Cuba engage sa révolution économique
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Cuba engage sa révolution économique
Cuba engage sa révolution économique
Par Patrick Bèle
12/11/2010 | Mise à jour : 20:19
La situation très difficile de l'île communiste pousse le pouvoir à favoriser l'initiative privée.
encore une expérience marxiste qui tourne à la catastrophe , et ce depuis longtemps !
Et dire qu'il est chez nous des gauchistes pour rêver de nous imposer ce même genre d'expérience , des gauchistes qui rêvent encore de ce genre de dictature !
Par Patrick Bèle
12/11/2010 | Mise à jour : 20:19
La situation très difficile de l'île communiste pousse le pouvoir à favoriser l'initiative privée.
Ce sont les 32 pages les plus révolutionnaires écrites depuis longtemps à Cuba : le «Projet d'orientation de la politique économique et sociale» vient d'être adopté par un groupe d'experts et de hauts responsables du Parti communiste cubain, sous la présidence de Raul Castro. Il sera discuté à partir de décembre dans le pays afin d'être adopté par le VIe congrès du Parti communiste cubain qui se réunira en avril prochain. Le premier depuis 1997 !
La situation catastrophique du pays oblige le pouvoir cubain à une révision drastique de ses politiques sociales et économiques. «L'armée est la seule institution capable de prendre en charge les secteurs économiques en déshérence, explique un économiste occidental en poste sur l'île. Elle a déjà mis la main sur le tourisme. Il faut maintenant lui permettre d'élargir son action sur l'ensemble des secteurs. Mais, pour cela, les chefs militaires exigent que les entreprises publiques soient assainies. Il faut démanteler les conglomérats non rentables. D'où le projet de licencier un million de personnes, dont 500.000 dans les 12 prochains mois ! Parallèlement, il faut intégrer les activités informelles dans la sphère formelle pour ouvrir des opportunités aux personnes qui vont perdre leur emploi.»
La suppression du «carnet d'alimentation»
Cuba connaîtra un déficit commercial de 11 milliards de dollars en 2010. Son principal partenaire commercial est le Venezuela qui concentre 80 % des exportations de Cuba, principalement des services de médecins. Mais Hugo Chavez est confronté à des difficultés internes et ne peut plus «jouer au caissier aux fins de mois de difficile» pour Cuba. Présent cette semaine à La Havane, il n'a pas proposé d'aide supplémentaire au régime cubain, se contentant de renouveler les accords en cours, notamment sur la fourniture de pétrole à des prix préférentiels.
Le projet qui doit être discuté et surtout «vendu» aux Cubains d'ici à avril est particulièrement sévère. Toutes les sociétés publiques non rentables doivent disparaître au profit d'entreprises mixtes. L'État favorisera le développement des petites exploitations agricoles pour lutter contre l'important déficit de Cuba en matière de productions agricoles. Pour cela, des services bancaires vont être créés pour permettre l'attribution de prêt au secteur privé. Le projet prévoit une baisse de la participation publique et une hausse de celle des travailleurs dans le financement de la sécurité sociale. Cette société vieillissante connaît des besoins de financement chaque jour croissants en matière de retraites.
Le projet confirme aussi l'ouverture assez large de nouvelles activités au secteur privé. L'initiative privée sera notamment favorisée dans le tourisme contre le paiement d'impôts sur les profits générés. Les restaurants et les hôtels privés subissent aujourd'hui de lourdes contraintes qui les confinent à un rôle marginal. Pour stimuler la productivité, il est prévu que le revenu des employés d'entreprises publiques soit « lié aux résultats obtenus», sans précision de la façon dont seront mesurés ces résultats.
Enfin la réforme prévoit de supprimer la libreta, le «carnet d'alimentation». Il permet de se fournir à des prix très bas en denrées de première nécessité (farine, huile, sucre, café, etc.). Pour beaucoup de Cubains, cette mesure est catastrophique, la libreta compensant des salaires très faibles que le projet de loi ne prévoit pas d'augmenter. Washington a dit «voir d'un bon œil» ces changements par la voix de son secrétaire d'État adjoint pour l'Amérique latine, Arturo Valenzuela. Les libérations de prisonniers politiques en cours sont aussi des signes positifs qui ne peuvent que renforcer ceux qui pensent qu'il est temps de lever l'embargo unilatéral qui pèse sur Cuba depuis 1963.
encore une expérience marxiste qui tourne à la catastrophe , et ce depuis longtemps !
Et dire qu'il est chez nous des gauchistes pour rêver de nous imposer ce même genre d'expérience , des gauchistes qui rêvent encore de ce genre de dictature !
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