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Immigrés tunisiens: Paris et Rome aplanissent leur désaccord

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Immigrés tunisiens: Paris et Rome aplanissent leur désaccord Empty Immigrés tunisiens: Paris et Rome aplanissent leur désaccord

Message  Invité Ven 8 Avr - 23:36

Immigrés tunisiens: Paris et Rome aplanissent leur désaccord


Les ministres français et italien de l'Intérieur ont aplani vendredi à Milan (nord) leur désaccord sur la décision de Rome d'accorder des permis de séjour temporaires aux migrants tunisiens fraîchement débarqués en Italie, qui avait suscité l'ire de Paris.

Interrogé à l'issue de la rencontre par quelques journalistes, Claude Guéant a affirmé avoir "trouvé un complet accord avec Roberto Maroni", qui s'est lui-même dit "satisfait".

La veille encore, le ministre français avait pourtant dénoncé la position de l'Italie, qui estimait que ces permis de séjour permettraient aux Tunisiens de circuler dans tout l'espace Schengen, donc en France.

Pour circuler "à l'intérieur de l'espace Schengen, il ne suffit pas d'avoir une autorisation de séjour dans (un des Etats membres), encore faut-il avoir des documents d'identité et, surtout, justifier de ressources", avait affirmé jeudi à l'AFP le ministre, prévenant que la France n'entendait "pas subir une vague d'immigration" venue d'Italie.

Ce malentendu s'est apparemment dissipé vendredi: "Nous avons trouvé un accord sur l'interprétation du traité de Schengen. Il est clair que l'autorisation de séjour que les Italiens vont délivrer permet la libre circulation, a-t-il dit.

"Mais cela a une limite dans le respect des conditions définies par le traité", s'est-il empressé de préciser, rappelant notamment qu'un document de voyage et des ressources minimales étaient nécessaires.

La position italo-française est beaucoup plus claire sur l'accueil des immigrés: "Ni l'Italie ni la France n'ont vocation à accueillir les migrants tunisiens", a estimé M. Guéant à l'issue de cette rencontre qui a duré un peu plus d'une heure.

Les deux hommes ont également appelé à "un effort commun entre nos pays et les pays de l'Union européenne", accusée régulièrement par l'Italie de l'avoir abandonnée à son sort. La Commission européenne a en l'occurrence souhaité vendredi que Paris et Rome puissent "dépasser leur litige".

"Nous sommes dans une zone sans frontière intérieure, Schengen, et les dispositions prises par un Etat ont des implications pour les autres pays. Il est donc très important que les pays se coordonnent", a souligné un porte-parole de la Commission.

En attendant, le seul résultat concret de ces discussions à Milan consiste en l'organisation de "patrouilles conjointes aériennes et navales sur les côtes tunisiennes (...) pour bloquer les départs" d'immigrants illégaux, annoncée par M. Maroni.

"Dans le cadre de Frontex", l'Agence européenne de surveillance des frontières, a précisé M. Guéant.

M. Maroni a aussi évoqué "l'étude de programmes de rapatriement sur une base volontaire ou à l'échéance du permis" de séjour. Rolling Eyes

Le 26 avril, un sommet sur la Libye et l'immigration doit se réunir à Rome entre le président français Nicolas Sarkozy et le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi.

Depuis la chute du président Zine El Abidine Ben Ali à la mi-janvier, 25.800 migrants, surtout des Tunisiens mais aussi des Africains venus de Libye, ont débarqué en Italie.

Face à cet afflux, l'Italie a conclu mardi un accord avec la Tunisie pour l'aider à se développer et à lutter contre l'immigration clandestine.

En échange des permis de séjour temporaires accordés aux migrants arrivés entre le 1er janvier et le 5 avril, jour de la signature de l'accord, Tunis est censé mieux contrôler son littoral et accepter le rapatriement immédiat des nouveaux immigrés arrivant en Italie.

http://actu.orange.fr/politique/immigres-tunisiens-paris-et-rome-aplanissent-leur-desaccord_122380.html

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Message  Invité Lun 11 Avr - 13:38

Immigration : la Tunisie provoque des tensions dans l'UE

L'Italie a demandé lundi à ses partenaires européens de l'aider à gérer l'afflux de migrants venus de Tunisie, mais ces derniers ont refusé et mis en garde Rome contre toute mesure leur imposant de rétablir des contrôles aux frontières. Shocked




L'exode de migrants venus d'Afrique du Nord a crispé l'Europe et provoqué un affrontement lundi entre ses ministres de l'Intérieur, la France, l'Allemagne et l'Autriche voulant fermer leurs frontières aux Tunisiens porteurs de permis délivrés par l'Italie. "Il ne peut être dans l'intérêt de l'Europe que nous soyons contraints d'introduire de nouveaux contrôles", a averti le ministre allemand Hans-Peter Friedrich, en marge d'une réunion sur le sujet avec ses homologues européens. Mais "nous sommes prêts" à le faire "si nécessaire", a-t-il affirmé.

Près de 20.000 Tunisiens ont débarqué sur les côtes italiennes depuis le début de l'année et deux nouvelles embarcations sont arrivées lundi avec 200 migrants à leur bord. Cette situation est jugée intolérable par la Ligue du nord, le parti xénophobe et anti-immigré associé au pouvoir en Italie Rolling Eyes . Son leader Umberto Bossi a demandé de "vider la baignoire". Les nouveaux arrivants doivent être refoulés, conformément aux termes d'un accord bilatéral conclu entre Rome et Tunis. Mais il ne s'applique pas pour leurs prédécesseurs, qui vont recevoir des permis temporaires leur permettant de passer en France, en Autriche et en Suisse dans le cadre de l'espace Schengen sans frontières. Pas question, ont averti les autorités françaises, allemandes et autrichiennes.

Un "cordon sanitaire"

Ces autorisations sont soumises à des règles strictes : avoir des documents d'identité valides et justifier de ressources, a indiqué la commissaire en charge de l'immigration, Cecilia Malmström. Problème : contrôler ces documents sera difficile car l'Europe a aboli les frontières internes dans l'espace Schengen dont sont membres la Suisse et tous les Etats de l'UE, à l'exception du Royaume-Uni, de l'Irlande, de la Bulgarie, de la Roumanie et de Chypre. Le traité est explicite. Il est interdit de rétablir des gardes-frontière et si des contrôles peuvent être effectués dans la zone frontalière, ils ne doivent pas être systématiques.


Les voisins de l'Italie veulent néanmoins rétablir un "cordon sanitaire" avec l'Italie et le bras de fer est désormais engagé avec Rome, au risque de ruiner le peu de coopération européenne trouvé dans le domaine de l'immigration. "Aujourd'hui nous venons avec des demandes précises et nous allons voir si l'Europe est unie et solidaire", a annoncé le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni à son arrivée à Luxembourg. "Nous allons voir aujourd'hui s'il existe une Europe unie et solidaire ou s'il s'agit seulement d'un espace géographique", a-t-il averti.


Les premières réactions de ses homologues ont laissé augurer un affrontement. "Nous ne pouvons accepter que de nombreux migrants économiques viennent en Europe en passant par l'Italie", a affirmé le ministre allemand Hans-Peter Friedrich. "Laisser entrer des gens qui ne peuvent se nourrir par leurs propres moyens, qui ne peuvent prouver qu'ils ont des ressources ne ferait que préparer le terrain à la criminalité, et en tant que ministre responsable de la sécurité je ne peux l'autoriser", a abondé son homologue autrichienne Maria Fekter. "Les Tunisiens arrivés en Italie sont pour la plupart des illégaux. Ils doivent retourner chez eux, et les Tunisiens doivent les accepter", a renchéri le ministre espagnol, Alfredo Rubalcaba.

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso se rend mardi à Tunis, mais il a peu de contreparties à offrir pour contraindre les autorités tunisiennes à bloquer l'exode de leurs concitoyens confrontés au chômage. L'accueil de ressortissants non communautaires est en effet une prérogative nationale et la solidarité au sein de l'UE se fait sur une base volontaire, a souligné Cecilia Malmström.
le 11 avril 2011 à 14:03

http://lci.tf1.fr/monde/europe/2011-04/immigration-la-tunisie-provoque-des-tensions-dans-l-ue-6379713.html

Franchement, défendre cette Europe devient maintenant grotesque.
Qu'on puisser partager entre différents pays un territoire, c'est bien mais quand il s'agit d'économie, de taxes, de charges, de social, d'immigration...ça merde totalement ! Yen a marre! Suspect

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