Paris juge le budget européen trop gourmand

Les négociations sur le budget de l'Union Européenne s'annoncent serrées. Car la Commission de Bruxelles a été gourmande: elle a proposé une hausse du budget de 6 % en 2011. Une augmentation inacceptable pour de nombreux États membres, dont la France. En ces temps de rigueur, ils ne voient pas pourquoi l'Union européenne continuerait à vivre sur un grand pied.

Le conseil européen, qui réunit les chefs d'État et de gouvernement des 27, a donc choisi de limiter la hausse à 2,9 %. En visite à Paris où il rencontre notamment les ministres de l'Économie, du Budget et de l'Agriculture, le commissaire européen chargé du Budget, Janusz Lewandowski, a défendu la position de la Commission: «il faut garder de la flexibilité pour financer des surcoûts, comme sur Iter. Et 16 % de cette hausse va sur des projets soutenant la recherche et la compétitivité».

La bataille est loin d'être finie. C'est maintenant au parlement européen d'examiner la question. Avec une forte probabilité qu'il penche plutôt vers une augmentation proche de 6 %. Dans ce cas, le parlement et le Conseil auront 21 jours pour trouver un compromis, avec l'aide de la Commission.

Janusz Lewandowski est aussi venu discuter des perspectives financières pour les années 2013 à 2020. L'Union doit-elle consacrer toujours autant d'argent à la Politique Agricole Commune (PAC) ou à l'aide aux régions en difficulté? Le budget ne doit-il pas être davantage consacré à l'innovation? Toutes ces questions sont lourdes d'enjeux politiques. En outre, la Commission a soulevé un lièvre en proposant de créer un impôt européen. Une idée à laquelle Paris est farouchement opposé. «Je ne peux pas ne pas étudier le sujet des ressources propres de l'Union», s'est justifié Janusz Lewandowski ce mardi.

franline a écrit:je me ferais une idée quand le moment sera venu , d'ici là je continuerai de défendre les mesures qui me semblent bien et critiquer celles qui me semblent mauvaises.

franline a écrit:s'ils veulent du fric , qu'ils réccupèrent le fric balancé et non- utilisé pour l'insertion des roms dans leur propre pays et par la même occasion , sortir ce pays de l'UE .Ca coûtera moins cher pour l'UE au final.

Jean-Claude a écrit:

franline a écrit:s'ils veulent du fric , qu'ils réccupèrent le fric balancé et non- utilisé pour l'insertion des roms dans leur propre pays et par la même occasion , sortir ce pays de l'UE .Ca coûtera moins cher pour l'UE au final.

Tu mesures le bas niveau de ton argumentation j'espère !