Hollande a trouvé le sommet européen «trop long»…

Le chef de l'État revendique un succès sur l'union bancaire. Il veut convaincre que l'Europe avance et ne se résume pas à l'austérité.

Envoyé spécial à Bruxelles

Lui-même en convient: ce fut long. «Peut-être trop long», a commenté en souriant François Hollande en promettant de raconter un jour les Conseils européens vus de l'intérieur… C'est seulement vers 3 heures du matin, dans la nuit de jeudi à vendredi, que les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne, réunis à Bruxelles, ont validé ce qui avait été discuté lors du Conseil européen de juin: la mise en place d'une union bancaire.

«Ce n'est plus envisagé, c'est décidé», s'est félicité le chef de l'État. Sur le front européen, François Hollande a besoin de revendiquer un succès: quelques jours après le vote du traité budgétaire, il doit convaincre l'opinion que l'horizon de l'Europe ne se limite pas à l'austérité et que la «nouvelle étape» promise est bien en route.

François Hollande doit répondre au scepticisme qui traverse sa majorité vis-à-vis de l'Allemagne et des pays non membres de la zone euro qui voudraient imposer leurs vues.

La stratégie des «petits pas»
Cette Europe à plusieurs vitesses, François Hollande l'assume: «Tout le monde accepte l'idée de plusieurs vitesses (parmi les chefs d'État et de gouvernement du sein du Conseil européen), il y en a certains qui sont même en marche arrière. Certains qui veulent aller le plus lentement possible et le moins loin possible!», a ironisé le président, qui, lui, veut «avancer». Dans son entourage, on se félicite de sa méthode des «petits pas»: «Ça ne sert à rien de définir un idéal s'il se fracasse à court terme», explique-t-on. Tant pis si les discours manquent de flamme.

Quoique… François Hollande a l'optimisme chevillé au corps. Pour rassurer l'opinion démoralisée par le marasme économique, le chef de l'État positive. «Nous sommes en train de régler les problèmes qui depuis trop longtemps menaçaient la zone euro et la rendaient vulnérable», a-t-il assuré dans la nuit de jeudi à vendredi. La liste des questions à régler est quand même conséquente: des détails de la mise en œuvre de l'union bancaire à la question grecque… Mais pour lui «le pire est passé».

À l'écouter, l'heure est historique. «Le Conseil européen de juin a été un moment très important de la vie européenne, l'un des plus décisifs depuis longtemps», a-t-il affirmé. Le message s'adresse à ceux qui perçoivent l'union comme «un guichet» voire «une maison de redressement», selon les mots qu'il avait employés cette semaine. En redorant le blason de l'Europe et en revendiquant un rôle de leadership, François Hollande espère montrer qu'il ne se bat pas pour rien face à l'Allemagne, le pays le plus fort de la zone euro.

Comme on dit à Toulouse, lors de cette réunion il a pris une "sacrée bouffe".

Pourtant plus c'est long plus c'est bon !

ce que je trouve positif, c'est sa dégringolade dans l'opinion française, le ras le bol qui s'installe et l'orage qui gronde: pourvu que ça craque, ce serait tellement rafraîchissant...

il a trouvé le sommet trop long ,
ça lui donne un petit air bougon .

Il voulait être Président à tout prix, il n'a jamais dit qu'il voulait travailler. Heureusement les longues vacances de la Toussaint sont proches.

un petit congé sabbatique ? 1 ou 2 ans ? ca ferais du bien a tout le monde ...

Hollande, c'est comme un gosse qui regarde un documentaire TV sans comprendre le sens. "C'est fini ? dis c'est bientôt fini ?"....

Pourvu que Merkel soit reelue....juste pour mettre des battons dans les roues de moi-je!

Qu'il demissionne.. si le temps est trop long!

Son ex Ségolène Royal à bien dit que c'est un paresseux

il est aussi mon président SYLBAT ; mais ce que je trouve déplacé , c'est tous les mensonges de sa campagne et tous
les impôts et les taxes qui nous tombent dessus en
attendant les hausses de la TVA et de la CSG .
si il l'avait dit franchement , il ne serait pas notre président!