Des lycéens des banlieues majoritaires chez les casseurs
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Des lycéens des banlieues majoritaires chez les casseurs
Des lycéens des banlieues majoritaires chez les casseurs
Par Christophe Cornevin, Jean-Marc Leclerc
20/10/2010 | Mise à jour : 11:22
Des lycéens et collègiens issus de quartiers «sensibles» viennent se greffer aux cortèges pour harceler les CRS.
alors , qui tire les ficelles , qui envoie les troupes de racailles , des quartiers pour " faire son grand soir contre le capitalisme "??
Qui ??? n'allez pas cheercher bien loin , ce sont les mêmes qui avaient envoyés les mêmes racailles le soir de l'élection !
Par Christophe Cornevin, Jean-Marc Leclerc
20/10/2010 | Mise à jour : 11:22
Des lycéens et collègiens issus de quartiers «sensibles» viennent se greffer aux cortèges pour harceler les CRS.
Voitures incendiées, camions de pompiers caillassés, mobiliers urbains et commerces mis à sac, affrontements avec les forces de l'ordre: plus de 1150 «casseurs» ont été interpellés depuis une semaine en marge des manifestations contre la réforme des retraites. «Dans l'écrasante majorité des cas, les vandales ne sont pas extérieurs au mouvement protestataire, explique un haut fonctionnaire. Il s'agit d'abord de lycéens eux-mêmes, voire de collégiens âgés de 12 ans à peine…» Opportunistes et peu structurés, ces adolescents en capuches et survêtements forment des groupes sporadiques en fonction de cibles croisées en chemin. Les plus virulents s'équipent avec des armes de fortune trouvées sur leur chemin. «Un poteau arraché ou un Vélib volé ont servi à défoncer des vitrines de magasins ensuite pillés », raconte un policier de Seine-Saint-Denis. L'un des «casseurs» a même oublié le cahier de correspondance de son lycée dans une parfumerie mise à sac à Saint-Denis par quarante inconnus. Âgé de quinze ans et inconnu des services, il a été interpellé le lendemain à six heures à son domicile. Plus tôt, une autre bande s'en est prise à une boulangerie… pour rafler des bonbons.
La proximité de quartiers «sensibles» sur le parcours des défilés vient compliquer la tâche des services de sécurité, comme à Nanterre, où des voyous des cités s'agrègent au défilé pour harceler les CRS. À la direction départementale de la sécurité publique de l'Essonne, un commissaire de police fait ce constat: «Dans les manifestations, lycéens et collégiens issus des quartiers difficiles se transforment en casseurs. Ils mettent leur capuche et commencent à nous caillasser ou à incendier des poubelles, voire des voitures. Puis ils reviennent se fondre dans la masse des cortèges, certains échangeant leurs vêtements pour ne pas être reconnus sur les vidéos prises par nos services.»
Les «anarcho-autonomes» en queue de cortège
Dans les Yvelines, un agent, membre du service d'ordre, a eu la surprise de découvrir que son fils de 13 ans figurait parmi les trublions. «Notre collègue a dû le renvoyer illico à la maison», confie un officier de police. Selon lui, «c'est toute la difficulté de ce mouvement. Certains profs militants ont poussé les élèves dans la rue et les gamins les plus fragiles, parmi lesquels beaucoup de filles, font n'importe quoi.» Les policiers casqués, bottés, ne sont pas «for matés», poursuit-il, pour «affronter des adolescents en mal d'émotions fortes».
À Paris, les services de renseignements suivent de très près les «anarcho-autonomes», qui s'invitent en queue de cortège. Au nombre de 200 et âgés d'une vingtaine d'années, soupçonnés pour certains d'être impliqués dans une récente vague de saccages de distributeurs automatiques de billets, ces radicaux s'en étaient pris samedi dernier à l'Opéra Bastille. Une trentaine ont déjà été interpellés. «N'ayant jamais travaillé, ces squatters se sentent peu concernés par la réforme des retraites, qui n'est qu'un prétexte pour briser du flic et s'en prendre à l'État capitaliste et impérialiste», déplore un policier.
Mardi après-midi, plusieurs comparaissaient devant la 23e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour violences en réunion et dégradations volontaires. Rêvant du grand soir, ils avaient incendié des poubelles et lancé des fumigènes en scandant: «À bas l'État, les flics et les patrons.»
Quoi qu'il en soit, un préfet très au fait des questions de sécurité le dit: «Alors que lundi les groupes les plus agités comprenaient plus de lycéens que de voyous des cités, mardi, ce sont surtout les casseurs bien connus des services de police qui se sont illustrés.» Ce que confirmerait la multiplication des vols à l'arraché ou à la portière autour des manifestations. Sur l'autoroute A1, notamment, des passagers de taxis ont été agressés.
alors , qui tire les ficelles , qui envoie les troupes de racailles , des quartiers pour " faire son grand soir contre le capitalisme "??
Qui ??? n'allez pas cheercher bien loin , ce sont les mêmes qui avaient envoyés les mêmes racailles le soir de l'élection !
Re: Des lycéens des banlieues majoritaires chez les casseurs
idem pour ces parents qui accompagnaient des collégiens pour manifester et qui, le soir venu ont fichu le feu à ce collège....
on a vu aussi des profs inciter les élèves à manifester en les excitant avec leur sloggants à la con cégétiste et autres syndicons !
Franchement , je vois ma fille que se reçoit des sms tous les jours pour qu'elle aille "manifester" et , comme elle ne répond pas , n'y est pas...ils la harcèlent de sms encore et encore....des anciens "copains" de classe de l'an dernier qui sont formatés à bloc...sans pourtant pouvoir expliquer ce qui les chagrine à bosser un peu plus par solidarité envers leurs aînés.
Des casseurs y en a eu quelques uns mais la police se trouve devant le lycée très tôt et , du coup elle peut rentrer en cours au nez et à la barbe des frustrés qui s'amusent à hurler sans comprendre ce qu'ils hurlent.les "mouvement" s'ésouffle à mort et ça les emmerde grandement !
on a vu aussi des profs inciter les élèves à manifester en les excitant avec leur sloggants à la con cégétiste et autres syndicons !
Franchement , je vois ma fille que se reçoit des sms tous les jours pour qu'elle aille "manifester" et , comme elle ne répond pas , n'y est pas...ils la harcèlent de sms encore et encore....des anciens "copains" de classe de l'an dernier qui sont formatés à bloc...sans pourtant pouvoir expliquer ce qui les chagrine à bosser un peu plus par solidarité envers leurs aînés.
Des casseurs y en a eu quelques uns mais la police se trouve devant le lycée très tôt et , du coup elle peut rentrer en cours au nez et à la barbe des frustrés qui s'amusent à hurler sans comprendre ce qu'ils hurlent.les "mouvement" s'ésouffle à mort et ça les emmerde grandement !
Invité- Invité
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