue du sommet qui marque le début de la présidence française du groupe pour un an.
L'échec des Etats-Unis à rallier le soutien des autres pays sur le yuan souligne le déclin de l'influence américaine sur la scène internationale, notamment sur les questions économiques. Le président américain Barack Obama a également essuyé un revers en échouant à conclure cette semaine un accord de libre-échange avec la Corée du Sud.
La promesse contenue dans le communiqué final de refuser "toute dévaluation compétitive" est une grosse déception pour Washington, qui accuse Pékin de maintenir le yuan à un niveau artificiellement bas pour favoriser les exportations chinoises. Une telle déclaration n'a qu'une portée réduite, les Etats ne dévaluant leur devise que dans des situations extrêmes, comme une grave crise financière.
Les Etats-Unis n'ont pas réussi à faire inclure dans le texte le terme de "sous-évaluation compétitive", qui aurait montré une prise de position plus ferme du G-20 à l'égard de la politique monétaire chinoise. La position des Etats-Unis à Séoul a été affaiblie par la décision de la Réserve fédérale d'injecter 600 milliards de dollars de liquidités dans le but de relancer l'économie américaine, mesure qui pousse le billet vert à la baisse.
Le risque d'une guerre des monnaies persiste "complètement", a déclaré le ministre brésilien des Finances Guido Mantega. Le contentieux sur le yuan menace également d'entraîner une résurgence du protectionnisme.
Il est peu probable que l'accord de Séoul permette de réduire l'énorme déficit commercial enregistré par les Etats-Unis avec un pays comme la Chine, même si les dirigeants du G-20 ont dit vouloir avancer sur la question. Les "grands déséquilibres persistants" des comptes courants seraient évalués grâce à des "lignes directrices indicatives" devant être déterminées ultérieurement, selon le communiqué.
Les chefs d'Etat et de gouvernement ont demandé que ces lignes directrices soient fixées par le G-20 avec l'aide du Fonds monétaire international (FMI) notamment. Ils ont aussi demandé une réunion de leurs ministres des Finances et gouverneurs de banque centrale au premier semestre 2011 pour faire le point.
Le sommet laisse les analystes sur leur faim. "La seule décision concrète semble être que (les chefs d'Etat et de gouvernement) devraient continuer à mesurer la taille du problème plutôt que de faire quelque chose pour le régler", note Stephen Lewis, chef économiste de Monument Securities, basé à Londres, en référence à la question des déséquilibres mondiaux.
AP
lma/v/st
Jeanclaude- Député
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Re: G20: le sommet miné par les tensions débouche sur un accord à minima
il suffirait de rapatrier nos boites chez nous ....mais les gros fabriquants préfèrent s'expatrier là bas ....certaines boites françaises reviennent petit à petit ;il serait tellement bien qu'elles reviennent plus nombreuses...mais pour ça il faut arrêter de taxer le travail autant.
Invité- Invité
Re: G20: le sommet miné par les tensions débouche sur un accord à minima
franline a écrit:il suffirait de rapatrier nos boites chez nous ....mais les gros fabriquants préfèrent s'expatrier là bas ....certaines boites françaises reviennent petit à petit ;il serait tellement bien qu'elles reviennent plus nombreuses...mais pour ça il faut arrêter de taxer le travail autant.
Quelles entreprises regagnent la France ?
Qui légifère la taxation ?
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: G20: le sommet miné par les tensions débouche sur un accord à minima
La difficile relocalisation des entreprises françaises
FRANCE INFO - 29 SEPTEMBRE 2010
je crois que Renault de son côté relocalise sur Sandouville mais il faut rechercher confirmation .
Mais il en faudrait beaucoup encore !
FRANCE INFO - 29 SEPTEMBRE 2010
Le célèbre équipementier le Coq sportif se relocalise dans l’Aube, son berceau, après une vingtaine d’années d’absence. Le fabriquant de skis Rossignol est aussi revenu. Le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi a achevé la mise en place du dispositif d’aide à la relocalisation, doté de 200 millions d’euros. Mais derrière quelques entreprises emblématiques, et des activités pointues, la tendance peine à s’enclencher.
C’est beau comme une parabole. Le retour du fils prodigue, version textile. Les habitants de Romilly-sur-Seine, dans l’Aube, savourent aujourd’hui l’inauguration des locaux d’une vieille institution locale, que l’on croyait partie pour toujours : après deux décennies de délocalisation, le Coq sportif revient.
Le célèbre équipementier sportif, fournisseur officiel du Saint-Etienne de la grande époque, est né en 1948 dans la commune. Mais il y a 22 ans, rachetée par Adidas, l’entreprise quitte ses terres, au bord du gouffre. A la recherche d’un savoir-faire qu’elle ne trouvait pas à l’étranger, elle revient donc aujourd’hui, bien solide sur ses ergots. Et 13 nouveaux emplois vont éclore dans la commune.
Le Coq sportif réimplante une unité dans son berceau de l’Aube. Le récit de Cécilia Arbona, au micro de Catherine Pottier. (4'13")
A 500 km de là, Sallanches, en Haute-Savoie, vit aussi sa parabole. Cette fois, dans le rôle du fils prodigue, c’est un fabriquant de skis. Le groupe Rossignol a en effet décidé de relocaliser sa production de skis juniors. L’usine existait déjà, mais elle va s’étoffer de 20 emplois.
je crois que Renault de son côté relocalise sur Sandouville mais il faut rechercher confirmation .
Mais il en faudrait beaucoup encore !
Re: G20: le sommet miné par les tensions débouche sur un accord à minima
Tu es certaine que RENAULT regagne la France avec le nombre de licenciés de 2009 ?
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: G20: le sommet miné par les tensions débouche sur un accord à minima
j'ai entendu qu'ils voulaient rapatrier la construction de je ne sais quelle voiture sur Sandouville , mais faut vérifier .
J'ai trouvé ..
Entreprises | 29 Mai 2010
Renault: Relocalisation en France
L’usine normande de Sandouville de Renault devrait produire la nouvelle génération du Trafic à partir de 2012. C’est ce qu'indique samedi Le Figaro, qui cite l’entourage du ministre de l’Industrie Christian Estrosi.
J'ai trouvé ..
Entreprises | 29 Mai 2010
Renault: Relocalisation en France
L’usine normande de Sandouville de Renault devrait produire la nouvelle génération du Trafic à partir de 2012. C’est ce qu'indique samedi Le Figaro, qui cite l’entourage du ministre de l’Industrie Christian Estrosi.
Plus d'actu finance/économie avec Boursier.comLa production du Trafic devrait revenir en France. (DR.)
Les négociations entre Renault et l’Etat, actionnaire à hauteur de 15% du constructeur au Losange, semblent porter leurs fruits. Ainsi selon nos confrères du Figaro qui citent notamment l’entourage de Christian Estrosi le ministre de l’Industrie, l’usine de la marque située à Sandouville produira la nouvelle génération de son utilitaire Trafic, lequel était jusqu’alors fabriqué en Angleterre (Luton) et en Espagne (Barcelone).
Il y a encore 40 ans, ce sont plus de 13.000 personnes qui travaillaient au sein de l’usine normande de Renault mais ils ne sont plus aujourd’hui que 2.500 salariés à encore œuvrer sur le site de Sandouville - après un nouveau plan de 1.300 départs volontaires en 2009 - et d’où seuls 63.300 véhicules Renault étaient sortis de ses chaînes l’an dernier.
Avec l'aide des cousins Nissan et Opel
Cette (bonne) nouvelle montre aussi la volonté de l’état français d’essayer d’endiguer la délocalisation de ses usines et la perte d’emplois qui va avec, la grogne sociale et un nouvel affront d’une entreprise dans laquelle, on l’a dit, il possède de nombreuses billes. L’affaire de la Clio IV, dont la production future devait a priori être confiée à la Turquie, mais dont une partie devrait finalement rejoindre l’usine de Flins après tractations, a laissé des traces et avait considérablement refroidi les rapports entre l’état et Renault.
Mais la conservation de la production du Trafic en France n’a pas qu’une valeur symbolique, politique, car l’utilitaire au Losange est un poids-lourd de son segment. Vendu à un peu plus de 47.000 exemplaires en 2009 au plus fort de la crise de la catégorie, il pèse en année "normale" près de 100.000 unités. Par ailleurs, les clones du Renault Trafic, l’Opel Vivaro et le Nissan Primastar pourraient rejoindre leur cousin au Losange et être assemblés à Sandouville.
Re: G20: le sommet miné par les tensions débouche sur un accord à minima
il y a aussi Rossignol qui a relocalisé une partie de sa production !!!!!livaste a écrit:La difficile relocalisation des entreprises françaises
FRANCE INFO - 29 SEPTEMBRE 2010Le célèbre équipementier le Coq sportif se relocalise dans l’Aube, son berceau, après une vingtaine d’années d’absence. Le fabriquant de skis Rossignol est aussi revenu. Le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi a achevé la mise en place du dispositif d’aide à la relocalisation, doté de 200 millions d’euros. Mais derrière quelques entreprises emblématiques, et des activités pointues, la tendance peine à s’enclencher.
C’est beau comme une parabole. Le retour du fils prodigue, version textile. Les habitants de Romilly-sur-Seine, dans l’Aube, savourent aujourd’hui l’inauguration des locaux d’une vieille institution locale, que l’on croyait partie pour toujours : après deux décennies de délocalisation, le Coq sportif revient.
Le célèbre équipementier sportif, fournisseur officiel du Saint-Etienne de la grande époque, est né en 1948 dans la commune. Mais il y a 22 ans, rachetée par Adidas, l’entreprise quitte ses terres, au bord du gouffre. A la recherche d’un savoir-faire qu’elle ne trouvait pas à l’étranger, elle revient donc aujourd’hui, bien solide sur ses ergots. Et 13 nouveaux emplois vont éclore dans la commune.
Le Coq sportif réimplante une unité dans son berceau de l’Aube. Le récit de Cécilia Arbona, au micro de Catherine Pottier. (4'13")
A 500 km de là, Sallanches, en Haute-Savoie, vit aussi sa parabole. Cette fois, dans le rôle du fils prodigue, c’est un fabriquant de skis. Le groupe Rossignol a en effet décidé de relocaliser sa production de skis juniors. L’usine existait déjà, mais elle va s’étoffer de 20 emplois.
je crois que Renault de son côté relocalise sur Sandouville mais il faut rechercher confirmation .
Mais il en faudrait beaucoup encore !
Invité- Invité
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