les mineurs délinquants

Près des deux tiers des 50 agents de l'établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Marseille se sont rassemblés aujourd'hui à 06H30 devant la prison pour dénoncer le manque d'effectifs et les conditions de travail, a indiqué le syndicat Ufap.

Selon Laurent Germain, secrétaire général PACA de l'Union fédérale autonome pénitentiaire, une trentaine d'agents, dont trois fonctionnaires de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) ont participé à ce rassemblement à l'appel de FO, de la CGT et de l'Ufap.

"Les agents en ont ras le bol de se faire insulter, humilier, agresser. Depuis l'ouverture du centre, il y a deux ou trois agressions par mois, ce n'est plus possible", a-t-il déclaré à l'AFP.

le plus grand problème c'est que ces mineurs sans limites qont incontrolables partout , que ce soit dans leur quartier , dans les villes , à l'école , dans nos centres éducatifs et même en prison !!!!
Depuis 20 ans , on a vu leur violence s'aggraver , rappelez vous quand Chevènement parlait des sauvageons !
Hélàs c'est ce que les éducateurs vivent au quotidien avec eux , ce sont des jeunes qui ne reconnaissent pas la loi , la seule qu'ils appliquent , c'est la loi du plus fort . Et à ce jeun , les encadrants sont totalement à leur merci .

"L'EPM devient une zone de non-droit, on ne peut plus faire d'éducatif. Nous demandons que tout mineur qui agresse un personnel soit exclu de l'EPM", a renchéri Paul Adjej, secrétaire régional de la CGT pénitentiaire.
La direction régionale PACA-Corse de l'administration pénitentiaire, qui fait état de 19 participants au rassemblement, a indiqué que six postes sont actuellement vacants à l'EPM. Elle a précisé qu'une "commission administrative paritaire" se réunira en octobre et que "des affectations sont prévues".

Quelque 180 mineurs de 13 à 18 ans sont incarcérés en France dans six EPM, des structures combinant détention et suivi socio-éducatif, ouvertes progressivement depuis juin 2007. Un septième doit ouvrir d'ici fin 2008 en Seine-et-Marne.

Deux mineurs se sont évadés en février de l'EMP de Marseille, qui peut prendre en charge soixante mineurs.