Cinq Français enlevés au Niger
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Cinq Français enlevés au Niger
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Par lefigaro.fr
16/09/2010 | Mise à jour : 18:59
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16/09/2010 | Mise à jour : 18:59
Areva, qui exploite des mines d'uranium au Niger, a confirmé dans la matinée l'enlèvement de deux de ses salariés sur le site minier d'Arlit.
Sept personnes travaillant pour le groupe Areva et la société Satom, dont cinq ressortissants français, ont été enlevées à leur domicile jeudi matin au Niger. Le rapt n'a pas été revendiqué mais les autorités craignent l'implication d'al-Qaida au Maghreb islamique.
Sept personnes travaillant pour les entreprises françaises Areva et Satom (Vinci), dont cinq Français, un Togolais et un Malgache, ont été enlevées dans la nuit de mercredi à jeudi au Niger par un groupe armé. Ils ont été kidnappés dans une zone riche en uranium où se trouvent des insurgés d'al Quaida au Maghreb islamique (AQMI). Les preneurs d'otages n'ont pas encore été identifiés, a déclaré Nicolas Sarkozy, qui a annoncé la réunion jeudi soir à Paris d'un conseil restreint de Défense. Mais les autorités craignent l'implication d'Aqmi, qui a exécuté en juillet l'humanitaire français Michel Germaneau. Le septuagénaire avait été enlevé dans le nord du Niger. Aqmi avait lancé ensuite des menaces contre les intérêts français en France et dans la région.
Les sept otages ont été enlevés à leurs domiciles respectifs d'Arlit, dans deux endroits différents de la ville, selon Areva et Vinci. Cette version diffère de celle avancée en début de journée par le Niger, qui affirmait que les captifs étaient «sortis sans escorte et avaient été surpris par un groupe de ravisseurs enturbannés». Les cinq employés de Satom résidaient dans la zone sécurisée d'Arlit. Le salarié d'Areva et son épouse ont été enlevés «dans leur habitation à Arlit», a précisé de son côté Areva. Arlit, qui se situe à près de 1000 km au nord de Niamey, abrite un site minier
Le rapt aurait eu lieu vers deux heures du matin. Le groupe de ravisseurs, composé de sept à trente personnes, a pris la fuite à bord d'au moins deux pick-up. Les kidnappeurs «parlaient majoritairement arabe et souvent tamachek» - langue des touaregs vivant dans la région - et ont pris la direction d'Inabangaret, près de la frontière avec l'Algérie et le Mali, a affirmé le porte-parole du gouvernement nigérien.
Areva et Vinci ont décidé jeudi de prendre des mesures de sécurité supplémentaires.Une porte-parole d'Areva a indiqué qu'un rapatriement vers la capitale Niamey était proposé aux salariés du groupe et à ses consultants extérieurs. Les mesures de sécurité avaient déjà été renforcées fin juillet par Areva, très présent au Niger où il emploie 2.500 personnes dont une cinquantaine d'expatriés, après l'exécution de Michel Germaneau.
«La menace terroriste renforcée», selon Hortefeux
L'enlèvement de jeudi survient alors que les services antiterroristes français mettaient en garde encore en début de semaine sur le risque d'une recrudescence du terrorisme à l'encontre d'intérêts français, citant Aqmi comme principale source d'inquiétude. Et pour Brice Hortefeux, ce rapt indique que la France fait face à une menace terroriste renforcée. «Il y a un faisceau d'indices ces derniers jours et ces dernières heures .Cela suppose une vigilance renforcée», a exhorté jeudi le ministre de l'Intérieur. La tension est montée d'un cran mardi lorsque des appels anonymes ont entraîné une brève évacuation de la Tour Eiffel et du RER de Saint-Michel.
Dans son dernier conseil aux voyageurs, actualisé sur son site Internet le 31 août, le Quai d'Orsay indiquait que «les menaces d'al-Qaida au Maghreb islamique contre les ressortissants français doivent être prises très au sérieux». «Les risques d'enlèvement dans la bande frontalière avec le Mali, tout particulièrement à proximité de la région de l'Azaouagh, restent élevés», ajoutait-il.
Il précisait encore que «les mines, le brigandage et les grands trafics constituent une autre menace sérieuse sur l'ensemble de la zone saharienne de l'Aïr et du Ténéré» et qu'il était «formellement déconseillé de se rendre dans les régions situées au nord de la ligne Ayorou-Ingaï-Agadez-Nguimi».
Par lefigaro.fr
Re: Cinq Français enlevés au Niger
Pour Georges ces gens méritent certainement leur sort...ce sont des méchants travaillant pour AREVA, les méchants profiteurs....
Invité- Invité
Re: Cinq Français enlevés au Niger
franline a écrit:Pour Georges ces gens méritent certainement leur sort...ce sont des méchants travaillant pour AREVA, les méchants profiteurs....
Merci de ne pas parlé à ma place.
Ta réflection est stupide, je n'a jamis approuvé ce genre de comportement. Je suis et j'ai toujours été contre le terrorisme. Mais tu a raison de parler d'AREVA, c'est dommage que dans les média on n'explique ce que fait AREVA au Niger.
Georges- Président du Conseil Général
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