Faut pas stigmatiser les délinquants !

Amnesty International craint que la réaction de Nicolas Sarkozy ne perpétue les stéréotypes négatifs dont sont victimes les Roms et les gens du voyage.

Une rencontre interministérielle doit se dérouler mercredi après-midi à l'Elysée pour «faire le point» sur les Roms et les gens du voyage, dans le cadre de la lutte contre la délinquance. La gauche et les associations dénoncent un amalgame dangereux.

Pour Nicolas Sarkozy, le rendez-vous s'inscrit dans le cadre d'une «guerre» contre la délinquance. Pour la gauche et les associations, c'est un «dangereux amalgame». Une réunion consacrée, selon les termes du président, aux «comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms» doit «faire le point» mercredi après-midi à l'Elysée sur ce sujet et «décidera les expulsions de tous les campements en situation irrégulière».

D'après la liste transmise par l'Elysée, cette rencontre rassemblera autour de Nicolas Sarkozy le chef du gouvernement François Fillon, les ministres Michèle Alliot-Marie (Justice), Brice Hortefeux (Intérieur), Eric Besson (Immigration), le préfet de police de Paris Michel Gaudin et les directeurs généraux de la police et de la gendarmerie nationales Frédéric Péchenard et Jacques Mignaux. Elle avait été annoncée la semaine dernière après des violences à Saint-Aignan, dans le Loir-et-Cher, où une gendarmerie a été attaquée et de nombreuses dégradations commises à la suite de la mort d'un jeune homme, membre de la communauté des gens du voyage, au cours d'une course-poursuite.

«Naturellement, il n'est pas question de stigmatiser une communauté dans son ensemble, ce n'est à l'esprit de personne», a affirmé mardi le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux sur TF1. Distinguant «la communauté Rom» et celle «des gens du voyage», le ministre a affirmé que les premiers, qu'il évalue aux alentours de 8500 sur le territoire français, occupent «souvent des campements illicites». «Quand il y a des actes de délinquance, nous devons aller plus vite pour les reconduire dans leur pays», a-t-il déclaré. Quant aux gens du voyage, «sur la totalité, il y en a environ 10.000 sans doute, qui occupent des terrains, là aussi de manière illicite», a-t-il continué. «Nous allons en tirer toutes les conclusions et toutes les leçons : ce que nous dénonçons, ce n'est pas une communauté, ce sont des comportements et, quand ils ne sont pas acceptables, ils seront sanctionnés» a conclu Brice Hortefeux.

«Stigmatisation scandaleuse» pour le PS
La gauche ne l'entend pas ainsi. Sans vouloir «ignorer la réalité d'un certain nombre de faits de délinquance, de vols parmi les gens du voyage comme il y en a parmi le reste de la population», le porte-parole du parti socialiste Benoît Hamon a dénoncé lundi les «amalgames» et «la stigmatisation scandaleuse» des gens du voyage et des Roms. Le PS considère que les violences de Saint-Aignan auraient dû rester «une affaire de vandalisme» et voit dans la réunion de l'Elysée une «initiative démagogique». Des critiques formulées dans des termes similaires par Noël Mamère (Verts) et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, ainsi que par le MoDem de François Bayrou. Le Parti communiste considère de son côté que cette réunion est «injustifiable et dangereuse» et que Nicolas Sarkozy a franchi par ses déclarations «un pas de plus vers le racisme».

«Nicolas Sarkozy prend l'initiative d'une politique de nature raciale», fustige également le Collectif des associations tziganes. Si le président «devait réitérer sa déclaration de guerre», le collectif prévient qu'il «serait amené à diligenter des actions judiciaires pour provocation à la haine raciale». Les associations tziganes, qui ne sont pas conviées à la réunion de mercredi après-midi, demandent à être reçu à l'Elysée. La Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) dénonce pour sa part «un traitement ethnique de la délinquance» et fait valoir que les violences de Saint-Aignan relèvent du «droit commun». La réaction de Nicolas Sarkozy risque de «perpétuer les stéréotypes négatifs» dont sont victimes les Roms et les gens du voyage, note par ailleurs Amnesty International.

Les associations rappellent enfin que le problème central des «gens du voyage» est selon elles celui de l'habitat. Une loi de 1990, améliorée en 2000, a en effet créé l'obligation pour toute commune de plus de 5000 habitants de réaliser des aires d'accueil pour les voyageurs. Or fin 2008, seules 42% des communes concernées avaient effectivement mis en place ces emplacements. Plusieurs associations de défense des gens du voyage font donc valoir que «la logique d'expulsion ne saurait être mise en avant sans faire écho aux carences des dispositifs d'accueil imposés par la loi».

"Stigmatisation", voilà bien un mot qu'il faudrait bannir du langage politique. Quand une initiative est prise en faveur d'une catégorie de population, on stigmatise les autres catégories. Ainsi, on ne protège pas les honnêtes gens, on stigmatise les délinquants et les voyous, les "pôvres". La France, patrie des droits de l'hommes, a peur d'être sévère avec la délinquance. Les bien-pensants et les apôtres du politiquement corrects (qui habitent Paris 16eme) pensent que seule l'éducation est digne d'être utilisée comme moyen de remettre dans le droit chemin les "déviants". Force est de constater que ça ne marche pas (en tout cas, pas avec tous). En ce qui concerne les gens du voyage, tout le monde sait qu'ils subsistent par des moyens malhonnêtes. Dans leurs communautés, le grand banditisme cotoie la petite délinquance. Alors, assez d'hypocrisie et attaquons nous au problème, n'en déplaise aux mous-du-genou de gauche.

Je n'apprécie pas les Roms et les Gitans, qui vivent principalement du vol. On l'a constaté avec le Gitan qui a tué un Gendarme. Il avait agressé une personne à un distributeur de billets. Et je l'ai constaté de mes propres yeux lorsque je vivais en Normandie. Donc stoppe à l'hypocrisie, et oui à la fermeté face aux voyous !

Est-ce que vous avez déjà vu des personnes dire "cela sera la guerre si mon copain va en prison" ? A part nos amis racailles des banlieues ? C'est ça le communautarisme, se croire au dessus des lois, et ici je vois que cela ne gêne pas certain. On parle d'opposer les communautés entre-elles ou on parle d'imaginaire !!! Qu'ils sont aveugles de croire que les racailles de banlieues veulent l'intégration !!! REVEILLEZ-VOUS ! Ils se fichent totalement de la France et de leur loi, la preuve, ils bafouent les lois tous les jours !

Cela fait 18500 gens du voyage et roms confondus ? Sur les 7 millions de Français ? Soit 0.26% de la population ? Je serrais très curieux de voir si le taux de plaintes déposées contre des roms et gens du voyage ne serrait pas supérieur à 0.26%... Il est bien malheureux qu'une majorité de gens respectables soient entachés par les problèmes liés à une partie de leur communauté, mais malheureusement quand on voit la quantité de problèmes apportés par ces personnes (leur réaction quand l'un des leurs est abattu alors qu'il venait de commettre un crime... Je vois mal les habitants de Saint-Aignan faire subir la même chose au camp de gens du voyage si c'était le policier qui avait été abattu !) Il faut être réaliste, les problèmes posés par une partie de ces personnes coutent bien trop cher à la France (réparation de dégradations, interventions et plaintes de la Police...) tout en sachant qu'ils paient moins d'impôts que la moyenne (pas de taxe d'habitation, certains n'ont pas de travail déclaré et ne paient donc pas de cotisations sociales...). Pourtant ils utilisent bien nos routes, nos hôpitaux et nos aménagements en eau et électricité, qui sont payés avec les impôts du reste de la population ! Il ne faut surtout pas généraliser le problème à toute la communauté, mais une action ciblée contre les fauteur de troubles est une excellente initiative.

"Stigmatisation", "amalgame" 2 mots clés largement utilisés et exploités par le PS et ses chapelles annexes et notamment les associations droits-de-l'hommistes pour déconsidérer tout examen de situation posant problème. La ficelle est grosse. L'utilisation répétitive de ce type de vocabulaire n'a plus de prise sur l'opinion à force d'avoir été rebattu. Décidément, ce PS n'a pas encore atteint l'âge adulte nécessaire pour conduire de façon responsable les affaires du pays.

C'est quoi ? c'est qui des "ROMS" ? des Roumains ? des "ROMAMICHELS" ?? Ils font quoi de toute la journée.. Ils payent comment leur SUPERBES caravannes et leur grosse MERCEDES ?POuquoi faut-il que le BON con-tribuable Français leur paye des emplacements ?? expliquez-moi ; merci.

livaste a écrit:je suis d'accord , il faut être soi de mauvaise foi , soit dans la pure démagogie pour oser affirmer que les roms ne posent pas de problèmes , là où ils installent leurs campements !

livaste a écrit:Le peuple , Jean Claude , est avant tout victime des racailles de quartiers , ces délinquants ultra dangereux qui violent , agressent , tuent , brûlent ... le "peuple " , il n'y a que les bobos gauchistes , qui vivent à l'abri , pour oser parler de " démagogie " quand un président , quelqu'il soit , entend faire une politique qui mettra à l'ombre ces racailles !